Toi, chef de l'orchestre.
Moi, mon corps en instruments.
Toi, dirigeant le tout de tes gestes.
Moi, produisant le mélodie de nous deux.

Ordonnant une grosse caisse,
Les clarinettes se mettent à sifler.
Ordonnant un trombone,
Tu laisses le violon se déchaîner.

Tes doigts crispés sur la baguette,
Tu stresses pour la moindre fausse note.
Mais je sais que le public appréciera quand même,
Tant que sur les touches, je pianote.

Le concerto est crescendo,
Il est beau et fort comme un taureau,
Il est un flot et nous sommes les matelots,
Il est un vrai numéro, sans jamais en faire trop.

Puis la représtation se finit,
L'opéra se vide, tous se retirent,
Merci encore pour ce spectacle infini,
Merci encore pour ce bohneur duquel je jouis.

(20/03/18)