Un sport risqué
L'odeur de la rouille me pique les narines. Ça avec l'humidité dans l'air et le sang. L'horrible odeur du sang qui plane partout autour de moi. Je m'avance vers l'avant jusqu'à ce que j'arrive près des barreaux de ma cage et je cogne à nouveau dessus.
J'aimerais criée pour que quelqu'un vienne me sortir de là, mais ma gorge me donne l'impression qu'elle a été frottée contre quelque chose de rugueux. J'ouvre tout de même la bouche pour dire quelque chose, mais des bruits à l'extérieur de la grange me font assez peur. Je retourne dans le fond de ma petite cage et je regarde les autres adultes qui sont ici avec moi.
Tous dans des cages séparés comme la mienne. Il y a plus d'hommes que de femmes et il y en a une qui a un gros ventre. Mais aucun enfant. Exceptée moi.
Je passe ma main sur mon visage pour le réchauffé un peu et une grande porte finit par s'ouvrir en allant percuter le mur. Tout le monde à peur et font leur possible pour se faire discret. Il y a trois hommes d'ont deux qui se tiennent vers la porte et l'autre qui s'approche vers les cages.
Il en ouvre une brusquement et il attrape la femme enceinte par les cheveux et la traîne au sol. La jeune femme se débât du mieux qu'elle le peux en le suppliant de la laisser tranquille et d'épargné son enfant, mais ces étranges êtres ne comprennent pas notre langue.
Tout les autres adultes se mettent à crier et à frapper sur leur cage pour tenter de lui venir en aide, mais cela ne sert à rien. Il y a tellement de bruit autour de moi que je dois poser mes mains sur mes oreilles en espérant que cela va diminuer.
Mon coeur cogne très fort contre ma petite poitrine et j'ai peur qu'ils viennent me chercher à mon tour. Je voudrais pouvoir partir loin d'ici. Je veux retrouver ma famille. Je veux être auprès de mon frère et de ma maman !
La femme continue de crier en le frappant de ses poings, mais l'homme tient bon et l'amène finalement à l'extérieur avec un des deux autres qui ferment les portes. L'autre homme allume une lumière qui se trouve au milieu de la grange et il s'avance vers un coin. Dehors, on entend encore les cries de la femme et cela me glace le sang au plus haut point. Je pourrais pousser un soupir, mais lorsque l'homme dans la grange s'avance vers les cages, je recommence à m'agiter. Il se promène un peu partout avant de s'arrêter devant ma cage qu'il ouvre avec rage et m'attrape sans ménage.
Je me débât et je lui crie en Sondiv, mais il s'en fou royalement. Les adultes aussi tentent de me venir en aide, mais l'homme sans marques les ignore tout autant. La poigne de l'homme me fait affreusement mal au bras et il m'amène vers l'arrière, près de trucs jaune qui semble sèche. Au milieu de ces trucs rond se trouve un corde avec des chaines. Je continue de me débattre et je finis par mordre la main du type. Il rugit en me relâchant et j'en profite pour m'enfuire le plus rapidement. Je réussie à ouvrir la porte, mais à mon plus grand malheur un autre homme se tient déjà devant celle-ci.
Lorsqu'il me voit, il me donne un puissant coup au visage avec un étrange objet qu'il gardait sur son épaule. Je m'écroule au sol en me mettant à pleurer. Une forte poigne m'agrippe les cheveux et me traine vers l'endroit où je sais que je vais passer un mauvais moment.
Je me réveille en sueur dans mon lit. Ma respiration est hachée et j'ai l'impression que je vais me mettre à pleurer. J'entend vaguement la voix de quelqu'un me parler, mais je n'arrive pas à très bien entendre à cause de mes tympans. Lorsque la lumière dans ma chambre s'allume, je plisse les yeux en découvrant la silhouette de mon frère près de ma porte.
- Qu'est-ce que tu fais ici ? dis-je d'une petite voix .
- Je t'ai entendu criée jusque dehors.
- Qu'est-ce que tu faisais dehors ? dis-je en m'attachant les cheveux juste après mettre essuyer les yeux.
L'horreur !
À cause de ça, j'ai pas arrêtée de transpirer et maintenant tout mon ensemble pour dormir me colle à la peau.
- Rien de spécial.
Je passe mes mains sur mon visage et je sors mes jambes de sous mes couvertures. J'entend mon frère pousser un soupir.
- Il va falloir augmenter les doses de ton traitement, me dit-il en regardant les plantes sur ma table de nuit.
- Je l'ai augmenter le jour où les humains sont venus dans le secteur.
- Et bien il va falloir l'augmenter encore plus.
Je pousse un soupir en me levant de mon lit et je me dirige vers la cuisine.
- Quelle heure il est ?
- Je vais prendre la bus dans moins d'une heure, mais toi tu restes ici.
- Quoi ? Non !
- Loona...
- Je ne vivrais pas en ayant constament peur. Vivre cette enfer une fois est déjà une plaie alors la revivre encore c'est pire. Je refuse de me laisser aveugler par la peur.
Mon frère pousse un soupir vainçu alors je me dirige vers la douche pour commencer ma journée. Une fois que nous sommes embarqués dans le bus et arrivés au lycée Marshall, je ne peux pas m'empêcher de repenser à mon cauchemar. Je me demande combien de temps je vais devoir le revivre.
Durant le cour, le sujet principal est le corps et les aptitudes des atrians. Je fais une rotation à mon cou en l'entendant craqué et une fille d'on j'ignore totalement le nom demande si un humain et un atrien pourrait faire une mélange inter-galactique. La blonde se met à narguer mon frère et ce dernier lui répond qu'elle serait pas capable de tenir son rythme avant de reculer brusquement dans l'abruti derrière lui.
Il se tourne vers moi en me faissant une face et je me met à sourire en levant les yeux en l'air. La dame fini par être tanner alors pour le reste du cour, nous nous mettons à parler des microbes.
Quelle joie !
À la fin du cours, je me promène sans but dans l'école avant de trouver Sophia près des trophées.
- La nage semble assez importante dans ce lycée, dit soudain Sophia.
Je sourie et je lui dit ce que Kora ma dit à ce sujet.
- Sa serait génial de pouvoir faire partit d'une équipe surtout si c'est pour nager.
- J'ai jamais vraiment fait partit d'une équipe, me dit Sophia en souriant. Déjà dans le secteur et ici... faut croire que c'est plus difficile que je le croyais.
- M'en parle pas, mais sa viendra, dis-je en souriant.
- Sa me manque.
- De quoi ?
- Nager. Je me rappèle la fois où on père nous a amener moi et Roman au lagon sur Atria pour nager. Roman a plonger directement, mais moi j'ai mis un peu plus longtemps pour m'y faire.
- Au moins tu te souviens de ça, c'est déjà quelque chose. Moi je ne me souviens plus de rien concernant notre planète.
- Comment ça ?
Je hausse les épaules.
- J'en sais rien, mais je ne m'en fais pas. Je me dis que si c'était vraiment important pour moi alors je finirais pour m'en souvenir un jour.
Je lui sourie et Kora finit par venir nous rejoindre. Nous bavardons un certain moment avant qu'elle nous conduise à la piscine. Elle m'offre de nager également, mais je décline l'offre. Je reste sur le podium pour sauter dans la piscine après le saut de Sophia et je m'assis dessus. Il y a également plusieurs personnes qui sont là et qui encourage Sophia et elle éussie à battre le record d'un certain Erik de 4 minutes 14 secondes. Nous crions tous pour la félicitée, mais juste après, Gloria rapplique et lui demande de sortir de la piscine.
Nous attendons dans le corridor alors qu'une mère humaine est en train de demander à Gloria si les atrians sont vacciner contre des maladies que je ne connais pas. Je pousse quelques fois des grognements en croisant les bras sur ma poitrine. La conversation se met à tourner autour de la compétition qui va y avoir demain et je ne peux vraiment pas m'en empêcher.
- Alors c'est tout ! Vous allez lui interdire de nager simplement parce que c'est une atrienne ? Si vous faites ça alors vous ne voyez pas plus loin que nos deux origines.
Gloria me jette un regard, mais Kora vient à mon aide.
- Donc, vous allez empêcher au meilleur élément de nager et vous amener au régional ?
- On a pas besoin d'elle ! répond d'une mauvaise humeur le dénommé Erik.
La tension monte et plusieurs personnes se rengent de l'avis de Gloria d'ont Roman et d'autres se rangent du côté de Sophia.
- C'est tout à fait juste, dit quelqu'un de l'équipe.
- Vous voulez qu'on parle de ce qui est juste ? Moi je suis pour, répond Grayson. Ce qui est injuste c'est que nos principaux rivaux est une école privée qui peut se payer les meilleures athlètes qui les amènent aux championnats. On a enfin une chance de les battrent. Alors je dis que cette année on riposte.
Je sourie en le regardant nous épaulés.
Quel mec super !
Gloria finit par pousser un soupir et nous dit qu'elle va le suggérer au conseil à la seule condition que nous devrons bien nous comporter. Je me tourne vers Sophia et je la prend dans mes bras en riant. Je me dégage rapidement de son étreinte lorsque le devant de mes vêtements se font mouillés.
Et oui, prendre Sophia dans ses bras alors quelle vient tout juste de sortir de la piscine, en ayant rien d'autre que son maillot et une serviette rouge sur l'épaule ne l'empêche pas d'être encore mouillée. Nous continuons de rire et nous nous dirigeons vers les vestiaires pour quelle se change et pour qu'on aille à nos prochains cours.
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