On finit par arrêter de courir lorsqu'on est tous les trois à bout de souffle. Je me penche par en avant en plaçant mes mains sur mes cuisses pour m'aider à mieux respirer.

- Est-ce que sa va ? demande Roman à Kora.
- À part le fait d'avoir commis un suicide social ? Sa va et toi ? me demande-t-elle.
- Je vais survivre, dis-je en tentant de calmer ma respiration malgré le rythme de mon coeur.

J'entend la respiration de Kora et Roman commencés à se calmer. Le fils de Nox pose sa main sur mon dos en me redemandant si je vais bien. Je lui répond que je vais bien et pour lui prouver je me redresse bien droite.

- Ta pas l'habitude de ce genre de situation ? me questionne Kora.
- J'ai l'habitude des idées risqués de mon frère.
- S'est pour ça que tu continues de le suivre, malgré le fait qu'il peut risqué ta propre vie ?
- Il m'entraîne dans ses embrouilles certes, mais je le suis de mon plein gré.

Kora secoue la tête en me demandant pourquoi. Je secoue légèrement la tête en relevant le menton.

- Parce qu'il est tout ce qui me reste au monde. Je ne veux surtout pas le perdre ni aujourd'hui ni demain et si je l'ai accompagnée ce soir s'était pour l'empêcher de faire une bêtisse qu'il regretterait.
- Et tu comptais l'arrêter avant où après qu'il s'en prenne à mes amis ?
- Tu as l'art de choisir tes amis, marmonnai-je.
- La ferme E.T., s'énerve Kora.
- S'est bon calmez-vous les filles, dit Roman pour nous empêchez de nous tués.
- Pardon, dit-elle en poussant un grand soupir. Je vais allée jeter un coup d'oeil pour retrouver notre chemin.

Elle part dans une direction en sortant son téléphone. Je me tourne vers Roman qui a les mains sur ses hanches et qui me regarde.

- S'est marrant, dit-il.
- Quoi ?
- S'est juste que toutes ces années, mon père m'a parlé de l'humanité quelque chose que, par définition, nous ne posséderons jamais. Après avoir passé quelques jours parmi les siens... je commence à sérieusement à en douter.
- Non. Je suis sûre qu'il y a des gens biens dans le monde qui partage les idéaux de ton père. Il y a aussi des gens bien ici.
- Ah bon ? Et bien, je n'en ai rencontré seulement qu'une.

À ce moment, je comprend qu'il parle de Kora. Même si sa ne veut rien dire, je ne peux pas m'empêcher d'être jalouse. Avec moi, il ne faut pas grand chose pour me rendre jalouse, surtout si Roman est le centre de la conversation.

Je reviens à moi lorsque ce dernier agrippe délicatement mon poignet et colle nos paumes ensembles. Très franchement, j'ignore pourquoi il fait ça, alors je lui lance un regard confus.

Roman, lui, me regarde avec une lueur dans les yeux. Nos mains sont toujours collés l'une à l'autre et, très vite, il glisse son autre main sur ma joue. Il continu de me regarder dans les yeux et je sens quelque chose se passer entre nous.

Comme une sorte de connexion.

Le regard de Roman glisse sur mon visage et s'arrête sur mes lèvres. J'ouvre grand les yeux en me rendant compte de ce qui va se passer. Il à l'intention de m'embrasser. Une partie de moi est folle de joie alors que l'autre est terrifiée. Sa serait la première fois que j'embrasserais un garçon et je me sens affreusement nerveuse.

Roman a clairement plus d'expérience que moi.

Et s'il me jugeais ? Non, Roman n'est pas comme ça.

Après quelques secondes qui me paraissent une éternité, le fils de Nox penche la tête vers moi. Pas de doute, il va m'embrasser, mais lorsque je voie une lueur de doute dans ses yeux, je commence à m'agiter.

Peut-être qu'il ne sait pas ce qu'il fait. Peut-être qu'il prévoit me séduire pour me laisser ensuite. Peut-être qu'il est toujours amoureux de Terri.

Sur cette dernière pensée, je reviens à moi et je m'écarte doucement de Roman. Ce dernier cligne plusieurs fois de yeux et il tente d'agripper à nouveau ma main. Lorsque je me recule de nouveau de lui, il me regarde avec une pointe de tristesse.

Je me tourne vers le sentier que Kora a empruntée et pour pouvoir lui tourner le dos par la même occasion.

- Loona ?

Je ne lui répond pas.

Mon coeur bat encore à la chamade et mes joues sont en feux. Je tiens pas à ce qu'il me voit comme ça. Roman pose sa main sur mon épaule et je ne peux pas m'empêcher de me crisper.

S'est un réflexe. Un réflexe que j'ai lorsqu'un gars me touche depuis ce qui m'est arrivée à notre arrivée. J'entend Roman soupirer avant de me dire :

- Tu n'as pas à avoir peur, Loona. Je ne te ferais jamais de mal.

J'aimerais le croire, vraiment, mais je ne peux pas me fier à ce que je ressens en ce moment. Roman finit par retirer sa main, et je ressens un brusque courant d'air. Je n'aime pas ce sentiment d'abandon et de solitude. Je n'aime pas être vulnérable en sa présence, mais je peux pas m'en empêcher.

Un bruit sur ma droite attire mon attention. Kora se tient immobile et nous regardent bizarrement.

- Je vous dérange ? nous demande-t-elle.
- Non, dis-je rapidement.

Un peu trop rapidement. Un étrange bruit se fait entendre. Comme une petite sonnerie. Je regarde Kora sortir son téléphone avec un écran transparent. Elle répond et, très vite, elle perd sa bonne humeur. Elle finit par raccrocher et nous regarde pratiquement en pleurant.

- Sa va ? lui demande Roman.
- S'est Julia, elle...

Elle n'arrive pas à finir sa phrase à cause de la douleur dans sa gorge. Qui est Julia, au faite ?

- Qu'est-ce qui s'est passé ? lui demande Roman.
- Je dois y aller, dit-elle en commençant à reculer. Si vous prenez ce chemin, vous devriez atteindre votre secteur avant votre couvre-feu.
- Sa va ? lui répétai-je.

Elle secoue la tête et s'enva. Après une légère hésitation, Roman décide de partir dans la même direction. Je l'agrippe par le bras et je lui demande ce qu'il compte faire.

- J'ai une petite idée de ce qui se passe. Je dois y aller.
- Où ? À l'hôpital des normaux ? Je te signal que le couvre-feu est dans une heure et demi et que nos bracelet vont bientôt émettrent notre position au soldats.
- Tu n'as qu'à rentrer, me propose-t-il.
- Toute seule ? Après ce que mon frère a fait.

Il pince les lèvres en se rappelant de ce moment là.

- Alors, accompagne moi.

Je le regarde surprise.

- Mais... le secteur...

Il se tourne davantage pour me faire face et il fait un pas vers moi.

- On sera de retour avant 22h et nos bracelets ne s'activeront pas au moins 2 heures.

Je regarde Roman avec une légère méfiance.

- S'il te plaît..., me supplie-t-il en me tendant la main.

Roman veut aider une sans tatoué ?

Il ne me force pas à le suivre, mais j'ai le sentiment que s'est important pour lui. Je le regarde dans les yeux et je lui dit qu'il devra tout m'expliquer par la suite. Il hoche la tête et je glisse ma main dans la sienne. Par la suite, nous avançons dans les bois direction l'hôpital.

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Après que Kora soit sortit de la chambre de la fille en pleure, Roman m'a fait signe d'entrée à sa suite dans cette même chambre. Il verrou la porte, tire le riddeau pour empêcher quiconque de regarder à l'intérieur et il s'installe à côté du lit.

Je le vois sortir une petite plante rouge avec des feuilles de même couleur et une tige en spirale. J'ouvre grand les yeux lorsque je comprend de quelle plante y s'agit.

Une plante atrian.

Roman me sourit doucement avant de se planter la plante dans l'avant bras. Suite à ça, ses veines se mettent à briller d'un bleu clair et semble ressortir de son bras.

Le fils de Nox aspire de l'air pour s'empêcher de montrer à quel point il à mal. Il finit par ressortir la plante de son bras et, après avoir pris une nouvelle seringue, il se la plante directe sur une veine. Il se prend un peu de sang avant de l'injecter dans le tube de la fille.

Des bruits dans le corridor m'alerte de la présence d'humain pas loin. Après avoir prévenu Roman, nous quittons rapidement les lieux. Nous marchons rapidement pour atteindre le secteur et nous rentrons par le même endroit que nous sommes sortis. Roman me ramène chez moi et il me promet de tout m'expliquer demain.

Je rentre après une légère hésitation er je vais directement au lit. Mon frère n'est pas là alors je ne vais pas me faire sermoner.

Du moins, pas ce soir.