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𝕏𝕍𝕀 - 𝔻𝕖𝕤𝕚𝕝𝕝𝕦𝕥𝕚𝕠𝕟

21 août 2005
Nuit

Mon souffle essaye de rester calme du mieux qu'il peut. Je crois qu'on ne sait peut-être pas dans quoi on vient de s'embarquer. Prendre en filature Kisaki sur le moment présent nous semblait être une bonne idée, mais maintenant quand n'importe quelle personne passe, chacun de nous se tend en se disant qu'il y a un risque qu'on le perde.

Je pousse Baji dans une ruelle en voyant que Kisaki commence à faire un demi-tour. Il est hors de question que cette filature foire à cause d'un truc comme ça. Je le presse, l'amenant contre le mur pour le plaquer.

Fais-toi discret, soufflais-je.

J'essaye de passer outre le fait qu'en le collant contre les pavés, maintenant je lutte pour ne pas me retrouver totalement collé à lui, dépassant les limites de nos espaces vitaux. Mon souffle ralenti quand ses mains se posent sur mes hanches avant qu'il n'échange les positions.

Me coinçant entre son corps et le mur. D'un seul coup chacune des parcelles de mon corps est en train de faillir. C'était tellement inattendu. Mon souffle se coupe avant de reprendre lentement. Nos yeux ne se quittent pas. Tout comme ses mains qui sont toujours posées sur mes hanches.

Est-ce qu'on vient de franchir une étape dans notre relation ? Parce que j'en ai l'impression. Le poids de cette proximité pourrait céder sur mes épaules, jusqu'à me faire tomber au plus bas. Et même si elle m'est totalement inconnue. J'en redemanderais encore, et encore.

Ses cheveux tombent dans le creux de ma nuque quand il se décale pour commencer à murmurer.

Tu peux le voir, demande-t-il en se serrant un peu plus.

Un long frisson me parcourt. Comment cela peut-être humainement possible. Ce truc qui m'étouffe sous ma poitrine et qui me déconcentre de mes objectifs.

Penser Kisaki. Filer Kisaki. Ne pas embrasser Baji alors que sa bouche n'est qu'à quelques centimètres de la mienne. Que cela serait beaucoup plus distrayant et amusant. Surtout en comparaison. Mais rien n'a l'air de pouvoir déconcentrer ce sentiment. Pourquoi penser à cette ordure de Kisaki n'aide pas à me détourner de cette attraction. Ou le fait qu'il cherche à s'immiscer dans les affaires du Toman.

Bah ça marche pas.

Pas du tout.

Encore moins avec la distraction qui respire dans mon cou. Comment cela se fait-il que cette peau soit aussi sensible, qu'elle s'électrise alors qu'il reste à distance. 

Eh oh Kisoku, ce n'est pas le moment de dériver, ou de fantasmer.

Pourquoi mon subconscient ne semble pas vouloir coopérer avec ma conscience.

Je penche un peu la tête, cherchant à repérer notre cible. Mon esprit tourne à mille à l'heure, tout s'est tellement passé si vite. J'ai l'impression que je ne sais plus comment réfléchir, ou ce qu'on devait faire à l'origine.

Oui, il est arrêté en plein milieu, il est sur son téléphone, remarquais-je en posant mes mains sur les siennes.

Ok, c'est tout ?

— Oui, il doit être en train de discuter, ou un changement de plan, ce qui expliquerait pourquoi il fait ça.

Mon cœur frôle l'arrêt cardiaque. Il ne manquerait plus que mes jambes se dérobent. Ce n'est pas déplaisant, vraiment pas. Putain, il a su lire dans mes pensées ou quoi pour commencer à faire ça. C'est atrocement délicieux de goûter à ses lèvres qui se posent sur la fine peau de mon cou.

Une fine chair de poule envahit mon corps. Je crois que mes hormones sont au bord de l'explosion. Toutes les idées s'embrouillent dans l'arrière-plan de mon cerveau. Mes doigts remontent dans son dos pendant que mon souffle se saccade peu à peu.

Ne pas céder à la tentation. Reconcentre-toi sur l'objectif premier, suivre Kisaki, découvrir son plan et tout ce qui s'ensuit.

Une main plonge dans son cou, retirant son contact de ma peau devenue sensible. Le ramenant à ma hauteur. Mes lèvres rencontrent les siennes, cherchant à se battre l'une avec l'autre. Nos respirations s'accélèrent l'une après l'autre. J'ai de plus en plus chaud, d'abord ma peau, puis à l'intérieur, mes organes. Tout rentre en ébullition. 

Je crois que cette relation commence à prendre un tout autre tournant, beaucoup plus sérieux et spontanée. Qu'on arrive pas à la limiter, à la maîtriser, ou à la raisonner. C'est beaucoup trop plaisant.

Attends, soupirais-je en retrouvant mes esprits après une sorte de décharge. Il est en train de bouger.

Il recule brusquement, secouant la tête comme pour se changer les idées. Je crois qu'il va falloir qu'on laisse une distance de sécurité pour un petit moment, en particulier le temps de notre mission.

Ouais, on y va, déclare-t-il en enfouissant les mains dans ses poches.

Je hoche la tête, lui faisant signe de me suivre.

Ce n'était qu'un moment d'égarement, rien de plus. On a juste découvert un truc que les couples font quand ils commencent à mieux se connaître l'un et l'autre, je dirais. Je devrais arrêter de penser à ça, parce que ça commence à sérieusement me déconcentrer.

On reprend notre filature, toujours en gardant une distance de sécurité, quelques personnes devant nous quand il y en a et quand il y en a pas, le but est de ne pas lui donner l'impression d'être suivi, et c'est ça le plus compliqué.

Par contre, comme lieu de rencontre, il y a plus sympathique qu'une fourrière en centre-ville. J'attrape Baji par le coude pour le stopper en voyant qu'il commence à ralentir.

Même si c'est ce que j'ai l'habitude de prendre quelques personnes en filature quand je les trouve suspecte. Mais ici, il y a un truc qui me perturbe, et que je ne peux vraiment pas me sentir. Ce qui me donne une raison pour continuer à le faire, malgré le doute contraire qui est revenu dans mon esprit pendant le chemin.

Viens, on va se mettre autre part, soufflais-je en jetant un coup d'œil.

Je ne sais pas si je devrais le remercier d'avoir choisi ce lieu, entre l'immeuble avec les échelles de secours et celui d'à côté avec des échafaudages pour faire le ravalement de façade. Cela nous donne du choix 

Tu veux pas qu'on soit plus proche pour qu'on l'entende ? remarque-t-il.

Non, de toute façon ils complotent un truc contre le Toman, perso je veux juste savoir avec qui et toi ?

J'te suis, c'est bon, affirme-t-il en me suivant.

Allez. Aide-moi à monter, soufflais-je en attrapant le plancher du monticule.

J'ai toujours du mal à faire des tractions et là depuis mon séjour à l'hôpital, faire du sport n'est pas vraiment ma priorité, et en plus je suis toujours dispensée de faire du sport trop intensif. Il m'aide à me faire basculer sur le plancher en hauteur. Il ne tarde pas à me suivre, l'aidant rapidement à passer à mes côtés.

Il se tient derrière moi, silencieux, faisant le tour du bâtiment pour retrouver l'emplacement de Kisaki. Généralement, on ne pense pas à vérifier en hauteur. Je commence à m'asseoir, bloquant mon dos sur une des barres.

Tu fais quoi, se plante-t-il devant moi.

J'observe sans me faire cramer, assieds-toi, fis-je en tapotant le sol. Parce que si tu le reste, c'est sûr qu'on va l'être.

Il râle longuement, se postant à mes côtés. Maintenant on a une belle vue sur la rencontre qu'il peut y avoir. Kisaki en premier plan, la fourrière en arrière plan. C'est l'endroit parfait, avec la hauteur et la profondeur qu'il y a, on voit bien, mais d'en bas il y a peu de chance qu'il puisse nous apercevoir.

Il ne nous reste plus qu'à attendre. A part pour faire du repérage pourquoi viendrait-il ici, si c'était le cas, il aurait fait un tour puis il serait parti. J'espère que Baji a raison et qu'il y a bien un truc derrière.

Je soupire longuement, repliant une jambe contre ma poitrine, prenant mon mal en patience. Ce qui n'a pas l'air le cas de Baji qui n'arrête pas de remuer sa jambe.

Arrête, soufflais-je en attrapant son genou. Tu vas faire trembler la structure si tu continues.

— Comment tu peux attendre alors qu'on pourrait aller lui régler son compte.

— Mouais, possible, mais est-ce qu'on deviendrait pas comme les gars du Moebius, si on fait ça.

— Kisoku tu te lance dans la philo, maintenant, rétorque-t-il.

C'est pas de la philo. C'est juste la réalité, ça ne nous rend pas meilleur de s'en prendre à quelqu'un seulement si on ne le sens pas ou qu'il pourrait avoir de mauvaises intentions.

— Bah si j'ai envie de le taper, je le tape, râle-t-il.

Je sais. Mais pas là, au pire on ira cramer une voiture derrière ou à des délinquants qui jouent les gros durs.

— Tu sais que je t'adore, affirme-t-il avec un large sourire.

Je l'embrasse rapidement et très chastement en comparaison à tout à l'heure.

Tu commences surtout à déteindre sur moi, c'est mal, fis-je longuement.

Très mal. Mais si tu me raisonnes, ça s'équilibre, non ?

— Tout juste, murmurais-je en lui rendant son sourire. Comme le ying et le yang.

— Tout à fait, moufette.

Je laisse échapper un long râle à cause du surnom. Je vais me teindre les cheveux, c'est bon. Je soulève une mèche qui s'échappe de sa queue de cheval. Noir, c'est sympa, non ?

— Ou tout blanc, fait-il en imitant mon geste.

— Je laisse échapper un léger rire. Imagine la scène, moi avec mon masque et mon uniforme, avec mes cheveux blancs et à côté du second de Mucho, Sanzu je crois. Désolé mais j'ai déjà un frère jumeau et ce n'est pas lui, rigolais-je.

Mouais, on va éviter ça.

— Peut-être. Du rouge, ça peut être sympa ou du lilas. T'en penses quoi ?

— J'aime bien le lilas, ça t'irait bien, tu peux faire les mèches à l'intérieur.

Je sens mon sourire disparaître et un douloureux poids tombe entre mes tripes. Me tuant à petit feu.

Putain, je vais les tuer, gragnais-je entre mes dents.

Kisaki et Kazutora. Mon frère et celui dont on se méfie. Pourquoi c'est aussi douloureux.

Ou le corriger parce que je suis sa grande sœur.

— De seulement dix minutes que t'es plus vieille, il bloque ma jambe avant que je ne sois totalement remontée pour les disputer tous les deux.

Je savais que j'ai bien fait de mettre des bottines, pour botter leurs sales culs.

Kisoku, il est hors de question que tu fasses foirer la filature.

— C'est une veste du Valhalla qu'il porte en plus. Tu viendras me rendre visite en prison ? demandais-je.

Je crois que la colère commence à monter.

La juvénile n'existe pas pour les filles et j'ai pas envie que tu partes, affirme-t-il.

Donc, je vais pas les taper, soufflais-je en serrant les poings.

Tu les taperas pas, pas maintenant, continue-t-il.

Après un hochement de tête de chacun d'eux, ils se séparent, prenant deux chemins différents. Je crois que je n'ai plus envie de faire de la filature ou de savoir ce qu'ils pouvaient se dire. Je m'inquiète juste un peu, beaucoup, pour Kazutora, surtout à l'idée qu'il fréquente les mauvaises personnes. Certains détails m'inquiètent particulièrement.

On peut rentrer ? demandais-je en me redressant avant de croiser mes bras sous ma poitrine.

J'ai l'impression d'être totalement refroidie. Comme un seau d'eau brutal me glace jusqu'à la moelle.

Oui, tu viens, il m'aide rapidement à redescendre.

22 août 2005
Nuit

L'air frais a réussi à me calmer. Mais j'ai l'impression de me retrouver complètement passive et abrutie. Plutôt en état de choc. Je me laisse tomber sur les quelques marches en bas de mon immeuble, soupirant lourdement. Même si j'ai demandé qu'on fasse une longue promenade, ça n'a pas suffit à changer les idées et à me convaincre de rentrer.

Eh, Kisoku, commence doucement Baji en s'asseyant à côté de moi. Je sais que t'es pas vraiment d'humeur, mais je crois tenir un truc.

— Vas-y, raconte, souffle-je en posant ma tête contre son épaule.

— On sait que Kisaki voulait sortir Pah-Chin de taule pour rentrer dans le Toman. Et que Kazutora ne nous voit plus comme ses amis et il a l'air de détester le Toman, annonce-t-il.

Je hoche légèrement la tête confirmant ses propos, repensant à autre chose.

Je l'ai entendu parler pendant qu'il dormait, avouais-je.

Comment ça ?

— Un matin, je prenais mon petit-déj' et les cloisons sont fines, donc je l'entendais parler, chuchotais-je.

Il disait quoi ?

— Que tout était de sa faute. De la faute de Mikey, murmurais-je. Je pensais halluciner comme je pensais à lui.

— Comment ça ?

— Son anniversaire, il y a un truc ? demandais-je. Mais ce n'est pas le sujet. Tu peux continuer ?

— Oui. Ok, donc Kazutora fait parti du Valhalla, et si Kisaki se mêle des affaires des deux gangs. Et s'il avait des projets pour les deux gangs.

— Le Valhalla n'a pas de chef, je crois que je commence à délirer, soupirais-je.

C'est quoi, qu'on en rigole ou pas ?

— Et si le chef ne veut pas être connu parce qu'il est déjà autre part et diriger un gang quand tu fais parti d'un autre serait déloyal, déclarais-je. Genre un des gars du Black Dragon ou ceux d'Ikebukuro.

— Ou quelqu'un qui voudrait intégrer le Toman, souffle-t-il. Ça se tient.

— Vraiment ? Ou tu délires aussi ? rétorquais-je.

Sérieusement. Visiblement nos cerveaux marchent bien ensemble, sourit-il légèrement en cherchant mon regard.

— Je le lui rends légèrement. Le tient marche très bien tout seul, sinon c'était quoi la fin de ta théorie.

— Qu'il allait nous monter l'un contre l'autre, puis en profiter, termine-t-il. Et si c'était Kisaki derrière le Valhalla.

Je rigole légèrement. Si c'est le cas, il se fout bien de nos gueules.

J'appuie un peu plus ma tête sur son épaule, profitant du calme qu'il y a. Ça commence à m'inquiéter, en particulier pour Kazutora. J'aimerais juste le comprendre, renouer et commencer sur de bonnes bases, mais là je commence à abandonner et ça me crève le cœur d'y penser.

Je vais rejoindre le Valhalla, affirmais-je.

Comment ça ? souffle-t-il.

Pour soutenir Kazutora, rester près de lui, voilà quoi, avouais-je.

Et tu comptes le faire comment ?

— J'ai un plan, il faudra juste que je l'annonce pour que ce ne soit pas une surprise pour les membres.

— Tu comptes le dire ?

— Oui, c'est le rôle de ma division, et si Kazutora y est, ça pourrait être vu comme de la trahison et j'ai pas envie de voir les gars de Mucho débarquer ici, ironisais-je avant de l'embrasser sur la joue. Bonne nuit Baji, rentre bien.

Je me relève souriant légèrement, en le voyant le faire à son tour et qu'il me toise quelques secondes avec un sourire narquois avant de m'attirer contre lui pour m'embrasser.

Bonne nuit Kisoku.

29-30 août 2005
Milieu de nuit

Toutes les pièces de mon plan sont mises en place, j'ai eu le feu vert de Mikey et Draken pour le faire. J'ai laissé aux oubliettes la majorité des éléments qu'on a appris, en fait j'ai juste dit que je ne sentais pas le gang et que de toute manière j'allais le faire.

Du coup maintenant, tout ce que je fais consiste à me niquer les poings et à vérifier si je suis vraiment en train de me forger une légende. Déjà, je ne comprends pas ce délire, ce n'est pas parce que j'ai battu quelques fois des mauviettes de délinquant qui trainaient un peu trop près de notre territoire ou sur celui des autres, juste pour le plaisir, mais ce n'est pas suffisant pour dire que je le suis.

Maintenant, je crois que c'est l'une des pires idées que j'ai eu une, j'ai atrocement chaud, surtout à cause de mes vêtements et mon masque, tout en noir, le pire reste le sweat-shirt. En particulier lorsque je me bats.

Je respire lourdement en continuant à me promener sur le territoire du Valhalla. Ces derniers jours, j'ai fait exprès d'oublier toutes notions de discrétion. Je cherche à me faire remarquer en tabassant les voyous que je croise, enfin s'ils essayent de me provoquer. Hier soir était le gros lot, deux du Valhalla qui voulait mon argent. Argent que je ne comptais pas donner parce que j'avais à peine assez pour aller au fast-food après. Et il se peut que j'ai évacué ma frustration sur de ce que j'ai appris sur leur gang et mon frère lors de la baston. Il se peut que j'ai vraiment blessé leur fierté.

Je crois qu'il est bientôt l'heure que je rentre, je n'ai pas de problème à rester dehors et tard pendant la nuit. Mais c'est bientôt la rentrée et je carbure déjà à la caféine. Et le temps que je rentre chez moi, parce que les métros sont fermés, l'aube sera en train de se lever.

Je m'étire longuement les vertèbres en râlant longuement. Ce n'est pas pour ce soir, c'est le moment de retourner sur Shibuya et prendre une bonne douche après.

Les gars, commence une voix derrière moi.

Je souffle longuement pour me rassurer. Visiblement, c'est le moment de mettre un peu plus sur mes gardes. Je ralentis en redressant les épaules.

Je crois que c'est lui qui a battu nos gars hier, continue-t-il pendant que deux se postent moi.

Donc là je dois être en face de leurs supérieurs, ils viennent sûrement remonter le niveau et défendre l'honneur de leurs gars, enfin j'espère. Et visiblement, plaquer mes cheveux en arrière avec du gel marche bien pour tromper sur la vision de mon genre.

Vous croyez que c'est le fameux ? reprend un autre.

Je fronce les sourcils. Et c'est là qu'avec un peu de bon sens de leur part et en espérant que Baji ait raison sur le fait que je sois Yuki no pansā, qu'ils fassent le lien et se disent que cela ne serait pas trop mal que de m'avoir dans leur rang.

Le fameux, remarquais-je. Je sais pas, je trouve ça prétentieux, soufflais-je en haussant les épaules en me tournant pour les évaluer.

Environ six, s'ils sont corrects, je devrais m'en sortir avec une certaine difficulté. Si ce n'est pas avec difficulté, j'espère qu'au moins ils vont virer leur pseudo-chef pour me nommer à sa place. Je ne sais pas si je détesterais ou adorerais être à cette place, mais ça pourrait être assez drôle pour quelque temps. Juste celui qu'il faut pour régler mes problèmes avec Kazutora.

— Je fais craquer mes phalanges. Vous voulez quoi ? Je vous prends un à un ? Ou vous vous jetez tous sur moi ?

— La deuxième option est la solution pour que tu fermes ta gueule ? déclare un qui semble prendre les devants.

Je me prépare à parer son coup pendant qu'il se lance dans ma direction. Je l'attrape par le poignet et lui tords rapidement le bras, pas assez fort que pour le blesser gravement, mais assez pour que toute son attention soit reportée sur mon bras gauche qu'il attrape, j'enchaine avec un coup de genoux dans les côtes assez fort. Il semble être déséquilibré par lui.

Je reprends avec un autre en attrapant sa cheville en esquivant de justesse son chassé. Ce coup aurait vraiment été douloureux. J'enchaîne avec un coup de pied dans son dos avant de profiter de son déséquilibre pour le balayer.

Je me prends un coup en pleine joue quand je me retourne, j'ai du mal à me défendre. Mes dents se serrent quand j'entends le craquement de ma cloison nasale. Ça fait un putain de mal de chien. J'essuie rapidement la transpiration qui perle sur mon front en cherchant à attraper le col de l'un d'eux.

Je me prends un autre coup dans les côtes. C'est atrocement douloureux. J'en encaisse tellement que je n'arrive plus à les compter. Je les ai un peu trop surestimés, surtout le grand avec son masque et sa capuche. Je me défends comme je peux. Même si lui ne me lâche pas et qu'il s'acharne, j'ai réussi à en mettre un sol en l'utilisant comme bouclier.

Les autres se sont mis en retrait, admirant le combat. Putain, c'est quand qu'il vont se décider à dire "stop, c'est le moment de te proposer de faire partie de notre gang".  Un gémissement de douleur s'échappe après un coup dans l'estomac.

Il recule en éclatant de rire, dégageant sa capuche et son masque, Hanma. Je crois que je ne pouvais pas tomber sur mieux, ou pire.

C'est désespérant t'es salement amoché et tu continues toujours, se moque-t-il. C'est minable.

Deux gars m'attrapent par les bras, m'immobilisant complètement. Je bascule ma tête en arrière rigolant légèrement. C'est ça minable, je préférais le désespérant.

Un cinglé, génial, grogne-t-il en s'approchant. C'est donc ça Yuki no pansā ?

Il me regarde de haut, arrogant et dominateur.

Généralement l'effet de surprise, ça marche bien ironisais-je en le défiant du regard.

Alors à quoi tu ressemble, déclare-t-il en passant un doigts sous l'élastique du masque avant de le faire tomber.

Je m'étais préparée à cette possibilité et le plan du sourire charmeur est tombé à l'eau dès qu'ils m'ont explosé le nez et mis des coups dans l'estomac. Et à part cracher le sang que j'ai en bouche sur le cuir de sa botte pour m'en débarrasser, rien d'autre ne se passe.

Une cinglée, c'est plutôt mignon finalement.

— Et alors ?

— Tu me dois quelque chose, t'as mis mes gars en sale état.

— Et alors, le coupais-je.

Avoir à ses côtés une légende dans son gang, ça ajoute une certaine force.

Bingo ! C'est tout ce que je voulais. Maintenant il est l'heure d'entrer en piste et de mettre mon deuxième plan en action.

Il se passe trop de chose dans ce chapitre !! Ce qui veut dire qu'on commence à se rapprocher de la fin ;)

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