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𝕀𝕏. ℙ𝕠𝕚𝕟𝕥𝕤

4 août 2005, hôpital de Shibuya.
Soir.

Ma vision reste floue, très longtemps. J'ai du mal à comprendre, ce n'est pas le plafond de ma chambre, ni mes draps.

Il y a quelques secondes j'étais en train de me battre, mes poumons me brûlaient à chaque inspiration. Ça continue toujours, je suis obligée de respirer lourdement pour ne pas avoir trop mal. J'ai été poignardé dans les côtes, j'ai été prise dans un guet-apens pour une raison inconnue.

Bonsoir Mademoiselle Hanemiya, je suis l'infirmière de service, s'annonce-t-elle en allumant la lumière de la chambre, m'aveuglant au passage. Un médecin de garde ne devrait pas tarder à arriver pour venir vous voir. Si vous avez besoin de quelque chose vous pouvez m'appeler, elle se retire rapidement.

Je repense au déroulement des évènements. A la base, je devais juste rendre visite à Draken, maintenant j'y séjourne aussi. J'ai cru que des gars voulaient me racketter, mais je me suis prise un coup entre les côtes. A quel moment je me le suis pris ?

A quel moment ?

Pourquoi j'ai cette impression que finalement, rien de ce que j'ai fait n'a été utile. Je sais me battre, assez correctement, alors pourquoi je n'ai pas su me défendre. Au moins rien que pour me permettre de fuir. Il aurait dû se passer quoi, s'il n'y avait pas eu Baji et Chifuyu.

J'allais crever au fond de cette ruelle en attendant qu'une âme charitable me remarque. C'est ce qui devait se passer. Je devrais me réjouir d'être toujours vivante mais je n'y arrive pas. Cela se résume à de la faiblesse, je ne suis que ça. Ça tourne en boucle dans mon esprit.

Ma vision se trouble longuement, mes doigts sont rouges, tâchés de sang.

J'essaye de me changer les idées, mais la scène n'arrête pas de s'immiscer entre elles, elle se visualise un peu trop dans mon esprit. Merde, et mes parents, je vais me faire tuer par eux, sauf s'ils ne s'entretuent avant. Putain et la faute reviendra sur Kazutora, en particulier du côté de mon père, pour lui c'est à cause de lui que je sors autant et en fait toutes les fréquantations que j'ai.

J'arrive plus à respirer, les larmes embrument mes yeux et coulent sur mes joues. J'arrive pas à me calmer et je me sens mal de ne pas arriver à me calmer. Les secondes sont trop longues en ce moment. J'arrive même à culpabiliser de ne pas arriver à retrouver une respiration normale.

  Merde, souffle l'infirmière en accourant dans la chambre. Ok, tout va bien, elle s'assied sur le bord du lit. Ce n'est pas grave, tu vas suivre le mouvement, tu inspire, elle soulève ses mains prenant une grande inspiration. Puis tu expires, elle baisse les mains, soufflant lourdement. On fait ça ensemble.

Elle répète le mouvement, j'essaye de me caler sur chaque mouvement qu'elle me montre, faisant entrer et sortir l'air de mes poumons au même moment qu'elle, suivant le gonflement exagéré que ses joues prennent. 

Finalement, mes poumons arrivent à trouver un peu de calme, ça prend du temps à le faire mais je crois que mes pensées elles aussi parviennent à y arriver.

Ok, ma grande, souffle-t-elle. Ça va aller, t'es en sécurité ici, ils ne te feront plus de mal. Tu veux en parler à quelqu'un de spécialisé ou c'était passager ?

— Ça devrait aller, soufflais-je en hochant la tête.

— Mademoiselle Hanemiya, coupe le médecin. Je vois que vous êtes en état de discuter, donc ça va pour vous. Je vous conseille de respirer profondément pour que votre poumon guérisse correctement, mais comme vous êtes jeune, vous ne devriez pas avoir de complications, annonce-t-il brusquement. Des questions ?

— Vous avez réussi à avoir mes parents, demandais-je.

— Il se racle longuement la gorge. Euh, oui, votre père à déjà régler les soins qui vous concernent, et votre mère est passée avant la fin de l'heure des visites.

Je suppose qu'ils ont dû se croiser et causer un drame au sein du service, même si je souhaite éviter que mes parents se croisent à la moindre occasion, mais certaines circonstances demandent qu'ils se voient, peu importe ce qu'il se passe. 

Le docteur et l'infirmière sortent de la pièce en voyant que je n'ai plus de questions et me souhaitant de passer une bonne nuit. Ce qui ne risque pas d'arriver. La scène passe en boucle dans mon crâne, chaque coup que je me suis prise, les équimoses qui marquent mes bras. Chifuyu qui me soutient avant que. Rien. J'ai dû perdre connaissance à ce moment-là.

Je joue avec l'inclinaison du lit, l'adaptant à ma préférence en attrapant la télécommande de la télévision pour commencer le zapping des chaînes disponible sur le réseau hospitalier. Je m'attends à voir la chaîne d'info en continue et les autres programmes censés être divertissants, mais tombe sur Animax et une rediffusion de GTO, finalement j'ai quelque chose pour me changer les idées.

Même si je connais toute la trame des arcs de l'anime, je trouve que c'est particulièrement réconfortant d'avoir quelque chose auquel me raccrocher. Je crois que je préfère ça à ma mère, au moins si j'en ai marre je peux m'endormir devant.

C'est l'un des épisodes où il est au service de son élève si je ne me trompe pas.

Ca me fait repenser à ce que Baji m'avait dit, je devrais en faire mon job, je n'ai jamais réellement réfléchi à mon avenir. Mais je n'envisage dans aucun cas l'enseignement, enfin sauf si ce que je choisi ne n'offre que cette débouchée. Mais j'aime bien aider, c'est peut-être un truc que je devrais continuer de développer.

Tu cherche à m'imiter ? rétorque quelqu'un dans l'encadrement de la porte.

C'est très sexy la blouse d'hôpital Drakenichou, soufflais-je en lui jetant un coup d'œil.

T'as la même tenue que moi, râle-t-il en s'installant sur le fauteuil à côté de moi.

Ouais, mais moi j'ai une couverture pour me couvrir, n'écarte pas trop des jambes, j'ai pas envie de voir tes couilles.

— Il s'est passé quoi ? demande-t-il.

Baji et Chifuyu ont dû te le dire, j'ai pas besoin de le faire, râlais-je.

Vraiment, Kisoku, souffle-t-il. Ta version.

Je me pince les joues avant de secouer la tête, ne lui adressant pas plus d'attention, me concentrant sur l'épisode qui continue.

— J'adore ce gars, commence-t-il.

Je sais pas si c'est contre mes valeurs ou pas le fait que je l'adore, remarquais-je.

[SPOIL GTO, SAUTER LA PHRASE SUIVANTE SI VOUS NE VOULEZ PAS L'ÊTRE]

Ce gars est capable de passer des exams le ventre troué. Nous, on est incapable de tous les mettre K.O, râle-t-il.

[FIN DU SPOIL ]

C'est de la fiction, soufflais-je. Puis toi t'en a mis plein au sol avant, remarquais-je en me souvenant de ses exploits. Moi j'aurais fini par crever dans cette ruelle.

— Pourquoi ? fait-il désintéressé.

Parce que j'ai pas vu ce coup venir, ils étaient trop nombreux. Ils étaient tous sur moi, soufflais-je en me concentrant sur l'écran.

C'est nul cette impression, murmure-t-il.

Ouais, pour une racaille de merde, qui n'a pas l'air d'être dans un gang. En tout cas ils avaient l'air de me chercher, continuais-je contre ma volonté.

T'inquiète pas, Baji les a tous défigurés, au moins ils ont eu la décence de ne pas se faire rafistoler ici.

— Je le remercierai, soufflais-je en remarquant que mes doigts s'entortillent dans la couette. Et sincèrement. 

— C'est bizarre, le fait qu'ils te cherchaient, souffle-t-il.

Ouais, j'ai rien fait et me fait discrète. Pourquoi ça devait être moi, à croire que j'ai une prime sur ma tête, rigolais-je nerveusement.

Mais les rires se transforment en larmes. D'un seul coup et brusquement, mais toujours saccadé par quelques faibles éclats qui se perdent.

Kisoku ? remarque-t-il interloqué. Ça va ?

— Je sais pas, j'ai l'impression que je vais devenir cinglée, affirmais-je coupée par les sanglots et les éclats de rire.

Eh Kisoku, ça va passez, hésite-t-il mal à l'aise.

Laisse couler, continuais-je dans cet état euphorique. Les autres vont bien ?

— Ouais, ils se sont inquiétés, ils étaient dans le même état pour moi ?

Je hoche la tête rapidement en essuyant les larmes sur mes joues.

T'aurais dû voir la dégaine de Takemichou quand il est venu me voir, il a cru qu'il avait sauvé le président. Ça lui a foutu un coup au moral de savoir que t'avais été blessée.

Je hoche la tête, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai du mépris pour lui, juste à cause d'une impression. Mais j'ai l'impression que mes intuitions sont plutôt fiables, donc je m'y accroche.

Que veux-tu, j'ai dû lui taper dans l'oeil.

— Mais non, fait-il longuement. Il a une meuf et en plus il a même osé me défier pour elle, t'as assisté à la scène en plus, il commence à rigoler.

De toute façon, je veux pas, je suis pas intéressée, commençais-je à mon tour.

T'as l'air de l'être pour quelqu'un d'autre, remarque-t-il toujours aussi hilare.

Ouais, tu peux aussi en parler, toi et Emma, bouge ton cul avant que tes points ne s'ouvrent.

— Ouais, toi aussi. T'en a combien des points ?

— 7 points et toi ?

— Je sais pas, répondis-je plus légèrement.

Tu veux que je regarde ? demande en continuant de rigoler;

Non, le coupais-je. C'est au poumon, donc la poitrine, donc non.

— Pas grave, j'en ai déjà vu, je prends les paris sur sept, termine-t-il avec un rire satisfait. Avant de redevenir sérieux. Attends, comment ça Emma et moi ?

Je hausse les épaules, me retenant de lui dire que ça crève les yeux. Je ne sais pas, l'intuition féminine, soufflais-je. Je vous sens bien, tous les deux en couple.

— Ouais, et bien pas pour le moment, râle-t-il. Et toi, on peut en parler.

— Comment ça ? répétais-je en haussant un sourcil dans sa direction.

Je sais pas, un certain chef de la première division avec qui tu passes beaucoup de temps, continue-t-il ironique.

— Je fuis son regard, ne validant pas son observation avant de souffler lourdement. Et toi c'est l'intuition masculine qui te fais dire ça.

Il hausse les épaules à son tour, ricanant légèrement. C'est ça, laisse couler pour moi et je laisse tomber pour toi, souffle-t-il amusé.

Je hoche la tête, m'enfonçant un peu plus dans le matelas derrière moi, croisant les bras sous la poitrine, n'accordant aucune attention à la douleur endolorie sur les côtes. 

Ça marche, maintenant regarde et apprécie le génie d'Onizuka, râlais-je en le fusillant du regard.

J'ai enfin ce qu'il me faut en nombre de mots pour avancer sur cette fic et espérer la terminer.

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