𝕀𝕀𝕀. 𝔾𝕒𝕟𝕘 𝕚𝕟𝕔𝕠𝕟𝕟𝕦
16 juillet 2005, au soir
Comme à mon habitude, je me promène dans les rues de Shibuya à la recherche d'autres gangs qui se promèneraient sur notre territoire. Il y a deux jours, je suis tombée sur deux d'un gang que je ne connaissais pas. Après une petite enquête, j'ai découvert que c'était le Moebius, ce gang régnait sur le Shinjuku, donc ce soir, je patrouille à la frontière des deux quartiers.
Sans changer de d'habitude, j'ai un sweat-shirt noir avec une capuche qui descend presque sur mes yeux, mes cheveux bien rangés dessous et un masque noir remonté sur mon nez, seul pour les oreilles les plus attentives, on pouvait entendre le faible tintement de mon collier.
Les rues sont assez calmes pour le moment, quand je dis calmes, c'est que je n'ai pas croisé un membre d'un des deux gangs ou même un gang féminin, je savais qu'il y en a qui se battent pour le contrôle féminin de Shibuya, mais on reste en dehors de leurs affaires puisqu'on avait conclu un accord avec elles. Sinon il y a toujours autant de monde qui s'agite dans les rues illuminées de Tokyo.
Un détail attire toute mon attention, je suis maintenant sur leur territoire, en théorie, je ne risque rien, peu de monde savent que je fais partie du Toman, mais bon, on n'est jamais trop prudent, je vais rester encore plus aux aguets que d'habitude pour chaque bruit, pour chaque intuition. Ce quartier est connu pour ses bars, les fêtards, Kabukichô, la partie la plus chaude parce que c'est là-bas que se concentre les criminels qui s'occupent de la prostitution, enfin les arrondissements de la ville se les partagent, il y a aussi le Roppongi qui est plus loin, mais je ne mettrais pas un pied là-bas, seule, il paraît que les frères Haitani qui le gèrent sont terrifiants et que leur gang est presque plus cinglé que le Moebius.
Des cris se font entendre dans une ruelle isolée par plusieurs bâtiments, je suis seulement passé devant son accès, mais cela a suffit pour que je réponde à son appel.
J'avance doucement cherchant d'où cela venait, du pas le plus discret, je parcours ces lieux étroits, guettant chacun des coins où je passais, plus j'avançais, plus j'avais un mauvais préssentiment qui me disait de ne pas m'aventurer sans analyser la situation avant, mais j'entendais des gémissements de douleur toujours plus proche.
J'écoute mon présentiment et reste seulement sur la ruelle vide qui coupe perpendiculairement deux rues principales alors que d'autre perpendiculaire à la mienne la tranchait. Mais à l'entente de cette douleur, mon instinct me hurle d'agir.
Je veux éviter de me mettre en danger, dans un premier temps, je dois analyser la situation, ensuite je mets en place un plan d'action, et après je reprends ma patrouille.
La situation : j'entends un gars qui se plaint de douleurs, un nouveau bruit parvient à moi, je reste très attentive à lui, on dirait des voix, c'est possible qu'ils soient plusieurs. Ok, c'est peut-être un règlement de comptes, ou bien, c'est un innocent, une vague de culpabilité m'envahit à cette idée de laisser quelqu'un sans aide.
Pourtant, je continue de tracer tout droit, toujours aussi attentive à ce qu'il se passe. Je ne peux pas le laisser là, mais je sais que je ne dois pas contredire mon intuition.
La réponse à ma question apparait comme un miracle, une échelle incendie comme en Amérique sur les bâtiments, pour juger la situation je vais prendre un peu de hauteur, je ne mets pas particulièrement en danger et de cette je pourrais agir en conséquence, en plus elle semblait au plus proche du lieu d'où provenait tout ce bruit.
Le dernier échelon est trop haut pour que je l'attrape en sautant, je déplace une petite caisse en plastique et la dépose dessous, je grimpe dessus, souffle un bon coup pour me donner le courage de réaliser une traction après. Je me lance et la saisie, je me retiens de pousser un cri de joie en repensant à mon objectif, je me hisse difficilement sur le deuxième en continuant jusqu'à arriver sur la passerelle qui fait le tour du bâtiment.
Je fais le fameux tour, regardant attentivement le sol sous moi. L'envie de vomir me prend violemment en réalisant ce qu'il se passait sous mes yeux.
C'était un gars qui faisait tout ce bruit, il était entouré par six membres du Moebius, leur uniforme les trahissait, mais le pire était sa copine qui se faisait violer sous nos yeux. Les membres du gang la menaçaient, menaçaient la famille du gars, il était détroussé. Il devait avoir perdu tout son honneur.
Prise de panique devant cette scène, je plaque ma main contre ma bouche pour me taire et recule de quelques pas pour me heurter à un mur. C'est une horreur. Je suis incapable de faire quelque chose. Tous les membres de mon corps commencent à trembler à causer du choc et des larmes silencieuses viennent mouiller mes joues.
Je ne peux rien faire, je dois juste rester passive, ils sont trop nombreux pour moi. Les gémissements de douleur des deux me glacent le sang. Ma respiration se fait difficile, je suis au bord de la crise. Je plaque ma tête au mur et ferme les yeux, souhaitant que tout cela s'arrête. Mes oreilles bourdonnent et j'entends seulement mon cœur palpiter et ma respiration s'accélérer. Je me concentre uniquement sur ça, retrouvant peu à peu mes esprits.
Une solution, je refais le tour du bâtiment pour m'éloigner et sors mon téléphone et compose un numéro.
- Allô ! Déclarez votre identité, où vous êtes et quelle est votre urgence, m'informa la standardiste qui s'occupait de la ligne.
Je réponds à chacune de ses questions essayant de garder un maximum le peu de calme que j'avais, la police devais arriver dans plusieurs minutes suivit d'une ambulance, elle m'a demandé de rester à l'écart, mais il fallait que je réponde à la police quand elle arriverait.
Je compose rapidement un autre numéro, je ne vais pas savoir rentrer chez moi seule après ça, entre le métro et le chemin à pied.
-Allô Draken ? demandais-je. Il ne répond pas, il est surement en train de rouler avec Mikey.
-Baji ? continuais-je sur ma lignée de mes contacts d'urgence. Il doit être en train de cramer une voiture.
Les sirènes de la police commencent à retentir, je les entends crier de se bouger et d'achever le travail qu'ils avaient commencés. Des hurlements de douleur intense s'échappèrent avec douleur de la gorge de la fille qui devenait de plus en plus rauque avant de s'arrêter. Ce carnage que je ne voyais pas me donne des frissons d'horreurs.
- Je tente un dernier appel. Pachin ? soufflais-je en voyant qu'il m'avait répondu.
- Tu me veux quoi ? J'ai d'autres choses à branler, grogna-t-il de l'autre côté du fil.
- Viens me chercher, s'il-te-plait. T'es le seul qui m'a répondu, ma voix s'affaiblissait à ma demande.
- Donne-moi l'adresse, je devrais être-là dans quelque temps, finit-il.
- Merci, tu me sauves vraiment.
Je descends d'où j'étais pour être prête à accueillir la police. J'enlève mon masque et le range dans la poche de ma veste. Je termine par retirer ma capuche. Je jette un vif coup d'œil aux victimes de ce gang, ils sont dans un sale état, mais je n'ose pas m'approcher d'eux, je surveille juste de voir leur poitrine se soulever.
Les phares d'une voiture de la police viennent m'éblouir, je lève les mains pacifiquement avant de décliner mon identité.
- C'est vous qui avez appelé le central ? demanda l'un des officiers en uniformes pendant que ses collèges constataient la scène de crime.
Je réponds consciencieusement à toutes ses questions, n'omettant aucun détail de ce que j'avais entendu et de qui ils étaient. Je balançais jusqu'à l'uniforme du gang et le visage de ce que j'avais pu voir. Le policier était resté attentif notant les éléments de mes réponses qu'il jugeait comme utile.
Rapidement après l'ambulance arriva et commença à prodiguer les premiers soins, le policier n'avait plus besoin de mes réponses, mais je préférais rester en sa compagnie en attendant que Pachin arrive, il n'avait vu aucun problème. Au loin, je perçois les ronronnements du moteur de sa moto, je laisse échapper un soupir de soulagement. Je ne voulais vraiment pas être raccompagné par la police chez ma mère.
Elle avait déjà vu son fils se faire embarquer et ne jamais revenir, alors sa fille raccompagnée par eux, ne ferait que faire grandir sa déception.
Il gare sa moto et s'avance vers moi, avec son côté patibulaire, il s'adresse avec politesse à l'agent.
- Bonsoir, il y a un problème avec mon amie ?
- Non, aucun elle a répondu à toutes nos questions elle vous attendait, il hoche la tête avec bienveillance et me laisse partir.
Pachin jeta un œil sur les personnes qui montaient dans l'ambulance.
- Kisoku, ce gars c'est mon pote et sa meuf, s'indigna-t-il.
Mon cœur se serre à cette nouvelle, je sens les larmes de nouveau monter, je n'ai su venir en aide à un à Pachin, je me mords la lèvre, signe chez moi que ma culpabilité me rongeait.
- Il s'est passé quoi ? reprit-il. Kisoku répond, continua-t-il brusquement presque en me secouant.
- Dis-le au flic, il te dira ce que je lui ai dit, déclarais-je à bout de souffle.
Je m'installe à l'arrière de sa bécane et attends qu'il revienne, mes pensées divaguent sur à quel point la nature humaine peut être dégoutante, les gars de ce gang, ce sont des lycéens, même pas adultes qu'ils commettent des crimes impardonnables.
Il remonte et met le moteur en marche, il grommelle pendant tout le trajet, je l'écoute à moitié, je retiens surtout qu'il vengerait et qu'il irait se battre contre eux, mais ce sont les seules choses que j'ai retenues.
On repasse rapidement sur notre territoire avec un peu de chance personne n'avait remarquer qui c'était sur la moto, de toute façon quand on ne porte pas notre uniforme, on peut presque devenir invisible.
Il me dépose devant chez moi après avoir longuement râlé.
- Je vais en parler à Mikey, je ne veux pas que le gang se retrouve mêlé à cette histoire, déclara-t-il en remettant son moteur en route.
- Oui, si tu veux, soufflais-je en ne l'écoutant pas.
- Témoigne au prochain rassemblement.
- Je verrais, pas devant tous les membres, mais les chefs, peut-être, répondis-je en retrouvant quelque peu mes esprits.
- Au sanctuaire vendredi soir. C'est officiel.
19 juillet 2005, fin d'après-midi
Le week-end était enfin là, la fin de ma semaine de cours avait été pénible. Je manquais terriblement de sommeil, je dormais plus en cours que chez moi, les événements passaient en boucle dans ma tête, m'empêchant de me reposer correctement aux horaires qui lui était dédié.
Je suis enfin rentrée chez moi, enfin chez ma mère qui est absente. Faire du favoritisme et être absente, voilà comment je la définirai, cela s'applique aussi à mon père, chacun avait son enfant favori, ce qui explique pourquoi on s'est retrouvé séparé au moment du divorce. Mon frère était sous la garde de ma mère et moi chez mon père en gare alterné, parce que le juge a dit : « Cet homme doit au moins avoir un de ses enfants par semaine, sa fille ce sera bien ».
Je m'allonge sur mon lit après avoir abandonné mon sac sur mon bureau, j'ai le temps de faire une sieste avant de repartir pour la réunion du Toman.
J'ai fait une courte sieste, mais je me suis reposée, je m'étire un peu et jette un regard dehors, il fait déjà nuit. Je sors de ma chambre, à la recherche d'un signe de vie.
- Maman ? T'es rentrée ? demandais-je en la cherchant.
Elle n'est pas là, comme toujours.
Je me sers un verre d'eau et un truc à manger. Je passe rapidement mon temps avant de retourner dans ma chambre pour mettre mon uniforme. Je mets celui avec ma veste courte et coiffe mes cheveux en arrière, je termine par mes bottes blanches et le masque noir sur mon nez.
Je ne sais pas attendre de cette réunion, en plus, il n'y aura pas Chifuyu et Baji à cause de ce dernier qui a l'interdiction de venir au rassemblement. Mais au moins, il y aura les membres de ma division et je vais pouvoir discuter et débriefer avec eux de ce qu'il se passe dans les rues.
Je glisse mes clés et mon téléphone en claquant la porte derrière moi. Je joue nerveusement avec un des trousseaux de clé dans ma poche. J'angoisse à l'idée de prendre la sienne, mais elle est en train de prendre la poussière sous une bâche dans les caves de l'appartement.
Je dévale les escaliers avec une certaine vitesse, malgré cette angoisse, je suis un peu excitée par l'envie de rouler à moto pour me rendre à cette réunion. Je retire vivement la bâche pour révéler la moto de mon frère qui n'avait pas été sortie depuis plus d'un an. Ce serait une bonne idée d'aller le chercher à sa sortie avec elle.
Les dernières fois que je l'avais vu ça avait été bref et on avait principalement parlé de mon nouveau collège et je lui donnais les lettres de Baji, même s'il n'était pas très bavard, j'essayais de le soulager à ma façon de ce qu'il vivait en détention.
J'essaye de vérifier que tout va bien pour elle, pas de bruit de moteur suspect, il y a encore de l'essence, je la ferais vérifier par Draken pour qu'il n'y ait pas de problème, ça devrait lui faire plaisir et ça l'occupera pour quand il n'est pas en cours.
Je me mets en selle et retire la béquille, on va prier pour que je ne cause pas un accident, ça fait longtemps que je n'ai pas conduit et je n'ai pas envie de me tuer de cette façon, je ne suis pas sûre que mon frère apprécierait que je crash sa Kawasaki KH et par la même occasion moi-même.
Je démarre et pars sur la route enlevant la boule de pression que j'avais dans la poitrine et c'est partie. Je roule tranquillement jusqu'au sanctuaire. Plus je me rapproche, plus il y a des motards portant l'uniforme du Toman auquel je viens me fondre rapidement. Les groupes arrivent d'un seul et même à notre lieu de rendez-vous.
Je slalome entre les différentes personnes à la recherche d'un regroupement des membres de ma division, je reconnais quelques têtes masquées qui sont en train de parler avec Draken et Mikey et il y a Pachin se tient à leur côté, il est surement en train de leur exposer le problème.
Je m'arrête entre les membres de ma division, les saluant poliment.
- Salut les gars, un problème ? demandais-je.
- Oui. Pachin est en train de nous parler de ce qu'il s'est passé il y a quelques jours. Et les deux de ta division viennent de nous rapporter que le Moebius commençait à prendre quelques libertés sur nos frontières.
- Je confirme, quand je les ai vu, c'était à peine quelques rues plus loin de Shibuya, soufflais-je, je balaye du regard les membres qui sont réunis ici. Il y a seulement la deuxième division, la troisième et les miens qui sont mêlés à elle, pas de signe des frères Kawata. C'est vraiment un problème qui se concentre sur elles. Ce genre d'acte est impardonnable aussi près de notre territoire, et même sur les potes d'un pote, grognais-je.
- Un jour, il faudra qu'on rentre en guerre avec eux, avoua le membre à côté de moi, il disait tout haut ce qu'on pensait tout bas.
- C'est à Pachin de décider ce qu'on va faire, on en train de voir pour organiser une bataille rangée, on a déjà une date. C'est dans la dernière option au cas où ça clash, déclara Draken.
Mikey et Pachin hochèrent la tête à son affirmation, ça fait un moment que tout le gang ne s'est pas battu contre un autre de cette manière.
- T'es venue avec sa moto ? demanda Mikey et jugeant sur quoi j'étais assise.
- Je confirme en hochant la tête. Il sort début septembre, donc j'aère sa précieuse. Ça ne dérangerait pas de jeter un œil au moteur et au reste un jour avant qu'il ne sorte, demandais-je en me pinçant les lèvres. Je n'aime pas leur demander de faire quelque chose qui a un rapport avec lui après ce qu'il leur a fait.
- Un jour, si tu veux, je passerais pour faire son état des lieux, me répondit Draken.
- Mikey semble préoccupé par ce que j'avais dit. Il va bien ?
- Je ne sais pas trop, il a l'air absent à chaque fois que je passe le voir. Donc j'espère que ça ira mieux quand il sera dehors, soufflais-je.
Juste après, ils reprirent les discussions entre eux, et les membres de ma division me rapportaient tout ce qui leur semblait important, il n'y avait pas de tension naissante entre des membres des autres divisions ou entre elles, pas de suspicion de traitre. A part ces enculés du Moebius, tout est paisible.
Mitsuya arrive quelques minutes plus tard, accompagné du nouveau protégé de Mikey et de sa copine, je crois que je ne l'aime pas, je ne me base sur rien pour l'affirmer, mais l'air apeuré et suspect qu'il a à chaque fois sur son visage, me donne envie de le taper. Et en plus, il n'arrête pas de me dévisager, presque à me faire croire que j'ai un truc sur le visage, ou comme si j'étais un monstre.
J'ai envie de le taper pour lui remettre les idées en place, mais ma raison me rattrape rapidement, « Kisoku, tu ne vas pas taper le nouveau protégé de Mikey sans une raison valable. En plus, c'est le truc de Baji, tu ne vas pas faire comme lui ». Mais au moins, il aurait défendu ma façon de faire. La prochaine étape sera de brûler des voitures quand j'aurais faim, il déteint un peu trop sur moi.
Hinata se tient derrière lui, préoccupée par le nombre de délinquants qui l'entourait, elle semble gênée d'être ici. Draken met un coup de pression à Takemichi, pour mon plus grand plaisir, puis il salue aimablement Hina, s'excusant encore pour son comportement de la dernière fois.
Il redresse vivement de la tête avant d'appeler Emma. Elle est là et c'est seulement maintenant que je l'apprends ? Si j'avais su, je serais allée la voir.
Elle arrive désintéressée avant que ses yeux ne s'illuminent en voyant les blonds peroxydés. Elle a l'air de le connaitre puisqu'elle vient de l'appeler le « dégonflé ». Soudainement, la tension entre les quatre principaux intéressés atteint son paroxysme, Draken grince des dents en lui demandant d'où il connaissait Emma et Hinata prend un sourire hypocrite et demande à la blonde pourquoi elle venait d'appeler son copain de cette manière.
Je m'appuie contre le guidon, posant mon menton sur une main, je suis visiblement plus intéressé par ce genre de drame que les discussions que se déroulent ayant pour but de m'informer de certain truc. Takemichou blêmit rapidement en voyant sa copine dans cet état et semble aussi apeuré que quand il me voit et que je le fusille du regard, mais le changement de réaction d'Hinata semble plus l'inquiéter.
D'où elle sort cette batte de baseball ? Ce n'est pas dans les habitudes du Toman d'avoir ce genre de truc sur soi. Bref, il se prend quelques coups, avant de se mettre à genoux et de demander le pardon de sa petite-amie, je ne les attends plus à cause du brouhaha des membres qui discutent. Elle repart en fulminant, et Emma adresse quelques mots au garçon, avant de jeter un regard qui ne m'échappa pas à Draken. Mais elle finit par repartir en suivant Hina. J'ai pas le temps de me lancer à sa poursuite pour la saluer. Il faudrait réellement que les deux réalisent qu'ils s'aiment parce que je vais finir par perdre le pari que j'ai fait avec les autres.
Draken annonce le rassemblement et on monte tous en haut du sanctuaire, je reste entourée par les membres de ma division et me mets au plus proches de marches où les deux chefs font leurs discours. Mes membres sont en face de moi avec Mitsuya et Hakkai que je n'avais pas vu avant, et Peyan et Pachin sont à ma gauche. On s'incline tous d'un même mouvement en les voyant arriver montrant notre respect pour eux.
Mikey nous informe de la discorde qu'on a avec le clan Moebius qu'on a de grande probabilité qu'on fasse une bataille rangée et qu'elle tombera pendant la fête Musashi, c'est-à-dire le trois aout, puis il s'assied et demande nos avis. Mitsuya à côté de moi briefe Takemichi sur le gang et le quartier.
Moins d'une seconde plus tard, on voit la seule personne qui n'est pas en uniforme se prendre un coup de pied dans le dos qui le met au sol de la part du capitaine de la troisième division. Ils s'en prennent à lui à cause du truc de Kyomasa. Mitsuya revient rapidement reprendre sa défense en affirmant qu'il n'avait eu que ce qu'il méritait. Puis les trois hauts-gradés commencent à s'engueuler sur comment sont cons Pachin et Peyan, jusqu'à ce que Draken leur demande de la fermer.
Chacun leur tour, ils exposent la situation, expliquant la cause de notre désaccord avec le Moebius et le comportement de Pachin. Pendant ce temps Mikey et Pachin discutent de s'il veut se battre contre le Moebius. Puis Mikey commence un discours digne d'un leader, sur l'honneur de ce qui est arrivé au pote de notre pote, si on souhaitait faire la paix avec eux.
Notre seule réponse est notre regard haineux en pensant à ce qu'ils avaient osé faire à ses deux innocents. Notre chef continua fièrement, tous les membres l'acclamèrent affichant de grand sourire déjà prêt à se battre.
Franchement, ça s'annonce amusant pour les prochaines semaines. Vivement que je me défoule contre eux et leur manque d'humanité.
Un chapitre sauvage, le début il était super dur à écrire, mais je suis fière, j'ai mis moins de 24h pour l'écrire.
Ça manque juste de Baji et Chifuyu mais Pachin compense.
Je voulais enlever la catégorie mature de l'histoire pour avoir plus de visibilité dessus, mais après ce chapitre...
Comment allez vous ?
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