Chapitre 5
Je tiens avant tout à m'excuser pour mon "absence" sur Wattpad ces derniers temps... À vrai dire je n'ai pas écrit depuis deux mois, mais ce soir l'envie m'est revenue, et l'inspiration aussi hihi, donc me revoilà avec le chapitre 5 ! J'espère qu'il va vous plaire...
Je vous retrouve en fin de chapitre et sur ce,
BONNE LECTURE !
***
Précédemment :
Après la sortie des photos "compromettantes" de Chase et Clara dans les journaux, Chase donne une interview et salit la réputation de Clara. Cette dernière effondrée, passe la soirée à son appartement avec sa meilleure amie Nina.
Le lendemain quand elle se réveille, elle décide de sortie prendre un café en ville. Elle est alors accostée par un jeune homme de son âge, Christian. Ce dernier commence alors à lui parler en la taquinant gentiment et Clara se rend compte de sa gentillesse. Ils finissent par rester de longues heures à parler et rire et découvrent qu'ils ne sont pas si différents l'un de l'autre. Mais Clara doit le quitter pour l'aéroport ; San Francisco l'attend pour un shooting photo. Christian l'amène alors à l'aéroport, tandis qu'ils se promettent de se revoir au retour de la jeune fille.
***
La vie c'est un semblant de joie et un soupçon de malheur, le genre d'étincelle qui varie en intensité avant de s'éteindre un beau jour. Il y en a qui voient le verre à moitié vite, d'autres qui sont capables de passer d'un état de dépression à un gros fou rire prenant les tripes, et ceux qui dansent dans la rue sans se préoccuper du reste. La vie c'est un tourbillon d'émotions, une mixité de couleurs et une palette de souvenirs ; il y a des hauts et des bas, mais il existe toujours une pente à grimper.
Dans les films, on nous dit que la vie est un grand livre aux milliers de pages et centaines de chapitres dans lesquels quelques images se glissent parfois. Les acteurs utilisent toutes sortes d'expressions lorsqu'ils tournent un métrage, certaines nous paraissent stupides et sans réel intérêt mais elles ont toutes un jour eu leur signification. Et le plus vrai dans tout cela, est que sans s'en rendre compte, elles influent dans nos vies plus souvent qu'on ne pourrait le penser.
Mon père, Charles, est le genre de personnes qui cite des auteurs et expressions à tout va. Ces derniers jours je n'ai cessé de m'imaginer ce qu'il m'aurait dit pour me tirer de cette situation complexe dans laquelle j'étais. Depuis que j'étais partie de New York, Nina m'avait envoyée les news à ma demande et j'avais pu constater que ça n'allait qu'en empirant. Les médias ne cessaient de réagir quant à la déclaration de Chase l'autre jour. Certains donnaient des informations totalement fausses et d'autres, plus raisonnables, se contentaient de commenter les images et la dite « déclaration ».
C'était donc dans le taxi qui menait à mon appartement que je ne cessais de réfléchir à tout pleins de choses, mais principalement à comment me tirer de toutes ces manigances. Devrai-je aller voir Chase et m'expliquer avec lui ? Probablement pas, ça pourrait empirer les choses, ou bien, il serait capable de me tendre un piège.
Ce soir, j'avais comme programme de passer la soirée avec ma meilleure amie devant notre série préférée, j'ai nommé Vampire Diaries. En parlant du loup, j'ouvris à peine la porte qu'elle me sauta littéralement dessus.
— Claraaaaa ! s'écria-t-elle. Tu m'as manquée.
— Je suis partie à peine quatre jours Nin', ris-je.
— Chuuuut, tu casses tout le délire. Au fait, poursuivit-elle, ton amie Christian est venu ce matin. Et t'as reçu un colis professionnel.
— Oh oui. J'ai pas du lui dire quand je rentrais.
— En tout cas, il avait l'air pressé de te revoir.
— Je te vois venir toi ! m'exclamai-je. Et ce colis ? De qui il venait ? ...Attends, comment tu sais que c'est professionnel ?
— Bah je l'ai ouvert !
— Irrécupérable cet enfant, riais-je aux éclats.
Je la pris ensuite mes bras pour de longues secondes, lui chuchotant à l'oreille combien je l'aimais fort, sans oublier de lui glisser un petit merci. Elle me répondit avec son regard pétillant. Ce même regard qui depuis toutes ces années signifiait tellement, cette étincelle de malice qui montrait à quiconque voudrait prétendre le contraire que nous étions connectées, et que la parole n'était pas nécessaire entre nous deux.
Quelques heures plus tard, alors que Nina s'apprêtait à lancer un énième épisode de Vampire Diaries, je l'arrêtais.
— Dis, tu en penses quoi de toute cette histoire toi ?
— Wilson est un connard.
— Merci ça je sais. Non mais je veux dire, je devrais faire quoi selon toi ?
— Tu vas le voir et tu lui fais bouffer ses parties génitales.
Sous mon regard sérieux elle ajouta :
— Ouais bon d'accord c'était pas dans tes projets. Et bien, tu vas le voir pour parler. Non attends j'ai une meilleure idée !! Tu lui envois un message anonyme avec une voiture disant de venir te retrouver à l'appart comme ça il n'y a pas de paparazzis. Et après tu mets les points sur les i.
— Tu crois sincèrement que c'est une bonne idée ?
— Bien sur, et puis si besoin tu m'envois un message et je rappliquerai dans la seconde. De toute façon je te laisse pas seule ici avec ce décalé mental.
— Qu'est-ce que je ferai sans toi ?
— Je me le demande tous les jours !
Je lui claquai un bisou sur la joue sans oublier de les lui tirer après, comme le font les grands-mères depuis toujours.
— Et avant que j'oublie, tu as donc un rendez-vous professionnel demain matin à dix heures.
— Comment ça ?!
— Oui, pour le contrat avec Parkson's. Tu sais le nouveau réalisateur, euh... Adam Parkson. Et bien tu avais signé ce contrat pour le rôle principal de son premier film. Donc la réunion est à dix heures.
— Nina, il est actuellement quatre heures du matin. Tu es vraiment en train de me dire que j'ai un rendez-vous hyper important d'ici six heures ?
— Bravo Sherlock.
— Je vais te trucider. Rhaaa, je vais jamais être en forme.
— Mais si tu vas gérer comme d'habitude !
— Ça fait quarante-huit heures que je n'ai pas dormi, je commence à en ressentir les répercussions.
— ATTENDS. ES-TU RÉELLEMENT EN TRAIN DE ME DIRE, SEULEMENT CINQ HEURES APRÈS NOTRE MARATHON SÉRIE, QUE TU N'AS PAS DORMI DEPUIS UN BAIL ??
— Euh.. oui ?
— CLARAA !! s'écria-t-elle.
— J'allais justement aller dormir, dis-je innocemment.
— Y a intérêt. On avait dit que c'était finit tout ça.
— Et ça l'est. Promis Nin'.
— Hmm.
Il y a quelques années j'avais eu des problèmes de santé, enfin plus ou moins... de santé. Quoi qu'il en soit, il m'arrivait de ne pas dormir pendant cinq jours. Je me demandais encore aujourd'hui commet j'avais fais pour survivre à tout ça. Heureusement je n'étais pas seule.
— Donc si je récapitule, demain j'ai le rendez-vous à dix heures, après je déjeune avec Christian et ensuite faut que je fasse venir Wilson ici ?
— Exact ! Allez va dormir maintenant.
— Bonne nuit toiii.
***
C'était seulement en entrant par la porte que l'on m'ouvrit que je réalisais vraiment ce qui allait se passer d'ici deux minutes. Il était neuf heures cinquante-cinq et mon excitation, elle, était au summum.
On me fit entrer dans une salle composée de deux canapés gris et d'une table basse en verre en son centre, un bureau très bien rangé en verre lui aussi, ainsi que des étagères sur tous les murs, exceptés un qui est une baie-vitrée donnant sur l'extérieur. J'aimais énormément, ça faisait très sobre et professionnel.
Quelques minutes plus tard, un homme et une femme entrèrent dans la salle. Ils se présentèrent comme étant Adam Parkson, le réalisateur, et Casey Adams, son bras droit allons-nous dire. Oui, c'était une très étrange coïncidence qui relie leur prénom et nom de famille.
— Alors Mademoiselle Moore, vous avez répondu positivement à notre appel pour le rôle principal. Nous allons commencer la réunion par quelques formalités puis nous discuteront script, planning, tournage, et ensuite vous et votre partenaire trouverez une date qui vous va pour faire un shooting photo pour les journaux, cette semaine de préférence. Ce dernier ne devrait d'ailleurs plus tarder.
— Je suis totalement en accord avec tout cela.
— Bien.
Il se racla la gorge et me dit donc :
— Concernant le contrat, il ne vous reste qu'à le signer et..
— Excusez-moi j'étais coincé pour raison familiale.
Mon dieu, non non non et... non.
Je me figeai à l'entente de cette voix. Je n'avais même pas besoin de me retourner pour savoir qui était l'auteur de cette phrase. J'espérais seulement que tout n'était qu'un rêve et que j'allais me réveiller d'ici peu.
— Monsieur Wilson ! lança alors le réalisateur. Entrez donc. Mademoiselle allait justement signer le contrat.
Qu'ai-je fais pour que tout ceci m'arrive à moi ?
— Mademoiselle comment ?
Je pris une grande inspiration et me tournai en sa direction :
— Mademoiselle Moore, lui souris-je faussement.
Je n'arrivais pas à croire que Adam Parkson ait eu l'audace de vouloir nous réunir pour un même film, surtout en sachant les derniers évènements. Et on n'allait pas se le cacher, il lisait le Times comme tous les autres dizaines de milliers d'habitants de New York.
Je vis que Chase eut un moment de solitude, comme si me voir ici, devant lui, était la chose la plus improbable. Je te rassure Chase, j'éprouve le même sentiment. Mais à peine quelques secondes plus tard, son air suffisant refit son apparition et il lança :
— Tiens tiens tiens, comme on se retrouve Moore. C'est un plaisir.
— Partagé Wilson, poursuivis-je sur un ton aussi méprisant que le sien.
— Oh vous vous connaissez ? fit Adam. Parfait ! Il n'en sera que plus facile pour les scènes les plus difficiles à tourner en général. Et puis on ne va pas se le cacher, l'un comme l'autre n'avez jamais été confronté à une armée de caméras.
À croire que Adam avait de la merde devant les yeux. On se détestait, alors comment voulait-il qu'on travaille ensemble ?
— Oh je pense que Mademoiselle Moore voit très bien de quoi vous parlez, dit alors Chase en faisant allusion à la horde de journalistes encore au pied de mon immeuble il y a quelques jours.
Je ne répondis rien et poursuivis :
— On peut avancer ? J'ai un déjeuner prévu à midi et demi, je ne voudrai pas arriver en retard.
— Bien entendu Mademoiselle.
— S'il-vous-plait Adam, appelez moi Clara, je n'ai pas soixante ans.
— Avec plaisir. Comme je le disais à Madem... Clara, nous allons parler du script du film.
Il se tourna alors vers Casey et elle nous résuma le scénario en quelques mots :
— Le film se déroule de nos jours. C'est l'histoire de Ayana Jones, fille du célèbre patron de Jones Industrie. Elle fait de la gymnastique depuis toute petite et est promue à un grand destin : celui des jeux olympiques. Son père la considère comme la prunelle de ses yeux, et ce, même avec le décès de sa mère quelques années auparavant.
— Ça serait donc moi qui jouerai le rôle d'Ayana ?
— Exactement. Ensuite, dans l'école d'Ayana, un jeune homme arrive en cours de route, Miles Specten. C'est un sportif qui a de très bonnes aptitudes physiques mais qui n'a jamais fait d'autre sort que de la boxe et du football de sa vie. Il est le genre de garçon qui se fout de tout, qui a pour habitude de faire ce qu'il veut et non ce qu'on lui dicte. Mais étant né dans une famille de gymnaste, ses parents l'incitent à faire de la gym avec sa sœur, malgré le fait qu'il ne supporte pas. Comme il est novice mais apprend vite, la coach va demander à Ayana de lui donner des cours particuliers en journée et le soir, pour qu'il se mette au niveau de l'équipe. Quand au reste, vous en saurez plus au fil du temps.
— Je vois.
Il avait dit ces deux mots avec un total désintérêt.
S'il se comportait ainsi sur le tournage, on pouvait être sûr et certain que rien n'irait bien.
— Les enfants, nous allons devoir partir, m'interrompit Adam. On vous demande juste de signer ici, ici et.. ici, fit-il en nous montrant les papiers.
Je fis ce qu'il me demandait tout comme Chase, alors qu'ils repartaient déjà quelques secondes plus tard, nous laissant sans « surveillance » dans le bureau.
Je m'apprêtai à m'en aller quand monsieur m'arrêta :
— Tu me parais bien calme pour..
Mais ses mots s'arrêtent là.
— Pour ? Pour qui ?
Il me fixa sans rien dire. Je fis alors, avec ironie :
— Pour la personne que tu n'as surtout pas humilié à la télé, pour la fille qui a osé te tenir tête le jour du défilé ?
Voyant qu'il n'allait pas répondre, je soufflai.
— Tu n'es qu'un gamin.
L'insulte due le toucher car il se leva brutalement et me dit en plongeant son regard dans le mien :
— Tu oses dire ça alors que tu es partie à l'autre bout du pays quand les médias étaient aux portes de ton appartement ? Qui est le plus gamin de nous deux ? La personne qui fuit l'emporte selon moi.
Il ricana hautainement.
— Ce que tu n'as sûrement pas trouvé lors de tes petites recherches, c'est que je suis partie à San Francisco pour le travail. Après tu en penses ce que tu veux mais le gamin ça reste toi.
— Madame joue sur les mots à ce que je vois.
— Monsieur est toujours autant hilarant à ce que je vois.
— Oh on part sur l'ironie maintenant ? Bien, j'ai quelque chose. Tu es vraiment sublime et je trouve que ton parcours en tant que mannequin est incroyable.
— Tu peux dire tout ce que tu veux, mais tu n'as pas à insulter tout le travail que j'ai fourni depuis plus de treize ans ! haussai-je le ton.
— Mais c'est qu'elle s'énerve la petite.
J'allai littéralement exploser. Et lui était d'un calme déroutant.
Mais le pire était cette prétention d'avoir toujours le dernier mot qui le suivait comme son ombre. Vous savez dans Peter Pan, l'ombre de Peter le fuit dans la maison des enfants ? Et bien ici c'était pareil sauf qu'elle était belle et bien accrochée à ses pieds et enrôlait tous les défauts que Chase pouvait avoir.
— Arrête.
Mon ton se voulait le plus froid possible.
— Sinon quoi ?
Il jouait avec moi, il voulait me pousser à bout et pourrir ma bonne humeur de la journée.
— Allez Moore, tu ne vas pas me faire croire que tu as perdu à nouveau ta langue ? Dans le cas contraire je n'hésiterai pas une minute avant d'en informer la presse. Je suis certain qu'elle se fera un grand plaisir de le crier sur toutes les premières pages.
Je fermai les yeux le temps d'une demi seconde pour faire le point et lui lâcher :
— TU OSES ME « MENACER » ? ET CE ALORS QUE TU EN AS DÉJÀ FAIT TELLEMENT POUR MOI ?
— C'est certain que niveau réputation, je t'en ai créé une bien belle. Tu veux peut-être que j'aide à sa montée en flèche ? Tu pourrais aussi faire la une en Europe et...
— MAIS TU VEUX QUOI EN FAIT ? ÇA NE TE SUFFIT PAS DE DÉTRUIRE MA VIE, DE LANCER DE FAUSSES RUMEURS JUSTE POUR SALIR L'IMAGE DE QUELQU'UN ? SANS RAISON EN PLUS ?
— Tu as raison, j'en veux plus. Je veux te voir craquer, je veux te voir m'implorer à genoux d'avouer à tous que ces spéculations étaient fausses. Et pourquoi pas passer une nuit en ta compagnie en prime ? Pour le dessert je te concocterai même quelque chose de spécial, rien que pour toi.
C'en était trop. Il fallait que je m'en aille, que je coupe court à cette conversation.
— Tu es un monstre, je n'arrive pas à croire que je me suis laissée embobiner par tes excuses qui s'avéraient fausses plus que jamais. Tu vois, je ne voulais pas réagir à cette interview. Un ami cher à mes yeux m'avait dit de laisser courir et par dessus tout, que tu n'en valais pas la peine. Mais sachant qui tu es réellement, je vais peut-être faire le contraire et rompre une promesse.
Voyant qu'il n'ajoutait rien, je continuai :
— Et quitte à passer pour quelqu'un qui fuit, je vais dégager d'ici avec soulagement. Si je vois ta tête deux minutes de plus, je sens que tu ne vas pas apprécier, et ma main non plus.
Sur ces mots, je passai la porte de la salle, quittant cet endroit rapidement infesté par la maladie.
Chase Wilson, je te déteste.
***
— Et tu es partie sans rien dire ? me demanda Nina.
— Exact, fis-je la bouche pleine d'une bouchée de ma salade.
— J'aurai vraiment aimé voir ça, rit Christian.
J'étais finalement allée au restaurant avec lui, comme prévu, mais j'avais incrusté Nina à la dernière minute. Je voulais passer une après-midi la plus agréable possible en compagnie de deux personnes qui arrivent à me faire aller mieux à l'aide quelques mots seulement.
La conversation avait vite débuté sur le film dans lequel j'allais jouer. Mais le plus hilarant restait quand même la tête qu'avait tiré Christian quand je leur avais dis pour Chase. Et Nina, elle, s'était écriée haut et fort dans la salle « Je vais lui faire bouffer ses couilles à cet enfoiré ! ». On avait cru se faire virer pour mauvaise conduite. Enfin, Nina. Pas Chris' et moi.
Ensuite, les sujets ont vite dérivé sur les nouvelles tendances modes, ainsi que sur Nina qui n'avait pu s'empêcher de questionner l'homme du déjeuner, sur sa vie amoureuse, personnelle et professionnelle.
— Bon il est déjà seize heures Clara.
— Oh déjà ? C'est passé tellement vite. Chris', on va devoir te fausser compagnie, on doit préparer deux-trois trucs pour le repas de ce soir ; mon frère et sa copine viennent à la maison pour notre repas de la semaine.
— Pas de soucis les filles. On se refait ça vite, c'était très très drôle et agréable, rit-il en ressassant les moments épique de l'après-midi.
En sortant du restaurant, j'eus le droit à cette réflexion de la part de ma très chère meilleure amie :
— Christian Harris ? Je valide. Et tu peux foncer, il est in love de toi.
— Mais t'es impossible !
Je lui souris alors d'un sourire des plus franc.
Mais une chose reste certaine, Chase Wilson allait regretter de s'être attaqué au duo de choc.
***
Alors qu'en avez vous pensé ?? Ce chapitre ne fait pas réellement avancer l'histoire mais témoigne encore des relations houleuses entre Chase et Clara.
Je poste le chapitre 6 d'ici peu !
Pleins de kisss,
Margaux.
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