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Chapitre 2

Depuis qu'Alec était passé au studio et que mon frère m'avait annoncée la grande nouvelle du film dans lequel j'allais jouer, tout allait pour le mieux dans ma vie. Néanmoins, on dit toujours qu'après le calme vient la tempête.
Ce matin je m'étais levée avec une impression dans mon bas ventre que la journée allait être mauvaise. Mon pressentiment s'était avéré vrai car à peine arrivée à la cuisine, la cafetière me lâcha. Ensuite c'était dans la salle de bain, il n'y avait plus d'eau chaude donc je dus prendre une douche froide.
Superbe matinée.
Heureusement que c'était un jour spécial sinon je serais sûrement en train de maudire tout le monde. Je devais me rendre au premier jour de défilé de la Fashion Week. Ces trois derniers jours, j'avais été essayer toutes mes tenues pour être prête le jour j. Heureusement tout était parfait, prêt et absolument magnifique. Je devais dire qu'Alec possédait un réel talent. Entre les locaux décorées de manière chic et attirante, et la collection femmes à en couper le souffle, je ne doutais pas que le défilé serait réussi.
En parlant de défilé, je me dépêchai d'enfiler mon gilet, attrapai une pomme dans la corbeille à fruit et lançai à travers l'appartement :
— Nina j'y vais ! On se voit après le show !
J'entendis une vague réponse, m'en contentai et filai en direction de l'accueil pour avoir le temps de me payer un café au Starbucks pour ne pas tomber de fatigue.
À vrai dire, j'étais très fatiguée ; j'avais passé le tiers de la nuit à penser à demain, enfin aujourd'hui. Lors des essayages je n'avais pas rencontré mon partenaire masculin et j'appréhendais beaucoup. Après tout, qui ne le serait pas ? J'ai beau avoir défilé devant des milliers de gens, participé à des interviews diffusées en direct devant des millions de téléspectateurs, je n'avais jamais participé à un défilé aux côtés d'un garçon.

J'arrivai enfin aux locaux où allait se dérouler les défilés durant ces deux prochaines semaines. Il y avait des gens qui s'affairaient à la régie pour la lumière et le son, d'autres qui passaient avec des portes manteaux contenants des dizaines et des dizaines de tenues qui allaient être dévoilées au public dans à peine une heure trente. Il était sept heures trente du matin et l'agitation était déjà au summum. Tout promettait d'être spectaculaire.
— Ah tiens te voilà Clara ! me lança une jeune femme dont j'avais oublié le nom. Tu peux aller en coulisses pour les dernières retouches ? Ton partenaire t'y rejoindra dans une quarantaines de minutes. Tu vas aussi te faire coiffer et maquiller. Je vois que tu n'as rien mis sur ton visage et que tes cheveux sont lâchés. Parfait. Bon vas-y il nous reste encore tellement de choses à voir !
Sur ces mots elle me quitta et me laissa là, toute souriante. Cette femme parlait trop, on ne lui avait jamais dit ? Ou alors c'était l'excitation due au moment ? Probablement. Je me mis donc en route pour les coulisses pour me faire dorloter avant le début.
Je n'étais pas du tout stressées ou quoi que ce soit d'autres, à vrai dire j'étais totalement sereine et confiante. En réalité ce n'était pas ma première Fashion Week. J'y participais depuis mes seize ans après qu'une petite marque ait voulu se lancer lors de ces deux semaines tant convoitées par les plus grands de la mode. J'avais en premier lieu dévoilée la marque au grand jour, la mettant sous le feu des projecteurs, mais ce fut aussi un gros coup de pub pour ma carrière dans le milieu du mannequinat.

Environ une cinquantaine de minutes plus tard, un jeune homme fit son entrée, tout sourire. Je restais scotchée face à la scène qui se déroulait devant moi ; toutes les jeunes femmes présentes dans la pièce, est autant dire qu'il n'y avait que ça, stoppèrent toute activité pour regarder en sa direction. Quand il se mit à parler, ce fut le comble, l'une d'entre elle s'évanouie. Certes il était très beau, avec un visage angélique et une belle voix rauque, mais il n'en restait qu'un simple homme d'une vingtaine d'année. Pourquoi tant de cinéma ?
Une d'entre elles qui s'était calmée, lança alors :
— Monsieur Wilson, quel plaisir ! On ne vous attendait pas encore.
Mon cul oui, il a dix minutes de retard, c'est inadmissible.
— Je peux repartir et revenir si vous le désirez mademoiselle..
— S-sophie.
— Et bien Sophie, tu préfères rester ici avec toutes ces filles ou me suivre dans un endroit plus tranquille ?
Je n'en croyais pas mes oreilles, il se permettait de la draguer ouvertement alors que le défilé était dans à peine dans une heure ?! La concernée se mit à rougir.
Je me raclai alors la gorge pour arrêter tout ce cirque. Le dit Wilson scruta la pièce de long en large avant de m'apercevoir, assise sur une chaise, dos à lui, l'observant à travers le miroir situé en face de moi. Mon visage était fermé et ne laissait percevoir aucune émotion. Quant à lui, une lueur qui m'était encore inconnue traversa ses yeux. Il ouvrit la bouche comme pour parler mais se ravisa ensuite. Il s'approcha alors de moi.
— Je peux savoir qui tu es ?
Son ton était doux et posé. On aurait presque pu croire qu'il était un gentil garçon. Mais en l'observant plus en détail, je pus voir qu'il avait les cheveux en pagaille, la chemise mal boutonnée et du rouge à lèvres de couleur rouge mate sur le coin de ses lèvres. Si on ajoutait à tout cela le fait qu'il draguait une des maquilleuses il y a à peine deux minutes, on pouvait clairement voir que ce n'était pas un gentil garçon, au contraire.
— Alors c'était le pied ? lui demandai-je.
Il parut confus l'espace de quelques secondes avant de répondre :
— De quoi tu parles ?
— Tu as du rouge à lèvres sur ton visage, tes cheveux sont décoiffés et par-dessus ceci, les boutons de ta chemise sont en désordre.
Il se regarda alors dans ma glace, s'approchant de moi tant et si bien que seuls quelques centimètres nous séparaient, et jura soudainement.
— On peut s'y remettre ? Je ne voudrais pas contrarier monsieur mais on a un défilé dans à peine.. merde dix minutes ! m'écriai-je en regardant l'heure à la pendule derrière moi.
— Attends attends, t'es qui déjà toi ?
— Clara Moore, pour vous servir, ou pas en fait. Et toi ?
— Chase Wilson, le seul et l'unique.
— Quelle prétention.
— Quelle beauté.
— Quelle belle phrase.
— Et moi je n'ai pas le droit à un compliment ?
— Désolé mon papa m'a toujours interdis de parler aux gens prétentieux.
— Ton papa a tort chérie, les hommes prétentieux sont les meilleurs pour le sport.
— Oh je vois ! Le sport de lit ? lâchai-je.
J'entendis quelques rires discrets dernière nous deux. Et heureusement une habilleuse qui était en train de faire des retouches à ma première tenue s'approcha :
— Mademoiselle Moore, j'ai finit avec la couture qui avait lâchée, vous pouvez enfiler la robe.
J'attrapai le tissu qu'elle me tendait, et sous l'œil attentif de Chase, je me désabillai avant d'enfiler la robe qui était d'une réelle splendeur.
— Wow, il faudra dire à Alec de me la vendre, cette robe est une pure merveille. Et au passage, appelle moi Clara, on a presque le même âge si tu n'es pas plus grande que moi.
Je regardai alors en direction du prétentieux.
— On a perdu sa langue devant tant de charme ? Allez va t'habiller ça va être à nous Chase.

Exactement neuf minutes et trente-sept secondes plus tard, j'entrai en scène sous les projecteurs et les yeux attentifs du public dans lequel se trouvaient les plus grands critiques du milieu, sans oublier ma meilleure amie et mon frère.

Chase était à mes côtés, vêtu d'un jean déchiré au niveau du genoux gauche et d'un tee-shirt old school de couleur noire, des roses sur le cœur, côté gauche quoi pour les incultes. Quant à moi, Alec avait choisi de me faire revêtir une robe. Cette dernière était simple, de couleur rouge avec des fleurs blanches. La coupe était parfaite : le décolleté plongeant qui laissait voir le strict minimum, des bretelles larges qui étaient légèrement ondulés au bord des épaules et le meilleur pour la fin, le bas. La robe m'arrivait au milieu des cuisses, ce qui faisait qu'elle n'était pas trop courte, et était plus longue sur les cotés. Elle s'accordait parfaitement avec mon teint bronzé. Pour conclure, je l'adorais.

Le public aussi semblait l'apprécier ; mon partenaire et moi-même étions déjà au bout du podium et tandis que l'on tournait sur nous même, j'entendis des sifflements, de la part de messieurs bien entendu.

Une fois que l'on était de retour dans les coulisses, je pus respirer à nouveau. Il est vrai que la main de Chase dans le creux de mes reins ne m'avait pas aidé à respirer calmement. Il n'avait pas cessé de me presser les côtes pour me faire des chatouilles, et par la même occasion, me déconcentrer. Heureusement pour lui et ses bijoux de familles que je savais être professionnelle et que j'avais appris dès mon plus jeune âge à ne pas réagir au quart de tour.
Mais nous étions enfin en coulisse donc je pus laisser mon énervement faire surface.
— Mais à quoi tu jouais ?!
— Euh tu te calmes dèjà, je ne suis pas ton chien pour que tu me parles de la sorte, et ensuite.. de quoi tu parles ?
— Les chatouilles ça ne te dit rien bien sûr.
— Je ne vois toujours pas, me dit-il de la manière la plus sérieuse possible.
Soudain il se mit à sourire et ce dernier s'étira bien vite jusqu'à ses oreilles.
— Qu'est-ce qui est si drôle ? fis-je.
— Quand tu t'énerves, il y a un pli qui se forme entre tes sourcils et je trouve ça tellement craquant tu n'imagines pas chérie.
— Q-quoi ? Mais arrête de changer de sujet un peu ! Et ne m'appelle pas ainsi, je ne t'appartiens pas.
— Tu es sûre de ça ?
— On a pas élevé les cochons ensemble à ce que je sache.
— Non c'est sur, beurk !
Je me mis alors à rire, bientôt suivie par le spécimen assis à mes côtés.
— Mais arrête un peu ! J'ai failli tout foirer par ta faute tout à l'heure.
— Oui et ? Ça n'est pas mon problème. À ce que je sache, on a pas élevé les cochons ensemble.
— Mais.. ! m'exclamai-je alors.
Rhaaa, il me soule.
À reprendre mes expressions là.
Sa stupidité était telle que je décidais d'opter pour une autre solution, alias une idée de gamine de six ans : ne plus lui parler, le bouder quoi.

— C'est à vous dans trente secondes ! fit une dame à l'air sévère. Quoi mais vous n'êtes pas changés ?! Dépêchez-vous un peu !
J'enfilais donc les vêtements suivants : un jean en accord avec celui de Chase et un tee-shirt simple, blanc, dénudé jusque dans le dos derrière. Le sien était noir mais avec des petits trous de tous les côtés. Vintage quoi. Alec s'était vraiment surpassé sans trop en faire, c'était incroyable.
Nous avions déjà défilé des dizaines et des dizaines de fois, durant lesquelles j'avais totalement ignoré les paroles de mon partenaire.

Avant de rentrer en piste, Chase me lança :
— Alors on a perdu sa langue chérie ?
Du calme Clara, il ne reste plus que ce passage et c'est finit, tu retrouveras Nina et Maxime, vous irez au restaurant pour fêter ça et tu retrouveras Azur à la maison.
Je pris une grande inspiration, figea mon visage pour qu'il soit sans émotion et laissa ma main se poser sur le bras du prétentieux.
Arrivés au bout du podium, je me tins droite, le coude posé sur l'épaule de Wilson, comme il était prévu. C'était le final alors il fallait terminer sur une note positive. Je laissai même apparaître un très léger sourire. Un sourire victorieux.
Je laissai ensuite Chase attraper ma main pour me faire tourner comme si nous étions en train de danser, avant qu'à la fin il m'amène à lui, pour me chuchoter ces mots :
— On se reverra bien vite chérie, et tu ne pourras pas m'éviter indéfiniment quand ce jour viendra.

Alors que je rangeais mes affaires pour rentrer à la maison, avec au passage un arrêt restaurant accompagnée par les deux plus belles personnes de ma vie, je surpris Chase à m'observer. Il était sagement assis sur un siège et souriait comme un con le jour de Noël.
J'avais envie de lui lancer une pique, mais je me retins, et partis rejoindre mon frère qui m'attendais au seuil de la porte qu'il venait tout juste de passer.
Je me jetais dans ses bras et lui fis un bisou sur la joue sans oublier de lui faire mon plus beau sourire.
— Tu as été géniale princesse, dit-il, les dents éclatantes également.
Mais je n'eus pas le temps de répondre qu'un bruit sourd nous fit nous retourner.
C'était Chase qui avait fait tomber un pot contenant des paillettes, celles que l'on nous met sur le visage avant d'entrer défiler.
— Oh bonjour ! Tu es le gars qui a défilé avec ma Clara ? Je dois avouer que tu as été génial toi aussi. Mais bon, elle reste la plus belle à mes yeux désoler, rit-il, et puis je ne fais pas chez les mecs.
— Oh ne t'en fait pas pour ça, il aime sauter les filles dans les placards où sont rangés les vêtements, pouffai-je.
Avant même qu'il ait eu le temps d'ajouter quelque chose, une folle furieuse entra dans la pièce :
— Jean-Pierre ! Tu as été la meilleure des meilleures. Tu n'imagines pas à quel point je suis jalouse. Tes tenues étaient plus sublimes les unes que les autres. Et puis tu n'avais pas à ton bras la meilleure des partenaires, rit-elle en me lançant un clin d'œil que je lui rendis immédiatement. N'empêche que sans ce contrat, j'aurai été à tes côtés du début à la fin. À l'avenir, rappelle-moi de ne pas signer pour l'exclusivité.
— Nina, respire quand tu parles, tu vas t'étouffer. On allait partir, tu viens ?
— C'est lui ?
Je me retournai en direction de ce qu'elle pointait, et il s'avérait que c'était Chase. J'avais rapidement au le temps d'envoyer un message à ma meilleure amie, disant que j'allais tuer la chose narcissique qui me servait de partenaire.
— Oui.
— Je vois..
— Euh je suis là vous savez ?
— T'es pas invisible à ce que je sache.
— Tiens madame parle de nouveau, répondit-il alors.
— J'ai faim, on s'en va ?
— À vos ordres altesse ! s'exclama Maxime.
J'attrapai alors son bras droit musclé et m'y accrochai. J'embrassai sa joue à nouveau, lui emboîtant le pas pour sortir de ce merveilleux endroit dans lequel j'avais finis de travailler pour le moment. La Fashion Week, c'était finit pour moi ! Du moins, pour cette saison.

Néanmoins je ne pus m'empêcher de regarder en arrière alors que je sentais un regard me brûler l'arrière de la tête. En effet, Chase se tenait debout à l'autre extrémité du large couloir et m'observait de ses grand yeux verts. Il semblait en colère si j'en jugeais par ses jointures devenues blanches à force de serrer les poings. Ses paroles me revinrent alors en tête : « On se reverra bien vite chérie ».

Mais de quoi parlait-il ?


Enfin la suite du premier chapitre !
On rencontre Chase et sa petite bouille.

Vous en avez pensé quoi ?
- l'arrivée de Chase en coulisses ?
- le défilé ?
- la fin et le comportement étrange de Chase ?

Bisous sur vos petites fesses,

-margaux 💗

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