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Chapitre 1

— Oui c'est super comme ça, cria Maxime pour que je puisse l'entendre. Un peu plus à gauche, non l'autre gauche Clara !
Il rit gentiment en se moquant de moi. Oui j'ai vingts ans et je ne sais toujours pas distinguer ma droite et de ma gauche. Que voulez-vous, chacun ses défauts.
— Bon je pense qu'on peut s'arrêter ici pour aujourd'hui, lança-t-il en me souriant délicatement, à sa manière. Demain je te vois à seize heures pour te montrer tout ça et on fera la sélection nécessaire pour ton casting de ce weekend.
— Perfect ! Je serais au studio en temps et en heure capitaine !
J'agréai mes paroles d'un geste à la tête, comme les militaires.
— J'aimerais bien voir ça, explosa-t-il de rire sans manquer de se moquer à nouveau de moi.
À vrai dire, Maxime n'avait pas tort, j'étais tout le temps en retard. Si bien que mes patrons passaient leur vie à me reprocher de n'être pas assez sérieuse. Voilà pourquoi il y a deux semaines de cela je m'étais faite virer non seulement du contrat que je partageais pour quelques mois avec ma meilleure amie, Nina Jones mais aussi de l'agence qui m'employait.
Résultat, mon photographe, j'ai nommé Maxime, qui ne me lâche pas depuis ma naissance, m'a déniché un casting pour la plus grande agence de mannequinat de New York.
— Bon j'y vais sœurette à demain, fit-il en m'embrassant tendrement sur le front. Au fait, n'oublie pas de ranger avant de partir, la dernière fois tu avais tout laissé dans un état déplorable.
Oups.
— Promis !
Sur ces mots, mon frère me faussa compagnie pour filer rejoindre sa belle. Maxime a toujours été le genre de garçon plaisant à la gente féminine, et ce, depuis sont entrée au collège. Mais à contrario de bien d'autres garçons, il n'a jamais cherché à user de sa beauté et de son charisme pour coucher à droite et à gauche. Non, il a toujours été très respectueux envers les filles. Et c'est pour ça que lorsqu'il m'a présenté Alyssa l'année dernière, je n'ai pas été surprise du tout de voir combien il était fou amoureux d'elle. Je pense même qu'ils finiront leur vie ensemble. Quoique, l'avenir seul nous le dira.
À la demande de mon frère, je rangeai le studio ou plutôt son studio avant de filer moi aussi jusqu'à mon appartement.
Tout juste sortie du grand building, je me dépêchai d'arrêter un taxi car il pleuvait dehors et je ne voulais pas risquer de tomber malade malgré qu'on soit en plein mois d'août. J'indiquai  au chauffeur la direction à suivre et payais une fois arrivés.
J'habitais dans l'Upper East Side, au Nord de Manhattan pour les incultes. J'avais longtemps hésité à m'installer sur la 5th Avenue ou bien sur Madison Avenue. La première l'avait emporté sur la seconde car j'étais bien plus près de Central Park, où j'adorais partir courir durant des heures.

J'empruntais l'ascenseur et appuyais sur le bouton seize. Une fois à l'extérieur de la cage, je sortis mes clefs de mon sac avant d'ouvrir la porte et d'entrer chez moi. Mais instantanément une petite boule de poil me sauta dessus ; c'était Azur, mon chien. Un Malamute d'Alaska que j'ai décidé d'adopter il y a de cela trois semaine alors qu'il venait tout juste de naître.
— Coucou mon ange, comme ça va ? lançai-je en le grattant derrière la tête, exactement comme il aimait.
Pour seule et unique réponse, il aboya. Je ris alors joyeusement.
Je me déchaussais avant de continuer mon avancée dans l'appartement, Azur toujours sur mes talons. Je passais d'abord à la cuisine pour déposer les quelques courses que j'avais fait le matin avant de m'écrouler sur le canapé du salon. Je ne pus m'empêcher de soupirer ; cette journée fut épuisante comme toutes les autres avant elles depuis maintenant douze ans.

En effet du haut de mes huit ans, j'avais commencé le mannequinat à la demande de ma mère. Autant dire qu'elle avait choisi pour moi. Mais je ne m'en plaignais pas du tout. C'est un monde que j'ai appris à apprécier, avec ses défauts et ses qualités, qui jusque là on devancées le reste. Sans lui, je n'aurais jamais connu Nina Jones, mon actuelle meilleure amie depuis douze ans. Entre elle et moi, le coup de foudre était directement passé. Nous faisions la une de tous les journaux et nous passions à la télévision pour des publicités de grandes marques. Elles se démenaient toutes pour nous avoir. Ce qu'on adorait c'était qu'ensemble on formait un duo de petite fille de l'Upper East Side très reconnu, si bien que la plupart des marques nous voulaient pour des duos. Mais le meilleur restait que nos mères, Sophia et Carry étaient devenues par la même occasion très proches. À cette époque là, on se voyait donc très souvent pour ne pas dire que nous habitions sous le même toit.
À cette pensée j'esquissai un grand sourire. Mais soudain la sonnerie de mon téléphone retentit, m'obligeant à sortir de ces beaux souvenirs.
— Clara Moore, j'écoute ? fis-je.
— Idiote c'est moi !
— OH NINA ! hurlai-je à travers mon téléphone.
— Calme-toi, rit-elle avant de poursuivre en chuchotant, elle n'a toujours pas changé celle-là.
— Je te rappelle que je t'entends hein.
— Oups. Bon viens m'ouvrir j'ai les bras chargés de sacs.
Sur ces mots elle raccrocha, me laissant à peine le temps de reprendre mes esprits. Néanmoins j'allais ouvrir. Je découvris en effet sur la seuil de ma porte, une Nina entourée de milliers de sacs, pour changer.
Elle me sauta rapidement dessus avant que l'on s'étale par terre comme des gamines de douze ans. Au fond, nous avions gardés cet esprit enfantin au fil des ans.

— Bah alors qu'est-ce que tu fais avec cette tête ? me demanda-t-elle.
— Ça serait plutôt à moi de te demander pourquoi tu n'es pas aux Canaries.
— Ah euh, en parlant de ça, il s'est passé un truc là bas.
— Rien de grave j'espère, dis-je en m'affolant.
— Du calme Jean-Pierre, sourit-elle. C'est juste que Antonio a tapé une crise et nous as tous virés plus tôt que prévus.
— Mais pourquoi ?
— Je crois qu'il a eu une histoire avec une des filles et que ça s'est mal terminé.
— Oh je vois, dis-je. Bon et donc t'es revenue quand ?
— Ce matin, huit heures.
Je partis à rire. Elle venait à peine de rentrer qu'elle avait dévalisé tous les magasins de l'avenue. Elle ne changera donc jamais.
— Et donc, tu vis où ?
— À ce propos... Mes parents m'ont dégagés à notre départs pour les îles comme tu le sais et donc je n'ai pas encore d'appartement et j'ai franchement la flemme d'aller dans un hôtel donc...
— Nina, tu peux rester tu sais.
— Ouiii ! s'écria-t-elle en me sautant dessus une seconde fois.
— Tu peux même emménager ici en fait. Cet appartement est beaucoup trop grand pour une seule personne.
— C'est vrai qu'entre tes sept chambres, les quatre salles de bain et les multiples autre salles de l'étage, la cuisine qui fait presque la taille d'un studio d'étudiant, le salon sur la moitié du rez-de-chaussée ça commence à faire beaucoup.
— T'as oublié mon dressing et la piscine intérieure en face de ma chambre !
Étant donné que j'habitais au dernier étage, j'avais eu la possibilité de faire relier les avant derniers et derniers étages par un escalier. Tout ceci explique pourquoi je suis propriétaire des quinzième et seizième étages de cet immeuble.
Elle me regarda avec une tête qui ne valait rien de bon. J'aurais en effet du me taire car elle commença à hurler :
— LA PISCINE EST ENFIN FINIE ???
— Oui, lui souris-je. Au passage tu t'installes dans la chambre à côté de la mienne et t'as la salle de bain intégré.
— Je t'aime je t'aime je t'aime.
Sur ces mots on partis nous changer pour aller piquer une tête dans la dite piscine.

* * *

« Je suis partie au studio de Max pour voir les photos d'hier et décider lesquelles sont les meilleures. Je te tiens au courant
quant à l'heure à laquelle je rentre. bises la best ! »

Je laissai ce mots sur la table de la cuisine et m'en allait retrouver mon cher frère au studio.
Ce dernier se situait sur Lexington Avenue, juste en face du Starbucks. Et également à seulement un quart d'heure à pieds de mon appart. Il est vrai qu'hier j'aurai pu rentrer à pied au lieu de dépenser de l'argent dans un taxi, mais il pleuvait et malgré le fait que je suis toujours armée d'un parapluie, je déteste marcher sous des trombes d'eau.

En traversant les rues, j'observais le monde autour de moi. Comme à leur habitude les gens se bousculaient pour passer à travers la horde de gens qui déambulaient dans les rues en cette heure peu avancée de la journée. Certains paraissaient heureux d'être ici tandis que d'autre tiraient une tête d'enterrement, probablement due au fait qu'ils se rendaient travailler, dans un endroit qu'ils détestent par dessus tout.
Mais si ça se trouve j'ai complètement tort. Après tout, ces gens ne sont-ils pas de parfaits inconnus à mes yeux ?

Je fis un arrêt au Starbucks pour prendre un Latté Vanille à mon frère, un Mocha pour moi ainsi que deux donuts au chocolat. Je me dirigeai ensuite vers le building qui abritait l'appartement dans lequel m'attendait mon frère.
Je fis mon entrée quelques minutes plus tard.
— Coucou Max c'est moi !
— Oh entre Clara, je t'attendais.
Lorsque j'arrivais dans la salle principale, je vis qu'il était accompagné d'un vieux monsieur à la barbe naissante. Enfin vieux, pour un quadragénaire quoi.
— Bonjour monsieur..
— Monsieur Clarckson, Alec Clarckson, me devança-t-il.
Je restais de marbre. J'avais devant moi un homme tellement talentueux, une vraie célébrité qu'aucun son n'arrivait à sortir de ma bouche.
— Clara ? m'appela Maxime. Ça va ?
— Pardon monsieur Clarkson, c'est juste que je n'arrive pas à croire que vous soyez ici. Vous êtes une légende de la mode et du cinéma !
— Allons allons, pas tant de chichis Clara. Appelle-moi Alec et tutoies-moi, je ne suis pas si vieux, rit-il.
— Si je puis me permettre qu'est-ce qui nous vaut le plaisir de votre visite ? le questionnais-je.
— Alec est ici pour toi Clara, fit mon frère.
— En effet, je suis ton parcours depuis longtemps et maintenant que la Fashion Week approche à New York, je voudrais te proposer de défiler pour mon agence en tant que modèle phare. Qu'en penses-tu ?
Je regardai mon frère avec des yeux pétillants, il me pinça le bras, pour me montrer que tout ceci est bien réel.
— Bien sûr que j'accepte ! Votre agence fait parties des meilleures et ce serait donc un honneur de défiler pour vous.
— Parfait ! Je dois avant tout te faire part d'un point. Cette année j'ai décider d'innover et de présenter une collection avec des mannequins en duos. Tu auras donc un travail à deux à faire avec un autre mannequin, un garçon qui plus est. Cela te convient-il ?
— Oh oui ! Il n'a a pas de problème avec ça. J'ai déjà fait des shootings à de nombreuses reprises avec des hommes alors en quoi serait-ce si différent ?
— J'aime ta façon de penser Clara. On va bien s'entendre crois-moi !
Il s'arrêta un instant, sortit sa carte de sa poche ainsi qu'un dossier comprenant le contrat que je devais signer.
— Voilà ton contrat, tu as jusqu'à dimanche pour me le faire parvenir. Le mieux c'est de le déposer à l'accueil de là où je vis ; c'est noté sur ma carte.
Je regardai la dite carte avec de grands yeux, tout en souriant.
— Sur ce les enfants, dit-il en s'adressant à mon frère et moi-même, je dois vous laisser j'ai à faire !
— Au revoir Alec, dis-je en même temps que Maxime.

Une fois que monsieur Clarkson fut parti, je hurlai de joie et sautais dans les bras de mon frère, les larmes aux yeux.
— J'en reviens pas Clara, c'est une opportunité en or ce contrat ! me félicita-t-il.
— Écoute, le talent tu l'as ou tu ne l'as pas.
Il rit.
— Alors toi, secoua-t-il la tête, t'en rate pas une.
— De toute façon le talent c'est de famille, dis-je avec un clin d'œil.
— En effet, rit-il. Bon sinon je t'avais fait venir pour te montrer les photos mais pas seulement.
Face à mon silence il poursuivit en cachant un sourire.
— J'espère que ça va te faire plaisir je sais que tu en rêves depuis toute petite.
— Max ! l'intimai-je. Tu fais exprès de ma faire patienter comme ça !
Il leva les mains en l'air en signe d'innocence.
—J'ai été contacté il y a quelque semaines par un réalisateur tout jeune qui vient de démarre sa carrière. Il va lancer son premier film et il recherche les parfaits acteurs.
— Oui et ? le pressai-je.
— J'y viens, j'y viens. Il aurait un rôle à te proposer, le principal bien évidemment.
— C'est sérieux Max ?
— En tout cas ça n'est pas une blague.
— Très drôle, fis-je en lui tirant la langue.
C'est alors que je réalisai.
— JE VAIS FAIRE PARTI D'UN FILM EN TANT QU'ACTRICE PRINCIPALE.
— Doucement calmes-toi Jean-Claude.
— T'es de mèche avec Nina ? demandai-je alors.
— Non pourquoi ?
— Elle m'appelle Jean-Pierre à tout bout de champ.
— Faudra qu'on ait un sérieuse discussion elle et moi, je commence de moins en moins à l'apprécier. Elle va me voler mes phrases maintenant.
Maxime disait ça pour rire bien évidemment. Ma meilleure amie était pour lui comme une deuxième petite sœur.
— Revenons-en à nos moutons. Tu as le rôle si tu le veux, le tournage commence en octobre, juste après la Fashion Week. Oh et tu te partageras l'affiche avec le rôle principal masculin.
— Bien mon capitaine,  j'accepte !
— Super, j'appelle le réalisateur demain.
Après quelques minutes passées à me montrer les photos du shooting d'hier, on finit par remballer le matériel, à ranger un peu le studio.
— Bon je crois que tout est bon. Il est treize heures, je t'invite à manger pour fêter ça et puis ensuite on va faire les boutiques !
Je l'empoignai par le bras, comme les mariées attrapent le bras de leur géniteur avant de s'avancer vers l'hôtel, puis on sortit sur Lexington Avenue, nos lunettes de soleil sur le nez.

Hey !!
Alors pour un premier chapitre vous aimez ?

À vrai dire j'ai commencé à écrire cette histoire sur un coup de tête, mais je ne le regrette pas du tout car j'ai maintenant pleins d'idées pour la suite !

Donnez votre avis ; qu'il soit positif ou négatif, ça reste constructif.

J'essaie de poster la suite bientôt !

-margaux. 🔥

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