Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre Six.

« La peur, ce beau sentiment sans alliage, pur et désintéressé. Un des seuls qui tire sa noblesse du ventre. »
Albert Camus

____________________

Chapitre Six.

   VAIMA ET MOI nous étions levé d'un bond et, n'étant vêtu que d'un simple pantalon baggy noir en coton, style pyjama, j'enfilai des claquettes de la même couleur et attrapai un plaid en laine noir qui traînait sur le canapé pour couvrir mon torse. Elle et moi sortîmes de la chambre pour aller chercher Fitz qui savait sûrement ce qui se passait. Arpentant les couloirs maintenant vides de gardes, nous l'avions rencontré marchant dans la direction opposée à la nôtre, sûrement pour se rendre à ma chambre. Arrivé à la même hauteur, nous nous étions arrêté pour écouter ce qu'il avait à dire.

   - Mon oncle, qu'y a-t-il ?, commença Vaïma.

   - Une propriété protégée par la couronne a subit une intrusion.

   - Une propriété de la couronne ?, m'étonné-je. J'ignorais qu'il en existait, en dehors du château... Et pourquoi est-ce que l'alarme sonne ici si il y a eu intrusion ailleurs ?

   - En réalité, il y a d'abord une alarme silencieuse pour prévenir des gardes de l'intrusion pour qu'ils agissent puis celle-ci pour informer le château de l'arrivée de l'intrus capturé par eux. Ceci résulte du protocole de sécurité établit il y a de cela de nombreuses années, mais soit. L'individu responsable de tout cela doit sûrement déjà être dans les cachots du château. Suis-moi, 0001.

   A ce moment je sentis la petite main de Vaïma glisser dans la mienne et la serrer, sûrement pour me donner du courage. Je me tournai vers elle et lui fit un sourire avant qu'elle ne la lâche et qu'elle prenne le chemin inverse.

   - 0001, commença Fitz alors que nous entamions déjà la marche vers la prison, j'ai déjà reçu à l'avance des informations sur qui il s'agit, et tu dois savoir que c'est une personne dangereuse, ennemie de la couronne, longtemps recherchée par 0001 quatrième, cinquième et sixième du nom. Cette personne a d'ailleurs entamée une traque de tout ce qui pourrait être lié de prêt ou de loin à la royauté. Coriace, habile et fourbe sont les adjectifs qui décrivent au mieux cette menace.

   Le temps que nous arrivions jusqu'aux cachots, il avait eu le temps de me réciter tout ce qu'il savait sur ce fauteur de trouble.

   - En dépit de tout cela mon roi, retiens également que cet individu possède une... anomalie, finit-il par dire.

   - De quel genre ?

   Je n'avais eu que le temps de poser cette question que nous étions déjà arrivé devant la cellule de cette personne tant recherchée. Dans un premier temps, le prisonnier était assit sur le sol bétonné, dos contre le mur du fond de la cellule, la tête baissée et les coudes contre ses jambes disposées en tailleur. Il était apparemment habillé d'un manteau léger d'un pantalon en haillons, particulièrement déchiré au niveau des genoux, et de chaussures fermées à semelles légèrement compensées.

   - Prisonnière, veuillez vous lever ! Le roi est là, tonna le garde qui nous avait silencieusement accompagné jusqu'ici.

   « Prisonnière » ? Mais c'est bien d'un homme dont on parlait, n'est-ce pas ?

   Ainsi, « la prisonnière » releva la tête, se leva et s'approcha des barreaux. Elle faisait environ dix centimètres de moins que moi. Elle regarda d'abord brièvement Fitz puis posa son regard sur moi. C'était étrange parce qu'il me semblait pouvoir lire dans ses yeux, ses grands yeux gris pas trop foncés. Il me semblait y déceler un sentiment. Oui, je le voyais distinctement, ce sentiment fort et clair. Du dégoût.
   Elle fit ensuite dérouler son regard sur moi, à partir du haut jusqu'au bas de mon corps, avant de revenir à mon visage.

   Lorsqu'elle détourna enfin le regard, se mettant à chercher je ne sais quoi derrière moi, elle scandit méprisamment :

   - Où est le roi ?

   - Le roi est juste en face de vous, intervint Fitz.

   Reposant finalement les yeux sur moi, elle ajouta :

   - Est-ce un roi... ou un clochard ?

   - Madame, je ne vous permet pas de-

   - Fitz, le coupai-je et tournai-je légèrement la tête en sa direction, c'est bien toi qui m'avais dit que nous avions à faire à quelqu'un de dangereux. Alors, quel est ce petit chien devant moi ?

   - Tu sais ce que le chien te dit ?, reprit-elle la parole et attirant par la même occasion mon regard sur elle. D'aller te faire enculer.

   - Et bien, fis-je en riant, il a de la gueule notre petit chien !

   Je m'approchai ensuite de deux pas des barreaux qui me séparaient de cette fille et continuai, toujours d'un ton amusé.

   - Mais tu as de la chance parce, qu'ici, nous traitons bien les petits chiens, surtout quand ils sont dociles et nous disent ce qu'on veut savoir. Dans le cas contraire, on les envoie danser dans les airs au bout d'une corde attachée à leur cou. Alors, dis-moi, quel type de petit chien seras-tu ?

   - Le type qui n'a pas peur de danser.

   Je lui souris.

   - Alors nous ferons de notre possible pour te satisfaire, concluai-je avant de tourner les talons pour partir.

   - Et toi, quel type de connard es-tu ? Celui qui enverra mourir une personne qui sait des choses que lui-même ignore sur son propre royaume, ou celui qui reviendra gentiment ici et conclura un marché avec moi ?

   Je m'arrêtai net et, d'un pas rapide, retournai devant celle qui venait de dire ces mots.

   - Je sais absolument tout sur mon royaume, me contentai-je de répondre plutôt bêtement.

   C'est à ce moment que je fus pris de stupeur et d'effroi lorsque ses lèvres s'étirèrent, qu'elle dévoila ses dents et que sa gorge produit un son qui ne seyait pas aux bicolores — comme je les appelais : elle riait. Elle rit comme cela, à gorge déployée sous mon regard ahuri. C'était donc ça l'anomalie dont Fitz parlait.

   - Tu sais absolument tout, hein ? Mais regarde toi un peu, qui croirait une sottise pareille ? En plus d'être un mauvais roi, derrière tes yeux de drogué tu es un mauvais menteur !

   Mes yeux de... Comment pouvait-elle être au courant ?

   Face à mon mutisme dû à ma double surprise, elle reprit la parole.

   - Mon roi, avez-vous donc donné votre langue au chat ? Ah, que dis-je, au petit chien plutôt, dit-elle en s'esclaffant une nouvelle fois.

   Le son de son rire retentissant dans toute la prison. Elle était ainsi face à moi, cette prisonnière qui riait, me laissant complètement penaud.

   - 0001, c'est bon, allons y, parla doucement Fitz en entourant mes épaules de son bras et en m'entraînant vers la sortie.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro