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Chapitre Sept.

Chapitre Sept. 

   JE FAISAIS LES CENTS PAS dans toute la chambre, les mains sur les hanches qui, parfois, se glissaient sur mon crâne pour remettre mes cheveux en place. Fitz, s'était contenté de s'asseoir sur mon lit et de me regarder aller de gauche à droite. Il était neuf heure du matin et j'étais très en colère. Fatigué à cause de la mauvaise nuit que j'avais passé, mais vraiment en colère.

   - Mon roi, tu devrais t'asseoir et accepter que je demande au cuisinier de te ramener quelque chose à manger. Tu n'as mangé que très peu hier.

   - Mais comment est-ce que je pourrais me détendre ou manger, Fitz ?, fis-je en m'arrêtant et en regardant mon interlocuteur. Je n'arrête pas de penser aux propos de cette fille. Comment peut-elle connaître plus de choses sur mon royaume que moi, comment peut-elle autant me manquer de respect ? Et comment s'est-elle que je me drogue ? Et bordel, Fitz, pourquoi est-ce que tu m'as caché l'existence de cette foutue propriété !

   - Je... C'est que... Mon roi, cela ne représente que quelques mètres carrés de terre occupés par un simple hangar rempli de vieilles pièces d'avion. Il n'y a vraiment rien d'extraordinaire.

   - Si il n'y a rien d'extraordinaire, comme tu dis, pourquoi cette fille s'y est-elle intéressée ?

   - Je te l'ai dis : elle traque tout ce qui a rapport à la royauté.

   - Je dois aller la voir pour tirer tout cela au clair, concluai-je en me dirigeant vers la porte.

   - 0001, m'interpella Fitz, me stoppant ainsi dans mon élan, mieux vaut ne pas y aller.

   - Depuis hier tu m'en empêches, Fitz. C'est bon maintenant, lui répondis-je en posant cette fois ma main droite sur la poignée de la porte de la chambre.

   - Mon roi !, m'arrêta-t-il de nouveau. C'est simplement qu'il serait préférable d'y aller avec une idée en tête, avec une stratégie à toutes épreuves.

   - Les meilleures stratégies sont dressées sur le champ de bataille, lorsque l'on connaît son ennemi, c'est toi qui n'arrêtait pas de me le répéter.

   - Et puis tu as des personnes du peuple qui ont sollicité une audience auprès de toi pour ce matin.

   - Fitz, grognai-je, ces audiences sont le cadet de mes soucis !

   - Bien, finit-il par capituler. Permet moi au moins de t'accompagner.

   J'acceptai sa proposition d'un hauchement de tête et nous nous étions ensemble rendu dans les sous-sols du châteaux où se trouvait les cachots.

   Le gardien principal — il n'y avait que deux gardiens parce qu'il n'y a que huit cellules — nous accueilli et, après l'indication de Fitz, nous emmèna devant les barreaux de la prisonnière que je voulais voir. Elle était assise dos aux barreaux et était en train de gratter le murs en parallèle à ceux-ci. Elle prenait appuie contre le mur de gauche, la tête posée contre ce dernier. Une tête qui, maintenant que j'y prêtais attention, était pourvue de longs cheveux blancs semi-bouclés au niveau des pointes et attachés en queue de cheval basse.

   Pour attirer son attention, le geôlier donna trois coups contre les barreaux à l'aide de sa matraque. Cela fonctionna puisque la prisonnière se retourna et, dès qu'elle me vit, arbora un sourire en coin, puis se leva pour s'approcher de Fitz et moi.

   - À ce que je vois, commença-t-elle, le clochard s'est changé en Prince.

   - Tandis que le petit chien resta un petit chien, répondis-je calmement.

   En effet, cette fois j'étais habillé d'un jean gris foncé, d'un t-shirt uni à col en « U » de la même couleur et de chaussures fermés à lacets grises et blanches, le tout accompagné de la cape royale et de la couronne qui va avec.

   - Mais bref, repris-je. Je ne suis pas là pour perdre mon temps. Je veux savoir ce que tu faisais dans ce hangar.

   - Je faisais le travail du roi, c'est-à-dire trouvé une solution au problème. Ou, au moins le comprendre.

   - Ah bah voyons, m'exclamai-je en croisant les bras. Et qu'est-ce que tu y as trouvé ?

   - Ne me confond pas avec ta nounou à ta gauche, je ne suis pas à ton service, moi. Si j'y suis allé c'est pour mon propre compte, et je ne te donnerai sûrement pas de renseignements.

   Fitz, était près à s'avancer pour sûrement répliquer quelque chose, mais je l'avais arrêté en m'interposant avec mon bras.

   - Mais tu ne comprends rien, ma parole, donnai-je comme réponse à la fille face à moi. Si tu continues à t'obstiner à ne rien vouloir dire, tu resteras croupir ici, dans l'obscurité. Et cela, le temps qu'il faudra.

   En guise de réponse, elle prit une fausse mine triste et feint de pleurer en émettant des sons de pleures d'enfants.

   - Non, pas ça, par pitié, me laisser seule, dans une petite prison, oh miséricorde !, se moqua-t-elle avant de reprendre un air sérieux. Tu l'as fait à combien celle là ? Je veux dire le « fais gaffes, je suis le roi, tu m'obéis ou tu meures » ? Les rois dans ton genre me répugnent. Tu viens pour régner sur un peuple que tu ne respectes même pas, et que tu aimes encore moins. Non mais oh ! Personne ne voit que c'est une merde sous une couronne ?, hurla-t-elle en dernier.

   - Ça suffit ! Tu te prend pour qui pour me parler comme ça ! Pendant que tu scandes des conneries tu ne vois pas que l'étau se resserre sur toi, que ton temps est compté sur le bout de mes doigts...

   Elle plongea alors ses yeux accompagnés de sourcils gris froncés dans les miens le temps d'un instant. Ensuite, elle adoucit son regard et dit, presqu'en chuchotant :

   - Alors faisons un marché. Je te dis ce que tu as envie de savoir et, en échange, tu me relâche et établis un décret m'octroyant l'immunité purement et simplement irrévocable.

   - Et puis après quoi ? Tu veux la moitié de l'or du monde aussi ?

   - C'est ça ou rien.

   - Moi je te propose un autre marché. Tu me dis ce que je veux savoir, sans mensonges, et tout ce que tu gagnes c'est ta liberté.

   - Il en est hors de question.

   En lui souriant, je conclus la discussion par ces dix mots :

   - Malheureusement pour toi, ici, c'est le clochard qui décide.

   Cette joute verbale enfin clôturée, je me dirigeai vers la sortie, suivit de Fitz et escorté par le silence de l'autre fille, ce qui me procura une satisfaction immense.

   Étant assez éloigné de la cellule devant laquelle nous étions posté durant tout ce temps, Fitz prit la parole.

    - 0001, pourquoi la garder en vie ? Quelque soit ce qu'elle détient comme informations, cela nous importe peu. Ce qui compte est qu'elle ne le révèle à personne d'autre.

   - Mais à moi ça m'importe, Fitz. Elle sait peut-être des choses que nous ignorons. Et cela devrait d'ailleurs te préoccuper tout autant qu'à moi.

   - Mais es-tu au moins conscient qu'elle ne parlera pas simplement parce que tu la garde dans l'obscurité ? Il faut trouver un moyen de faire pression.

   - Dis toujours.

   Et bien, arrêta-t-il de marcher, m'obligeant à m'arrêter aussi pour écouter ce qu'il avait à dire, 0001 sixième du nom avait fait réhabiliter la salle de torture. Nous pourrions peut-être -

   - Est-ce que tu t'entends parler, Fitz ? Tu veux faire frapper une femme ? N'est-ce pas toi qui m'as appris le respect des femmes ?

   - Je... Ce n'étais qu'une idée.

   Je me remis à marcher, et Fitz m'emboîtant toujours le pas, reprit :

   - Nous pourrions essayer de la détruire moralement. Par exemple, tu sais, dans certaines prisons des contrées éloignées, les gardes se donnent à cœur joie sur les prisonnières et -

   - Il ne seras pas non-plus question de l'abandonner entre les mains de dégénérés sexuels, si c'est là que tu veux en venir !

   Il se tue.

   - Des fois, je me demande si c'est vraiment de toi que je tiens ma moralité.

   Il ne répondit rien à cela non-plus.

   Arrivé à la grille de sortie de la prison, ouverte par le geôlier, Fitz reprit la parole.

   - Dans ce cas, que comptes-tu faire ?

   Je ne lui répondis pas directement ; sa réponse lui fut donnée lorsque je me tournai vers le garde en charge de la prison pour lui adresser la parole.

   - À partir de cet instant, il est interdit d'apporter de la nourriture à la nouvelle détenue jusqu'à nouvel ordre.

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« Faire souffrir était la seul façon de se tromper. »
Albert Camus

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