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Chapitre Cinq.

   - Le froid, la peur, l'incertitude, la solitude, et parfois le deuil. Voilà comment tu peux reconnaître entre mille le noir.

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Chapitre Cinq.

   LE JOUR touchait à sa fin. Il avait été aussi monotone que les précédents, voire davantage. Le soleil avait prit des teintes orangées et ses rayons étaient doux sur ma peau.
   J'étais sur le balcon ouest de ma chambre, habillé d'un débardeur gris et d'un bas de jogging noir, à observer le soleil glisser derrière l'horizon tout en fumant mon joint.

   J'attendais Vaïma pour recevoir ma dose, mais elle était introuvable. J'avais trouvé le joint que j'avais entre les doigts dans sa chambre, lorsque j'y étais allé pour la chercher. J'avais beau l'appeler maintes fois par téléphone aussi, mais il était éteint. Alors j'attendais.

   Environ une semaine s'était écoulée depuis l'attaque du château et cela m'avait laissé le temps de relativiser : je n'étais pas un bon roi, et je ne le serait jamais. À quoi cela servait-il de se voiler la face et de se borner en se disant que j'avais juste besoin de souffler un peu avant d'endosser de nouveau mes responsabilités ? Besoin de me retrouver ? Mais, en réalité, m'étais-je déjà trouvé un jour ? Je ne savais même pas qui j'étais vraiment. Certes, on me nommait 0001. Certes, on me disait que j'étais le roi d'un royaume qui s'étendait sur des mIlliers de kilomètres. Mais n'y avait-il rien de plus profond que tout ça ? N'étais-je vraiment que cette étiquette, cette image figée sans histoire ? Peut-être que oui.
   Alors, j'avais abandonné les recherches, et à partir de ce moment il y eu une accalmie : tous mes sens étaient comme en sommeil. Je n'étais plus autant tourmenté et je voulais que cela reste ainsi. Tout ce que je recherchais à présent était une continuelle paix d'esprit.

   Juste avant qu'il ne fasse nuit, Vaïma passa enfin le seuil de ma porte, son gros sac qui renfermait mon bien avec elle. Je la rejoignit à l'intérieur de la chambre et refermai la baie vitrée menant au balcon.

   - Salut, dit-elle en venant m'embrasser la joue. Désolée, je devais aller refaire mon stock, expliqua-t-elle en s'installant, cette fois, sur le lit, du côté droit de celui-ci.

   Je ne répondit rien et vins m'asseoir près d'elle, une jambe repliée sur elle-même, genou à plat, et l'autre pendant hors du lit, de sorte à ce que je puisse faire face à la nouvelle arrivante.

   Elle mit une mèche rebelle de sa longue, bouclée et volumineuse chevelure noire derrière son oreille et commença à fouiller dans son sac. Sa respiration était rapide. Cela se voyait par sa petite poitrine qui se remplissait d'air puis se dégonflait rapidement, et par sa bouche entre ouverte. Une très jolie bouche. En plus de tout cela, sa peau grise claire sans défaut paraissait être d'une douceur inouïe.

   Vaïma était vraiment une très belle femme.

   Elle finit par trouver la seringue et le flacon qu'elle cherchait, déposa son sac à ses pieds et se retourna vers moi. Ses yeux croisèrent les miens qui l'observaient depuis le début, et elle se figea. Elle me fixa un instant avant de baisser lentement la tête vers mon bras que je lui tendis aussitôt.

   Elle m'attacha le cordon en plastique avant de doucement planter l'aiguille de la seringue dans l'une de mes veines et d'y libérer le liquide. Une fois la seringue retirée, je m'allongeai en travers de mon lit et défis moi-même le cordon.

   En à peine quelques secondes, je sentis mon corps réagir à la substance : mon cœur accélérait la cadence, mon corps s'allégeait et mon cerveau ne réfléchissait plus, comme je le désirais.

   Mais, à l'instant suivant, mon cœur battait beaucoup trop vite pour me laisser le temps de respirer. Néanmoins, malgré le manque d'air croissant, ce qui me perturbait le plus étaient ces ombres. Ces ombres qui tournoyaient autour de moi. Elles formaient d'abord un simple cercle, puis, ces ombres avaient vite pris l'apparence de mains sans corps, sans visage. Elles étaient une vingtaine, et, d'un coup, comme se rendant compte de mon impuissance et de la panique qui me rongeait de l'intérieur, elles se ruèrent sur mon visage. Je remuais dans tous les sens pour les chasser. De toutes mes forces, je leur donnais des coups, de gifles, je leur ordonnais de ne pas s'approcher de moi. Rien n'y faisais, ni pour les éloigner, ni pour me permettre de mieux respirer ; plus près elles s'approchaient, moins bien je respirais, et chaque bouffée d'oxygène équivalait à de l'or. Je me laissai alors retomber sur le lit, observant comment ces ombres s'amusaient à caresser mon visage, puis mon cou, prêt à le serrer à tout moment.
 
 

   Lorsque j'avais cherché Vaïma du regard, je l'avais trouvé penchée au-dessus de moi. Elle était très proche de mon visage et me disait des choses que je ne pouvais pas entendre, avant de déposer ses lèvres sur les miennes. Malgré tous les efforts que je déployais pour essayer de chasser ces ombres ou même de repousser Vaïma, absolument plus rien n'y faisait, le manque d'oxygène ayant pris le contrôle. Et, progressivement, tout autour de moi s'obscurcit complètement, ne laissant que la peur.

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