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Chapitre 9 : Ce que tu ne sauras jamais.

Cette fille est capricieuse, insupportable, et diaboliquement mignonne. Longtemps, je l'ai considéré comme ma meilleure amie sans jamais réellement la regarder. Jusqu'à ce soir-là, quand on est arrivé dans cette ville, il y a quatre ans.

Elle était sur la bécane d'un petit fils de pute, qui la tripotait allégrement. Je la regardais différemment pour la première fois. Elle était sexy, envoutante... Elle bougeait au rythme de la musique, sur lui, et mes yeux étaient incapables de quitter ce cul terrible qu'elle avait. Elle m'a rendu fou, et le regard qu'elle lui faisait... Mon cœur se déchirait. Je la voulais pour moi. Je la voulais sur moi, et ma R1. Je m'étais levée illico pour les séparer et fracasser cet idiot. Pourquoi lui, il avait le droit de poser ses sales pâtes sur cette déesse ? Pourquoi elle, se contenter d'un minable comme lui alors qu'elle pouvait avoir qui elle voulait à ses pieds ? Surtout qu'elle pouvait m'avoir, moi.

Personne ne s'imaginait à quel point je la voulais, je la désirais... Il faut dire qu'avec le groupe, on ne se connaissait pas encore depuis longtemps. On n'en était pas à notre premier rassemblement ici, je les avais connus grâce à un ami de lycée. Pourtant, c'était la première fois que je la voyais être aussi entreprenante avec un mec. Quand je lui avais demandé ce qu'elle foutait avec un tocard comme lui, elle m'avait dit le plus simplement du monde qu'elle aimait les mauvais garçons, le danger... Qu'elle s'ennuyait, avec les gars trop gentil. Sauf avec moi, car j'étais son meilleur ami, son frère. Ma rage intérieure était dévastatrice. J'avais juste envie de saisir ses lèvres, de la posséder toute entière. Je hurlais, au fond de moi. J'étais friend-zoner avant même d'avoir pu essayer. Et mon obsession pour elle commença. Où plutôt, ma déchéance.

Elle m'était inaccessible. Et j'en étais fous. Je passais pour le frère surprotecteur alors que je ressentais juste le besoin de la garder pour moi. Comment j'aurais pu lui dire, hein ? Je savais pertinemment qu'elle ne voulait rien de plus entre nous que cette amitié qui nous liait et à laquelle elle tenait plus que tout au monde. Je connais son histoire, ses peurs, ses doutes. Je n'aurais rien pu faire, pour changer ça. Elle n'éprouvait pas mes sentiments, et je le savais. J'ai fini par dérailler. Je n'arrivais pas à l'oublier, à effacer ce que je ressentais pour elle et le cacher me faisait de plus en plus mal. J'en dormais plus, puis j'ai fini par faire la pire connerie de ma vie. Là encore, je n'ai pas su lui avouer toute la vérité, tout à l'heure. Ça fait bien deux ans, que je prends des substances dans son dos... Mais j'ai préféré minimiser la situation pour son bien.

Un soir, où elle s'était encore fait draguer, enfin, plus que draguer d'ailleurs, vu qu'elle était rentrée avec lui. Pendant qu'elle était probablement dans ses draps, moi, je roulais mon premier joint. Le premier d'une longue série. Et pour quelques heures, mon cœur s'apaisait. L'Ouroboros était enclenché. Inévitablement, j'ai fini par me mordre. Ce cercle vicieux, où j'allais bien en sa présence, mais arriver le soir à mon appart, mon âme elle-même me quittait. Il m'en fallait toujours plus, et il n'y avait personne pour m'arrêter. J'oubliais tout, même les peines refoulées au fond de mon cœur, mon père. Je venais de découvrir un dangereux poison. Évidemment, elle n'en était pas la seule et unique responsable. Mes démons étaient bien trop nombreux pour que j'arrive à en supporter plus, voilà tout...

Mon pire secret. Malheureusement, ça coûte cher. Je n'ai pas de taff, et mes seuls revenus viennent des courses ou des motos que je répare. Mon addiction m'a juste... conduit à accorder ma confiance aux mauvaises personnes pour pouvoir continuer à me droguer... Ce soir encore, j'ouvre la porte de mon appartement en sachant très bien comment je vais finir. Il fait sombre et les quelques meubles au style industriel semblent se battre en duel dans mon petit salon. La seule chose que je voie, c'est cette petite boite qui trône sur la bibliothèque. Je prends quand même le temps de me déshabiller et enfilé un bas de jogging gris qui traine sur l'étendoir à linge, avant de commencer les hostilités.

Kiara est enfin mienne, mais j'ai encore une fois été assez bête pour lui faire croire que tout ça n'est qu'un jeu. Bordel, bien sûr que je veux ses lèvres. Ses lèvres, son corps, ses regards... Je veux tout, d'elle. Et non, je n'ai pas mis au point un tel plan. Je m'en servais juste comme excuse. Une excuse trouvée en quelques instants, pour ne pas lui avouer que je suis fou amoureux d'elle depuis toutes ces années. Jamais j'aurais pu penser une seule seconde qu'elle déciderait de le mettre en action. Encore pire, de trouver cette idée géniale. Mais au moins, les espèces de tocards dont elle s'entiche sont hors circuit. Même si moi, j'ignore comment je vais survivre à ça.

Ses lèvres ont un goût de paradis, et ses regards... Je suis presque sûr que nos sentiments sont réciproques. Mais elle ne cède à aucun de mes pics. Si seulement elle acceptait de me l'avouer... J'attends que ça. Car c'est elle qui m'a fait comprendre plus d'une fois qu'elle tient à notre lien comme il est. Et moi ? Je refuse de la perdre.

Je m'assois dans mon canapé, et je ressens encore son odeur et sa présence sur mon corps. Contre mon torse, dans ma nuque, sur mes lèvres... Je t'aime tellement putain... J'ouvre la boite, qui elle, dégage une odeur forte. Ce mélange de substance embaume la pièce, alors que je commence à émietter un petit brocoli magique. Je rajoute un peu de tabac, avant de rouler ma feuille et la lécher. Bordel, je préférerais lécher autre chose... J'enrage, en collant ce qui forme désormais un joint. Je le pète, en pensant à elle. Elle est ma putain d'obsession, et rien ne peut me sauver de ça. Sauf elle.

Je m'avachis dans mon canapé, commençant à ressentir les effets de ce doux poison au bout de quelques lattes. Habituellement, à ce moment-là, j'oublie presque comment je m'appelle. Mais là, je l'imagine sur moi, en train de m'embrasser. Putain c'est quoi ce délire... J'ai envie d'elle. Terriblement besoin d'elle.

Mon téléphone vibre, affichant son nom. Bordel, elle lit dans les pensées à distance maintenant ? Un sms... Elle veut que je l'appelle, et comme un con, je m'exécute malgré l'état dans lequel je suis. Tu auras ma peau, Kiara...

— Andy, tu ne dors pas ? Je souris, à sa question. Même si je veux qu'elle continue à m'appeler petit chat, et pas Andy.

— Si, je dormais. Mais tu m'as réveillé doudou... Qu'est-ce qu'il y a ? 

— Tu sais que tu n'as pas besoin de m'appeler comme ça, hors caméras ? Vu ta voix, je l'aurais deviné finalement. Elle se met à rire, et je retombe encore et encore amoureux d'elle... Si tu savais que je suis juste défoncé...

Sa voix, son rire... Je donnerais tout ce que j'ai pour qu'elle me rejoigne là, tout de suite. Je n'en ai rien à foutre, des caméras. Je te veux, putain. Mon cœur se serre. Je pose mon joint pour ouvrir la fenêtre. J'ai besoin d'air, pour ne pas exploser.

— Primo, je t'appelle comme je veux. Deuzio, qu'est-ce que tu veux ? Tu ne peux déjà plus te passer de moi ?

— Non, je ne peux plus. Mon cœur ne fait qu'un bond dans ma poitrine. À quoi elle joue, bordel. Je l'entends rire, comprenant qu'elle n'est pas sérieuse.

— Arrête ça... Tu veux quoi pour me faire chier alors que je pionce ? Je m'énerve et finit par mal lui parler... 

Je me déteste.

Je me déteste, car je l'aime.

Je l'aime, mais elle me rend fou...

— Mais... T'énerves pas Andy sérieux. Je plaisante, c'est bon. Je voulais juste savoir... Si on pouvait se voir, demain matin. Je ramène le café ? Quel con... Je rattrape mon joint.

— Non, désolé, j'ai des réparations à faire demain matin. Mais on peut se voir à 17h ? On mange ensemble avant la course. Je me bats avec mon briquet pour l'allumer...

Malheureusement, maintenant, elle sait. Enfin, elle ne sait pas tout, non. Heureusement, car je pense que si elle savait tout ça... Elle s'en voudrait, avant de ne plus me parler. Mais elle n'est pas responsable d'exister, si ? Et puis merde, si. Elle n'a qu'à pas être aussi mignonne putain. C'est encore pire maintenant qu'elle joue la rebelle depuis quelques jours. Elle m'attire à un point qu'elle ne pourra jamais imaginer, et ça me bouffe...

— Tu es en train de fumer, pas vrai ? Merde.

— Ouais, une clope. Relax doudou...

— Arrête de me prendre pour une conne. Et ne m'appelle pas comme ça, je dois te le dire en quelle langue ?

Elle s'énerve. Bordel, j'adore ça. Je sais que ce n'est pas le meilleur moment, mais j'ai envie de la taquiner, de la chercher. L'embêter de la sorte, ça me permet de me sentir vivant. D'exister vraiment, auprès d'elle...

— Je ne sais pas, essaie en italien pour voir ?

— non chiamarmi così ! Hein ? J'écarquille les yeux en entendant ce charabia.

— Depuis quand tu parles italien ? C'est...

— La ferme. Va dormir. Elle me coupe, avant de raccrocher.

Elle a loupé une occasion d'entendre qu'elle est sexy. Tant pis. Je pose le téléphone sur l'étagère à côté de la fenêtre, au-dessus du canapé. Je m'y assieds avant de rallumer cette baguette magique. Harry Potter en serait presque jaloux. À cette pensée, je me rends compte que je suis sacrément atteint... Voilà pourquoi je ne veux pas la voir, quand je suis comme ça. Demain, je n'ai pas vraiment de réparation. Mis à part la R7 qui me prendra deux heures tout au plus... Mais mes réparations de moto, c'est devenu l'excuse parfaite pour retrouver un état normal, devant elle.

J'allume mon enceinte, j'ai besoin de musique... Instinctivement, je tape le blaze de Youston XIII. L'âme du Phoenix, où la seule musique arrivant à faire parler mon cœur. Comme d'habitude, les larmes coulent alors que je regarde l'horizon. Une fumée s'échappe de mes poumons, comme celle d'une cheminée en plein hiver. Putain, merde... Moi aussi, je me suis perdu dans un cauchemar. Je fais... Semblant de sortir avec la femme dont je suis raide dingue, j'ai emprunté du fric à ce connard pour avoir de la drogue, ils lui feront du mal si je ne paie pas rapidement ma dette et j'ai plus un rond, un père de merde... Et une vie de merde... Quel abruti. Si je la perds, je vais devenir fou. Le premier qui la touche... Je fais un meurtre. 

L'envie de hurler à cette fenêtre me prend. Rugir, et sortir toute cette colère contre moi-même, qui me bouffe. Devant elle, je suis le mec souriant et toujours de bonne humeur, mais la réalité est tout autre. Je suis brisé. Englouti par les non-dits et submergé par mes conneries. Mes brisures viennent tout éclaté autour de moi... C'est pour ça que je veux la préserver, elle...

Mais je n'en fais rien. À quoi bon hurler quand on roule tout droit vers le mur et qu'on ne compte pas tourner, de toute manière... Je me lève, m'asseyant pour rouler un autre déclencheur de bonheur. Seulement, au moment de lécher ma feuille, ma porte sonne. Encore la voisine, à tous les coups, pour la musique. Elle n'est pas à fond, mais madame à l'ouïe fine. La connerie surdimensionnée, d'après moi, mais ok.

J'hésite à enfiler un tee-shirt, mais la sonnerie retentit à nouveau. J'oublie le tee-shirt, me dirigeant vers la porte. Ça va encore être ma fête. Les murs semblent bouger, mais j'ai l'habitude. Je sais que tout est dans ma tête... Ce que je voie en ouvrant me fige complétement. Elle est là, les lèvres tremblantes à ma porte. Son chignon défait sur la tête et un air en colère sur le visage. Ce n'est pas ma voisine, mais ça va quand même être ma fête.

— Enfin, tu ouvres ? J'allais mourir congelé ! Elle essaie de rentrer mais je la bloque avec mon bras. Si elle entre, et qu'elle voit tout ça, je suis mort.

— Mais qu'est-ce que tu fais là ? Et comment tu es venue, la R7 est dans mon garage ! Ne me dis pas que tu es venue à pied sérieux ? Je me mets en colère, tout simplement, car il aurait pu lui arriver des dingueries. Si elle était tombée sur... Putain mais... Elle a quoi sous ce manteau ? Ne me dites pas... Qu'elle est à poil !

Je grogne, en analysant sa tenue. Son manteau arrive mi-cuisse et il n'y a pas l'ombre d'un autre bout de tissus sur elle, sauf ses Huggs noire. Ces chaussures sont hideuses, elle les met pour traîner d'habitude, mais là, elle est arrivée ici comme ça, sans même se changer... Ok, je dois avouer que ça lui va bien. Elle me rend fou même, dans tous les sens du terme. J'ai juste envie de l'embrasser, de goûter sa peau, de sentir ses cheveux... Si je m'écoute, je la soulève et je l'embarque dans mon canapé. Mais je ne peux pas.

— Bordel mais laisse-moi rentrer, je suis gelée ! Je suis venu à cheval, idiot ! Bien sûr que je suis venu à pied. Vu tes yeux, j'ai bien fait, tu es complètement défoncé ! Elle est forte, très forte. Je suis mort.

— Je te jure que je n'ai pas fumé, je suis claquée. Rentre chez toi doudou s'il te plaît. Je... Attends-moi là, je te ramène. Je ne peux pas la laisser repartir comme ça... Je ne devrais pas au vu de ce que j'ai fumé, mais si je la fous à la porte, elle ne me pardonnera pas.

Je n'ai pas le temps de dire autre chose qu'elle me pousse pour passer à l'intérieur... Défoncé, je manque de résistance, même si mon cerveau la retient de toutes ses forces, mon corps ne suit pas. J'ai beau lui dire d'arrêter, elle ne lâche rien. Mon cœur bat à mille à l'heure quand elle pénètre dans l'appart. Entre l'odeur et ce qui traine sur la table du salon, elle a déjà compris. Bon sang, pourquoi cette foutue entrée est pile devant !

Je la vois croiser les bras, alors que je ferme la porte, honteux. Elle découvre tout, jusqu'au joint encore allumé dans le cendrier. J'ai envie de crever. Mon cœur s'emballe tellement qu'il me fait mal. Le pire, c'est de l'observer regarder ma d'échéance sans même me décrocher un mot. J'aurais préféré qu'elle hurle où qu'elle me frappe, mais tout ce que je voie, c'est sa déception. Son silence me brise à chaque pas qu'elle fait. Je reste immobile.

Enfin, elle attrape le joint et le briquet, avant de regarder l'horizon à son tour. Elle a les yeux rivés sur les étoiles, à la fenêtre. Je m'approche d'elle quand je vois qu'elle bascule tout dans une seule de ses mains avant d'essuyer son visage. Elle pleure, en silence, et mon cœur s'écroule de toutes parts devant cette image. Au premier pas que je fais dans le salon, elle se retourne en larmes.

— Andy... Pourquoi tu t'infliges ça ? Qu'est-ce qui... Te blesse au point où tu préfères sombrer dans cette merde, plutôt que m'en parler ? Je... J'ai peur, pour toi. Elle tend vers moi la main dans laquelle elle a mon joint.

Je ne peux pas me résoudre à lui dire ce qui m'a fait commencer. Mais la voir pleurer ainsi... C'est l'une des choses les plus horribles qu'il m'ait été donné de voir. J'aime la voir sourire, et s'illuminer comme un arc-en-ciel... 

— Arrête de pleurer doudou, s'il te plaît... Je... Tu pourrais pas comprendre.

Elle explose en sanglots, alors que je m'approche d'elle. Je la veux dans mes bras, tout de suite. Je ne supporte pas cette tristesse dans ses yeux, mais elle m'arrête. Elle ne veut pas que je l'approche. Ni que je l'appelle comme ça, d'ailleurs... Je sais que je suis en train de la perdre. Ma descente aux enfers s'amorce, et la faille en mon cœur s'agrandit...

— Tu n'es... Qu'un putain d'idiot ! Elle se retourne, avant d'allumer le joint pour tirer dessus.

Mon sang ne fait qu'un tour, devant cette image et je cours pour l'en empêcher. Je ressens une explosion de culpabilité en moi alors qu'elle tire frénétiquement dessus. J'arrive enfin à la bloquer pour le récupérer. Je suis en colère, oui. Mais contre moi-même. Jamais elle aurait touché à ça si je n'étais pas dans sa vie.

— Putain Kiara à quoi tu joues, pourquoi tu as fait ça ! Je rugis, en la plaquant contre la fenêtre. Mais son regard est vide et larmoyant. J'ai mal.

— Peut-être que je comprendrai maintenant.

Quand j'entends ses mots, mon cœur s'arrête. Sa voix est saccadée d'émotions et déchirante. Elle l'a fait pour moi. Pas pour me faire chier, ou pour se venger... Elle l'a fait pour... Essayer de comprendre ce que je ressens, avec ça. J'ai envie de crevé. Elle me repousse, alors que je reste abasourdi. Je m'attends à ce qu'elle parte et ne me reparle jamais. Je m'attends... À voir son visage pour la dernière fois, mais elle n'en fait rien. Elle s'assoit sur le rebord de la fenêtre.

— Tu... Ne pars pas ? Je lui demande ça, sous le choc qu'elle soit encore là.

— Pourquoi je partirai ? Ne crois pas que je vais te lâcher pour ça. Je t'en veux, et je m'en veux aussi de n'avoir rien vu. Mais... Tu vas mal, et je tiens à toi. Quelle amie je serais si je partais maintenant ?

Mes propres larmes montent en moi et elles sont ravageuses, j'en ai tellement honte que je pars dans la cuisine sans un mot. Elle est... Exceptionnelle. Comment ne pas en tomber amoureux ? Les mains de chaque côté de l'évier, je laisse mes sanglots percés alors que des pas se rapprochent de moi.

— Reste au salon, je nous apporte du café. J'essaie de parler sans qu'elle voie mes larmes, mais elle a déjà compris.

— Arrête de parler, tu me donnes mal au crâne.

Je sens ses mains entourer mon torse nu. Son visage se pose sur mon dos, alors que je relâche tout. Je n'arrive plus à me contenir et mon torse tremble, sous ses doigts. Je veux lui dire. Toute mon âme me hurle de lui avouer mes sentiments. Car en réalité, mon addiction, c'est elle. Ce tatouage... Est pour elle. Elle est gravée en moi, au plus profond de mon âme et dans chacune de mes expirations. Elle est là, sur mes côtes, pour me rappeler chaque jour que je respire pour elle. Car si elle n'était pas là, dans ma vie... Ça fait déjà longtemps que j'aurai tout abandonné.

Je ne suis qu'un raté arrogant et prétentieux qui n'a rien accompli, sans elle.

____Xoxo, Foxy____





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