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Chapitre 40 : Rejet.

Enfin, je rentre à la maison. Je me demande si je n'aurais pas préféré crever plutôt que devenir aussi pitoyable que je le suis devenu, maintenant. On me promet une prothèse pour remplacer ma jambe, mais je sais très bien que plus rien ne sera jamais comme avant. La moto, dans mon état, c'est terminé. Je n'ai pas la force d'essayer, avec ce handicap... Je n'ai pas la force de me battre des années pour me ramasser à nouveau. J'ai essayé, encore et encore, pour quoi hein ? Je me sens comme une putain d'ancre coincée entre deux icebergs, en pleine tempête... Et tout ce que j'espère, c'est que je ne ferais pas chavirer Kiara avec moi, en l'emmenant vers les fonds des mers... Elle est au petit soin, et s'accroche à moi avec une puissance que je ne comprends pas, car je ne suis plus rien. Mes pertes d'équilibre sont constantes et je ne manque pas une occasion pour me fracasser contre le sol à la moindre tache... J'ai l'impression qu'on est venue m'arracher mes rêves, ma vie. Sans même que je puisse intervenir pour changer la donne.

Jack m'a tout dit, pour l'accident. Victor est en prison pour un long moment, et c'est déjà une excellente chose. Mais à cause de lui, j'ai perdu espoir de devenir différent de ce que mon père pensait de moi. Je suis là où il voulait que je sois... Perdu dans les limbes. À moitié vivant, ayant Kiara comme seul encrage... La police n'a pas pu remonter jusqu'à mon demi-frère, bien que je me doute qu'une idée comme celle-ci ne peut venir que de lui. Qu'il m'en veuille d'avoir grandi avec mes deux parents est une chose, mais il n'a jamais compris que parfois, il vaut mieux grandir seul, ou loin d'eux pour s'épanouir vraiment... Il embellit la vie que j'ai eue, à tort et à travers, alors que je lui aurais bien laissé. Mille fois, même. Sauf Kiara, elle, elle est à moi.
Je suis partagé entre l'envie de faire payer Mickaël pour ça, et celle de me faire oublier pour qu'il ne s'en prenne pas à la toute dernière chose qu'il me reste.

Elle. Ma femme est une force de la vie que tout le monde peut jalouser. Elle est la plus forte et merveilleuse qu'il puisse exister. Seulement... Je m'obstine à la repousser malgré tout ce qu'elle fait pour moi. Elle mérite tellement mieux que cette vie que j'ai à lui offrir... Je n'ai pas envie qu'elle se perde comme c'est perdu ma mère, même si nos situations sont différentes. Je ne veux pas qu'elle abandonne tout pour s'occuper de moi, car même si elle ne le voie pas, c'est déjà ce qu'elle est en train de faire, et ça me bouffe intérieurement.

Je ne peux pas m'empêcher de rougir comme un idiot, quand je pense à elle. Assis à l'arrière de la voiture, je les entends toutes les deux discuter, avec ma mère. J'ai envie de la toucher, de me perdre dans l'infini de ses bras, dans sa tendresse et son amour... Mais en même temps, je ne peux pas m'empêcher de vouloir la faire fuir pour qu'elle puisse déployer ses ailes. Je suis devenue un putain de bipolaire exécrable, et ça me tue, car je n'arrive pas à faire autrement. Je pose mon front sur le dos de son siège, en glissant ma main sous son tee-shirt pour caresser sa hanche. J'ai besoin d'elle, de sa peau, de sa chaleur... Putain, je la veux, de toutes les manières possibles. Mais je sais que je ne pourrai plus jamais la rendre heureuse. Je la sens se détendre, alors que ma main se retire et se contracte, à cette pensée. Jamais elle ne sera heureuse, avec un éclopé... Heureusement, on arrive chez moi...

Je descends de la voiture, oubliant qu'une de mes jambes est partie en courant, je ne sais où. Je ne veux pas le savoir, d'ailleurs... Mais Kiara me rattrape une fois de plus et ça me rend fou. Elle vient de se prendre la porte dans le bras, et c'est ma faute. Son regard hurle de douleurs, mais elle affiche une fois de plus ce putain de sourire innocent pour masquer ses propres émotions. Pour que je ne voie rien, pour que je ne culpabilise pas... Et ça me ronge de l'intérieur.

- C'est bon putain, lâche-moi. Je la repousse, mais elle pose sa main sur ma joue, forçant mes yeux larmoyants à plonger dans les siens...

- Mon chat, arrête. Tu perds ton temps, je te l'ai déjà dit mille fois. Elle m'embrasse rapidement, avant de partir ouvrir la porte.

J'avance de manière hasardeuse avec ces béquilles dont je n'ai toujours pas compris le principe. J'ai l'impression d'être une putain d'araignée haute sur patte, tricotant un pull moche de Noël. Une catastrophe. Je ne peux pas m'empêcher de fixer mon garage avec nostalgie, alors que je me dirige vers l'intérieur de la maison. C'est fini... Je serre les dents, en détournant le regard pour rentrer.

- Tu sais, Jack à réparer la R1... Je fronce les sourcils directement.

- T'en as d'autre des comme ça sérieusement ? Bordel Kiara, tu sais très bien que c'est terminé pour moi. Il aurait mieux fait de la foutre à la casse...

Je pénètre dans la maison la rage au ventre, bien que mon cœur se brise en voyant son visage joyeux ce fermé... Elle s'excuse en un murmure, alors que j'entends ma mère rugir. Je sais que ça va être ma fête, mais je n'ai clairement pas l'énergie nécessaire pour ça. Je pars prendre un verre d'eau sans les regarder, à deux doigts de craquer...

- Andrian ! Tu m'écoutes quand je te parle ? Que je ne t'entende plus jamais lui reparler comme ça ! Elle m'attrape le bras pour me regarder...

- T'en fait pas, j'arrête de parler. Vous pouvez partir, c'est bon.

Je me déteste... Je déteste ce monstre que je deviens progressivement, mais ma rage est telle que je ne contrôle plus les vagues brûlantes qui s'emparent de mon cœur. Je ne me reconnais plus, et pourtant, je suis encore là au fond. M'observant de loin faire du mal aux gens que j'aime, et qui, je le vois, donnent tout ce qu'ils peuvent pour moi.

- Mon chat, je ne te laisse pas seul ici. J'ai donné mon bail, à l'appartement. On... Réaménage ensemble. Tu ne m'as pas laissé le choix la première fois, alors maintenant, c'est pareil. Habitue-toi. Elle est ferme, et je ressens bien que je l'ai blessé tout à l'heure.

Elle pose mon sac dans l'entrée tout en fermant la porte. Puis, elle pose les clés dans l'entrée pour nous rejoindre. Je suis resté une semaine à l'hôpital, et réaliser tout ce qui m'arrivait a été un vrai Raz de marée... Apprendre à devoir vivre sans ma jambe, alors que j'ai toujours la cruelle impression qu'elle est là, tant la douleur est parfois intense. M'apercevoir que tout notre quotidien est chamboulé, le regard des gens, la pitié dans leurs yeux... Me voir diminuer à ce point est un déchirement qu'on peut à peine expliquer, tant qu'on ne le vit pas... J'ai honte. Honte qu'elle me voie ainsi. Honte quand je me dis qu'elle a déjà posé ses yeux sur ce moignon abominable pendant mon coma. La vague que je me suis pris dans la tronche est un putain de tsunami, ne laissant aucune trace de vie sur son passage... Et elle, elle veut emménager avec moi ? Je rêve...

- Tu n'es pas sérieuse ? Tu quittes... Un putain d'appart dernier cri pour venir vivre ici ? Dans ce putain d'endroits ridiculement petit avec un putain d'handicapés qui ne peut plus rien faire ? Tu te moques de moi, là ? Il en est hors de question Kiara ! Je hurle presque... Mais elle s'obstine en essayant de s'approcher de moi.

- Andy, tu arrêtes maintenant. Tu peux encore faire plein de choses ! Il faut juste que tu te donnes la peine de te battre, putain, si tu crois que je vais te lâcher, tu te trompes. Je crois en toi, et aucun de tes mots changeras ça !

- Je ne suis plus rien, putain ! Casse-toi et fait ta vie Kiara !

Je balance mon verre à travers la pièce et lui hurle dessus à mon tour. Mais elle ne se démonte pas, en me regardant droit dans les yeux. Elle s'approche si près que nos fronts se touchent...

- C'est bon, tu as fini ? Embrasse-moi. Elle me supplie du regard, finissant par me tirer des larmes en posant ses mains sur mes joues.

Je la regarde, dans l'incompréhension totale, avant que mes propres barrières me lâchent... Je m'effondre sur elle, honteux une fois de plus. Elle ne mérite pas ça, et je le sais. Ma mère, elle, nous observe avec admiration, alors que je m'engouffre dans ma conneries. Mes larmes et supplications ont remplacé ma colère, mais mon discours ne change pas...

- Kiara... Je suis désolée. J'aurai mieux fait de crevé ce jour-là plutôt que te faire subir tout ça... Mais tu ignores ce que c'est. La douleur, mais aussi ce putain de sentiments d'être un gosse de 3 ans à qui on doit limite torché les fesses. Je ne suis plus rien, alors fais-toi en une raison. Y'as plus rien, à sauver ! Elle me retire de ses bras pour me regarder dans les yeux, avec un visage déchirant... Elle agrippe mon t-shirt, en sortant difficilement ses mots, me plaquant contre les rebords de la cuisine...

- Tu as raison, Andy. Je ne sais pas ce que c'est. Mais toi, toi, tu n'as aucune idée de ce que c'est qu'être celui qui reste et avoir l'impression qu'on brûle un morceau de toi. Tu n'as aucune idée, de ce que c'est d'avoir l'impression qu'on t'arrache de cœur sans anesthésie ! Tu ne sais pas non plus ce que c'est, quand on t'annonce que l'homme que tu aimes n'est pas mort, qu'il est en vie, mais qu'il pourrait ne jamais se réveiller ! Tu ne sais pas non plus ce que c'est que cette attente interminable, où tu refuses de laisser l'autre partir. Car tout ce que tu espères, c'est un signe, un sursaut, un geste pour ne pas avoir l'impression de tenir la main à un mort ! Alors oui, tu vas en chier, tu vas devoir te battre et retomber cent fois avant d'y arriver ! Mais je serais là, et je n'abandonnerai jamais. Alors reprend toi, car je ne veux plus jamais entendre que tu aurais préféré être mort, Andy ! Tu le comprends ça ? Jamais !

Je vois toute cette souffrance en elle, le désespoir qu'elle a dû ressentir, la peur... Elle vient de m'enfoncer un poignard de vérité en plein cœur, alors que je prends conscience de tout ce que je viens de faire subir cette semaine... Je me sens minable, et le pire, c'est que je sais qu'elle a raison. Elle me relâche, les lèvres tremblantes et s'éloigne de moi en détournant le regard. Elle me laisse là, haletant, mais je ne peux pas la laisser s'éloigner. Je rattrape sa main, la propulsant contre moi tout en perdant presque l'équilibre avant de m'abattre sur ses lèvres si douces... Je dois me battre, et si je ne le fais pas pour moi, c'est pour elle que je dois le faire. J'entends les sanglots de ma mère, qui vient d'assister à tout ça. Alors, je me décroche de mon pilier en ce monde, tout en la gardant contre moi, prêt à accueillir une seconde femme dans mes bras, qui elle non plus ne mérite pas ça...

- Maman, viens là... Je tends le bras, la guidant vers moi.

- Kiara à raison, mon chéri... Tu n'as pas le droit de dire ça. Tu seras merveilleux, mon cœur de mère le sait... Elle explose en sanglots dans mes bras.

- Je vais me battre... Je vais essayer, c'est promis. Je les sers toutes les deux, les sentant m'agripper.

Elles restent immobiles, ayant pour seul mouvement leurs thorax gonflé de larmes. J'essaie de les réconforter, tout en m'en voulant énormément, car je sais que je suis le seul responsable de cette immense peine... Finalement, j'entends à nouveau la femme de ma vie murmurer.

- Je suis désolé, pour ce qu'ils t'ont fait. Je suis désolé, que tu es perdu ta jambe. Mais tu n'en es pas moins formidable, au contraire... Tu es un survivant, mon amour. Et nous, on t'aime putain... Tu n'as pas idée du nombre de personnes qui tient à toi...

Elle me regarde, remplie de sincérité alors que je voie ma mère ce redressé à son tour. Elle essuie ses larmes, en la remerciant de faire partie de nos vies. Et elle a raison. Elle nous a sauvées de John, et elle recommence aujourd'hui... C'est un ange. Un putain d'ange qui arrive à déployer ses ailes tout en étant caché parmi les vivants. Est-ce l'issue ? Pour ceux qui sont déjà morts une fois ? Moi aussi, vais-je réussir à suivre son exemple et en devenir un à mon tour, après ça ? Je le dois putain... Je dois croire en elle. Elle est formidable, et je ne sais absolument pas ce que j'ai fait pour mériter qu'une personne aussi merveilleuse soit dans ma vie. Elle est sans aucun doute ce qui m'est arrivé de mieux...

Ma mère finie par partir et nous laisser tous les deux. Je l'admire pour la préparation du repas... Mais elle semble triste, à cause de moi, de mes mots, de mon acharnement pour me battre contre elle. Bordel, je n'ai pas le droit de faire ça... Au plus tout ce mélange dans ma tête, au plus j'ai envie de me renfermer dans ma boîte à magie. J'ai besoin d'elle. Même si je ne veux pas l'admettre, je n'y arriverais pas sans qu'elle soit là, à mes côtés. Je dois faire quelque chose, car je sais que je vais finir par la perdre si je ne fais pas de geste envers elle. J'attrape ma boîte à pendors discrètement, avant de la rejoindre. Je commence à me faufiler dans son dos, plaçant une main sur son ventre en passant sous ses fringues. J'aime sentir sa peau contre la mienne et la faire frissonner de plaisir, ce qui me réconforte autant que sa chaleur. Mes lèvres viennent effleurer sa nuque, avant d'embrasser son cou passionnément. Je la plaque contre moi, sentant sa tête basculée un peu plus en arrière pour me sentir tout contre elle.

- Pardonne-moi, pour tout ce que je t'ai fait... Je vais changer, amour. Pour nous, mais j'ai besoin de toi. Je pose la boîte à délice devant elle.

Je sens sa surprise, alors qu'elle l'attrape en se tournant vers moi. Ses traits sont enfin illuminés par des yeux brillants et un sourire discret. Elle semble émue, et je sais que ça la touche... Je crois même que c'est tout ce qu'elle attendait. Ce regard m'incite à lui livrer une part de mon cœur brûlé... Je l'aime putain...

- Qu'est-ce que tu attends de moi, exactement ? Je me blottis dans la main qu'elle dirige vers mon visage.

- Détruit là, avant que je ne plonge là-dedans. Je... Je ne vais pas bien du tout. Amour je... J'ai mal, à cette maudite jambe, alors qu'elle n'est même plus là. J'ai... L'impression d'être un bon à rien, qui n'arrivera même plus à te faire l'amour. L'impression de voir ma vie complète partir en lambeaux. La moto, Heatedly... Tout est fini. Mais toi, tu es là. Tu es mon pilier, Sand. Et je te jure que je vais m'en sortir pour toi. Je... Risque d'être encore très con. Mais je veux faire des efforts parce que je tiens à toi, et je ne veux pas te perdre... J'essaie de l'embrasser, en voyant son sourire s'illuminer, mais elle s'éclipse en riant avec la boîte.

- Si tu savais depuis quand je rêve de là brûler celle-là ! Je reviens !

- Non mais... Tu as vraiment retenu que ça ? Elle me regarde en se mordant la lèvre...

- Le reste, je le savais déjà ! Alors rapplique ! Histoire qu'on ouvre une nouvelle page... Parce que moi aussi, je refuse de te perdre ! Elle m'arrache un sourire, alors que je lève les avant-bras vers elle dans l'incompréhension, puis je la suis en révulsant les yeux... Cette fille est folle putain...

Elle attrape un briquet, et se dirige au garage en sautillant, joyeuse comme une gosse à noel... vu son hystérie communicative, je suis sûr de la suivre, elle pourrait se brûler, la connaissant. Être ici me fait tout drôle, et voir ma bécane me remue complément. Mais en même temps, elle m'appelle. Je me concentre sur Kiara qui inonde tout le contenu de la boîte avec de l'essence, avant d'y mettre le feu, à l'extérieur... Et bizarrement, ça ne me fait ni chaud ni froid.

- Tu vas être défoncé si tu restes si prêt, tu sais ? Viens-la...

- C'est toi qui me rends accro, alors c'est peux être de toi, que je devrais m'éloigner, tu ne penses pas ? Elle se mord la lèvre en me regardant, avec son air taquin qui me fait craquer pour elle depuis toujours...

Oui, elle devrait. Elle devrait partir et me fuir le plus loin possible. Mais la réalité, c'est que sa phrase fait exploser mon cœur. Et si elle s'en allait, là, maintenant, je ferais quoi ? Putain non... Quel con... Je la repousse depuis une semaine, mais si elle partait, j'en deviendrais fou. Je m'approche d'elle, alors qu'elle est proche de la R1...

- Non, Kiara. Je t'interdis de partir, putain... Viens-la. Je ne peux pas vivre sans toi !

Je la soulève d'une main pour m'emparer de ses lèvres avec passion, après l'avoir posée sur ma bécane. Cette fille à transpercer ma vie pour y faire fleurir mille arcs-en-ciel... Et au plus je suis au fond du gouffre, au plus les champs de couleurs deviennent intenses. Je dois l'épouser. Je veux faire ma famille avec elle, et me battre pour eux jusqu'à mon dernier souffle ! Son rire rayonne dans ce garage, alors que mon envie monte. Je la désire, je l'admire, et je rêve de vénérer sont corps toute ma vie. Son âme, ses pleurs, ses rires... Je veux tout, et plus encore. Je veux ses bons et ses mauvais côtés. Je me languis de ses gifles et de ses baisers, car je sais qu'au fond, elle ne m'abandonnera jamais.

- Andy Wiston est de retour ? Ses yeux percent mes iris incandescents, alors que je me languis d'elle...

- Plus que jamais... Fais-moi une place, amour.

Elle se presse contre le réservoir avec un sourire rayonnant, se mettant à califourchon sur ma bécane, dos au guidon. Je la rejoins non sans mal après avoir posé mes béquilles, mais elle me maintient... J'ai honte de ma condition, mais elle, elle me regarde avec des yeux remplis d'admiration qui me donnent des ailes. J'active les clés qui, par chance, sont sur le contact. Je fais rugir le moteur comme un fou, faisant sortir des flammes de mon pot d'échappement alors que je garde ma raison de vivre entre mes bras, en retrouvant le sourire. Les simples vibrations de la R1 me permettent d'y croire, bien que je sache que ce ne sera pas pour tout de suite vue l'équilibre abominable qu'il me reste, même si heureusement, mes cuisses ne sont pas touchées.

- Je crois en toi, Wiston. Et... Par rapport à ton inquiétude... Elle retire le contact avant de m'allonger sur l'arrière de ma bécane et venir ce collé sensuellement à moi... On va tester ça ici, et tout de suite.

Ses dents pincent ses lèvres, alors qu'elle glisse sur moi de façon à me rendre fou. Elle m'embrasse en ondulant ses hanches, désormais à califourchon sur mon corps et éveille une fois de plus tous mes désirs. Elle m'embrasse avec passion alors que mes mains viennent sur ses cuisses et longent ses bas... Nos corps s'échauffent, mais la peur s'empare de mon cœur...

- Amour, stop, je... Elle glisse son doigt sur mes lèvres...

- Shhht... Fais-nous confiance.

Elle se penche sur mon torse, en me couvrant d'un amour si fort que des frissons viennent parcourir l'ensemble de mon corps. Puis, elle libère ma grosseur avant de décaler sont sous-vêtements sans retirer sa jupe, et venir ce déhanché sur moi. Son humidité et sa chaleur s'emparent de mon membre avide, alors qu'elle fait glisser ma longueur contre ses plis. Je me redresse doucement, en contractant mes abdos de toutes mes forces pour ne pas me vautrer, lui arrachant un gémissement au passage qui ne peut m'empêcher de sourire.

- Arrête de me torturer, amour. Laisse-moi entrer, sinon je te jure que je le fais moi-même... Elle se frotte encore plus à moi, en attrapant ma main pour la posée sur ses seins.

- Ah oui ? Tu n'avais pas peur de ne plus arriver à me faire l'amour ? Elle me met clairement au défi, en gardant une main sur mon torse tout en s'approchant de mes lèvres, les frôlant complètement...

- Ça te plaît tant que ça, d'avoir raison ? Je me redresse un peu plus, en empoignant ses fesses contre moi.

Elle gémit, en riant contre moi, tout en me disant que ça la ferait presque jouir, quand elle a raison... Cette fille est autant un ange qu'une putain de diablesse, et elle m'hypnotise complètement. En réponse, je finis par la redresser un peu pour venir jouer avec son entrée. Contractant l'ensemble de mes muscles, pour mon équilibre, mais en sachant très bien qu'ainsi, je vais la rendre folle. Je souris, contre sa peau, alors que je la sens frémir d'envie.

- Tu es sûr, que le simple fait d'avoir raison peux t'emmener à l'extase aussi bien que moi ? Je mordille son cou, avant de m'emparer d'elle sans même attendre sa réponse...

Elle enfonce ces ongles dans mon cou, alors que je la sens ce resserré autour de moi. J'ai l'impression de la retrouver pleinement, comme si rien ne s'était passé... Et bien que ce sentiment soit éphémère, je me laisse aller à ses lèvres, tout en lui faisant l'amour avec la passion dévorante que j'éprouve à son égard.

- Andy...

Je me perds dans ses yeux, en la serrant encore plus contre moi. Je l'enveloppe de tout ce que je ressens pour elle, car je pourrais mourir, pour la préservée des démons de cette terre... Et je remercie la vie, pour l'avoir mise sur ma route. Bien que mes combats commencent juste, et que je sais que je vais rechuter, je vais me battre. Pour elle, pour nous, et tout ce qu'on a encore à vivre.

- Kiara... L'univers m'a rendu fou de la plus belle personne qu'il contient. Je ne pourrais jamais me passer de toi... Tu vaux la peine qu'on se batte...

Je l'emmène avec moi, dans des vibrations d'extase qui nous transcendent complément, ne voyant même pas, masqué dans l'ombre, nos tourments nous admirer au loin...

____Xoxo, Foxy____

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