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Chapitre 4 : Agression.

La fatigue bat son plein. À cinq heures du matin, après quelques verres, rien de plus normal non ? Assise sur Andy, je comate à moitié et alors qu'ils rigolent entre eux, moi, je scrolle sur Heatedly. Je veux trouver de nouvelles idées, de nouveaux thèmes, du jamais vue sur la plateforme. Je suis prête à tout, pour y arriver. Je dois percer. Ce n'est plus une simple option, c'est une nécessité.

Je ne veux pas me contenter d'un boulot lambda à plein temps. Non, je veux vivre, vivre de quelques chose qui me fait vibrer et me transporte au quotidien sans être obligé d'avoir la boule au ventre huit heures par jours. Je refuse de travailler pour des satanés patron véreux, sans aucun scrupule qui se fiche de savoir si tu profites assez de ta vie, où de tes proches et n'hésitent pas à t'inonder d'heure supplémentaire alors même qu'ils ne peuvent pas te les payer. En 2023, ces choses sont monnaie courante, et m'écœurent au plus haut niveau. Je dois percer, pour ne pas avoir à regretter de me lever chaque matin.

Je scrolle frénétiquement, dans mes pensées, alors que je sens les bras d'Andy se resserrer autour de moi. Il se penche pour regarder mon téléphone.

— Tu ne décroches jamais, petite peste ?

— Tu me connais, non ? Bien sûr que je ne décroche pas. J'ai de nouvelles idées pour le Heatedly du Crew. Je me recule pour le regarder, finissant complétement contre lui.

— Ok, tu es au top. Mais là, c'est fiesta ! On verra ça demain, détends-toi...

— Quoi, si je ne danse pas comme ça, pour toi, c'est que je suis stressé ? Je sens ses mains se resserrer sur mes hanches, alors que je remue sur lui en riant. Je bouge les reins au rythme de la musique, alors que ses yeux brulants scannent mon corps. Je m'enflamme presque, à cause de lui...

— Arrête ça tout de suite.

— Il s'agirait de savoir ce que tu veux... Je vais danser du coup. J'essaie de me lever, mais il grogne, en m'empêchant de partir.

Je le fusille du regard, dans l'incompréhension. Il rougit, et la gêne semble s'emparer de lui quand je comprends pourquoi. Je sens... Son érection sous mes fesses. Oh non... Putain de merde, soit c'est un foutu cauchemar, soit je suis dans un pétrin monumental. Mon cœur vrille, alors que mon regard ne lui demande qu'une chose : des explications.

— Ce n'est pas ce que tu crois... Ça ne se contrôle pas, Kiara. Reste, s'il te plaît. Il me chuchote à l'oreille, en essayant de rester discret. J'en fais de même, morte de honte. Putain, il est comme mon frère !

— Attend, je rêve là où tu me demandes de rester sur ta queue ?

— Tu crois vraiment que ça me plaît de t'avoir toi, ici ? Si tu pars et qu'ils le voient, ils vont se faire des films ! C'est de la blonde là-bas, dont j'ai envie. Pas de toi, c'est limite si je ne t'ai pas changé les couches, sérieux !

— Comment tu aurais pu, hein ? Je te rappelle qu'on n'a que huit mois d'écart idiot. Tu me fais chier, c'est... Dégueulasse putain ! Je frappe son torse, en colère. Il se met à rire doucement, se détendant en comprenant que je ne le lâche pas, même dans cette situation.

— C'est bon, ne fait pas ta prude sérieux, tu en as vu d'autres.

— Tu n'as même pas idée.

Je lui souris de façon insolente, en me mordant la lèvre pour le faire chier. Finalement, pourquoi je dois être la seule à devoir subir ce moment des plus... Inattendu. Je sais très bien qu'il déteste quand je lui parle de mes coups d'un soir. Il a envie de les butter, à chaque fois.

— La ferme, petite peste.

Je le regarde, un air de défis sur le visage. Je l'aide, et il me dit de la fermer ? Pas de problème. Elle n'est pas près de redescendre, je te le garantis. Je m'exclame, feintant d'entendre ma musique préférer. Je me déhanche sur lui en sirotant tranquillement un énième malibu... L'alcool commençait à m'endormir, mais maintenant, c'est tout le contraire. Je le vois lutter, les veines de son front menaçant d'exploser. J'en joue, je l'avoue.

— Tu es sûr que tu veux jouer à ça, petite sœur ?, me murmure-t-il, alors qu'en réponse, j'attrape ses mains pour les emmener en l'air avec les miennes tout en n'arrêtant pas de me déhancher.

Notre jeu ne passe pas inaperçu et les coups de coudes commencent autour de la table. Mais, je remarque aussi les regards de quelques hommes, à une table un peu plus loin. Ils sont rivés sur moi et Andy, il ne me semble pas les avoir déjà vus. Probablement de ses connaissances, vu qu'il répare pas mal de motos pour faire un peu de thune. Je ne sais pas où il trouve le temps, mais c'est tout ce que je sais.

— Ne joue pas la chaude avec moi, c'est la pire idée que tu puisses avoir. Si tu dépasses la limite, je dépasserai celle que je m'inflige. Arrête tout de suite, sinon il n'y aura plus de petite sœur qui tienne. Il me murmure ces mots tout en caressant ma nuque de ses lèvres. Il ne désenfle pas, en dessous de moi.

— Tu n'oserais pas, Andy.

— On parie ?

Il attrape ma mâchoire avec sa main pour incliner ma tête vers lui, ses yeux pénètrent mon âme, alors qu'il s'approche lentement de mes lèvres. Il est sexy, félin, sauvage... Et c'est dangereux. Ce soir, il fait exactement tout ce qui m'attire, chez un mec. Je ne peux pas m'empêcher d'avoir envie qu'il le fasse. Notre température ne se régule plus, et au plus le mercure monte entre nous, au plus on halète. Tous les deux.

Mon cœur palpite, et alors que nos lèvres se frôlent, j'active le freinage d'urgence. Je me lève, feignant de renverser le contenu glacé de mon verre sur son entre-jambe... Il se met à rire, comprenant la manigance.

— Merde, excuse-moi... Bordel, je suis crevé. Je fais que de la merde, on peut rentrer ? 

— Très maladroite, effectivement... Bon les gars, la petite flanche, on se casse. Il se lève en attrapant sa veste de moto. Ils explosent de rire, alors que je lève les yeux au ciel, exaspérer de leurs remarques.

— Arf, je viens de parier 50 balles sur le roulage de pelle, t'es chiante Kiara !

— La ferme, Svenn. J'attrape mes affaires à la hâte, me dirigeant vers la sortie.

Je sors seule, en avant-première. J'attends prêt de la R1 d'Andy, ne comprenant absolument pas ce qui nous prend. J'en avais envie, de ce baiser. Ses lèvres, son regard... Il n'a pas idée d'as quel point, ce soir, j'ai envie de lui. J'enrage complétement en repensant à la fille qu'il embrassait un peu plus tôt. Décidément, ce soir, on tombe toutes dans ses filets ! J'aime les badboy, et je ne peux pas m'empêcher de croire que cette soudaine attirance vient de notre dispute de ce soir et de tout ce qui en découle.

Ça ne peut pas se passer ainsi entre nous. Si je cède, et que ça ne fonctionne pas, il se passe quoi ? La plupart du temps, quand un couple se sépare, c'est pleur, drame et haine. Pas amitié, pardon et confettis. Je ne peux pas me résoudre à une telle issue. La porte s'ouvre, me tirant de mes pensées, mais ce ne sont pas mes amis. Je les regarde un instant, comprenant que ce sont les gars qui nous mataient tout à l'heure. L'un d'eux approche...

Je n'ai aucune idée de qui ils sont, et j'ignore pourquoi, mais je trouve son visage menaçant. Mon cœur accélère, et je recherche Andy du regard. Il n'est plus sur la terrasse. Je suis... Seule.

— Salut poupée, c'est toi la petite protégée d'Andy ? Tu es sa nana ?

— On n'est pas ensemble, non. Mais oui, on peut dire que je suis sa petite protégée, on se co... Il ne me laisse pas finir ma phrase et me met un énorme coup de poing dans l'estomac, me forçant à m'incliner...

— Ne me raconte pas ta vie, je n'en ai rien à foutre. Vous aviez l'air plutôt proche, alors tu vas lui laisser un message de la part de... il comprendra. Il a quatre semaines maximum, pour trouver les 15 000 balles qu'il lui doit. Sinon, la prochaine fois qu'on se revoie, ma jolie, c'est un couteau qui remplacera mon poing. Je ne peux plus parler, tant la douleur est intense. Il me relâche, alors que je manque de m'écrouler...

Je me retiens à la R1, entendant à nouveau la porte s'ouvrir. Le bâtard qui vient de me frapper s'éloigne, alors que je croise le regard d'Andy. Il comprend que quelque chose ne va pas, puis, il porte les yeux sur les mecs qui s'éloignent.

— Putain merde. Kiara, ils t'ont touchée ? Il court vers moi, alors que je me tiens le ventre.

— Andy, ne me dit pas que c'est ce que je pense ? Andy ignore Jack, trop inquiet pour moi.

— Petite peste, parle-moi, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Il me prend dans ses bras, en embrassant mon front. Les gars nous entourent alors que mes larmes coulent. Je trouve le peu de force qu'il me reste pour essayer de comprendre ce qu'il vient de se passer.

— C'est qui ces types au juste, Andy ? Et ne me dis pas que tu n'en sais rien, pas quand tu leur dois 15 000 balles putain !

— On s'en moque de qui ils sont. Ils t'ont touchée, où menacer ? 

— Je m'en fous pas, moi ! La prochaine fois, ce n'est pas un poing, mais un putain de couteau dans le ventre que je vais me prendre à cause de tes conneries ! Tu dois leur rendre leur argent d'ici à quatre semaines... Il semble perdre le contrôle, en émettant un rire glaçant tout en serrant les poings.

Ah, parce qu'ils pensent vraiment qu'ils pourront te toucher à nouveau ? Solarus, ramène là, et veille sur elle jusqu'à mon retour s'il te plaît. Il s'écarte de moi, prêt à enfourcher sa bécane sans même prendre le temps de mettre son casque.

— Andy, ne fait pas l'con. T'en fait pas, je vais m'occuper de Kiara.

— Tu restes. Andy, je te préviens tout de suite que si tu joues à ça, tu ne me voies plus jamais. Reste avec moi, s'il te plait ! Je m'agrippe à lui, l'empêchant de partir.

Kiara... Ils t'ont fait du mal et ça, je ne peux pas l'accepter. Je te rejoins après.

Il fait rupter le moteur, en évitant mon regard. Il fixe devant lui, d'un air glacial et déterminer. Je sens Solarus et Jack, qui essaient de m'écarter, mais il est hors de question que je le laisse partir et risquer de se faire butter, avec des malades pareils.

— Je n'irai nulle part sans Andy ! Lâchez-moi. Je te jure que si tu fais avancer cette putain de moto, tu oublies notre amitié. Pour de bon, cette fois ! Il tourne la tête vers moi, les yeux injectés de sang tant la rage l'anime.

— Tu ne lâcheras rien, n'est-ce pas ? Il me parle tendrement, étonnamment.

J'acquiesce. Même si je ne sais pas ce qu'il se passe, je comprends que c'est assez grave pour ne pas le laisser jouer au super-héros, cette fois. On va devoir trouver une solution, mais il est hors de question que je le laisse mettre sa vie en jeux. Du peu que j'en ai vue, ces types sont dangereux. J'ignore dans quoi il traîne, mais il a intérêt de vite m'expliquer tout ça...

— Bon... Monte.

Je m'exécute, en lui tendant son casque. Je me colle à lui, en sentant mes yeux se remplir de larmes. J'ai peur pour lui, mais je suis heureuse d'avoir réussi à le faire rester. Je dois absolument faire en sorte qu'il rentre avec moi, car le connaissant, aussitôt il m'aura déposé qu'il ira essayer de les retrouver pour les démolir... Les autres nous regardent sous le choc.

— Non mais... Je n'y crois pas, elle l'a fait rester là ?

— Il faut croire, Svenn... J'avais aucun doute à ce qu'elle y arrive, c'est une peluche avec elle... Jack rit, alors que les autres restent bouches bées. Andy, lui, ne redescend pas en pression. Il démarre bruyamment.

— La ferme, les gars. On se voit demain.

La moto s'élance, alors que je le sers plus fort. Mes larmes coulent, sans pouvoir s'arrêter. Il roule plus vite que d'habitude et je sens au mouvement de son thorax qu'il souffle en essayant d'évacuer son énervement. Je suis épuisée, cette journée étant tout sauf habituelle... Jamais il ne s'était passé autant de choses en si peu de temps. Je réfléchis à tout ça, n'arrivant plus à y voir clair. 15 000 euros. Ce n'est pas une petite somme.

Comment a-t-il fait pour devoir autant d'argent, et à qui ? La R1 est déjà payé depuis longtemps. Il ne possède pas de problèmes d'addiction... J'espère que ce ne sont pas les réparations de nos motos, qui le mettent dans un tel pétrin. On doit percer, pour le tirer de là. On a plus le choix. On doit réussir à être assez rémunéré pour rembourser sa dette et retrouver nos vies. Je suis prête à l'aider, pour ça. Il a toujours été là pour moi...

Dans mes pensées, je n'ai pas vu qu'ont été arrivé. Le moteur s'arrête, alors qu'il retire son casque.

— Te voilà chez toi petite peste. On se voit demain ? Je retire mon casque, ne bougeant pas de l'arrière de la R1.

Ne me parle pas comme s'il ne s'était rien passé. Reste avec moi, cette nuit... Il affiche un rictus de coin, prêt à me sortir une connerie.

— Wow, c'est pour ça que tu voulais rentrer alors ? Tu veux reprendre où on en était au Kwidi ? Son air taquin me fait fondre... Mais j'ai envie de lui en coller une.

— Certainement pas, non. Excuse-moi de briser tes rêves de consanguin. Je descends de sa bécane en gardant mon casque à la main. Je lui pique les clés pour m'assurer qu'il ne parte pas.

Il me regarde avec des yeux de feu, attrapant ma main pour me propulser contre lui. Il se baisse, alors que je sens son souffle chaud dans ma nuque... Il y dépose quelques baisers en remontant jusqu'à mon oreille.

— Je te rappelle qu'on n'a pas le même sang... Je ne sais pas si c'est l'alcool, mais tu me rends fou ce soir. Mon cœur s'emballe... Mais je me détourne de lui.

— Alors, tu vas rapidement devoir décuver. Viens, on met la R1 au garage, ne la laisse pas dehors.

Il râle, puis descend pour me suivre en poussant la moto. Du coin de l'œil, je le vois ouvertement me mater... Bordel, il est sacrément atteint ce soir, ce n'est pas possible. On referme le garage avant de monter à l'appart. J'habite au sixième, sans ascenseur. Plutôt sympas, quand on est complétement cuit. Je l'entends enrager, mais il me suit. Habituée, je me permets même de rire, en l'attendant à chaque palier.

— Kiara... Tu dois déménager, ce n'est pas vivable sans ascenseur !

— C'est toi, qui est invivable ce soir ! Je l'attrape en mettant un bras dans son dos histoire qu'il aille un peu plus vite... Mais ses pertes d'équilibres nous font rire tous les deux. Il est plus stable sur une bécane que sur ses pieds, c'est flippant !

— Kiara... Laisse-moi goûter tes lèvres bordel... Tu m'as chauffé toute la soirée, je mérite bien ça, non ? Il caresse ma joue, en essayant de s'approcher. Je le frappe d'un coup sec sur le torse pour qu'il s'arrête.

Pas touche. C'est non idiot. En plus, tu es complétement bourrée, tu ne t'en rappelleras même plus demain. Je souris en voyant mon palier.

Mais, d'un coup, il me soulève pour me plaquer contre ma porte. Il affiche un sourire taquin et semble prêt à tout pour avoir son putain de bisous. Mon cœur frémit. Je ne vais plus lui résister longtemps... Ses yeux en amande affichent autant de douceur que d'envie...

Je me trouve sur ce palier d'apparence modeste, avec un simple paillasson : Motarde et tatouée, mais bien élever, en guise de décoration. Appuyée contre ma porte en bois, avec mon meilleur ami d'enfance entre les jambes... Superbe allure.

— Laisse-moi faire... Kiara, si je ne t'embrasse pas, je vais devenir fou.

— Je t'appelle un docteur si tu veux ? Tu dois avoir de la fièvre, là ! Il explose de rire, nichant sa tête dans mon cou alors qu'il resserre ses mains sur mes fesses.

— C'est toi, qui me donne chaud... T'es magnifique, tu sais ? 

Un feu brûlant s'embrase en moi. Mais c'est Andy, merde. Comment je peux avoir autant envie de lui... Il me regarde désormais dans les yeux, avec autant de puissance qu'une musique de Lana Del Rey. 

— Demande-le-moi quand tu seras sobre, et on verra. C'était mon issue. Ni oui, ni non. Mais je sais au fond de moi qu'il aura tout oublié demain, et que la seule chose dont il aura besoin... C'est d'un bon verre d'eau et un Doliprane.

— Ok, mais tu dors dans mes bras. Comme ça, je pourrais te couvrir d'amour dès le réveil, petite peste. Il caresse ma joue...

Il me libère, alors j'ouvre enfin la porte. Je suis rouge comme une tomate et irrésistiblement attirée par lui. Nul doute que je vais en chier pour dormir, cette nuit. Trop de questions s'emparent de moi, et au plus il ouvre la bouche, au plus je m'en pose. Il manquerait plus que ça, qu'on soit amoureux l'un de l'autre... J'espère que demain, tout ça sera derrière nous, et qu'on pourra reprendre la relation qu'on a toujours eue. Comme si de rien n'était.

Je l'aime, mais je ne veux pas l'aimer de cette façon. Car être amoureuse de lui, reviendrait à le perdre pour toujours et je ne suis absolument pas prête à le voir sortir de ma vie.

____Xoxo, Foxy____

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