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Chapitre 18 : Coup de pression.

Ça me brise de la laisser seule après ce baiser... Son regard quand je lui ai avoué que rien n'était plus précieux qu'elle à mes yeux m'a rendu fou. Quelque chose à changer, entre nous. Ses lèvres étaient si intenses, que j'ai eu l'impression qu'elle s'était libérée de ses chaînes invisibles. En même temps que moi, je l'avais fait, en lui confiant ce morceau de vérité.

Je crois qu'elle était sincère dans le garage tout à l'heure, quand elle m'a hurlé son amour pour moi. Ce n'était pas uniquement pour que je reste auprès d'elle et ça... Ça me pousse à y croire un peu plus. Je suis fou d'elle, et je ferais tout pour qu'elle m'appartienne. Mais surtout, je ferai tout pour la protéger et l'éloigner de mes conneries. Je dois rembourser Spider, d'une manière où d'une autre... Il le faut, car je le connais et je sais qu'il lui fera du mal à cause de moi. Pour l'immédiat, je fonce au rassemblement. Kiara ne voulait pas que j'y aille, et elle a essayé de me retenir, mais c'est plus fort que moi. Je dois aller voir ce connard de Kyle, car même s'il ne le fait pas pour moi, il me donnera des informations pour elle. Je dois savoir à qui appartient cette bagnole, car il est hors de question que Kiara soit en danger.

Je pourrais tuer pour elle, et je le sais. Cette partie sombre de moi m'effraie, d'autant plus que je sais pertinemment que je n'expose que ma lumière restante, quand elle est dans les parages. Elle n'a aucune idée du mec paumé que je suis et c'est très bien comme ça. Je ne veux pas qu'elle voie ma zone d'ombre. Je fonce, sur la route. Les lumières ne sont plus que des faisceaux lumineux qui s'évaporent dans le coin de mes yeux. J'accélère avec force, encore et encore, poussé par le besoin obsessionnel de la protéger. Je t'aime aussi, mon chaton... Mes pensées sont sur elle, comme d'habitude. Je crois que rares sont les moments où elle ne les envahit pas.

La musique perce au loin, le bruit des moteurs et les néons m'indiquent que je suis bientôt arrivé, et j'ai hâte d'en savoir plus. Ça me fait bizarre de venir ici sans le Crew, et sans Kiara. J'ai l'impression de ne pas être à ma place... À peine arrivé, une jolie rousse me saute dessus. Je n'ai pas le temps de comprendre ce qu'il m'arrive que ses lèvres se posent déjà sur les miennes, alors que je viens à peine de retirer mon casque. Je vois rouge, en la repoussant violemment.

— Non, mais tu es malade toi ou quoi ? Calme-toi Andy, c'est une nana...

Elle ne se démonte pas, et grimpe sur ma moto, à la même place que Kiara pour la vidéo sur Heatedly. Je ne comprends absolument pas ce qu'elle fait, mais elle a intérêt à très vite bouger de là. Je n'ai pas le temps d'analyser ce qu'il se passe qu'elle me plaque sur l'arrière de ma bécane...

— Quoi, Andrian ? Tu attends la femme de ta vie, non, alors me voilà. Je suis Alice, et je peux très rapidement t'emmener aux pays des merveilles, bébé.

Elle m'embrasse à nouveau en se frottant à moi. N'importe quel mec y trouverait une raison pour la baisser violemment, mais moi, la seule à qui je pense c'est Kiara et je prie pour que personne ne soit en train de nous filmer en live. Je la repousse, une fois de plus.

— Stop. Je t'arrête tout de suite, la seule nana que je veux, c'est Kiara. Donc arrête ton manège et va te frotter à quelqu'un d'autre si tu as des démangeaisons.

Hélas, elle ne doit pas parler la même langue que moi. Elle m'empêche de me redresser en collant ses seins moulés dans un crop top en cuir sur mes pecs. Une vraie sangsue.

— Allez, on s'en fout de Kiara, elle n'est pas là. Profites-en pour le faire avec une vraie femme, et pas une gamine. Si tu crois qu'elle s'est gênée avec Kyle...

Sa réflexion me rend dingue et je la projette au sol. Je me retiens de l'attraper par les cheveux pour lui coller mon poing dans la figure, mais même si c'est la reine des putes, elle n'en reste pas moins une femme.

— Insultes là encore une seule fois et c'est probablement la dernière chose qui sortira de ta bouche. Tu as de la chance d'être une meuf, je te le dis.

— La dernière chose qui sortira de ma bouche, c'est ta queue Andrian. Je te veux, et je n'en ai absolument rien à foutre de la petite fille fragile dont tu te sers pour monter sur Heatedly. Vous pouvez tromper tout le monde, mais pas moi. Elle s'approche de moi d'une manière féline.

J'ai envie de la tuer, et je commence à vraiment avoir du mal à contenir ma rage. Je vrille complément au moment où elle pose sa main dans ma nuque et je l'apporte contre le mur à quelques mètres, en plaquant mon avant-bras contre sa gorge.

— Tu veux crever où ça ce passe comment ? Qui t'envoie ? Ma colère me possède complément.

Je suis sûr qu'elle n'est pas là pour rien et que tout ce qu'elle souhaite, c'est éloigné de moi la seule femme que je désire. J'ai fait pas mal de conneries, sous substance, dans cette ville et ça ne m'étonnerait pas que certains d'entre eux veuillent me le faire payer. Son rire ne m'inspire rien de bon.

— Hum, t'es plutôt dominant alors ? Sert plus fort, j'adore ça. Elle enroule ses jambes autour de moi.

J'ai des sueurs froides, tant j'ai envie de l'écraser. Cette femme est pire qu'un moustique collé à mon bras. Mon front ce ride, tant mes sourcils sont froncés. J'ai peur de moi, peur de la rage qui coule dans mes veines, mais une voix familière viens m'extraire de ma folie.

— Alice, dégage. Je ne suis pas sûr que ton père aimerait connaître ton petit numéro de chaudasse. Va te faire baiser ailleurs, ce mec est pris. Je tourne la tête, en voyant Kyle.

Je relâche cette rouquine en lui assignant une dernière pression sur la gorge. Pour une fois, je pense que je suis heureux qu'il soit là. Même si je le déteste, il a au moins vu que cette salope m'a sauté dessus.

— C'est bon, je me casse. Mais c'est dommage de défendre à ce point cette nana et la laisser seule chez toi.

Elle s'évapore, sans me laisser le temps de dire quoi que ce soit. Ses propos me font un peu peur en sachant que j'ai demandé à Kiara de laisser ouvert pour que je puisse rentrer, n'ayant qu'une seule clé. Mais heureusement, je n'en ai pas pour longtemps. Et puis, comment elle pourrait savoir ça ? C'est une coïncidence, reste zen... Juste une coïncidence.

— Tu fais chavirer les cœurs toi dit donc ?

— Je m'en serais bien passé. Mais tu tombes bien, pour une fois, je n'ai pas envie de faire un burn sur ta tête alors, on va essayer de faire en sorte que ça continue. Je suis là pour Kiara. Je m'appuie dos au mur, en m'allumant une clope.

— Il se passe quoi ? Il croise les bras, tout en jouant avec son anneau à la lèvre.

— Cette bagnole, tu as une idée d'à qui elle peut appartenir ?

Je lui tends mon téléphone, alors qu'il regarde ce que Jack a pu filmer. On y voit clairement cette ombre bleue nuit essayer de foutre ma nana au talus. Je ne peux pas regarder la vidéo, sinon je crains que ce téléphone neuf ne finisse en morceaux contre le mur. J'ai besoin d'un joint, putain...

— Putain de merde... Dans quel bordel elle s'est fourrée ? Je n'ai aucune idée de qui s'est, mais pour avoir une Lamborghini, ce n'est pas n'importe qui.

Sa réflexion me fait flipper, d'autant plus que l'autre rat d'égout arrive pour taper l'incruste dans notre conversation. Décidément, ce soir les vipères sont de sortie.

— Tu as regardé le logo sur la trappe à essence, Andrian ? Son sourire m'exaspère, en sachant qu'il n'a pas regardé la vidéo.

— Tu ne sais même pas de quoi on parle, Breakstorm.

Il sourit encore plus, semblant être amusé par la situation. Il se retourne pour partir, mais penche une dernière fois la tête vers nous.

— Si tu le dis, toujours est-il que tu devrais te dépêcher... Son petit shorty est sacrément sexy.

Son shorty ? Ne me dis pas qu'elle s'est foutue sur Heatedly avec ce pyjama ? Mais... Pourquoi devrais-je me dépêcher ?

Je deviens presque fou en l'imaginant faire une vidéo torride sur son compte. Je récupère violemment mon téléphone des mains de Kyle et vois un message au même moment. Une photo de Kiara, dans ma chambre. Quelqu'un l'a prise depuis la fenêtre...

Putain de merde !

Je hurle, alors que mon cœur loupe quelques battements. Je panique complétement, sous les yeux de Kyle qui ne comprend pas tout. Je zoom, sur la plaque d'essence de la voiture et je déchante. La savoir en danger me tue.

— Cette putain d'araignée... C'est le logo... De Spider putain quel con ! Je sers mon téléphone, en entendant quelques craquements.

Je n'arrive pas à croire qu'il aille jusque-là... Je vais le tuer. Je dois le tuer. Je le déteste putain, pourquoi j'ai cru en lui, hein ? Quel con... Mais quel con !

— Spider ? Mec, s'il y a le moindre danger pour elle, mon Crew est des vôtres... Il ne rigole pas, tu sais ? Qu'est-ce que vous avez branlé avec lui sérieusement !

Bien sûr que je sais qu'il ne rigole pas, mieux que personne...

— Je gère, Kyle. C'est à moi de la protégée, et crois-moi que ce n'est pas une bande de Kéké qui pourra nous aider. Ne t'approche pas d'elle, si tu tiens à la vie. Je le pointe du doigt, en rogne.

Arrête avec ça, c'est une amie, et je tiens à elle !

— Je disais ça aussi, avant d'en être obsédé au point où elle devienne mon monde. Reste loin d'elle, c'est un conseil. Je tape le numéro de Kiara pour lui dire de fermer la porte et les fenêtres...

Je n'écoute plus rien, entendant les tonalités résonné dans le vide. Mon cœur s'emballe, complément, en imaginant ce qu'ils ont pu lui faire... La violer, la kidnapper... Les pires atrocités défilent sous mes yeux alors qu'ils s'embuent. Le stress, la colère, la peur... Tout se mélange dramatiquement en moi. Je sens des mains me retenir, en vains. Je fonce sur ma moto, pour la rejoindre le plus vite possible.

Je n'entends plus rien,

Je ne vois plus rien,

Mon étau se resserre,

Il n'y a qu'elle, au bout de ma route.

J'arrive devant chez moi sans même savoir comment je suis arrivée ici. Je ne mets même pas la béquille de la R1 qui s'effondre par terre, alors que je me précipite à l'intérieur. La porte s'ouvre... J'allume toutes les lumières en la cherchant frénétiquement dans la petite pièce qui me sert de salon et de cuisine, en vain...

Kiara !

Je hurle son nom, effrayer par la possibilité qu'il l'ait pris. Affolé, j'ouvre la salle de bain, et le bureau tout en sentant la pression monter en moi. Puis, j'entends du mouvement dans la chambre.

Merde... La chambre... Si... S'il l'a... Je vais faire un meurtre putain.

Je m'y précipite, bloquant complètement sur l'image que je voie devant mes yeux... Des larmes coulent sur mes joues, tant le soulagement est soudain.

— Andy... C'est quoi tout ce bordel ?

Elle est assise au milieu du lit, les cheveux en désordre et le regard endormi, en train de s'étirer doucement. La bretelle de son débardeur tombe sur son épaule, dévoilant l'auréole de son sein gauche... Elle est magnifique...

Je rêve putain... Elle pionçait, je n'y crois pas. Kiara...

Je m'avance vers elle en plongeant contre ses seins alors que mes bras l'entourent complètement. Je calme ma respiration, alors que ses mains on rejoint mes cheveux. Elle me câline, sans même chercher à comprendre... Et son toucher m'apaise. C'est la plus belle des caresses...

— Je t'aime, Kiara...

J'entends son cœur s'emballer, alors que des gouttes frappent mon visage. Elle précipite sa main vers son visage, probablement pour masquer les larmes qu'elle ne veut pas me montrer sans même savoir que c'est trop tard...

— Et sinon, tu comptes me dire ce qu'il se passe ?

Je me relève doucement, tout en prenant son visage dans mes mains. Nos âmes se mélangent dans un flot d'amour incontrôlable, alors que je lui répète mes mots en me noyant dans ses yeux larmoyants. 

— Je t'aime, chaton. Je t'aime plus que tout au monde...

— Andy...

J'effleure ses lèvres, avant de la sentir grimpé sur moi. Nos corps se fondent en un seul, alors que je la goutte de tout mon être. Mes mains suivent ses courbes, et je la sens frémir sous ma tendresse... Putain, je donnerais ma vie pour la tienne. Elle bouge contre moi, alors que je glisse mes mains sous son tee-shirt, pour sentir la douceur de sa peau. Elle... Sens un mélange frais et doux de litchi et de coton, semblable à l'odeur que je me fais du paradis... J'ai envie d'elle, bordel oui, j'en ai besoin. Mais je freine rapidement nos ardeurs en repensant à ma bécane et à la porte qui est toujours ouverte.

— Chaton, je dois faire un truc... J'ai... Tout laisser ouvert. J'embrasse son décolleté, la voyant haletante...

Putain, je la désire tellement...

— Je m'en contre-fou... Je te veux maintenant. Je me sens gonflé, sous ses ardeurs...

J'ai besoin d'elle...

Nos respirations s'accélèrent, alors que nos lèvres s'entrechoquent. Mes mains se resserrent sur ses hanches que je rêve d'apprivoiser, et je ressens l'avidité et le besoin en elle... On se désire mutuellement, comme un besoin irrésistible de sentir nos corps, combler nos manques. Mais je dois la protéger...

Putain, je ne peux pas...

Je l'arrête, alors qu'elle commence a retiré son tee-shirt et je me lève rapidement. Je m'appuie contre le mur, pour reprendre mes esprits. Je sais alors au fond de moi que je viens de passer à côté d'un moment magique, mais je n'ai pas le droit de la mettre en danger ainsi.

— Andy... Arrête de fuir, dès que...

— Chaton, non, ne crois pas ça ! Je... Dois juste te protéger.

Ses larmes percent, alors qu'elle me balance un oreiller... Je me sens coupable, car si elle pense de telles choses, c'est parce que je n'arrête pas de la faire douter de l'authenticité de ce que je ressens pour elle... Mon cœur se brise, en entendant sa voix...

— Va dormir sur le canapé. Laisse-moi tranquille Andy, s'il te plaît. Sors !

Je me mords la lèvre pour essayer de réprimer la douleur qui s'installe en moi. Puis je sors, avant de laisser exploser mes sanglots contre la porte que je referme. Je l'aime tellement que j'en ai mal...

Un SMS retenti, dans ma poche...

[Tu as de la chance d'être arrivé à temps, cette fois... Magne-toi de me rendre le fric, ou son sang remplacera celui-ci... Si tu ne peux pas payer, tu sais ce que tu dois faire pour protéger ta petite pute.] Anonyme.

Je n'ai aucune idée d'à qui appartient le sang sur le couteau qu'il m'envoie en photo, mais des frissons me traversent. Il a beau m'envoyer ce message en anonyme, je sais que c'est lui. Et je ne supporte pas qu'il l'insulte comme ça. Je rentre la R1 dans l'entrée, refusant de m'éloigner de Kiara, même cinq minutes pour me rendre au garage et je ferme à triples tour la porte d'entrée...

C'est un malade putain... 

Je me fais couler un café, avant de sortir ma boîte de Pandore pour m'y faire une clope réconfortante. Avec tout ce qu'il s'est passé, j'en ai plus que besoin...

Mais au moment où j'ouvre le couvercle, comme un mirage, Kiara se pose devant moi. Je la referme in extremis.

— Tiens, tu n'as pas de couverture, tu vas te les geler avec ton plaid... Elle me la pose sur le canapé, alors que j'attrape son bras...

— Merci, chaton...

— Bonne nuit. Elle s'extirpe de mon étreinte sans un regard, alors que le bout de mes doigts effleure jusqu'à la dernière parcelle d'elle...

J'aimerais tout lui dire, mais pas ce soir. Concernant cette lame ensanglanter, elle n'en saura jamais rien...  Pour Spider non plus, elle ne doit pas savoir, Jamais... Il est hors de question qu'elle se mette à faire des cauchemars à cause de moi... La perte de ses parents lui en a déjà assez donner comme ça. Elle a morflé, et c'est déjà bien assez. Elle mérite la paix putain, elle mérite tout. Tout ce que je ne pourrais probablement jamais lui offrir...

Je finis par rouvrir ma boîte, réfléchissant à quoi prendre ce soir, mais une fois de plus, elle revient. Elle le fait exprès ou quoi ?

Elle me regarde, avant de partir au niveau de l'évier. Elle se cambre pour attraper un verre en hauteur. Putain cette chute de rein...

— Besoin d'aide ? Je m'amuse de cette situation, riant légèrement.

— Non. Bonne nuit.

Je ris plus franchement, en voyant son air de boudeuse alors qu'elle s'éloigne avec son verre d'eau à la main. Elle n'a aucune idée d'à quel point elle est attirante, comme ça. Surtout que j'ai comme l'intime conviction qu'elle n'en ait pas à son dernier aller-retour.

J'attends quelques instants, avant de pouvoir rouler mon joint tranquillement. Elle semble enfin rester dans la chambre. J'effrite un peu de ce morceau de plaisir qui ressemble à un Carambar, après l'avoir chauffé pour le ramollir. Ensuite, je termine l'opération de pâte à modeler, j'attrape mon rouleau de plaisir et du tabac pour tout glisser dans ma feuille slim. Je roule correctement tout ça avant d'ajouter du carton au bout. Puis, au moment où je le porte à mes lèvres pour le scellé, j'entends la porte de la chambre s'ouvrir... Putain, mais je ne vais pas y arriver quand elle est dans les parages...

Je me cache comme un gamin, balançant ma clope magique dans la boîte avant de faire semblant d'être hypnotisé par mon téléphone... Quoique, je le suis vraiment, car je tombe sur elle en allant sur Heatedly. Bordel... Elle attrape son paquet de clopes avant de prendre le briquet qui est probablement encore chaud après ce que je viens de faire...

— Attend, prend celui-là plutôt, il marche plus. J'attrape le feu qu'elle a dans la main par le bout métallique, me brûlant au passage.

J'ai envie de hurler de douleurs et d'insulter la vie, mais je maîtrise à la perfection l'art de la neutralité. Elle n'y voit que du feu et part à la fenêtre en silence. Mes yeux oscillent entre mon téléphone et son cul en l'air, car elle s'appuie contre la petite protection de la fenêtre... Hum, je n'ai jamais pensé à cet endroit... Mes pensées deviennent difficiles à gérer en sa présence. Surtout quand elle est comme ça.

Mon jean se tend, alors que mon attention ce porte sur une vidéo publiée sur mon compte... Celle qu'on a faite tout à l'heure avec une annotation que seule Kiara a pu inscrire.

Quand tu attends la femme de ta vie.

Bordel, je comprends mieux pourquoi la rousse de tout à l'heure m'a sortie ça... Elle n'a pas publié la vidéo en entière, mais uniquement la partie sur laquelle je suis seul dessus.

— Chaton pourqu...

— Andy, lâche-moi s'il te plaît.

Bordel ce qu'elle peut être chiante quand elle s'y met... J'attrape une clope à mon tour et part la rejoindre. Je l'allume en la fixant, alors qu'elle me snobe complètement. Elle écrase son mego avant de repartir sans même un regard.

— Je croyais qu'il marchait plus ce briquet ? Tu sais, c'est plus un secret pour les joints.

— Bordel va chier Kiara. J'écrase la clope avant de récupérer un truc plus intéressant à fumer.

Elle me gonfle. Bordel, tout ce que je veux, c'est la protéger de toute cette merde ! Pourquoi je suis amoureux d'elle déjà ? Avec un caractère comme ça, je crois que je suis juste taré. Après avoir attrapé mon réconfort dans la boîte à pandore, je l'allume en prenant le cendrier avec moi, sur le canapé. Et tout ce que j'espère, c'est pouvoir faire le vide au moins quelques instants.

J'inspire enfin cette substance, alors que je suis à cran et je me permets d'expirer en fermant les yeux tout en basculant ma tête en arrière. Mais son corps, ses mots, ses gestes... Elle ne sort pas de ma tête.

Je sens que quelqu'un s'assoit à califourchon sur moi. Je ne sais pas si c'est un rêve ou une réalité, mais j'ouvre les yeux au moment où ses mains fraîches se fraient un chemin en dessous de mon tee-shirt en remontant sur mes muscles sensuellement.

— Chaton ? Qu'est-ce que tu fous...

— Je n'arrive pas à dormir, sans toi. Mais vas-y, fume si tu en as besoin. Moi, je m'occupe de toi.

Elle m'embrasse en se déhanchant sur moi comme une déesse, puis elle se redresse en posant l'une de mes mains sur sa poitrine, sous son haut... T'es défoncé au bout de deux latte ? Bordel c'est impossible. Je la regarde perplexe, tout en étant admiratif, je ne sais même plus dans quelle réalité je me trouve. Ou alors, elle est juste sacrément bipolaire.

Elle passe sa langue entre ses lèvres avant de descendre à genoux entre mes jambes. Je ne la quitte pas des yeux, alors que son regard me crie son envie en pleine face.

— Petit chat, fume. Ne fais pas attention à moi, profite juste. Elle attrape ma ceinture avant de l'ouvrir pour sortir l'objet de ses désirs, me laissant là, haletant et incapable de tirer la moindre latte.

C'est donc ça, le plan ? En plus elle est intelligente...

— J'hallucine, bordel...

Elle me prend dans sa bouche, avec un regard victorieux, m'arrachant des grognements d'extase incontrôlable. Elle est complètement folle... Je vois ses joues se creuser alors que ma grosseur disparaît en elle. Elle me procure une vague de sensations intenses bien plus forte que n'importe qu'elle drogue... Je ne pense plus à rien, ne voyant plus que ses yeux envoûtant.

Puis, elle accélère ses va-et-vient pendant que mon joint se consume seul, avant de s'éteindre complètement... Le remarquant, elle s'arrête, me libérant de ses lèvres paradisiaques en passant sa langue de ma base à mon bout, avant de me regarder droit dans les yeux.

— Merde, je te déconcentre ? Excuse-moi, tu peux le rallumer si tu veux. Le scintillement de défis dans ses yeux vaut tout l'or de monde...

J'en fais presque tomber ma mâchoire, tant elle est bluffante et surtout, imprévisible. Je balance mon joint avant de saisir son visage précipitamment pour abattre mes lèvres sur sa bouche de diablesse. Puis, je la soulève pour l'emmener dans ma chambre.

— Oh toi... Tu n'as pas idée de ce que tu as allumé, là.

— Tu ne veux pas finir ton joint ? Elle rigole et j'entends presque la fierté en elle.

Je la pose sur le lit tout en prenant soins de ne pas lui faire mal, avant de finir au-dessus d'elle.

— Je n'en ai rien à foutre de ce putain de joint, je te veux.

Elle m'attrape par le collier qu'elle m'a offert, c'est à croire que ça devient une habitude... Mais une habitude délicieuse dont je ne me lasserais jamais, si c'est pour qu'elle m'emmène à ses lèvres à chaque fois. Elle est mon putain de rêve éveillé. Et je dois tout faire pour la préservée...

— Je t'aime, Wiston...

— Ferme-là, Sand, et embrasse-moi... Ne t'arrête jamais putain...

____Xoxo, Foxy____







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