Chapitre 10 : Erreur.
Ses larmes me brisent le cœur, alors que je sens son torse ce contracté sous mes mains. Comment puis-je lui en vouloir tout en l'aimant si fortement ? Il m'énerve. Lui, son caractère... Mais, surtout, sa façon de se renfermer. Qu'est-ce qu'il me cache ? De quoi il essaie de me protéger ? Je suis terrifiée, pour lui.
Cette soirée est vraiment... Non pas cette soirée. Tout est bizarre entre nous depuis quelques jours. Je... Je suis amoureuse de lui et même si je tente de ne pas céder, tout me ramène à cette abominable vérité. Et lui, à quoi il joue ? Pourquoi il essaie de me faire craquer de la sorte avec ce surnom ? J'essaie de refouler mes sentiments, de me convaincre que tout ça n'est qu'un jeu, un marché entre nous... Mais, comment ne pas craquer quand il est ainsi. Je veux ses lèvres, mais avant tout, j'aimerais qu'il s'ouvre à moi.
Si seulement je n'avais pas tiré sur ce putain de joint... Ma tête commence à tourner, même si j'essaie de garder pied, pour lui. J'ai l'impression que tout bouge autour de moi, et que mon cœur ralentit. Mes mouvements sont gauches, aussi. Et mes pensées semblent changées d'intensité. Mes priorités... Ne sont plus les mêmes.
— C'est vraiment de la merde ton truc. Comment tu peux aimer ça ? Il sèche ses larmes, avant de retirer mes mains de son corps pour me faire face.
— Tu as la tête qui tourne, pas vrai ? Il caresse ma joue.
— Oui.
Je fonds sous ses caresses, et je ressens une envie grandissante en moi. Foutue joint. Je le dévore des yeux, en admirant son torse, son cou, ses lèvres... Mais je le vois exploser de rire alors que j'ai l'impression de planer. C'est désagréable. J'ai l'impression de ne plus être moi-même, mais je n'ai pas peur, car je sais qu'il est là.
— Profites-en pour admirer ce sublime petit cul que tu caches sous ta veste... Il pose ses mains sur mes hanches, en me regardant sauvagement. Ses yeux sont en feu.
J'ai envie de rire à sa connerie, mais mon corps me lâche. Mes genoux cèdent, alors que je m'agrippe à son torse, y enfonçant presque mes ongles. Il frissonne sous se toucher, mais il me maintient fermement contre lui. Je plaque ma tête contre ses pectoraux, bougeant au rythme de sa respiration et l'aigle qui y est tatouée semble prendre vie... Il est inquiet et me demande si tout va bien. Il m'a rappelée doudou, et je dois avouer que j'adore ça... Ce truc est plus fort que je le pensais, en tirant dessus tout à l'heure. Je relève les yeux vers lui, et il n'est plus qu'à quelques centimètres de mes lèvres. Nos regards se bloquent, en silence... Je sens son souffle qui se balade sur ma peau et qui éveille tous mes sens.
— Petit chat... Embrasse-moi. Il me regarde, surpris. Mais je crois que je suis aussi surprise que lui.
— Tu es complètement défoncé putain... Viens-la. Il me soulève.
— On est deux comme ça...
Il me tue du regard alors que je me mets à rire, mais mes pulsions continuent et je pense que je ne suis pas près de m'arrêter. J'ai besoin de lui, besoin d'exprimer ce que je ressens, de lui montrer... Je me niche dans son cou avant d'embrasser sa peau, puis, je passe ma langue sur ses veines, avec une envie dévorante qu'il me fasse sienne... Ma main agrippe sa nuque, essayant de lui avouer le désir que je ressens pour lui.
— Kiara bordel ! Stop, tu n'es pas toi-même là. Il me pose sur le canapé, mais je le tire vers moi pour le faire s'assoir.
— Eh, mon surnom ! Je ronchonne en lui grimpant dessus.
J'ai les mains sur son torse nu et tatoué, alors qu'il pose instinctivement ses mains sur mes fesses, avant de les remonter. Je le trouve si attirant que la seule chose qui envahi mon esprit, c'est lui, et son corps d'Apollon. Sa respiration s'accélère, et je sais que je ne le laisse pas indifférent, car même un aveugle ressentirais son regard de feu ce posé sur lui. Je baisse la tête pour déposer des baisers sur ton torse, en remontant vers son cou. Il jure avant de me demander d'arrêter, alors d'une pulsion, je redescends plus bas encore, jusqu'à son bas de Jogging. Je passe ma langue sur ses muscles, le faisant frissonner à nouveau à travers cette caresse.
— Putain, tu fais quoi là ? Je remonte sensuellement ma langue sur ses abdos, en y apposant mes lèvres avec envie.
Il se redresse soudainement en me regardant sauvagement. Il semble suffoqué, et je devine qu'il se contracte, sous le satin de mon shorty. Je ne porte que mon pyjama, sans rien en dessous et je crains fort qu'il soit trempé. Je le veux entièrement et je me fiche des risques, des conséquences, je le veux juste en moi... J'ai besoin de me liée à lui, d'une manière encore plus fusionnelle qu'on ne l'a jamais été. J'ai chaud, beaucoup trop chaud désormais. Je dénoue la ceinture qui trône à ma taille, ouvrant directement le tissu noir qui me couvre pour le laisser apercevoir ce que je porte en dessous. Andy fixe mon crop-top en dentelle bleue nuit qui est légèrement transparent et il me détaille avec envie, ce qui me donne encore plus chaud...
— Tu... Es magnifique, doudou. Mais tu es défoncé, tu peux faire tout ce que tu veux, je ne te toucherai pas. Je le sens durcir encore plus, alors qu'il passe ses doigts sur mes lèvres...
Comme une vraie tentatrice, j'envoie valser ma veste au sol, avant de prendre ses doigts dans ma bouche. Je les suce et me déhanche pour lui tout en le regardant dans les yeux. Je refuse d'abandonner, car je sais que ce que je ressens ne vient pas de ce que j'ai fumé, mais d'Andy. Être défoncée me libère juste de toutes les chaînes qui m'empêche de me laisser aller à ce que je ressens vraiment...
— Putain de merde... Crache-t-il, avec un regard incandescent.
Il retire violemment ses doigts de ma bouche avant de saisir ma nuque et m'embrasser avec passion. Je profite de ses lèvres, bougeant encore plus mon bassin sur son membre. Nos langues s'entrechoquent, alors que ses mains viennent serrer plus franchement mes fesses. Je gémis à ce geste. Mais subitement, il s'arrête dans notre emportement. Bien trop tôt, à mon goût. Il m'arrache un gémissement de frustration, tant que mes doigts se crispent autour de son cou.
— Putain non. Kiara arrête ça. Tu... Tu es défoncé bordel ! Il se lève en me gardant contre lui et commence à marcher.
— Petit chat, je te veux ! Ça ne change rien que je sois défoncée ou pas, et toi aussi, tu en as envie alors ne te prend pas la tête et baise-moi ! Il me regarde avec une avidité des plus intense alors qu'on se trouve dans le couloir qui mène à sa chambre.
Je n'ai aucune idée de ce qui me prend, ni de ce qui est en train de se passer. Mais, à aucun moment, il ne m'a repoussée en me disant qu'il ne m'aimait pas. Je le sais maintenant, nos sentiments sont réciproques, c'est une certitude... Et bien que j'en sois heureuse, cela m'effraie. J'ai peur de me faire un film à moi toute seule, ne comprenant pas pourquoi il garde ça pour lui, si c'est bien le cas. Et bien que la peur de le perdre soit abominable, je ne peux pas m'empêcher de le vouloir entièrement à moi. Il me plaque contre le mur en me regardant dans les yeux alors que mon corps, lui, est en ébullition.
— Kiara, première règle de notre accord, on ne couche pas ensemble. Tu es... Magnifique, Sensuelle, Sexy. Oui. Mais bordel, t'es ma meilleure amie et il est hors de question que je te fasse hurler mon nom alors que tu n'es pas en mesure de savoir toi-même, si tu es vraiment consentante. Alors au dodo, arrête de me chauffer !
La déception ce lit en moi. Je connais cette intonation et ses propos sont fermes, il ne changera pas d'avis. Il me pose sur le lit, alors que mon entre-cuisse est en feu. Mais je ne veux pas qu'il parte. Je veux rester avec lui, et m'endormir à ses côtés... Sentir la chaleur de son corps contre le mien, et sa présence dont je commence à avoir du mal à me passer.
— Petit chat, reste avec moi...
— Doudou, je dois prendre une douche. C'est... Pas négociable. Il regarde la bosse dans son jogging d'un air désespéré avant de rire. Il est... Beau, avec ses fossettes.
Je l'admire et le scrute avec envie, détaillant chaque détail de lui comme si je le voyais pour la première fois... Et je comprends de moins en moins la manière dont j'ai pu passer à côtés de lui pendant tout ce temps. Car tout me plaît, chez lui. Et le feu qu'il attise en moi ne fait que le confirmer. Le joint, comme ce stupide marché, semblent juste m'exposer cette vérité refoulée au plus profond de mes entrailles. Je me libère complétement, lui offrant un air des plus taquins...
— Laisse-moi m'occuper de toi avec ma bouche, plutôt que faire ça tout seul dans ta douche... Je retire mon haut de pyjamas, m'attirant les éclairs de son regard.
Il tient l'encadrement de la porte, serrant de toutes ses forces pour ne pas céder aux regards que je lui lance à mon tour. Il se mord la lèvre en profitant de la vue... Je ne sais pas à quoi il pense, mais il affiche un sourire charmeur avant de se retourner en riant.
— T'es une putain de tentatrice ma parole... Mais c'est non. Arrête de me chauffer. Il finit par me faire un clin d'œil avant de partir à la salle de bain juste à côté.
Je me tourne face au matelas avant de crier dans le cousin... Je le déteste de me faire autant d'effet. Pourquoi, soudainement, je donnerais absolument tout ce que j'ai pour être à ses côtés ? Enfin... Non, ça, ça a toujours été. Mais être avec lui d'une façon... Encore plus fusionnel. Je veux lui appartenir, me lever le matin dans ses bras, m'endormir chaque soir à ses côtés... J'ai compris, stop. Je dois arrêter de réfléchir, je l'aime... Il ne peut pas y avoir d'autres explications. Je suis amoureuse de lui, bordel...
Je m'assois sur le lit, refusant de m'endormir tant qu'il est absent. Une idée me traverse. Je retire mon shorty et me glisse sous les couvertures. Je veux le faire céder et je vais y arriver. Mais, en l'imaginant sous la douche, ma main se glisse automatiquement sur mon clitoris. Je gémis lentement, en me libérant de cette tension, mais je refuse de me laisser envahir complétement par le plaisir. Mes gémissements commencent à être intenses et je me perds, dans mes caresses. Soudainement, la porte s'ouvre, m'offrant un sursaut des moins discrets. Merde je n'ai pas entendu la douche s'arrêter.
— J'interromps un truc intéressant, doudou ? Il me fait un sourire en coin auquel je peine à résister.
Ses cheveux encore humides et son air taquin me plaisent à un point qu'il ne peut même pas imaginer. Mais je ne peux absolument pas lui avouer ce que je faisais en pensant à lui...
— Non, je ne suis pas comme toi. J'étais bonne, dans ta douche ? Je le regarde en me mordant la lèvre alors qu'il s'approche du lit en se hissant jusqu'à moi.
— Absolument divine. Au lit, petite peste.
Il embrasse tendrement mon front, n'ayant même pas vu que j'étais complètement nue sous la couette. Il s'y glisse, avant de plonger dans son oreiller, à plat ventre. Le sillon parfumé qu'il laisse planer derrière lui m'enivre complétement, me donnant encore plus envie d'être contre lui...
— Eh, je veux un câlin. Il se redresse, en me regardant.
— T'es amoureuse de moi, Kiara ?
Il a l'air si sérieux, en me posant cette question... Mon souffle se coupe presque, alors que j'hésite à tout lui avouer, mais je n'en fais rien. Je fais quoi, si ce n'est pas réciproque ? Je suis perdue, et il ne fait absolument rien pour arranger les choses. Au contraire, il les empire.
— Non. Il se retourne dos à moi.
— Pas de câlins, alors. Bonne nuit doudou...
Je me tourne à mon tour, en serrant la couette contre moi, pensive. Non, je ne suis pas amoureuse de toi, Andy. Je ne le suis pas et je ne le veux pas et... Bordel, je ne vois que part toi, depuis des années. Quand ça n'allait pas, tu étais là. Dans mes moments de joie, tu étais là. Pour une peine de cœur, tu étais là. Pour m'accompagner dans mon magasin préféré alors que tu détestes faire les boutiques ? Tu étais là. Si je tombais à moto, tu étais là. Si je pleure, tu essuies mes larmes et tu regonfles mon cœur d'amour. Et à la mort de mes parents, tu as pris le relais, avec seulement un an de plus que moi. Non, je ne suis pas amoureuse de toi. C'est bien pire que ça, tu es une partie de moi. Et si ont m'enlève cette partie-là, on m'arrache le cœur, car sans toi, je ne suis rien.
Et c'est pour ça que je ne peux pas te l'avouer. Car les relations amoureuses, ça ne marche pas. Parce que quand ont fini en couple, les personnes changent et que si j'accepte de t'aimer réellement, en y mettant mes tripes, je dois accepter l'éventualité de te perdre. Et ce n'est pas, une possibilité. Alors... Maintenant que je me l'admets enfin à moi-même, laisse-moi juste t'aimer en secret. Car il n'y a que les choses qui nous sont précieuses, qu'on garde à l'abri des regards. Et l'amour que j'éprouve pour toi, c'est mon plus beau trésor.
— Alors pas de câlins... Bonne nuit, petit chat.
Mes pulsions se sont calmées, et je me recroqueville sur moi-même. J'admire les étoiles, par la fenêtre de la chambre. Puis, je le sens se tortiller dans tous les sens. Je crois qu'il teste tous les côtés du lit, mettant même son cousin sur sa tête. Il m'énerve...
— Mais qu'est-ce que tu fous, Andy ? Il souffle, alors qu'on se retourne tous les deux.
— Tu m'empêches de dormir. Je quitte son regard, avant de me retourner, vexée...
Je m'excuse, en me mettant le plus à l'écart possible. Mais il me rattrape rapidement. Il m'enroule de ses bras et en un instant, je sens sa chaleur m'envahir. C'est agréable, mais je suis surprise. Je croyais que ça le faisait chier, que je sois ici avec lui ? Je pense sincèrement qu'il est l'homme le plus énigmatique que j'ai vu... Je n'y comprends rien.
— Mais qu'est-ce...
— Shhht... Dors. Juste, dors.
J'ai le cœur qui accélère et malgré tout, ses bras m'apaisent. Je m'y sens si bien que mes yeux ce ferment, en me blottissant contre lui et son souffle effleure mes cheveux, me réconfortant de sa présence. Je sais, qu'il ne dort pas et qu'il doit probablement avoir les yeux grand ouverts, mais il ne bouge plus. Seulement... Maintenant, c'est moi qui commence à remuer. Je suis gênée d'être nus contre lui alors que mes envies sont passées. Et j'ai peur qu'il le remarque. Bien sûr, comme un vrai cauchemar, c'est ce qu'il s'apprête à faire. Il remonte sa main entre mes deux seins, alors que je me mords les lèvres. Il a remarqué, mais il ne dit rien et fini par redescendre sa main sur mes hanches, puis, il descend sur ma cuisse. Il semble chercher un tissu, qu'il ne trouvera jamais, car il n'y en a pas. Il se redresse d'un bond, avant de retirer la couverture qui couvre nos corps.
— Putain mais... Tu veux me tuer n'est-ce pas ? Qu'est-ce que tu fiches à poil ! Son regard en colère se transforme au fur et à mesure qu'il scanne chaque partie de mon corps. Le feu me monte aux joues.
Je reste immobile, essayant de cacher ma poitrine qui déborde de mes bras. J'ai simultanément envie de rire, et envie de me cacher à mille kilomètres pour éviter ça. Je vois l'ensemble de ses veines se gonfler, alors qu'il ne me quitte pas des yeux.
— Je te jure que si tu ne te rhabilles pas maintenant, je ne réponds plus de rien, meilleure pote ou pas. Il avale difficilement sa salive.
Son self contrôle me rend dingue, et mon antre se réveille à nouveau. Je ne bouge toujours pas, car j'ignore ce que je veux réellement. Si on craque... Quoi qu'il arrive, ça nous laissera des traces indélébiles. Je me redresse, m'asseyant sur le lit. Je détourne le regard vers mon bas de pyjamas, au sol... Je suis prête à l'attraper, mais ma main s'arrête en chemin...
— Va te faire voir avec tes putain de règles. J'ai envie de toi.
Je me précipite sur lui, grimpant à califourchon sur son membre enflé. Je le laisse prendre mes lèvres sauvagement alors que mes bras se posent sur ses épaules. Je caresse ses cheveux, pendant qu'il pose ses mains sur mon corps, me laissant frissonner de plaisir à son contact. Il me sert contre lui, épris d'une passion dévorante.
— Bordel... Je te jure que tu es à moi, doudou. Je deviens fou si ce mec t'approche encore. Il me mord l'épaule, en m'y laissant une marque délicieuse. Je gémis doucement.
Je me mets à rire, alors qu'il embrasse mon décolleté. J'aime sa possessivité quand elle reste raisonnable, son intensité me fait vibrer... Mais je l'écarte un peu de moi, ayant envie de jouer avec lui. Le jour commence à ce levé à travers la fenêtre, laissant des reflets magique dans la pièce... Ce serait le moment parfait, pour qu'il me le dise. Je veux l'entendre, j'en ai besoin.
— Dit, t'es amoureux de moi, Andy ? Je plonge mon regard dans le sien, approchant mes lèvres des siennes en le cherchant. Je le fais patienter, le temps d'avoir ma réponse. Mais hélas, elle ne sera pas celle que j'attends.
— Non. Il me sourit, avec un regard défiant.
— Alors, pas de baise. Bonne nuit, petit chat.
Je m'écarte de lui pour me coucher, mais il me plaque au lit et se glisse entre mes jambes avant de m'embrasser langoureusement. Je cède aisément, en ayant autant envie que lui. Il dirige ses doigts jusqu'à mes plis assoiffés avant de s'y glisser en douceur... Je m'accroche à ses épaules en hurlant rapidement, sous ses gestes experts.
— Pas de baise ? C'est parfait. Moi, je fais l'amour doudou... Il me fait un sourire ravageur, avant de replonger sur mes lèvres...
On se laisse emporter par la passion qui nous anime, et lorsqu'il me pénètre enfin, je ressens un sentiment des plus particuliers. On ne se lâche pas du regard, haletant et victime d'une connexion parfaite. Ses coups de reins pénètrent mon âme alors que je fonds complétement pour lui. Nos deux corps se mêlent dans une symbiose parfaite, alors même qu'aucune parole ne nous est nécessaire... Un mélange de tendresse, de force et de possessivité. Dans ses bras, je me sens à ma place, et je crains fort en devenir accro. Comment je pourrais me passer de lui, de ses gestes, ses regards. Sa façon de me posséder me transcende complétement...
— Andy bordel... Je... Je me mordais la lèvre, pour ralentir le volcan qui allait bientôt exploser en moi. Je voulais venir avec lui, pour lui...
Il capture mes lèvres en gardant une main dans mon cou alors qu'il accélère ses mouvements. Je ressens chaque parcelle de lui, dans un vas-et-viens des plus cosmique. Des courants électriques parcourent l'ensemble de mon corps, tant le plaisir monte en moi. Puis, il descend sa main sur mes fesses, me pressant contre lui pour amplifier ses mouvements... Je me crispe autour de son membre, alors que nos noms respectifs sortent de nos bouches dans un doux murmure sensuel... Il m'emporte dans un mélange de force et de tendresse, alors que nos corps transpirant s'enroulent l'un sur l'autre.
Je m'attends à ce qu'il parte à la salle de bain pour se nettoyer avant de s'écrouler dans le lit pour dormir, mais lui, il accompagne mon orgasme avant de me prendre dans ses bras. Il plonge son regard au mien, en silence, avant de remettre une mèche de mes cheveux derrière mon oreille... Ses doigts effleurent mon visage, avant de glisser lentement sur mon corps. Il me câline, avec un regard amoureux que je comprends à peine...
— Andy... Qu'est-ce qu'on est, tous les deux ? Il m'embrasse, alors que mes yeux s'inondent de larmes, face à tant de douceur... Je n'y suis absolument pas habituée...
— Doudou... Ne te prends pas la tête avec des questions comme ça. On tient l'un as l'autre, et c'est tout ce qui importe. Je ne te ferai jamais le moindre mal, alors on a le temps, avant de définir ce qui nous arrive, d'accord ?
J'acquiesce simplement, en me blottissant contre lui alors qu'il me sert plus fortement. Désormais, c'est une certitude, j'ai besoin qu'il partage ma vie... Mais aurais-je le courage de tout lui avouer, un jour ? Ce soir, je sais qu'il y aura une guerre sur le circuit. Car s'il perd, il ne respectera pas l'engagement donné, c'est une certitude. Dans une cage au lion, il ne peut y en avoir qu'un seul. Et pour moi, c'est lui.
On part tous deux sous la douche, en riant et en jouant avec la mousse comme des enfants... Et si... Être en couple, amoureux, ce n'était pas ça, tout simplement... Peut-être que quand on est avec la bonne personne, rien ne change, et que celui où celle qui partage notre vie devient tout à la fois.
Pourquoi as-tu si peur, Kiara... Et si, c'était le seul moyen, pour ne jamais le perdre et pouvoir le garder à tes côtés... Pour toute une vie ?
____Xoxo, Foxy____
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