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Chapitre 68

Notre court séjour dans Paris s'écoule bien vite. Paulo finit par sortir avec Valentine. Moi, j'évite au maximum "Hey" prénommée Amélie, sympa mais pas mon genre...

Tata nous emmène visiter en famille le château de Vaux-le-Vicomte. Il n'y a pas grand-chose à dire dessus, mis à part que nous nous amusons à détailler à voix haute les tableaux de femmes nues. Ça fait bien rire ma tante et mes cousines. Surtout que nous y ajoutons une touche d'accent bordelais bien exagéré et un langage bien cru, assaisonné des expressions favorites de Paulo.

— Oh anqui* ! Regardez les gars, nous interpelle Max, arrêté devant un ornement mural gigantesque représentant un groupe de personnes qui se baignent dans un lac. Là, y du poil !

— Elle a la chatte fleurie, la brune ! nous indique Paulo en s'approchant un peu plus près pour admirer les détails...

— Arrête de loucher dessus, je me moque de lui. Tu vas finir par avoir les yeux en trou de bite !

— Putain con, je lui planterais bien mon javelot dans la moquette ! ajoute Paulo bien fort pour que tous les touristes présents autour de nous l'entendent.

Mes cousines éclatent de rire alors que ma tante regarde par la fenêtre les jardins en faisant mine de ne pas nous connaître.

— Et celui-là, les gars ! nous interpelle Louise devant la statue d'un Apollon bien monté.

— Ah ben lui, s'il était pas trop mou du sexe, continue Paulo à haute voix, il devait sacrément enflammer les cheminées...

— Et si nous allions faire un tour dans les jardins, finit par nous proposer tata qui n'apprécie guère les visites culturelles et historiques.

Ainsi, nous restons plus d'une heure à observer les carpes énormes qui nagent dans les douves du château et qui se battent à chaque fois que l'on crache un mollard dans l'eau. Les pauvres bêtes sont habituées à ce qu'on leur lance des morceaux de pain, mais avec nous, elles sont vraiment mal tombées.

Le dernier soir, nous sommes invités à une fête qui se déroule chez Valentine et Amélie. Mes frères et moi ne tenons plus en place, tellement heureux de rentrer chez nous sur Bordeaux. Tandis que nous sommes toujours plongés à fond dans notre Action ou Vérité, sur le pas de la porte de nos voisines, Max insiste particulièrement pour participer.

— Pas de trucs glauques avec les meufs ! Je ne tromperai pas Agathe mais je ferai tout le reste !

— On verra, lui répond Paulo en me faisant signe qu'il lui réserve une surprise.

— Allez-y, les gars, nous supplie Max qui a peur de s'emmerder si on passe la soirée à draguer.

— J'ai pas trop d'idées, ce soir ! je prétends pour l'embêter.

Àpeine arrivées, les filles se retrouvent pour ricaner entre elles et échanger sur leurs nouvelles robes, alors que mes frères et moi cherchons le bar. Paulo, qui entre le premier dans la cuisine nous indique d'un signe de tête que la vitrine d'alcools est juste devant nous. Sans hésiter, il ouvre le placard et en sort une par une les bouteilles, en énumérant les délicieux spiritueux :

— Rhum, liqueur de poires, Malibu,Get 27, Whisky...

— Et mon Action-Vérité ? l'interrompt Max qui s'impatiente devant nous, toujours désireux de jouer.

— Attends ! continue Paulo, imperturbable dans son tri de bouteilles. Putain, y a un Cognac de vingt-cinq ans d'âge !

— C'est pas beaucoup pour un Cognac ! je lui rétorque. T'y connais rien sur le vieillissement des alcools !

— On s'en fout ! me coupe Paulo qui débouche la bouteille pour inhaler l'odeur. Max, fais-moi passer trois verres !

Max souffle et trépigne devant nous comme un gosse qui n'a qu'une idée en tête. Il dépose les trois verres devant Paulo. Celui-ci sert un fond de Cognac dans chacun des récipients.

— On joue quand ? nous questionne Max qui ne lâche pas l'affaire.

— Mais qu'il me saoule ! je râle en goutant l'élixir. Max, Action ou Vérité ?

— Action !

— Bois un verre de Cognac cul sec ! lui ordonne Paulo en remplissant le verre de Max.

Paulo se tourne vers moi avec son petit sourire sournois des mauvais coups. Je comprends tout de suite ce qu'il manigance et je trouve l'idée excellente. Une fois ivre mort, Max nous foutra la paix !

— Ok, approuve mon frère.

Il s'enfile d'un trait le liquide marron en faisant la grimace. Je suis ébahi de le voir s'enquiller plusieurs gorgées d'affilée de cet alcool puissant. Mais finalement, à la cinquième, il s'arrête et se racle la gorge un grand coup.

— Je me disais que t'étais bien parti... je me moque de lui.

Je fais tourner le Cognac dans mon verre comme les grands amateurs. Max est motivé et après avoir repris sa respiration, il termine d'un trait son verre.

— Et voilà ! conclut-il en tapant son verre sur le comptoir.

Dans moins de cinq minutes, il va tituber et ne plus pouvoir aligner deux mots...

— Toi, tu ne vas pas tenir longtemps ! je me marre.

— Tonio, Action ou Vérité ? me demande-t-il en rigolant.

J'hésite, j'ai peur de tomber dans le jeu machiavélique de mes frères qui pourrait consister à se défoncer toute la soirée. C'est le dernier soir, et ma tante n'aura pas d'emprise sur nous demain matin. Aucune punition possible !

— Action !

— Pareil que moi ! me défie Max qui commence à avoir les yeux qui brillent et du mal à articuler.

— Pas le Cognac, il n'a que quatorze ans, lui interdit Paulo. Trop fort pour lui !

— Quoi, j'ai que quatorze ? On joue ou on joue pas ! Passe la bouteille de COGNAC !

Ça m'énerve quand Paulo joue l'aîné protecteur...



*grossièreté locale, typiquement bordelaise signifiant enculé.

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