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Chapitre 55

La soirée s'est terminée en couille pour moi. Paulo a pécho Alice en deux temps trois mouvements. D'ailleurs, j'ai une belle collection de photos du couple enlacé. Marion est ravie de recevoir ces petites informations compromettantes qu'elle va rapidement transmettre à sa sœur. Je me marre à l'idée que "Paufie", bah, c'est déjà fini ! En même temps, je ne suis pas surpris. J'aurais parié ma planche de surf que Paulo ne tiendrait pas une semaine loin d'elle. Il a pété les records puisque ça fait à peine 48 heures que nous sommes arrivés.

Grâce à lui, je me retrouve avec ce putain de vernis à ongles sur les mains et les pieds. C'était hilarant sur le coup, mais là, ce matin, je ne ressemble vraiment à rien. Ma voix n'est toujours pas réapparue et j'ai l'air d'une gonzesse manucurée par un nain de jardin de quatre ans.

— C'est quoi, cette nouvelle invention ? me questionne ma tante dubitative en regardant mes doigts attraper une chocolatine pendant le petit-déjeuner.

— Un pari avec Paulo. T'as pas du truc pour l'enlever ?

— Non, tu le gardes vingt-quatre heures ! me coupe Clo en faisant signe à sa mère de ne pas m'aider dans le nettoyage du rouge vif qui m'encombre.

— Vas-y, je ressemble à rien avec ça ! je râle la bouche pleine.

Je désespère en regardant mes doigts. Je n'ai honte de rien, mais quand même, il faut avouer que ça va être difficile de séduire une meuf avec une voix de phoque et du vernis à ongle. Je suis beau mais quand même...

— De toute façon, je n'en ai pas ! m'avoue ma tante.

— Je vais demander aux voisins !

Je fais rapidement un tour d'horizon autour de notre emplacement.

— Ouais, vas-y, celui-là, il va bien te recevoir ! se marre Louise en regardant par-dessus ses lunettes de soleil en direction du chalet ennemi.

Aucune pitié pour moi ! J'ai fait le tour du voisinage et à chaque fois que j'ai demandé une goutte de dissolvant, une de mes cousines est venue supplier pour que l'on ne me vienne pas en aide. Je suis condamné à garder cette merde sur moi toute ma vie... enfin, jusqu'à ce que ça parte. Ma tante a honte de me trimballer comme ça, c'est au moins ça de gagné ! D'ailleurs, histoire de l'emmerder encore plus, Laura m'a fait deux couettes et prêté un paréo. J'ajoute à ma dégaine une bonne touche de féminité dans mes manières... et tout le monde se marre.

Le soir de mon anniversaire, je tente de sortir habillé ainsi au restaurant, mais ma tante me coupe net dans mon élan.

— Ho, la tahitienne ! Tu me sors ton attirail de bonne femme pour te travestir en homme ! Carnaval, c'était en mars !

Comme tous les 2003, je souffle mes quatorze bougies cette année. C'est toujours mieux que treize, mais pas aussi bien que quinze... Mes frères et mes cousines m'ont prévu une surprise, mais aucun ne balance un indice sur le projet nocturne qu'ils me réservent. Je dois patienter jusqu'à ce que ma tante dorme profondément et ronfle à en faire trembler les murs de son mobil-home. Attendre n'est pas mon fort...

Vers minuit et demi, nous sommes enfin libérés de l'autorité adulte et libres comme des sauvages à qui l'on ouvre la porte de la cage après des années de détention.

Les températures n'ont pas baissé en dessous de vingt-huit degrés depuis que nous sommes arrivés, y compris les nuits. Comme je l'avais prévu, je vis en maillot depuis plusieurs jours. Mes frères quittent leur chambre en short de bain également, ce qui me surprend, surtout pour Max qui nous fait un défilé de mode à chaque sortie.

Nous rejoignons mes cousines qui ricanent en silence au coin de l'allée, dans la pénombre. Paulo prend rapidement la direction de la piscine et je devine très vite ses intentions lorsqu'il se faufile derrière la haie de fusains qui longe la palissade du grand bassin.

Mes cousines, qui ne sont pas très téméraires, restent appuyées au grillage avec leur téléphone pour filmer la scène.

Paulo escalade le premier le grand portail blanc sécurisé. J'observe ses gestes agiles pour pouvoir faire pareil. Max le suit et se hisse facilement de l'autre côté de la barrière.

— Allez, bouge ton cul avant qu'on ne se fasse repérer, ducon ! m'invite gentiment mon grand frère.

— J'arrive ! je chuchote.

Je pose mon pied gauche sur la serrure du portail puis je me projette dans les airs pour enjamber la barricade. Une fois en haut, j'élève mon deuxième pied pour m'asseoir sur le portail et laisser mes jambes pendre dans le vide, avant de sauter dans l'enceinte de la piscine. En me laissant tomber sur la terrasse, j'accroche mon short de bain au coin de la palissade et je le déchire sur toute la longueur.

— Merde ! je râle en observant la grande fente qui part du bas du maillot et remonte jusqu'à l'élastique. C'était mon préféré !

— Ça fait quatre jours que tu le portais ! se moque Paulo. Au moins, t'es bon pour en changer !

— Mais je l'aimais bien !

— Quatre jours, t'es généreux ! ajoute Max. Je ne l'ai pas vu avec autre chose depuis le début des vacances ! C'est-à-dire deux mois !

— Mais qu'est-ce que ça peut vous foutre, bordel ?

— Rien, c'est sûr que tu croules pas sous le linge sale, toi ! ajoute Paulo en s'engageant dans l'escalier du plus grand des toboggans du camping.

— C'est donc ça, votre surprise ?

Je lève la tête pour mieux me rendre compte du sommet éclairé par la pleine lune.

— Alors, heureux ? me lancent-ils en même temps avant d'éclater de rire.

———————
A partir du 30 avril 2019, je dépublierai les 50 derniers chapitres.
Seuls resteront sur Wattpad les 15 premiers chapitres corrigés.

Je préviens pour que les lecteurs n'ayant pas fini cette version puissent rapidement le faire...

Livre désormais disponible sur Amazon en version papier ou numérique !

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