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Chapitre 30

"En prison, être innocent, c'est du manque de tact." - Walter Lewino

Point de vue de Nathan

Marguerite sent la cigarette, mais, juste parce que cette odeur est sur elle, je pourrais l'aimer elle aussi. Elle se tient debout, près du muré la séparant du vide et je la tiens par la taille, posant ma tête dans son cou. Elle observe la vue depuis une dizaine de minutes et moi je l'observe, elle. Un silence nous habite alors que le vent fouette nos visages.

"-Je ne voudrais jamais quitter cette ville... elle lâche dans les nuages.

-Rien ne nous oblige à la quitter un jour. Je réponds en l'embrassant dans le cou.

-Tu veux faire quoi plus tard, toi? Elle m'interroge.

-Je reprendrai l'entreprise de mon père.

-Vraiment? Elle se retourne vers moi, étonnée.

-Oui... Pourquoi est-ce que ça te surprend?

-Je croyais que c'était ce qu'il voulait que tu fasses mais je ne savais pas que toi tu en avais envie.

-C'est un peu la même chose, non? Je dis septique.

-Non Nate, c'est différent. Tu es une personne distincte de ton père, tu n'as pas les mêmes envies que lui!

-Depuis que je suis né, il me modèle pour que je prenne la relève un jour. Je ne veux pas le décevoir plus, alors je reprendrai l'entreprise.

-D'accord mais si tu ne devais contenter personne, sauf toi, quel métier choisirais-tu?"

Je réfléchis un instant, si j'étais libre d'avoir mon avis, si je n'étais pas Nathan Amadeus en clair, qu'est-ce que je ferais plus tard? Je m'autorise à rêver et à voir loin.

"-Astronaute! Je finis par lâcher.

-Astronaute? Elle rigole. Tu ne serais pas mal en combinaison je pense.

-Juste pas mal? Je fronce mes sourcils.

-D'accord, d'accord, tu serais super sexy en combinaison!

-Je pense aussi! Je souris.

-En plus c'est pratique, si il y a une coupure d'électricité dans la fusée, vous n'aurez même pas à vous encombrer d'une lampe torche.

-Ta blague est passablement vexante, je me racle la gorge. Et puis, s'il y avait une coupure de courant dans la fusée, je ne sais pas si nous pourrions toujours avoir accès à l'oxygène. Et toi tu voudrais être quoi?

-Chanteuse! Elle s'exclame sans l'ombre d'une hésitation.

-Mais... Marguerite, tu ne sais pas chanter. Je dis calmement afin de ne pas la vexer.

-Hein? Elle manque de s'étouffer. Je chante très bien, je suis navrée que tes oreilles ne soient pas assez affûtées pour reconnaître mon talent. Son sourire retombe instantanément. Non, en fait je voudrais être photographe et avoir ma propre galerie, comme ma maman...

-Tu pourrais l'ouvrir dans Chelsea, c'est là-bas qu'elles se concentrent.

-Oui... elle soupire. Mais pour cela il faudrait déjà que la passion revienne.

-Photographie-moi...

-Tu voudrais? Elle ouvre grand les yeux.

-Je n'aime pas spécialement être pris en photos, mais, si ça peut aider... Où est ton appareil?

-Oh non... elle se crispe. Je l'ai laissé dans la chambre de ma maman, à l'hôpital. J'ai pas envie d'y retourner Nate...

-Mais tu ne seras pas seule, je passe ma main dans la sienne. Je suis là."

Nous marchons, Marguerite avance en gardant la tête baissée. Je pense qu'elle ne veut pas effrayer les passants de la rue avec son visage fatigué.

"-C'est comme ça que tu as découvert le toit? Je l'interroge.

-Oui... je venais d'assister à une crise de ma mère, j'ai marché et quand je suis arrivé devant l'immeuble, face à la baie, j'ai décidé de monter au sommet."

Je hoche silencieusement la tête et nous pénétrons dans l'immeuble. Nous nous rendons à l'étage souterrain, au service psychiatrique. Cette fois-ci, je remarque en effet qu'il y a un guichet d'accueil derrière lequel se trouve une infirmière. Marguerite se dirige vers elle.

"-Bonjour... nous venons voir Rose Mello. Je suis sa fille et lui c'est mon petit-ami...

-Bonjour, désolée ma puce mais les visites sont réservées aux membres de la famille. Tu peux y aller, mais lui il devra patienter dans le couloir. Répond gentiment l'infirmière.

-S'il-vous-plaît madame, elle la regarde dans les yeux et serre ma main dans la sienne. Nous ne serons pas longs.

-D'accord. Elle abdique. Chambre -122, je vous accompagne."

Nous marchons dans le couloir de l'angoisse et je croise le même homme, assis, tapant sa canne contre le sol. Je m'arrête devant lui et Marguerite me tire pour que je continue d'avancer.

"-Lui c'est Robert, c'est notre patient qui a connu la meilleure amélioration. C'est pour cela qu'il peut rester dans le couloir. M'explique alors l'infirmière.

-La meilleure amélioration? Je répète peu convaincu.

-Oui."

Marguerite me tire pour que je continue d'avancer et je me laisse faire. Si lui est le patient sur la meilleure pente, je ne sais pas ce qu'il adviendra de la mère de Marguerite... nous entrons dans sa chambre et l'infirmière nous quitte. Elle a les yeux fermés mais je reste sur mes gardes, ça ne veut pas dire qu'elle dort.

Marguerite se dirige vers son placard et j'attrape sa fiche médicale. Elle aurait un taux en sérotonine trop élevé, c'est surement dû à des mélanges répétés de drogues. Elle a aussi une dégénérescence au niveau des neurones, elle souffre d'insomnies, de paranoïa et d'autres termes scientifiques que je ne saurais transcrire.

Je dépose le dossier au pied de son lit et m'approche de Marguerite. Elle a récupéré son appareil photo et fait quelques manipulations dessus. Je jette un œil depuis derrière son épaule et observe des photographie de sa mère, endormie. Il y a des roses partout et leur rougeur contraste avec la pâleur de la femme. C'est beau.

Je me retourne et sursaute. Elle me refait le même coup. Rose me fixe dans les yeux et elle remue dans son lit, essayant de se défaire de ses sangles.

"-Euh... Marguerite... je chuchote.

-Oh... elle observe sa mère. Elle doit sûrement te confondre avec ton père.

-Qu-quoi? Je bégaie.

-Rien. Viens, on peut partir. Elle met son appareil photo autour de son cou et se dirige vers la sortie.

-Non! Marguerite! Je m'appuie sur la porte afin qu'elle ne puisse pas passer. Tu entends quoi par, elle doit sûrement me confondre avec mon père? Mon père et ta mère se connaissent?

-Ils se connaissaient. Elle, lui et Marc Flynn étaient meilleurs amis. Avant que les affaires ne prirent le dessus et que ma mère parte s'installer à Miami. Elle a gardé contact avec Marc mais pas avec ton père...

-Mon père est au courant?

-Oui... depuis peu. Elle se pince la lèvre. Au départ il ne savait pas que j'étais sa fille, je ne lui ressemble pas vraiment mais il m'a fait suivre par son privé.

-Il t'as fait suivre? Pourquoi est-ce que ça ne me surprend pas de sa part? J'expire bruyamment. Viens on y va."

Marguerite ne veut pas qu'on prenne une limousine et encore moins un taxi. Elle veut que nous prenions le métro. Sauf qu'avec mon anomalie c'est impossible, je ne souhaite pas m'aventurer dans les sous-terrains New-Yorkais. Nous avons donc trouvé un compromis, le bus.

Premier problème, en entrant dans le bus, je constate que ni elle ni moi n'avons de tickets. Je dois donc en acheter au près de chauffeur, sauf que celui-ci n'est pas supposé encaisser les billets de plus de 10$, or je ne possède que des billets de 50$ dans mon porte-feuille. Comme je refuse de rentrer sans payer, malgré les insultes de quelques passagers, il fini par accepter mon billet.

Marguerite avance vers la fin du bus, mais il n'y a plus de places, nous restons donc debout, nous accrochant à la barre prévue à cet effet. Je vois que plusieurs personnes m'observent, alors je baisse les yeux et me concentre sur Marguerite. Malheureusement on m'interpelle.

"-Le pété de thunes."

Je l'ignore, après, tout ce n'est peut-être pas à moi que l'on s'adresse.

"-Fils à papa."

Ok bon, peut-être bien que c'est à moi que l'on s'adresse. Je lève les yeux. C'est un jeune, un peu du style de Sacha. Il est installé nonchalamment à l'arrière du bus. Quand je croise son regard, il se met à sourire, se lève et se dirige vers moi, ou plutôt vers Marguerite. Elle me regarde paniquée et je le suis aussi. Il se positionne derrière elle et me défie du regard.

"-Ne la touche pas. Je crache.

-Ce n'est pas parce que tu as du fric que tu peux donner des ordres à tout le monde. Il rétorque en rapprochant sa main des fesses de ma petite-amie. Elle aussi elle est blindée? Oui, bien-sûr, vous ne vous reproduisez qu'entre vous. C'est cool, apparemment les riches, elles baisent bien."

Je le bouscule pour qu'il s'écarte d'elle et une fois son équilibre repris, il cherche à m'asséner un coup de poing. Je ne sais comment je l'évite et lui en donne un en plein dans le nez. C'est très différent que de frapper un sac de boxe, c'est plus dur, j'aime bien. Il tombe face à la surprise ainsi qu'à la puissance de mon coup. Je réalise alors ce que j'ai fait. Il saigne du nez.

Je prends peur, attrape Marguerite par le bras et ouvre d'urgence la porte du bus. A partir de là, je me mets à courir. Que ce soit bien clair, ce n'est pas de la lâcheté, juste de l'intelligence. Je cours, Marguerite à mes trousses, durant près de cinq minutes, jusqu'à arriver dans une impasse, je m'appuie essoufflé contre le mur. Marguerite s'appuie contre ses genoux devant moi et elle se met à rigoler. Je crois que ses nerfs ont lâchés. Les miens aussi puisque je la rejoins bientôt et ris à présent aux éclats.

Elle porte alors son appareil photo à la hauteur de ses yeux et je me crispe. J'essaie de sourire mais je ne suis pas à l'aise. L'objectif a une taille disproportionnée et ça m'inquiète.

"-Non, Nate, pas comme ça. Il faut que tu sois plus confiant, comme on dit fait l'amour à la caméra mon chou! Elle imite un accent étranger.

-Comme on dit? Je pouffe. Je suis certain que tu es la seule à le dire.

-Détrompe toi. C'est très courant dans le milieu. Aller, on réessaye."

Elle se remet en position et l'objectif imposant retient toute mon attention. Je tourne la tête avant de baisser les yeux. Je n'y arrive pas.

"-Désolé Marguerite... Je souffle.

-Ce n'est pas grave, elle fait un petit sourire. Merci d'avoir essayé."

Je passe mon bras par-dessus de son épaule. Nous marchons à travers les les rues et débouchons au bout d'un moment sur le quartier de Chelsea. C'est le nouveau quartier artistique de New-York. Nous nous baladons de galeries d'arts en galeries d'arts.

Celle-ci se nomme Lights On, le dirigeant nous explique que tout le concept de sa galerie est basé sur les luminaires. Il y en a de toutes les formes, d'un chapeau à une soucoupe volante, en passant par un poisson. Chaque lampadaire est situé dans une petite cabine plongée dans l'obscurité pour que le visiteur puisse ressentir d'avantage le point de vue de l'artiste. Devant la porte de chaque cabine se trouve une photo de l'oeuvre. De toutes les formes loufoques, Marguerite choisi de nous faire découvrir la plus simple, la plus minimaliste.

La minuscule pièce est sombre, ma peau s'illumine à l'instant même où j'y mets un pied. Marguerite s'empresse de fermer à clé après elle. L'objet est une simple ampoule. La partie incandescente est vers le haut alors que le boitier électrique est en bas. Elle n'éclaire pas énormément alors je ne saurais dire par quel système est-elle maintenue en place.

"-Enlève ta chemise Nate. Me lance Marguerite.

-Pardon?

-J'ai une idée, s'il-te-plaît..."

Je m'exécute espérant qu'il ne s'agisse pas d'une autre de ses idées foireuses. Elle me fait me positionner sous la lampe et allume son appareil photo. Je me tends. Je n'ai pas envie qu'elle me prenne en photo alors que mon anomalie est bien apparente. Elle sait pourtant que c'est un complexe pour moi.

"-Je sais que tu peux le faire Nate. Tu es beau, je te promets que je la garderais pour moi et puis si par malheur quelqu'un tombe dessus, je n'aurais qu'à dire que la photo a été photoshopée."

Je reste silencieux et c'est alors qu'elle vient poser ses lèvres douces sur les miennes. Je place par habitude mes mains sur ses hanches et la rapproche contre moi. Elle balade ses mains sur mon torse et vient titiller ma langue. Je l'aime tellement cette fille, je suis tellement chanceux de l'avoir. Ce sont les deux phrases que je me dis à chaque fois que nos lèvres se rencontrent.

Elle se détache de moi et s'arme de nouveau de son appareil photo. J'évite toujours l'objectif du regard mais cette fois-ci elle m'encourage, me disant que c'est très bien.

En ressortant de la cabine, elle me montre les différents clichés qu'elle a pris. Ma peau y rayonne d'une teinte bleutée alors que je lève les yeux sur le côté. Je ne sais pas si j'aime ou non ces photos, mais l'important c'est que ça lui fasse plaisir.

Nous marchons de nouveau dans les rues agitées en dégustant chacun une crème glacée. Elle, une glace Cookie Dough et moi un glace à la vanille. Marguerite ne cesse de me rabâcher depuis que je l'ai commandée que je devrais prendre plus de risques, que vanille c'est une valeur trop sûre. Je la laisse parler dans le vide, j'adore cette glace et ses dires n'y changeront rien.

Nous tournons à l'angle de la rue. Marguerite pique une cuillère dans ma crème glacée alors j'en fait de même mais je récolte en plus un doigt d'honneur de sa part.

"-Nathan Amadeus? On m'interpelle dans mon dos."

Je me retourne et arrête immédiatement de rire. Il s'agit d'un agent de police, il est en uniforme et a un visage fermé.

"-Oui Monsieur l'agent? Il y a un problème?

-Vous êtes en état d'arrestation. Il attrape mes bras avec force et me retourne. Vous pouvez garder le silence, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous.

-C'est une erreur... il doit il y avoir une erreur.

-Nous verrons cela au poste.

-Marguerite, je la regarde elle semble ne rien réaliser. Appelle mon père, s'il-te-plaît. Dis lui de me faire sortir de là, avant ce soir."

En me passant les menottes ma glace tombe au sol, je regarde Marguerite alors que le policier me fait entrer de force dans sa voiture de fonction.

"-Une agression? Je m'offusque.

-Oui. Une plainte a été déposée contre vous, m'explique l'inspecteur, pour coups et blessures. Vous auriez agressé cet homme, il me tend une photo, je le reconnais, c'est l'homme du bus.

-Vous faites erreur, il l'a cherché. Il voulait toucher ma copine, alors oui, je l'ai bousculé pour qu'il s'en éloigne. Ensuite il a voulu me frapper, j'ai esquivé et lui ai donné un coup de poing. C'était simplement pour me défendre!

-Il y a des témoins, des passagers du bus et ils tiennent tous la même version des faits: vous auriez agresser l'homme simplement parce qu'il a regardé votre petite-amie avec trop d'insistance.

-Je veux un avocat."

Je soupire en me prenant la tête. Toutes ces accusations ne sont pas fondées. Je sais ce qu'il s'est passé, je connais la loi et je ne suis pas en tord, ce n'était que de la pure défense.

On me fait prendre des photos avec un numéro d'immatriculation, comme dans beaucoup de séries ou films policiers. C'est étrange d'être de l'autre côté. Je suis ensuite incarcéré dans une cellule aux barreaux gris, non loin des bureaux des nombreux officiers. Il y a un homme dans celle d'à côté, il me fixe intensément. Que veut-il?

Je m'allonge sur le banc. Je réfléchis. Comment ma journée a-t-elle pu tourner de cette façon. Elle risque même de s'empirer. Il est 16 heures, si je ne suis pas parti d'ici deux heures au maximum, je peux dire adieu à la conservation de mon secret.

Je sors, il es 17h30. Mon père a été plus lent que je ne l'aurais pensé. Il m'attend dehors dans sa limousine. Je tâcherais de ne pas faire mon malin, même si les accusations sont fausses je n'ai pas envie de le mettre plus en colère, d'autant plus que je veux lui tirer les vers du nez à propos de la mère de Marguerite.

Le chauffeur descend de la voiture et m'ouvre la portière passagers. Je m'assois face à lui, il m'observe sévèrement avec la bras accoudé contre la vitre. Il tapote frénétiquement son index contre sa mâchoire. Je me racle la gorge et tente de desserrer la cravate de mon uniforme.

"-D'accord, je suis désolé papa... Je souffle.

-Faire bonne figure Nathan. Il suffisait de faire bonne figure. Il lance les dents serrées.

-Laisse-moi au moins t'expliquer la vraie version des faits. Je me passe la main dans les cheveux.

-Je fais de mon mieux pour rehausser la barre... Comment est-ce que je suis supposé faire avec des articles de ce genre?"

Il me tend sa tablette tactile déverrouillée sur le journal People. On m'y voit les mains attachées par des menottes, le tout près d'une voiture de police. Le titre est écrit en grand et en gras "Le petit protégé de l'Upper East Side sous les verrous?"

Nathan Amadeus, le fils du riche et célèbre homme d'affaires Richard Amadeus serait en ce moment incarcéré dans un commissariat non loin de Chelsea. L'équipe People s'est bien évidemment mise au travail pour vous fournir des informations dans les plus brefs délais. Voici ce que nous savons. Nathan se serait rendu dans un bus et aurait agresser un homme qui aurait regarder sa petite-amie avec trop d'insistance. Il aurait ensuite pris la fuite et ce ne sont que quelques heures plus tard que les autorités New-Yorkaise ont réussi à mettre la main sur lui. Nathan Amadeus qui était avant si discret et irréprochable serait-il sur la mauvaise pente? Ce nouveau comportement serait-il dû à la venue de son nouveau frère, Sacha May qui on vous le rappelle a fait son apparition il n'y a que quelques jours? Ou Nathan Amadeus aurait-il de mauvaises fréquentations?

Mes yeux lisent les mots écrits noirs sur blanc. Ils ne savent rien, comment peuvent-ils se permettre de communiquer de telles âneries? Le plus invraisemblable c'est que des milliers de personnes achètent ce torchon plein de mensonges.

"-Ce sera à la une du journal dès demain, à la première heure.

-Comment est-ce que l'on peut empêcher la publication? Je demande inquiet.

-On ne peut pas. Il répond sèchement.

-Alors comment est-ce que l'on fait?

-On ne fait rien. On reste dans notre coin et quand l'affaire s'est tassée on fait une déclaration publique.

-Quand? Je le questionne.

-Dans une semaine, j'organise un gala de charité. Ce sera le moment idéal, il y aura beaucoup de personnalités du milieu, j'y ferai Sacha rencontrer quelques associés et toi tu feras des excuses publiques.

-Des excuses publiques? Je m'offusque. Je n'y suis pour rien. Je n'allais tout de même pas laisser ce mec attoucher Marguerite en toute impunité.

-Tu ne démentiras rien. Tu risquerais d'empirer la situation. Tu penseras certainement que je me répète mais cette Marguerite, elle a une mauvaise influence sur toi. Tu devrais prendre tes distances.

-Non.

-Comment ça non? Il fronce les sourcils.

-Non, je ne m'éloignerais pas d'elle pour toi. J'ai bientôt 18 ans, je pense que je suis capable de choisir mes fréquentations.

-Crois-moi Nathan. Il soupire. J'ai été jeune, elle ne vaut pas le coût de mettre ton intégrité en péril. J'ai connu des filles comme elle...

-Sa mère? Je rétorque immédiatement."

Il s'est terré dans un silence de plomb et ne m'a plus adresser un mot. En arrivant à l'immeuble, nous avons dû faire face à une foule de journalistes, souhaitant que je leur offre une exclusivité. Je me contente de les ignorer et fonce dans l'ascenseur et enfin dans l'appartement. Sacha vient immédiatement m'aborder mais je ne lui réponds que brièvement. Je me rends dans ma chambre et compose son numéro enregistré dans mes favoris.

"-Nathan, mon chéri! J'allais justement t'appeler.

-Maman... je souffle. Tu me manques tellement...

-Toi aussi... toi aussi... j'ai vu tout ce qu'ils disent sur Internet...

-Mais ce sont des mensonges s'il-te-plaît crois-moi.

-Je te crois. Sa voix douce à l'autre bout du fil m'apaise.

-Merci maman... j'ai tellement de choses à te raconter, tu sais? Sacha est gentil en fin de comptes.

-Et avec Maggie vous..? Elle laisse sa phrase en suspend.

-Peut-être... enfin, ça ne te regarde pas... je bégaie. Tu connais une certaine Rose Mello?

-Rose... elle laisse s'écouler un silence. C'est ton père qui t'en a parlé?

-Non... il ne me dit rien... c'est Marguerite qui m'en a parlé... enfin, si on veut. Je sais que papa l'a connue, c'est la mère de Marguerite. Tu l'as connue?

-Oui... elle se racle la gorge. Quand j'ai rencontré ton père, ils étaient meilleurs amis. Il est rentré un soir à la maison, c'était pendant sa période de gentillesse. Il m'a dit qu'il a rencontré la mère de Marguerite, qu'elle était internée dans un hôpital psychiatrique. Il n'est pas du genre à s'attendrir mais il me semblait vraiment très affecté, alors j'ai posé des questions... elle marque une pause. Attends... elle chuchote en éloignant le téléphone.

-Tu es avec quelqu'un?

-Oui... elle se racle la gorge, ta tante veut que nous allions au restaurant. Je disais donc... il m'a appris qu'il n'avait jamais fait le rapprochement à cause du fait que Marguerite ne partage pas le même nom que sa mère mais il la connaissait. Elle était un peu comme Marguerite, elle avait l'esprit d'une artiste et elle était dans la lune. Un jour ils se sont disputés très violemment, parce qu'elle jugeait que ton père et moi passions trop de temps tous les deux, elle se sentait laissée pour compte. Il pensait que leur dispute durerait quelques jours mais les jours se sont transformés en semaines, les semaines en mois. Rose est partie s'installer à Miami et j'ai interdit ton père de reprendre contact avec elle.

-Pourquoi?

-Parce qu'ils étaient meilleurs amis, ils se connaissaient depuis toujours et que j'étais jalouse de leur relation à l'époque.

-Et comment les relations se sont brouillées entre Marc Flynn et papa?

-Peu après, ils ont constaté que l'amitié et les affaires n'étaient pas compatibles..."

*******

Hey!❤

J'espère que vous allez bien,

Et que ce chapitre vous a plu!

Avant tout, si vous écrivez sur Wattpad, passez voir mon mur j'ai une bonne nouvelle pour vous... ça concerne un certain concours !

Sinon, mardi c'était la St Valentin, alors bonne st valentin en retard! Moi je ne l'ai pas fêtée parce que... hum... c'est une fête commerciale! Mais si vous avez des anecdotes amusantes sur une de vos St valentin, n'hésitez pas à les laisser en commentaire, ça peut être amusant !

Merci pour tout ❤

Noémie =)

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