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Chapitre 2

"L'homme ne peut rien rencontrer de meilleur que la femme quand elle est bonne, mais rien de pire quand elle est mauvaise." - Hésiode

"-C'est Maggie! Le corrige la concernée.

-Comme tu voudras, Marguerite. Reprend le professeur sans pour autant être agacé. Au lieu de te plaindre, prends une chaise et installe toi à côté de monsieur Nathan.

-Quoi? Elle s'offusque. Je suis une fille, c'est un mec! J'ai déjà l'extrême amabilité de me déplacer, la moindre des choses serait qu'il me laisse sa chaise et aille s'en trouver une ailleurs.

Qui est-elle et pour qui se croit-elle?

-Bien, soupire le professeur, Nathan tu pourrais lui laisser ta chaise et on passe à autre chose?"

Marguerite acquiesce victorieuse et tous les regards s'orientent vers moi. Génial, putain, je déteste ça. Et je sens d'avance que je ne supporterai pas cette garce prétentieuse de Marguerite.

Face à l'insistance des regards, je fini par me lever et me diriger vers Marguerite qui se lève dès que j'arrive à son niveau. Elle sourit innocemment et j'ai une grande envie de sentir mon poing butter contre sa mâchoire.

Mais je ne le fais pas, parce que je décevrais mon père ainsi. Je me contente de la contourner et de récupérer sa chaise. Elle marche devant moi dans sa jupe droite et même sa façon de marcher en roulant les hanches m'insupporte. J'irai voir monsieur Reyes à la fin du cours mais il est hors de question que je supporte cette chose toute l'année durant.

Elle s'assoit à ma place, près de la fenêtre et je crois halluciner quand je la vois feuilleter mon livre, croisant ses jambes.

"-C'est ma place. Je lâche en même temps que sa chaise.

-J'aime bien ta voix, elle est, je dirais, elle passe sa main sur son menton, profonde.

-Bouge, sinon...

-Sinon quoi Nate? Elle me coupe sûre d'elle.

-Je ne m'appelle pas Nate, Marguerite. Je souffle.

-Je ne m'appelle pas Marguerite, Nate. Elle répond sur le même ton gardant son sourire collé à son visage.

Je m'assois sur sa chaise pour ne pas me faire remarquer d'avantage mais je n'abandonne pas ma place à la fenêtre.

-Complexée par ton prénom? Je l'interroge.

-Ouais il me donne un air de fille sage et coincée. Tu sais ce que c'est, tu t'appelles Nathan.

-Et qui te dit que je n'en suis pas un? Un garçon sage et coincé?

-Tu l'es? Elle me défie du regard."

Je me contente de rouler des yeux. Je crains de ne déjà plus pouvoir la supporter. Surtout qu'elle ne s'est toujours pas décidée à changer de place et que je suis donc contraint de rester du côté couloir. A présent elle tape en essayant de paraître discrète un long message sur son portable. C'est à peine la rentrée, elle pourrait tout de même passer une heure sans utiliser son portable.

"-T'es parti où en vacances toi Nate? Elle demande tout en fixant son écran de portable."

Parce qu'en plus elle veut faire la discussion? Je fais mine de ne pas l'avoir entendue et porte mon attention sur le tableau où monsieur Reyes a écrit tous les noms des ouvrages que nous aurons à lire durant cette année. La majorité me sont familiers.

"-Je vois, elle reprend, monsieur est compliqué. Si tu y tiens tant à ta place, je te la donne. Je savais que les gens de cette école étaient coincés, mais pas à ce point là. Elle soupire.

-Tu étais où avant? J'ignore pourquoi je relance notre conversation.

Elle me regarde surprise mais peut-être aussi contente que je fasse un effort.

- A Miami.

-A Miami? Pourquoi tu...

-Ravi de voir que certains des binômes commencent à avoir de petites affinités, mais, je vous demanderais de faire plus ample connaissance en dehors de mon cours. Monsieur Amadeus, madame Conover. M'interrompt Monsieur Reyes."

C'est la première fois de ma vie entière que je me fais réprimander par un professeur. Il ne faut très clairement pas que cela devienne une habitude, mon père en serait furieux.

"-C'est bon! Réplique la jeune fille à haute voix. Ce n'est pas comme si nous étions les seuls à bavarder et puis ce que vous racontez... désolée de vous l'apprendre, mais c'est loin de m'intéresser.

Je vois Stefan esquisser un petit sourire que Marguerite s'empresse de lui rendre.

-Et si vous, madame Conover et monsieur Amadeus veniez au tableau parler devant la classe de vos centres d'intérêts et passions?"

Je lance un regard tueur à Marguerite. Je n'irai pas me mettre à nu devant ma classe de bras cassés. Cependant elle se lève, lissant sa jupe et je la tire par le poignet pour qu'elle se rasseye immédiatement. J'en ai marre de son insolence, tant que nous serons en cours de littérature, nos destins seront liés, qu'elle ne nous fasse pas plonger.

"-C'est bien ce que je pensais, siffle le professeur. Suivez mon cours maintenant."

Je me renfrogne sur moi-même attendant que les minutes passent. Marguerite a beau me relancer à plusieurs reprises pour que nous discutions par l'intermédiaire de petits papiers, je suis trop occupé à fixer le professeur faisant mine d'acquiescer tout ce qu'il dit. Je déteste perdre mon temps à l'école et c'est exactement ce que je suis entrain de faire en ce moment. J'ai compris qu'on peut choisir entre un cahier et un classeur selon notre organisation, il n'a pas à le répéter une cinquantaine de fois.

La cloche sonne enfin et j'attends quelques minutes que tous les élèves sortent pour pouvoir m'entretenir avec monsieur Reyes. Il est assis à son bureau, lisant un circulaire qui lui a été remis en plein cours.

"-Monsieur Reyes. Je l'interpelle.

-Ah, il relève les yeux vers moi, retire ses lunettes et me fixe en souriant. Nathan, il y a un problème?

-Oui, je ne veux pas de Marguerite comme binôme. D'ailleurs, je ne veux pas de binôme, j'ai toujours su travailler tout seul et ce n'est pas aujourd'hui que ça changera. De plus, elle n'aura rien de bon à m'apporter. J'explique.

-Tu m'as réellement cru quand j'ai dit que j'ai procédé par un tirage au sort? Il s'étonne. Je ne crois pas en la chance et jamais mon projet pour votre classe n'aurait fonctionné si je m'étais reposé sur le hasard. Je suis perfectionniste, j'ai décortiqué les dossiers de tous mes élèves, ce qui m'a pris toutes mes vacances car n'êtes pas ma seule classe. Il lâche un sourire dépité réalisant certainement à quel point sa vie est au point mort.

-Pourquoi vous m'avez mis avec, je mime une tête de dégoût, cette chose?

-Je pense que vous serez le meilleur binôme de cette classe, vous êtes complémentaires. Vous ne le savez pas encore, mais vous aurez beaucoup de choses à vous apporter.

-Comme quoi? Je demande hésitant.

-C'est à toi de le découvrir. Donne lui un mois et si même après ça tu veux changer de binôme, alors, reviens me voir.

-J'espère qu'elle travaille bien. J'expire.

-Crois moi, c'est une enfant brillante, les notes ne devraient pas être un problème."

J'hoche la tête avant de me diriger vers le couloir. J'y trouve Stefan, la main bien basse dans le dos de Marguerite.

"-Ah! Mon binôme! Elle s'exclame en me voyant. Enfin! Tu lui parlais de quoi à Reyes? Elle s'approche de moi alors que Stefan part plus loin rejoindre ses amis.

-De mon changement de binôme. Je dis en me dirigeant vers mon prochain cours.

-Tu vas... elle peine à suivre mon rythme. Tu vas changer de groupe?

-Non, malheureusement. Je me retourne brusquement vers elle. Selon lui nous serions complémentaires. Ce sont des foutaises, je n'en crois pas un mot...

-C'est cool, elle sourit, de toute façon nous sommes voisins alors se sera pratique pour aller travailler chez l'un puis chez l'autre.

-Tu vis chez Stefan? Je l'interroge.

-Oui, c'est génial, non? Elle s'enthousiasme. D'ailleurs, je crois qu'il ne t'apprécie pas vraiment! Attends moi là, je vais prendre une barre de céréales au distributeur."

Je la regarde s'en aller, et trace moi aussi ma route. Nous sommes juste en binôme, ce n'est pas mon amie. Je ne vois donc pas en quel honneur je risquerais d'arriver en retard par sa faute à mon prochain cours.

Premier potin de l'année, il se trouve que Stefan et Marguerite sont en couple. J'avais déjà quelques petites suspicions avec tous les regards qu'ils se lançaient à tout bout de champ, mais, j'ai eu mon ultime confirmation en les voyant s'embrasser tel deux bêtes sauvages en pleine période d'accouplement dans un couloir.

C'est un couple plutôt étrange je dirais. Il est loin de la représentation que je ferais du couple parfait, Marine et moi.

Alors que je déjeunais tranquillement dans mon coin à la cafétéria, j'ai eu l'occasion d'assister à une scène plutôt hilarante. Alors qu'ils étaient installés sur la même table avec quelques autres élèves de notre classe, Marguerite s'est subitement levée, hurlant les pires insultes à l'encontre de son petit ami, causant le réveil de nombreux regards curieux, dont le mien. Elle était ensuite sortie telle une furie de la salle, prenant bien soin de lui lancer un morceau de pain à la figure.

Je suis actuellement installé dans le petit jardin du lycée. Fréquemment, des élèves s'y installent à même le sol, profitant du peu de calme que peut nous offrir cette ville. En réalité ce n'est pas vraiment calme, si on prête bien l'oreille, on peut percevoir le bruit de klaxons et de moteurs. Mais, à la longue on y fait abstraction. C'est comme le bruit strident du silence, on finit par ne plus l'entendre.

Je poursuis la lecture de mon livre quand je suis interrompu par une ombre se dressant derrière moi. Bientôt, je vois Marguerite s'asseoir à mes côtés. Putain, qu'est-ce qu'elle vient encore foutre ici?

"-Il est bien? Elle m'interroge de sa voix déraillée.

-Quoi? Qu'est-ce qui est bien?

-Ton livre! Elle affirme comme si c'était évident."

Il est vrai que c'était évident. Mais j'espérais qu'en lui montrant que je ne voyais pas où elle voulait en venir, elle se lasserait et me laisserait tranquille. Je remonte mes yeux vers son visage. Elle sourit faiblement. Je dois bien avouer qu'elle n'a pas la même expression de chieuse de ce matin. Peut-être me paraîtrait-elle attendrissante si je n'étais pas moi.

Ses yeux sont rougis et sur ses cils, de légères traces d'humidité sont perceptibles. Elle a certainement du pleurer. Je n'espère tout de même pas qu'elle est venue me voir dans le but que je la réconforte, je ne sais pas le faire, ce n'est pas mon amie et de m'en fou de la voir souffrir. Je soupire.

"-Oui, il est bien. Je réponds détaché.

-Tu aurais du lire la version originale, tu comprendrais certainement mieux les sentiments qu'essaye de faire passer l'auteur. Là, tu n'as que la vision erronée du traducteur.

-Mais vois-tu, je souffle agacé de son intervention inutile, je ne parle pas allemand.

-C'est bien dommage... elle expire.

-Tu parles allemand, toi? Je fais septique.

-Non! Elle pouffe. C'est bien pour ça que je ne lis pas ton livre."

Je me retiens de lui rétorquer que les versions traduites sont faites pour ça. Pour ne pas que la lecture soit freinée par la barrière de la langue. Mais, ce n'est même pas la peine, Marguerite est tarée et bornée, je l'ai vite compris.

Elle fouille dans son sac et en ressort un paquet de cigarettes Malboro, l'ouvre et place habillement une cigarette dans sa bouche. Je la regarde ahuri et elle semble me demander quel est mon problème.

"-Tu ne sais pas qu'il est interdit de fumer dans l'enceinte du lycée? Je l'interroge.

-Du calme monsieur rabats-joie, elle allume sa cigarette. Ce n'est pas le fait de fumer dans le lycée qui est interdit mais plutôt le fait de se faire surprendre entrain de fumer.

-C'est pareil, je rétorque sèchement.

-Pas faux! Elle sourit. Mais ce n'est pas cette société de riches coincés qui va me fixer des limites. Elle recrache de la fumée et je me retiens de tousser.

-Pour quelqu'un qui emmerde autant la société, ça ne te dérange pas de fumer? Ils te disent de consommer, tu consommes et tu les enrichies. Au final tu es comme tout le monde. Je débats.

-Ne me dis pas que je suis comme tout le monde. Elle lâche sèchement en croisant les bras.

-Alors pourquoi tu fumes?

-Pourquoi tu ne fumes pas?

-J'ai demandé en premier, je m'offusque.

-Alors tu me le redemanderas une autre fois, peut-être qu'un jour j'aurais envie de te répondre."

Je détourne mes yeux de cet être inintéressant et balais mon regard dans le jardin. J'ai le bonheur d'y trouver Marine, elle est également installée dans l'herbe, les écouteurs enfoncés dans ses oreilles et bougeant discrètement sa tête, certainement, au rythme de sa musique. Ses cheveux blonds semblent illuminer le soleil. Elle est seule, sans ses amies qui la suivent partout, ce qui est très rare. Je pourrais très bien aller lui parler sur le champs, mais, jamais je ne trouverai le courage.

"-Quoi? Non? C'est vrai? Elle? S'excite la brune à côté de moi.

-Quoi encore? Je m'empresse de détourner le regard.

-Tu veux sortir avec Maria? Elle s'étonne.

-Elle s'appelle Marine! Je la corrige et elle me regarde comme si elle venait de gagner une bataille. Merde... je souffle.

-Nate est amoureux de Marine! Nate est amoureux de Marine! Elle chante à gorge déployée."

Je m'empresse de balancer sa cigarette et d'appuyer ma main contre sa bouche pour la faire taire. J'observe Marine et c'est bon, ses écouteurs ont empêché ses belles oreilles de percevoir les paroles de la fleur fanée.

Je reporte mon attention sur elle, elle se débat en s'étouffant de rire et je fais de mon mieux pour la maîtriser, je vais jusqu'à la plaquer au sol, collant mon torse contre elle pour l'empêcher de remuer plus. Attention, rien qui ne porte à confusion, je ne voudrais pas perdre toute mes chances avec Marine, qu'elle croit que je séduis une autre fille devant ses yeux. On aurait plus cru que je m'apprête à lui enfoncer un poignard dans la poitrine.

Je sens un liquide parcourir ma main. Elle me la lèche. Je rêve, elle vient de me lécher la main. Je la retire directement et elle est prise d'un fou rire. Je regarde ma main dégoutté. Je vois sa bave étalée contre ma paume et m'empresse de l'essuyer dans ses cheveux. Ça n'a pas l'air de la déranger puisque son rire s'amplifie et je devine ses fossettes qui se creusent.

Je me dirige vers mon prochain cours, fleur fanée à mes côtés puisqu'elle est aussi collante qu'une abeille. Je vois Stefan arriver de loin et s'approcher dangereusement de nous.bMarguerite croise les bras et fronce les sourcils à mes côtés.

Néanmoins, Stefan poursuit sa route vers nous et finit par serrer Marguerite dans ses bras. Je les laisse se reproduire en public, m'éloignant, portant tout de même l'oreille vers leur discussion:

"-Tu sais que j'aime quand tu joues à la femme forte ma poupée?"

Ils sont tous deux tarés en fin de comptes.

*******

Hey!❤️

J'espère que vous allez bien,

Et que ce chapitre vous a plu!

Personnellement je déprime légèrement, ma rentrée c'est demain et après trois mois sans cours comment vous dire que ça pique un peu! Sniff...

Bon courage à tous pour les cours! On survivra!!!

Kiss kiss :*

Noémie =)

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