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Chapitre 18

"Il faut tant, et tant de larmes Pour avoir le droit d'aimer." - Edith Piath

Point de vue de Maggie

J'ai passé une très mauvaise nuit, soit je pleurais à m'en couper le souffle soit je faisais des cauchemars. Sans m'en rendre compte, je me suis mise à crier, réveillant toute la maisonnée, dont Stef. Il a tenté de me rassurer et même après qu'il ait accepté de passer la nuit avec moi, je n'ai pas réussi à complètement me rendormir.

Ce matin j'ai du mettre une tonne d'anti-cernes pour camoufler la casse. Je suis épuisée or je n'ai pas le choix, je dois aller en cours et faire bonne figure. Le fait est qu'aujourd'hui je n'ai pas envie d'être fausse, je n'en ai simplement pas la force.

J'attends que l'ascenseur arrive aux côtés de Stef et son père. Quand il s'ouvre sur Nate et son père, j'ai l'impression que quelqu'un en haut s'acharne contre moi. Je lève les yeux au ciel et fronce les sourcils.

"-On devrait peut-être prendre les escaliers, l'ascenseur est déjà plein. Je propose.

-Bonne idée, répondent les Flynn en cœur.

-Je pense qu'une personne de plus ne nous embêtera pas. Affirme le père de Nate en retenant les portes qui se fermaient. Marguerite ne soyez pas timide, venez."

Il me regarde avec insistance et je ne comprends pas vraiment ce qui est entrain de se passer. Nate a les yeux baissés et je ne compte pas sur lui pour arranger la situation.

"-C'est écrit huit personnes maximum. Je finis par affirmer. Si on se sert, tout le monde peut entrer."

Je serre le poignet de Stefan dans ma main et le force à me suivre dans la boîte métallique. Je n'ai pas assez de force pour le tirer avec moi mais il suffit que je lui fasse mon regard de tueuse pour qu'il se décide à me suivre. Marc, lui, préfère rester en retrait, il prendra certainement le prochain, sinon ça risquerait de tourner en troisième guerre mondiale avec moi entre les deux clans.

Je ne suis pas à mon aise. Le père de Nate ne cesse de me jeter des regards en coin alors que Stef semble prêt à assassiner le père et le fils, faisant d'une pierre deux coups. J'attends silencieusement que l'ascenseur arrive au sous-sol, où se trouve le parking tête baissée. Stefan sort le premier et je le suis de près. Soudainement, j'entends sa voix et j'entends mon nom.

"-Marguerite. Il m'appelle en restant en retrait."

Ses cheveux bruns retombent légèrement sur son front alors qu'il m'observe de ses yeux verts perçants. J'hésite un instant avant de me décider à aller le voir. Stef ne me lâche pas du regard et Monsieur Amadeus m'observe en souriant.

"-Oui? Je fais timidement en me mordillant la lèvre.

-Ne pose pas de questions."

Sans que je m'y attende, il me prend dans ses bras. Je ne comprends pas ce qu'il se passe alors je ne fais rien, je pose juste ma tête contre son torse et profite de quelques secondes de répit, un cessez le feu, mon cœur se calme et sa chaleur me réconforte.

"-Ne te méprends pas, il me glisse à l'oreille. Je te déteste toujours autant.

-Pour ce que ça vaut, je soupire, il ne s'est en faite rien passé entre Ronald et moi, ni avec aucun autre mec à cette soirée."

Il s'écarte de moi, me scrute de haut en bas avant de retourner voir son papa. Je n'ai pas compris. Pourquoi est-ce qu'il me prend dans ses bras s'il me déteste toujours? Je regarde Stef décontenancée et il sert les poings.

"-C'est sûr! S'énerve Stef dans la voiture. Ce connard veut faire bonne figure devant son père, alors, il t'a pris dans ses bras.

-Mais non, je soupire. Nate est gentil, s'il m'a fait un câlin c'est surement parce que je lui manque déjà même s'il n'est pas encore prêt à me pardonner, il a besoin de temps.

-Putain, dis lui toi papa! Peut-être qu'elle sera moins naïve si ça sort de la bouche d'un adulte.

-Maggie, Stefan a raison, commence son père en gardant sa concentration sur la route. L'hypocrisie c'est une valeur même de leur famille alors ça ne m'étonne pas que celui la ne déroge pas à la règle.

-Tu vois, alors cesse de l'idolâtrer! Rajoute Stef."

Je repense alors à ce que Nate m'a dit. Pour que son père m'accepte, il lui a promis qu'il se servirait de moi pour atteindre les Flynn. Pourtant les faux-semblants ça ne lui ressemble pas. Mais je suis persuadée que s'il l'a fait c'est qu'au fond de lui, il le souhaitait. Il n'aurait pas jouer avec mes sentiments.

"-Non... je soupire. Je suis certaine que s'il l'a fait c'est parce qu'il en avait envie.

-Qu'importe, s'exténue Stef. Maggie il ne faudra pas trop que l'on traîne ensemble tous les deux aujourd'hui, histoire que je tâte le terrain avec Marine.

-Mais, je me pince la joue, si je ne traîne ni avec toi, ni avec Nate, je reste toute seule... Génial, je sens que je vais rentrer à la maison.

-Il n'en est pas question Maggie! Répond sèchement Marc. Ta mère m'a parlé de ton assiduité plus que douteuse à Miami, tu as bien commencé ici à New-York, il ne faudrait pas que tu gâches tout maintenant. Et puis, j'ai eu du mal à te faire entrer à Jefferson Highschool avec un dossier comme le tien, ne les fais pas regretter de t'avoir prise.

-C'est bon papa, elle a comprit. Soupire Stef."

De petites larmes ruissellent sur le long de mes joues et je les essuie discrètement. Stef est con, il souhaite vraiment me laisser toute seule un jour comme celui-ci? Tout ça pour une fille qui le déteste et qui ne le trouvera jamais assez bien pour elle.

Je ne me suis pas faite d'amis au lycée. Ou du moins aucun avec qui je puisse être vraiment moi-même, à part Nate.

Quand j'arrive dans le cours de littérature, bien-sûr, Nate est déjà installé à sa place, il est tellement sérieux en lisant son livre. Je dois être sadomasochiste parce que je m'approche de lui et m'assois à la place voisine. Il fait comme si de rien n'était mais je vois très bien que ma présence le perturbe.

"-Tu as entendu quand je t'ai dit qu'il ne s'est rien passé à la fête? J'ai juste fait une mauvaise interprétation, mais je suis soulagée, je n'ai pas dépasser les limites. Toi aussi tu es soulagé? Je demande mais il ne répond pas. Mais je suis toujours aussi désolée qu'avant, tu sais, je retiens une larme, je tiens toujours autant à toi et... je me triture les mains. Je... je n'ai jamais ressenti ça pour un garçon avant toi... je prends une grande inspiration. Tu me manques. Un immense blanc s'infiltre dans mon monologue et j'ai l'impression de parler à un sourd. Quand tu m'as pris dans tes bras ce matin... c'était comme si j'accostais enfin sur une île après des heures de nage et après avoir frôler la noyade. Dis moi que tu ne l'as pas fait juste pour faire plaisir à ton père, qu'une partie de toi en mourait d'envie. S'il-te-plaît Nate, dis moi que tout n'est pas fini entre nous, je t'en supplie... Nate... ma voix se brise."

Je reste un moment à l'observer alors qu'il m'ignore royalement. Il n'a même pas réagis après mon discours, je suis au bord des larmes et il s'en fout complètement. Putain, je suis vraiment conne d'avoir pensé qu'il était différent de ces égoïstes qui vivent à Manhattan. Il s'est servi de moi ce matin pour faire bonne figure avec son père, Stef avait raison. Il n'a pas le droit de jouer avec mon cœur brisé en me créant de faux espoirs. Je ravale mes larmes, ma tristesse et ma bonne conscience, j'ai soudainement l'énergie de me construire un bouclier aussi grand que je déteste Nathan Amadeus.

Je me lève et m'assois derrière lui. Je réfléchis à plusieurs types de vengeance, ça passe du chewing-gum dans les cheveux au jet de colle dans le dos avant que je ne juge ces techniques trop puériles et de basse échelle pour moi.

Si ma solitude a eu un effet lucratif ça a été celui de réfléchir à ma vengeance. Mais, malheureusement, je n'arrive à rien, au fond, je n'ai pas envie de lui faire de mal ni de me venger de lui, c'est de ma faute s'il est en colère contre moi et même si il sait qu'il ne s'est rien passé avec Ronald, il n'arrive pas à me pardonner.

Comment est-ce qu'il a réussi à faire tomber tout mon respect pour lui? Facile. Prenez une salle de classe pleine, ajouter y Nathan, puis un soupçon de Marine et vous avez la recette du cataclysme. Laissez moi vous expliquer la scène.

Le cours de l'après-midi ne va pas tarder à commencer. Certains élèves bavardent ou rigolent entre eux. Moi je fixe telle une désespérée Marine et Nathan qui discutent quelques mètres à côté de moi. Ils ont passé la journée ensemble alors que j'étais seule et déprimée tout du long. Stef lui s'amuse avec ses potes au fond je le surprends souvent à me regarder tristement.

Je gribouille des cœurs brisés sur mon cahier lorsque j'entends plusieurs élèves souffler des "oh putain", "j'hallucine". Je relève la tête pour voir ce qu'il y a de si choquant et quand je le vois embrasser la blonde, devant tout le monde, devant moi, faisant glisser ses mains sur ses hanches alors qu'elle approfondie le baiser en agrippant sa nuque, comme j'ai eu la chance de le faire, j'ai l'impression que je ne vais pas tarder à m'écrouler, comme s'il m'avait asséné le coup de grâce. Je vois des regards indiscrets se diriger vers moi et je baisse les yeux, comme si de rien n'était.

C'est cet instant là que choisi le professeur pour rentrer. Les élèves se calment et rejoignent leur place. Alors qu'il s'apprête à saluer la classe, son regard reste bloqué sur moi. Il avance lentement vers moi et arrivé à mon niveau il me dit à voix basse:

"-Marguerite, vous allez bien?

-Oui, je réponds approximativement.

-Alors pourquoi est-ce que vous pleurez?"

Je baisse les yeux avant d'apercevoir que la feuille sur laquelle je couchais ma peine est complètement trempée de larmes. Le professeur me prend par le bras et m'entraîne gentiment jusqu'à la sortie. J'arrange mes cheveux de façon à ce qu'il ne me voit pas pleurer pour lui.

"-Vous avez des problèmes personnels? Vous savez que vous pouvez en parler avec un professeur ou encore avec le psychologue scolaire? Il me demande tranquillement.

-Je vais bien. Je réponds puisque c'est tout ce que je sais dire dans ce genre de situation.

-Je l'emmène aux toilettes monsieur. Affirme Stef en posant ses mains sur mes épaules.

-Vous ne croyez tout de même pas que je vais vous laisser aux toilettes avec elle toute seule, Stefan. Répond froidement le professeur. Votre réputation vous précède.

-Allez! Il insiste. Cette fille c'est ma demi-sœur, vous ne croyez pas que j'ai tout le temps d'abuser de ses jolis charmes à la maison?"

Le professeur ouvre la bouche frustré et je tire Stef par la manche pour qu'il arrête de parler et qu'il m'accompagne simplement aux toilettes. Les toilettes ne sont normalement pas mixtes mais il est courant de croiser des filles dans la partie garçon et des garçons dans la partie fille. Comme nous ne sommes pas tous seuls, nous nous enfermons dans un cabinet à l'abri des regards.

Là le débit de mes larmes s'accentue et Stef me retient pour ne pas que je m'asseye au sol dans les bactéries mais mes jambes sont fébriles.

"-Hé, Maggie! Ne te laisse pas abattre. Il chuchote. Il n'en vaut pas la peine.

-Si, il en vaut la peine, le voila le soucis, je toussote.

-Ne dis pas de conneries, il ne mérite même pas tes larmes et il le prouve bien en faisant ce qu'il vient de faire.

-Je l'aime... j'expire.

-Et alors? Tu veux lui courir après? Ce n'est pas une bonne idée. Soit dure Marguerite il ne mérite pas que tu souffres à cause de lui. Tu es plus forte que lui, il ne sait pas à qui il se frotte. Il sèche mes larmes dans un revers de main.

-Je suis trop faible face à lui.

-Ça c'est parce que tu es persuadée qu'il est parfait. Tu vois ce qu'il vient de faire devant toi? Ce n'est pas parce qu'il aime Marine, non, il veut juste que tu te sentes mal. Frappe-le où ça fait mal.

-Et... je dois faire quoi? J'expire dubitative.

-Commence par sécher tes larmes et reconstruire ton bouclier comme tu le fais si bien."

Les cours sont finis. Je me précipite vers la sortie du lycée. Mes bottines claquent contre le sol. Certains lycéens que je bouscule me regardent de travers ou m'insultent mais je ne m'arrête pas pour autant. C'est bon, j'ai repéré sa voiture, je m'en approche rapidement et toque à la vitre. Quand il me voit il sourit et leur air de famille omniprésent m'énerve déjà.

"-Ravi de te revoir Marguerite!

-Rebonjour monsieur Amadeus! Je lance en souriant.

-Tu voulais me dire quelque chose? Il plisse des yeux.

-Oui, je voulais vous demander d'apprendre à votre fils les règles de bonne conduite. On embrasse pas une vulgaire fille sous les yeux de sa somptueuse petite-amie. Encore moins quand sa petite-amie s'appelle Maggie Conover! Je lui fais un clin d'œil alors qu'il a du mal à contenir sa rage. Je vous laisse, je suppose que votre fils et vous avez un tas de choses à vous dire. Je vous fais des bisous!"

Je me relève et fais valser mes cheveux. Je vois Nathan au loin et il me regarde en marchant, je souris faussement en me pointant devant lui.

"-Coucou Nathan! Tu as passé une bonne journée?

-Je dois vraiment t'expliquer que c'est fini entre nous, Marguerite? Il fait exténué.

-Oh! Je mets ma main devant ma bouche. C'est fini entre nous? Désolée, mais ton câlin de ce matin a porté à confusion je croyais que nous étions toujours fous l'un de l'autre. Je hausse nonchalamment les épaules. J'ai dit à ton père que tu avais embrassé une fille devant mes yeux alors que je croyais que nous étions encore en couple. Grr, je ronronne, vilain garçon. Je tapote son nez de mon index. Tu risques d'avoir des problèmes, je dis sans l'ombre d'un remord. Au moins tu retiendras la leçon: ne te joue jamais de Maggie Conover."

Après lui avoir sorti mon speech, je rejoins Stef qui observait la scène un peu plus loin et le prends dans mes bras.

"-Ça fait du bien, hein? Il rigole.

-Tellement! Je m'étire de bonheur. Merci pour la remontrance de tout à l'heure, tu sais faire ressortir le pire de moi quand il le faut!

-Regarde-le! Il n'ose même pas rentrer dans la voiture."

Je l'observe de loin, il ne sait plus quoi faire, il jette un regard blessé dans ma direction avant de rentrer dans la voiture de son père.

"-Ça y'est, je soupire, mon bouclier est encore cassé. Je lève les yeux humides vers lui. Je lui ai encore fait du mal... et je l'aime toujours. Putain, Stef, qu'est-ce qui cloche avec moi? Je me cogne la tête. Ce n'est pas le premier mec à qui je fais du mal.

-Mais c'est ton premier vrai chagrin d'amour, il pose ma tête contre son torse. J'aurais pas du te pousser à te venger Maggie... merde, j'ai empiré la situation... il expire.

-Je ne t'en veux pas, tu ne t'y connais pas non plus en déceptions amoureuses. Par contre je t'en veux de ne pas avoir passé la journée avec moi. Je le serre dans mes bras.

-Je sais comment me faire pardonner. Chinois à emporter et une montagne de glace?

-Chinois à emporter et une montagne de glace! Je confirme."

*******

Hey!❤️

J'espère que vous allez bien,

Et que ce chapitre vous a plu!

J'aimerais savoir, jusqu'ici, qui est votre personnage préféré ? Et celui que vous aimez le moins ( même si j'ai déjà quelques idées)

Je crois que le prochain chapitre, le 19, c'est celui que j'ai préféré écrire ! Je vous spoile pas mais j'ai trop envie que vous le lisiez! (Dimanche prochain)

Kiss kiss :*

Noémie =)

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