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บท30

Il dormait encore, son visage confortablement installé et enfoncé dans cet oreiller recouvert d'un tissus grisonnants après les lavages à répétition, le nez écrasé contre un pli, les yeux plus clos que clos, la bouche légèrement entre-ouverte pour aider son nez à inspiré de l'air, cet air tiède qui régnait dans la pièce, celle où il se reposait si paisiblement. Depuis qu'il m'avait fait part, de manière innatendue, de son désir désespéré de vouloir retrouver la mémoire, ça ne quittait plus ma tête, depuis des jours durant. Nous étions Lundi, huit heures et des brouettes, le soleil pointant timidement le bout de son nez à l'horizon, la pénombre était encore en maîtresse des lieux, laissant le plus bel homme du monde encore dans les bras de Morphée, il fallait que j'y aille, que je retourne au boulot. Je me sentais coupable d'avoir abandonné pendant un temps les parents de mon ami, sans leur envoyer quoi que ce soit, ni même appeler, j'espérais tout de même que cela ne soit pas fatidique pour le job que j'avais. Je ne voulais pas partir maintenant, pas le moins du monde, j'aurais voulu me réveiller encore une fois de même-moi, tombant sur ses paupières fermées, son visage détendu, je l'aurais voulu, mais ma vie de faux humain m'attendait, et je ne devais pas tout abandonner d'un seul coup. Je soupirais en silence, pour ne pas le réveiller, approchant une de mes mains de ses cheveux emmêlés de cette nuit, effleurant par la suite son brûlant visage, m'attardant sur ses lèvres sèches, voulant l'embrasser pour lui promettre de revenir, mais je me disais que si j'avais le malheur de le réveiller, je n'aurais aucune force de le laisser tout seul s'il me demandait de rester. C'est donc à contre cœur que je me levais aussi légèrement que possible, prit mon téléphone encore éteint pour le mettre dans ma poche, le regarder une dernière fois et parti en direction de la porte de chambre entre-ouverte, plaçant ma main sur le battant et la tirant avec autant de discrétion que je le pouvais mais elle grinça. Foutue porte. J'avais entendu des bruits derrière moi, ceux de la couette et d'un jeune homme à moitié réveillé immergé au son strident que l'objet avait pu produire.

"- Pourquoi faut-il que vous alliez travailler ?, de sa voix rocailleuse du matin, à moitié en train de grogner."

Je me faisais lutte pour ne pas succomber à cette envie de venir m'enfouire sous la couette et rester a ses côtés, et l'ange savait à quel point c'était dur. Je tournais quelque peu mon visage, assez pour le voir s'être accoudé au matelas et me regarder avec une paupière encore baissée, un épie qui aurait pu paraître peu sexy sur son crâne, les draps laissant apparaître son teeshirt noir avec une sorte de squelette dessiné de manière mignonne sur le tissu, il était réveillé, je donnais peu cher de mes convictions de faux humain à ce moment là.

"- Pour t'acheter les ingrédients pour ton repas favoris."

Je l'entendis légèrement rigoler derrière moi, suivie d'un bruit assez massif comme j'interprétai comme étant son envie de se rendormir qui avait prit le dessus. Un sourire aux lèvres non dissimulées, je sortis de la pièce, appuyant sur la poignée pour la fermer et faire le moins de bruit possible.

"- Minho...

- Hum ?, aux aguets.

- Revenez vite."

Il avait presque finalement réussi à me couper toute la motivation que j'avais gardé jusqu'à présent mais cet instinct visseral (?) me rappelait à l'ordre en fermant la porte, lâchant la poignée et me reculant de micro-pas en arrière. Soupire. Il faut y aller. Le silence dans la pièce m'indiquât que la marmotte était toujours endormie. Chopant une veste dans l'entrée, mon sac que j'avais déposé quelques secondes plus tôt pour enfiler mes chaussures, j'ouvris finalement la dernière porte de la maison, faisant maintenant face a la fraîcheur extérieur et au léger vent qui vînt à ma rencontre, soulevant mes cheveux subtilement puis s'en alla vers d'autre horizon. Inspiration, expiration, mes jambes démarrèrent d'elles-mêmes en direction de la voiture que Hyunjin m'avait autorisé à emprunter, l'ouvrant à distance avec la clé, je déposais sans grande délicatesse sur le siège passager tandis que mes fesses touchèrent la place conducteur, mes pieds déjà positionnés à démarrer. J'enclenchai le moteur, laissant chauffer un peu l'habitacle peu chaleureuse après les nuits froides, allumant mon téléphone après tous ses jours d'absences, mettant à brancher l'appareil à la voiture, voyant déjà le logo de la marque s'afficher sur l'écran encore noir. Suite au tapage de code machinale, je déposais le cellulaire sur ma cuisine puis prit enfin la route, faisant attention à ne pas rencontrer de voisins allant eux-mêmes aussi au boulot. Sur une intersection, je me mis à l'arrêt quelques instants pour constater les innombrables messages et appels que l'Australien m'avaient envoyé, je ne pris tout de même pas le temps de les regarder et appuyait directement sur l'icône de son contact qui activait automatiquement un appel. Redémarrant ma voiture pour m'insérait dans la route qui soutenait déjà quelques véhicules motorisés, il ne mit pas longtemps à décrocher :

"- Minho ? C'est toi ? T'es où ? Ça va ? T'as disparu ? Tu as besoin d'aide ? Pourquoi tu répondais pas ? Il s'est passé quelque chose ?, s'ensuivit de nombreuses questions tout aussi similaires.

- Chris, respire, je vais t'expliquer mais avant respire."










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Je m'étirais, je n'avais pas regardé l'heure depuis que j'étais arrivé, scotché devant l'écran imposant de l'ordinateur à mon poste de travail que j'avais, étonnement, retrouvé vide quand j'étais arrivé. La plupart des employés m'avaient regardé comme si j'étais un revenant dont on avait annoncé mort dans les news à la télévision, d'autres m'ont simplement salué, n'étant sûrement pas encore embauché quand j'étais encore là pour la dernière fois. Les patrons n'avaient pas encore fait leurs apparitions, et il redoutait le moment où il allait devoir s'expliquer, les responsabilités tape nerf qu'il allait devoir assumer. Tous les collègues travaillaient mais chacun avait un rythme différent, on entendait les claviers résonner en canon des voix aux téléphones dans l'immense open-space, des personnes se lever pour allé chercher un café à la machine dans le renfoncement de l'imprimerie, entendant quelques fois l'ascenseur annoncé son arrivé à nôtre étage, des bruits de pas étouffés sur la moquette bleue grise par terre aussi. Et j'étais là, à rédiger des mails presque par automatisme, passé deux-trois coups de fils, écrire sur un petit calepin des informations tel que des numéros de téléphone, des adresses mails, coller des post-it par-ci par-là pour me rappeler les choses importantes tel que manger par exemple. Regardant l'heure affichée sur le bas de mon écran, je m'aperçus qu'il était bientôt trois heures de l'après-midi et qu'il fallait peut-être que je fasse une pause. Je n'avais rien apporté de chez mon frère, il allait donc falloir que je lève mes fesses jusqu'au premier petit magasin que je trouverais en bas de l'immeuble, celui où la mamie pensait me connaître de son adolescence alors qu'en vérité je ne le voyais que depuis cinq ans maintenant, drôle de dame en fait.
      Me penchant vers mon sac entre-ouvert, je cherchais mon porte monnaie qui devrait normalement se trouver au fond de mon sac, si je ne l'avais pas oublié.

"- Une petite faim ?, sonna une voix féminine beaucoup trop proche de moi pour être a un bureau voisin."

      Mes yeux captèrent aussitôt des chaussures à talons marrons similaire à du cuir et des jambes collés entre elles. Interloqué, je me redressais cherchant ce visage féminin dont appartenait cette voix. Je ne la connaissais pas, ou du moins je ne m'en rappelais pas vraiment. Une brunette, les cheveux bien coiffés jusqu'aux reins, une blouse bleutée qui illuminait son teint de porcelaine rehaussée par des joues maquillées légèrement de fard à joues, dans une autre vie elle devait sûrement être mannequin. Son visage détendue me regardant, je me sentais légèrement mal-a-l'aise, personne ne me fixait comme cela en temps général ici.

"- Il faut bien manger, répondis-je avec légèreté avant de me lever, désignant mon porte-monnaie en main.

- Je n'ai pas encore mangé non plus, je peux vous accompagner ?"

      Sûrement une nouvelle employée qui voulait bien se faire voir auprès des autres, se faire remarquer pour obtenir une promotion. Je lui fis signe de passer devant, attrapant mon téléphone au passage et mon badge sur le coin de ma table. Je la rejoignais devant l'ascenseur, remarquant qu'elle était légèrement plus grande que moi avec ses chaussures, faisait voler ses longs cheveux sur le côté quand j'arrivais à sa hauteur. Je lui souris furtivement de manière nerveuse, la laissant entrer en premier dans le monte charge avant d'appuyer sur le bouton du rez-de-chaussée puis de voir les portes se fermer lentement puis l'engin descendre.

"- Lee Minho, c'est ça ?, surpris qu'elle connaissait mon nom, je me tournais vers elle de manière perdue, sur votre badge, s'expliqua-t-elle.

- Oh, et vous ?

- Adélaïde."

Malaise. Je connaissais ce nom, non ? L'entente de celui-ci m'avait soudainement fait tendre mes muscles comme si mon corps était prêt à courir ou se battre à tout moment. Non Minho, on ne frappe pas des êtres humains innocents.

"- Enchanté, dis-je d'un ton légèrement charmeur pour cacher mon malaise, agrémenté d'un sourire en coin avant de refaire face aux portes closes devant nous, observant discrètement la femme qui regardait mon dos de manière insistante, elle avait flashé sur ma chemise ?, après vous, quand les portes s'ouvrirent sur le hall."

      Elle sortie en faisant voler, encore, ses cheveux, laissant son regard traîner sur mes lèvres. Faudrait peut-être qu'elle s'attache les cheveux, parce que là ça faisait deux fois d'affilée que sa tignasse semblait ma déranger. Un sourcil haussé, je sortie parnla suite, mes chaussures prenant fermement appuie sur le sol de carrelages joliement décoré. Passant devant la secrétaire, je lui fis signe de la tête, voyant son expression de surprise s'afficher clairement sur son visage. Les talons de la femme résonnaient dans tout le hall jusqu'à ce que nous sortîmes enfin du bâtiment. Droite, gauche, je lui fis signe que l'échoppe la plus proche était à droite et elle me suivit sans broncher, se calant sur mon rythme, la tête bien haute, la posture droite, elle paraissait trop distinguée pour que cela ne soit naturelle.

"- Ça fait longtemps que vous êtes dans l'entreprise ?, demandais-je soudainement.

- Oh non, elle rigola légèrement, seulement depuis quelques semaines."

      Je hochais la tête, elle devait sûrement occuper un poste qui s'était libéré pendant mon absence, ça devait soulager les parents de Jisung de trouver des nouvelles recrues aussi facilement, et j'en étais même-moi soulagé pour eux. Je souriais malgré moi mais elle ne dit, sûrement devait-elle se dire que j'étais quelqu'un d'excentrique, elle n'aurait pas totalement tord à vrai dire. Le magasin enfin atteint, je rentrais en tenant la porte à la jeune femme, partant directement en direction du frais, non sans saluer la vieille dame qui nous regardait passer sans rien dire. Je faisais le rapide tour des salades proposées en rayon, des légumes frais aussi et des deux-trois boissons énergisantes bien ordonnées sur les étagères. Je n'étais pas inspiré, n'ayant aucune idée de ce qui pourrait me faire plaisir à manger. Observant sans grand intérêt les produits proposés, je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche. En le sortant je constatai que c'était un appel entrant de Jeongin. L'inquiétude aux tripes, je décrochais :

"- Allô ? Jeongin ? Est-ce que tout va bien ?

- C'est pas lui, répondit après un long silence la voix qui me faisait frissonner devant le rayon frais.

- Ah c'est toi.., je me sentis sourire comme un enfant, ça va ?

- Je voulais entendre vôtre voix."

      Mon souffle s'était bloqué à l'entente de ces mots, puis je me mis à rigoler en décompressant tout l'air accumulé dans mes poumons.

"- Tu me manques aussi.

- Vous faites quoi ? Vous travaillez ? Je vous ai dérangé ?

- Tu ne me déranges jamais, et non, regardant denouveau les salades devant mon nez, je me tate sur ce que je vais manger.

- Vous mangez tard, il est presque trois heures !

- J'avais du boulot à rattraper.

- Minho... ?, après un nouveau silence où j'avais pu entendre sa respiration.

- Hum ?, attrapant finalement une salade césar qui etait la plus proche de mes yeux.

- Vous rentrez quand ?

- Bientôt, ne t'inquiète pas. Je parle à mes patrons, je finis mon boulot et je rentre d'accord ?, je déposais la nourriture sur le comptoir devant la caissière, calant mon téléphone entre mon oreille et mon épaule tandis que je cherchais un billet pour payer ma bouffe, tu verras, je vais revenir bien plus tôt que tu ne le pense.

- Je vous attends."

      Puis il raccrochait. Enlevant le cellulaire de la place inconfortable où il était, je récupérerai ma monnaie, remarquant finalement que ma collègue était derrière moi avec une pasta box de pâtes à la main, la déposant quand la veille dame eût fini de me rendre la monnaie.

"- C'était votre petite-amie ?

- Mon petit copain, rectifiais-je en m'écartant vers la sortie, l'attendant pendant qu'elle réglait ses achats."

       J'avais vu son visage se changer en incompréhension quelques micro secondes avant qu'elle me sourit et ne me rejoignes. Certes j'aimais les hommes mais je ne l'aimais que lui, c'était la nuance.

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