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บท29 pt2

"- Minho ?"

       J'etais en plein rangement dans la chambre d'ami au rez-de-chaussée que nous occupions alors que mon frangin, le propriétaire de la maison, dormait sur son futon peu confortable pour de nombreuses nuits consécutives, ordonnant les tissus du lit, des oreillers, arrangeant les rideaux presque inexistants à la fenêtre, tentant de ramasser autant de linges pliés sur le lit pour les placer au pied du sommier, en colonnes parfaites. Jisung m'avait demandé de ne pas repartir travailler avant la semaine prochaine, il ne m'avait pas dit le pourquoi mais je me doutais bien de la raison de cette demande, après tous ses jours passer ensemble, devoir rester seul ne le réjouissait pas; et moi non plus sincèrement. Notifiant d'un petit bruit que je l'écoutais tandis que je pliais un jean noir minutieusement, il vint encercler ma taille de ses bras, déclenchant une serie de frissons qui réveillait mon épiderme à travers le tissus de mon teeshirt blanc fluide qu'il compressait de ses fins petits biceps, déposant sa joue contre mon omoplate droite, déposant ses doigts de part et autre de mes flancs sensibles, arrêtant net tout mouvement que j'avais pu faire auparavant. C'était bien la première fois qu'il faisait une telle chose mais ce n'était pas pour me déplaire, j'appréciais sa chaleur à travers le coton.

"- Minho... chuchota-t-il après quelques secondes de silence."

      Et le silence revint dans la pièce à coucher, le seul bruit étranger étant sa respiration qui faisait onduler une partie de la manche courte de mon haut, venant quelques fois effleuré ma peau, sentant ses cils délicatement touché la barrière qui protégeait mon dos et mon torse de la nudité, il était clairement plus tactile que quand il était humain. Je déposais le jean sur la couette étendue sur le matelas, déposant mes mains enfin libres sur les siennes, laissant mon pouce venir caresser le dos de ses mimines chaudes.

"- J'avais envie de... de faire ça... J'ai besoin de ça..."

Ouw, mayday, on rembobine ! C'était un signal d'alerte ? "Besoin" ? Il n'était pas bien ? Il se sentait mal ? Triste ? Déprimé ? L'état de panique donné par mon cerveau à mon corps était plus faible que la vitesse de mon sang qui n'avait fait qu'un énorme looping dans mes veines, brusquant mon palpitant au passage et mit mes pensées en ébullition, un Jisung comme ça était un Jisung triste. Je me retournais lentement vers lui, pour ne pas le surprendre ou lui faire peur, ma tête trouvant son crâne en premier, l'observant lui, au regard baissé sur le tapis rond qui dépassait du dessous du lit, ses mèches blondes peu ordonnées masquant même son nez, ses bras toujours au contact de mes vêtements, ô comme je n'aimais pas le voir comme ça. J'aurais bien appelé son frangin pour venir lui redonner le sourire, il semblait être le seul qui avait réussir a l'illuminer autant ses derniers jours, mais au vu de ses mains qui s'étaient presque aussitôt raccrochés à mon dos et sa tête se poser dans mon cou, sentant son nez brûlant sur le haut de ma clavicule, je jugeais que ce n'était pas vraiment le bon moment pour quémander super mortel à la consolation.

"- Jisung-ie..."

Je l'entendis soupirer bien trop fortement contre ma peau et mes mains vinrent, par réflexe protecteur, entourer sa taille et se poser dans sa tignasse plus fraîche que son bec que je ne sentais pas bouger depuis qu'il était venu s'échouer sur moi. Je pensais tellement qu'il était content, qu'il ne se sente plus isolé maintenant, qu'il partage des souvenirs, des histoires du coup, avec la personne qui avait été la plus proche de lui durant toute ses vies jusqu'à cette existence là, qu'il souriait enfin véritablement, que peut-être passer du temps avec l'humain ne lui provoque un sentiment de bien-être, ne lui fasse sentir qu'il n'avait pas complètement perdue toute sa mémoire.

"- Qu'est-ce qu'il se passe ?, passant ma main dans ses cheveux pour faire comprendre que j'étais bien là, pour lui.

- Vous.., après un long silence où il était resté caché, vous pensez que c'est possible que mes souvenirs me manquent ?

- Quoi ?"

Ma tête se redressa aussitôt pour observer ses mèches claires ne pas bouger, comme s'il m'avait donné un coup de jus et que mon corps s'était mis en mode alerte de danger. Sauf qu'il n'y avait aucun danger, seulement de l'espoir qu'il ait une souvenance du passé, qu'il puisse, peut-être, enfin comprendre tout ce dont on lui parlait depuis que sa curiosité avait définitivement fait surface. Jusqu'à présent, tous ces mots enchaînés bout à bout pouvaient sûrement paraître vide de sens, comme s'il était en cours d'histoire mais que les récits racontés ne l'atteignait pas et ne le faisait que se sentir déconnecté de cela, de ce qui avait pu se passer. Pourtant il avait posé des questions à Jeongin, à moi, mais qu'avait-il put penser pendant ses dires, évoquaient-ils ne serait-qu'une moindre émotion ? Et maintenant, se souvenait-il ?

"- Tu te souviens ?, pas de réponse, juste un bruit d'un pauvre reniflement mal dissimulé, Ji...

- Non, je ne me rappelle de rien, relevant enfin son sublime visage peint de deux petites gouttes translucides coulant le long des ses deux joues."

C'était vraiment l'une des pires images que je voyais et que je n'ai jamais vu de ma vie, ça brisait mon cœur au sens littéral du terme.

"- Hey hey..., soufflais-je, la voix légèrement tremblante tandis que mes mains vinrent chercher son visage en coupe pour venir essuyer ses larmes, ça va all...

- Non ça va pas aller, Minho !"

Surpris de son soudain haussement de ton, mon corps se recula de lui-même, comme s'il avait peur qu'il ne me refasse du mal, que ça ne dégénère. Il dû le remarquer car il me lâcha, ses mains venant taper mollement ses jambes, alors que son visage regardait le sol sur sa droite comme s'il avait découvert une soudaine tâche et qu'il ne savait pas s'il devait se baisser pour la nettoyer ou non.

"- Comment je peux prétendre aller bien ?, ses yeux accrochèrent subitement les miens, comment je pourrais être bien alors que je ne souviens absolument de rien ?Qu'à chaque fois que vous me parlez de.. de.. moi, de lui, j'ai l'impression d'être en trop, de n'être que là parce que je lui ressemble et que j'ai le même nom, je.. je..."

Desemparé mon corps était resté aussi statique que mes yeux sur ses prunelles aussi claires que les perles d'eaux salées qui provoquaient ses cils inférieurs et venaient agressé ses paumettes rougies, c'était déchirant et horrible à regarder mais je n'avais pas les mots pour dire quoi que ce soit de censé, j'aurais voulu lui dire que je le comprenais, que je savais ce que ça faisait mais ce n'était pas le cas, ça ne l'avait jamais été, il n'avait fait face à cela que seul, ne pouvant retranscrire comme il le pouvait que par des mots pas assez précis, pas aussi descriptifs qu'il le voudrait.

"- Je veux seulement me souvenir..., et il éclatâmes en sanglots, ses genoux lâchèrent aussi vite que ses perles tombèrent sur le sol."

Prit d'un nouveau vent de panique, je déliais enfin mon corps, me précipitant pour le rattraper avant qu'il ne s'écroule sur le parquet dur et froid, passant mon bras droit sous son buste pour le retenir, le sentant s'agripper comme un chaton ne voulant pas sortir de son lit le matin. Il respirait de manière saccadée, provoquée par ses sanglots incontrôlables, sa bouche n'arrivait jamais à se fermer trop longtemps, ses yeux ne s'ouvraient seulement que pour laisser échapper des flots trop imposants de ses paupières déjà rouges, entourées de ses cils mouillés et brillants qui contrastaient avec le haut de son nez sec et tomate. Un cauchemar à regarder. Ne pouvant rien dire, n'en étant tout bonnement pas capable, je ne pus (?) qu'encercler sa taille et venir poser ma joue sur son dos parcourus de spam à intervalles irréguliers, le laissant libérer sa tristesse, bien que ce soit douloureux pour moi aussi. Depuis combien de temps se sentait-il comme ça ? Était-ce à chaque fois qu'il entendait un nouveau souvenir dont il n'en avait pas l'idée ni même l'esquisse avant ? Ou était-ce bien plus que quand nous parlions de ses, pour ma part, ou son, pour Jeongin, ancienne vie ? Pourquoi n'avait-il rien dit ? Je ne pensais être si tape nerf a parler de lui... J'avais juste essayé de lui transmettre aussi clairement que possible ce qu'il était dans ma tête, des souvenirs, même quand il me le demandait. Depuis quand ressentait-il ça ? Était-ce pour ça qu'il pleurait la dernière fois ? Pensait-il que je ne l'embrassais seulement parce qu'il ressemblait à cet même humain que j'aimais ? Pour moi il n'avait pas de différence, Jisung restait Jisung, mortel, immortel, avant ou après ça sera toujours ce même garçon à la tête de bébé écureuil dont je tomberais amoureux encore et encore.
Après de longues secondes.. minutes ? Peu importait le temps, il avait évacué les larmes qui l'avaient sûrement torturé depuis... je ne savais combien de temps. Il respirait plus calmement, ses reniflement se faisait plus distinct, signe qu'il ne morvait plus autant que précédemment. Il s'était réfugié contre mon avant bras, relevant parfois légèrement la tête pour venir poser ses lèvres sur la peau fine de mon poignet, sûrement indirectement, avant qu'il ne dise de manière discrète :

"- Minho...

- Oui, mon amour ?"

Nouveau silence. Réfléchissait-il encore a ce qu'il allait dire ? Qu'allait-il dire ? Avait-il vraiment envie de parler ? Voulait-il que je le laisse un peu avec son frère ? Je n'aimais pas vraiment l'idée de le laisser loin de moi dans un état pareil mais son frangin était aussi, voir plus, important que moi. Il releva soudainement les yeux vers moi, faisant des aller-retour inexplicables entre mes prunelles et mes lèvres. J'avais dit quelque chose ? Qu'est-ce que j'avais dit ? Je l'avais blessé ? J'avais dit quelque chose de pas bien ?

"-Je..

- Encore..."

Panne moteur. Encore quoi ? Il fallait que je lui embrasse le bout du nez ? Un peu perdu, et de manière hésitatante, j'approchais mon visage du sien, posant délicatement mes lèvres sur le bout de son bec brûlant, avant de lentement m'éloigner, ne sachant pas vraiment ce que j'avais bien pu faire ou dire.

"- No.. non... devant ma mine sérieusement interloquée et perdue il tenta, redites le.

- Redire quoi ?

- Mon.. mon..., il semblait incapable de finir sa phrase, je.. mo..

- Mon amour ?, essayais-je."

Il hôcha très lentement la tête, les yeux rivés sur mes croissants de chairs, la bouche entrouverte et la respiration très certainement interrompue jusqu'à un certain moment indéterminé, je voyais bien que cela lui plaisait, qu'il savait que ça lui était destiné à lui et non a un quelconque souvenir. Une nouvelle larme, solitaire cette fois, retomba aussi rapidement que son hochement de tête.

"- Je veux me souvenir de ça, toujours, puis il accrocha mes prunelles, et je veux me souvenir de tout."

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