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บท28 pt2

Point de vue Jisung.

"- Vous allez repartir travailler ?"

Il n'avait pas abordé le sujet depuis des semaines maintenant, est-ce qu'il en avait l'envie même ? Il avait des obligations mais ne m'en avait pas décroché un mot, pas un sous-entendu, rien. Au fond, je savais qu'il serait contraint d'y retourner mais je redoutais le moment où j'allais devoir me retrouver seul encore une fois, dans l'attente insupportable qu'il passe la porte avec son petit sac foncé en plastique qui contenait le repas prochain qu'il allait concocter. Depuis que je l'avais retrouvé en mode légume explosé sur le sol, il ne semblait pas plus préoccupé de sa vie qu'il avait mit quelques jours en pause sur la colline, qu'allait dire son patron ? Ses collègues ? Avait-il ne serait-ce qu'encore son boulot a l'heure qu'il était ? Les avaient-ils prévenu ? Revenir signifiait tout reprendre là où cela s'était arrêté. Allais-je devoir trouver de quoi travailler aussi ? Il ne pouvait tout de même pas continuer de m'héberger gratuitement alors que je passais littéralement mes journées à ne rien faire, a juste attendre qu'il revienne et c'était beaucoup trop ennuyeux, mais je ne savais pas si j'étais capable de travailler. Avais-je bossé avant ? Et dans quoi ? Ça faisait quoi de travailler ? Est-ce que je faisais du bon boulot ? Peut-être que je voulais savoir ce que c'était de travailler mais rien que le fait de savoir que j'allais devoir rencontrer et parler à des gens qui potentiellement me connaissaient d'avant me terrifiait et je ne saurais jamais quoi dire. Que j'étais un sosie ? Que je connaissais "l'ancien Jisung" ? Ou bien qu'il était un total inconnu ? La troisième option n'était pas fausse en soit, je ne sais même pas qui je suis et ce que je suis, rien que d'y penser ça me mettait mal à l'aise.
L'ange couché face à mon visage approcha sa main de ma joue, la caressant de son pouce doucement en souriant très discrètement.

"- Il faudra bien oui.

- Quand ? Et pour combien de temps ?"

Trop de questions, je posais trop de questions, il allait se dire que j'avais un sérieux problème ou que je surveillais ses moindres faits et gestes, il devait penser que j'étais un cinglé, peut-être ? Mais non, en fait il rigola avant de venir embrasser le bout de mon nez puis d'esquisser un nouveau sourire. Ce bisou m'avait fait parcourir un long et étrange frisson sur tout le long de mon corps, jusqu'à mes pauvres orteils dans mes chausettes que j'avais oublié d'enlever avant de m'allonger et de contempler la beauté divine qui était devant moi. Son seul regard avait pour pouvoir de me détendre, de m'apaiser, c'était agréable.

"- Jisungie, tu sais que tu es trop mignon, j'avais viré au rouge tomate, je le sentais.

- Encore !

- Encore..., avais-je réclamé en canon de la voix aiguë qui m'avait supplié plus tôt dans la soirée."

Il ne comprit pas, vu la tête de merlan frit qu'il affichait, ses sourcils haussés, dans l'attente de plus de précision de ma part. Mais j'étais beaucoup trop gêné d'avoir dit à haute voix une telle chose, et en aucun cas je n'aurais demandé encore une fois sous peine de me liquifié dans les secondes qui arriveraient. Je fermais les yeux fortement et d'avancer ma tête vers la sienne après quelques secondes jusqu'à sentir ses lèvres fermées sur mon front aussi brûlant que mes joues à l'heure actuelle. Le temps semblait s'être suspendu quelques instants, instants pendant lesquels je n'avais aucunement réussi à réouvrir les paupières, mon palpitant semblait s'être mis en arrêt pour une durée indéterminée et mon souffle s'étant bloqué dans ma cage thoracique qui menaçait à tout instant d'exploser, j'étais gêné. Peut-être trouvait-il que j'agissais de manière déplacée ? M'en voulait-il d'avoir ignoré sa question ? J'aurais dû attendre avant de faire ça, mais quel stupide je faisais. Pinçant mes lèvres entre elles, je me reculais, la tête basse, m'appuyant légèrement sur son épaule pour m'écarter de son visage, ne sentant plus sa main sur mon visage tant celui-ci semblait anesthésié par la chaleur qui en émanait, mes oreilles aussi en feu que si on me les avaient pincés. Plus jamais je ne devrais faire de telles choses sans son accord. Mais il ne semblait pas d'accord avec le fait que je me sois éloigné de lui car il vint placer sa main libre sur la deuxième joue, relevant mon visage légèrement et le rapprochant de nouveau de ses lèvres fraîches qui se posèrent délicatement sur mon front, puis sur mes tempes, lentement et prudemment, régulant la chaleur de ma tête de la sienne. Mes yeux fermés mais plus décontractés, je savourais ma requête silencieuse qui, au final, avait été entendue et exaucée, venant agrippé son teeshirt de mes deux mains comme si j'avais peur qu'a tout moment il ne parte, ou bien que ce ne soit qu'un rêve dont j'allais me réveiller à tout instant, mais tout cela semblait réel. Son souffle venant chatouiller doucement mes cils tandis qu'il effleurait mes paupières closes, ses larges mains tenant les côtés de ma mâchoire pour, sûrement, plus de stabilité, son nez qui venait rencontrer différents endroits de mon épiderme. J'aimais cet instant autant que le moment où je voyais son visage passer la porte d'entrée quand il rentrait du travail. J'étais heureux de cet instant, mais j'en voulais plus, je ne voulais pas qu'il ne se termine, que le temps reprenne, je voulais le graver dans ma mémoire, comme la première phrase du premier chapitre du moment où je m'étais sentie être quelqu'un dans les bras de monsieur pas n'importe qui, où qu'a chaque fois que ses lèvres découvraient une nouvelle partie de mon visage je me sente aimé, serein et comme si j'étais nécessaire quelque part. J'en voulais plus, plus de ce genre de moment de calme et d'oublie total d'une quelconque vie extérieure. Et il pouvait bien n'exister que lui que ça ne changerait rien à ma vie, il n'existait déjà que lui.
Il embrassa finalement la commissure de mes lèvres avant de s'écarter un peu trop vite de cette partie de mon visage, comme si celle-ci particulièrement l'avait brûlé.

"- Jisung ?"

Légèrement paniqué j'ouvris finalement les yeux sur son torse avant de les relever sur ses prunelles qui y reflétait de l'inquiétude. J'avais recommencé ? J'avais de nouveau perdu le contrôle ? Donc je l'avais vraiment brûlé ?

"- Pourquoi tu pleures ?"

Hein ? Mais je ne pleurais pas, je le sentirais si c'était le cas. Perplexe, je vînt toucher mes paumettes, légèrement, avant de sentir que ma peau était effectivement mouillée. Je regardais mes doigts brillants discrètement dans la pénombre, reflétés par la lumière des lampadaires extérieurs, je ne m'en étais pas rendu compte en effet. Était-ce moi qui pleurait ou bien la voix aiguë dans ma tête qui avait réagi à ses baisers ? Pour quoi était-ce ses larmes ? Était-elle triste ? Lui avais-je fait du mal ? Où est-ce que ça m'avait fait mal ? Mais je ne sentais rien provenait-elle, elle ne disait rien, elle ne semblait même pas être présente là, maintenant. Peut-être était-elle repartie quand sa demande avait été réalisé, peut-être etais-je seul maintenant et que ses larmes venaient vraiment de moi, que s'était ce moi ci qui s'était exprimé par des larmes.

"- Je.. je.. ne sais pas..

- Ça va ?, mais je ne répondis pas, je ne savais même pas quoi répondre pour être franc, tu veux que je sorte un p...

- Non !"

J'avais objecté un petit peu trop fort. Le silence de mort revint dans la pièce, c'était limite un peu pesant. Son regard d'incompréhension ne se décrochait pas de moi. Je ne savais certes pas pourquoi je pleurais mais j'étais sûr d'une chose, je ne voulais pas qu'il parte, que la fraîcheur de son corps ne s'éloigne de moi, que je ne me retrouve sans lui dans cette pièce qui me paraissait gigantesque sans sa présence. Je me blottis aussi fortement que je le pouvais contre lui, encerclant sa taille de mes bras, dans l'espoir qu'il ne parte pas. Il chuchotait un "okay" après quelques secondes avant de me serrer dans ses bras aussi et de se ré-allongé, embrassant le haut de mon crâne au passage.

"- Parle moi, si ça ne va pas, si tu as peur, Jisung... Parle moi."

Mais aucun son ne sortit de ma bouche, de ma gorge. Je n'avais pas peur, bien au contraire, je ne m'étais jamais senti aussi en sécurité que là maintenant, je ne me sentais pas mal, je n'étais pas souffrant. J'étais bien.

"- Non, je suis juste... juste heureux. "

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