Point de vue Jisung.

La discution ne s'était pas si mal finie, et puis je m'étais rendu compte pourquoi Minho m'avait dit du bien de cet humain, de celui qui était censé m'être lié par le sang, malgré le fait que je ne voyais pas grande ressemble entre nous physiquement parlant. Il semblait être d'une grande gentillesse et d'une légèreté qui laissait mon petit cœur s'apaiser à côté de lui, puis sa voix éveillait quelque chose en moi, un sentiment qui semblait me combler un peu plus, qui me faisait me faire sentir moins seul, moins à l'écart et moins pathétique, perdu en soit. J'avais vu une triste expression passer sur son visage quand je lui avais à nouveau dit que je ne me souvenais de rien, mais il n'avait pas révélé pour l'instant et n'avait fait aucun commentaire, au fond, je préférai qu'il ne le fasse pas. Et après notre petite conversation dans son jardin, nous étions ensemble dans le logement quand il m'eut confirmé qu'il n'allait pas tout casser dans la maison mais dès qu'il vu les deux frères dans le salon s'être levé à leurs apparitions, j'avais su qu'il avait serré les dents et respirer à maintes reprises avant de partir dans la cuisine et d'ouvrir le frigo. Son copain, aka le frangin désagréable de Minho, s'était rué vers lui, tentant de communiquer mais l'humain l'avait rapidement coupé. Je cite "tu la fermes pour aujourd'hui, je ne veux rien entendre, tu m'as déçu" qui avait affecté son amant qui avait tiré directement la tronche alors qu'il aurait sûrement voulu s'excuser, et il avait ajouté "et tu dors sur le canapé jusqu'à nouvel ordre" avant de claquer la porte du frigidaire et de monter les marches puis que nous entendîmes une porte claquée. Un moment de latence, dont je n'avais eu aucune idée de la durée, plus tard Minho m'avait proposé d'aller faire un tour, remarquant sûrement que Hyunjin semblait vouloir être seul. Alors j'avais attrapé la main fraîche qu'il m'avait tendu avant que nous ne passions la porte pour se retrouver dans la rue du quartier résidenciel calme et vide de tout passant. Nous avions commencé à marcher dans une direction inconnue encore. Et il n'avait pas lâché ma main. Entrelaçant même son pouce à mon petit doigt, pas très confortable mais j'appréciais le geste. La situation était aussi chaotique que ce qui se passait dans ma tête et mon corps, tout était en ébullition, tout se bousculait, tout s'était accéléré. Le contact de la pulpe de ses doigts sur le dos de ma main me faisait me sentir tout chose, sa proximité faisait hérisser mes poils comme s'ils s'approchaient comme ils le pouvaient de lui, ma marche n'était pas droite et coordonnée, et mes joues s'étaient rougies rien que de penser qu'il me tenait la main et qu'il ne la lâchait pas. Je me mordis intérieurement la lèvre inférieure.
Mais malgré ma panique intérieure, je sentais que cela n'était pas réciproque de l'autre côté, que l'humeur n'était pas top de son côté.

"- Minho...

- Je suis désolé, dit-il en baissant le regard sur le bitume.

- De quoi ?"

Il ne répondit pas tout de suite et j'aurais sûrement stressé s'il me semblait hésiter mais il était très certainement en train de chercher de bons mots à placer sur ce qu'il allait dire par la suite. En tournant le regard vers lui, je le voyais se mordre la lèvre comme plongé en pleine réflexion.

"- De t'avoir caché et faire attendre... de ne pas avoir été sincère dès le début et d'avoir causé tout ça.

- Eh eh, je nous fîmes arrêter avant de me planter devant lui, regardant la racine de ses cheveux dans l'espoir qu'il ne relève la tête, vous ne pensiez pas à mal, n'est-ce pas ?

- Et pourtant je ne vous ai causé que du mal.

- Minho..."

Il relevait enfin le visage vers, inspirant grandement en regardant distraitement les alentours comme pour éviter mon regard. Je n'étais pas une image, c'était hors de question qu'il m'évite. Qu'il mette sa fierté de côté.

"- On fait tous des erreurs, il me regardait enfin, écoutez, quand je suis en colère ou en proie à une émotion trop forte je ne contrôle rien, vous avez sans doute bien le remarqué, appuyais-je en mettant ma main libre sur le côté où je l'avais blessé il y a quelques semaines déjà.

- Ce n'est pas pareil...

- Vous étiez triste et désespéré, non ?, hochement de tête, on ne pas toujours faire les choses parfaitement, on fait tous des erreurs, si ce n'était pas le cas, ça ne serait pas drôle de vivre, non ?, essayais-je avec légèreté en relevant ma main pour la mettre sur sa joue."

Il baissait les yeux sur ma paume, embrassant celle-ci avant de poser la sienne sur la mienne, me provoquant une frisson à travers cette fraîcheur qu'il abordait.

"- Comme vous êtes froid, dis-je à voix haute.

- Et toi tu es toujours brûlant pour moi.

- C'était le cas avant aussi ?"

Il arrêtait net tout mouvement avant de me regarder avec de gros yeux, se demandant sûrement pourquoi je demandais une telle chose maintenant. Mais c'était une vraie question qui me trottait dans l'esprit, est-ce que les humains étaient aussi froid que sa chaleur corporelle ou étaient-ils comme la mienne ? Quand j'étais près de lui, je pouvais sentir qu'il était frais, et qu'il devait sûrement avoir constamment froid à une telle température mais il semblait aussi en forme que n'importe qui. Pourtant, quand j'avais été à côté de Jeongin ou de personne dans les magasins ils ne me procuraient pas ses frissons de différences corporelles.

"- Non, non pas vraiment. Tu n'étais pas si élevé en humain.

- J'avais froid du coup quand vous me touchiez ?

- Je.. quoi... heu... ah bah ça fait plaisir, paniquait-il en rougissant légèrement, je sais pas moi, tu ne me l'as jamais dit."

Je souriais face à la panique flagrante qu'il abordait. Il devait sûrement s'imaginer des choses, et ma question semblait bien portée sur le sujet.... Maintenant que j'y pensais, est-ce que mon moi humain l'avait fait ? Et les autres aussi ? Mais avaient-ils vraiment eu froid du coup ? Comment ça pouvait être avec quelqu'un de si froid ? Rien que le fait qu'il me touche la main me provoquait des vagues de frissons incontrôlables, mais pas désagréable, alors comment était-ce autre part, genre... le bras ? Ou l'épaule ? Mes épaules me semblaient bien faibles face au froid. Si mes épaules pouvaient être si réceptives, quant étaient-ils de mes pauvres clavicules ? Et... Oula, ça va beaucoup trop loin là. Et pourtant mon esprit continuait à faire la liste des points qui pouvaient être sensibles au froid comme mes oreilles, la naissance de mon cou. Était-ce seulement ses doigts qui était froids ou aussi ses pieds, ou bien sa bouche ? Me rendant compte que je divaguais beaucoup trop loin, je rougis instantanément et retirais ma main comme si sa peau m'avait brûlé en détournant le regard géné.

"- Hum... et si on parlait d'autre chose ?"

D'abord surpris il ne dit rien avant de rigoler, de m'embrasser doucement me front avant d'acquiescer et se remettre en route à l'allure lente. J'avais chaud et pourtant le baiser qu'il avait laissé sur ma peau semblait me brûler comme suppliant qu'il recommence, que cette partie de mon visage avait horriblement froid et avait besoin d'attention.

"- Encore."

La voix aiguë avait fait surface dans ma boîte crânienne, réclamant comme une enfant un autre bonbon alors qu'il avait consommé trop vite le précédent. Je me sentait légèrement gêné qu'elle ait fait surface à un tel moment, comme si je n'avais pas d'intimité avec lui. J'essayais de l'étouffer mais elle revenait a la charge pour que je cède mais j'étais trop honteux rien que de m'imaginer demander une telle chose alors je lui promis que je lui soumetterait plus tard, puis elle s'apaisât et disparue. Je soupirais doucement, un peu trop bruyamment apparemment quand j'entendis la voix de Minho s'élever:

"- Ça va ?

- Oui, oui, je suis juste un peu fatigué et puis le soleil commence à se coucher, nous devrions rentrer..."

Il hôcha la tête mais nous prîmes tout de même nôtre temps pour rejoindre la maison plus loin dans la rue. Profitant des derniers rayons qui venaient chatouiller nos visages comme si aucun problème n'existait en ce moment. Et j'eus cette envie subite de le regarder, de m'allonger dans une herbe verdoyante à perte de vue et de juste profiter du moment. Ô que j'en avais envie mais c'était si soudain comme désir que même quand il haussa un sourcil pour me demander ce qu'il se passait je n'aurais su que lui répondre, c'était si fort que je me sentais plus perdu qu'autre chose et je me rendis compte que, quand il annonça que nous étions arrivé, j'avais arrêté de respirer.

"- Je ne sais pas...

- Tu voulais me demander quelque cho...

- Hwang Hyunjin je vais t'eptriper avant que tu n'ais eu le temps de dire "à l'aide" "

Puis nous vîmes une ombre passer devant nous en courant en direction du salon et d'un objet volant non identifié bleu faire le même trajet puis d'un rale d'énervement provenir de l'étage ainsi que d'un nouveau claquement de porte qui avait fait trembler les murs. Mon regard, et celui de Minho, se tournèrent vers la gauche, voyant un jeune homme caché derrière le canapé et l'ovni bleu, un coussin rien de plus normal, de l'autre côté de la petite table du salon. Et quand la tête du noireaud se releva, il nous avoua :

"- J'ai essayé de lui parler."