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Supermarché

On allait toujours au supermarché à la même heure, le dernière jour de la semaine.
C'était ma mère qui prenait l'initiative, après sa sieste quotidienne, de faire une liste de course sur un morceau de papier qui  traînait sur la table à manger.
Dans ses moments là elle nous appelait et posait toujours la même question : "Il manque quoi dans la maison ?"

C'était partie pour l'énumération de ce qu'on avait mangé en une semaine, qu'on revoulait encore une fois même si on savait que ça ne durait pas.
Et ma mère notait tout ce qu'on disait avec un stylo qu'elle avait trouvé dans le fond de son sac usé.

Parfois elle jurait, griffonait, ou barrait ; effaçait des mots mal épelé ou un peu trop penché sur le côté.
C'était la face maniaque de ma mère.

Quand la liste de course était prête, elle m'appelait et me demandait si je voulais venir.
Comme d'habitude, je disais oui, c'était un peu notre sortie entre filles.
Et puis les magasins, moi, j'aimais bien.

On prenait la vieille Fiat qui ronronnait lorsqu'elle roulait. Avec ses ceintures rouges, je l'appréciais bien, c'était un des mes souvenirs encore actuel.
Je m'installais devant, mettait à l'arrière le sac que ma mère m'avait donné nonchalamment en s'installant derrière le volant.

Et c'était partie pour dix minutes à rouler au pas au sons des chansons de variétés. C'était les préférées de ma mère, celle où un gars gueule que son amour d'enfance lui manque même si ça va faire vingt ans qu'il ne l'a pas revue.
Elle souriait avec toute ses dents et chantait à tue-tête. Moi je me fredonnait et souriait en dodelinant de la tête. Les paroles je les connaissais par cœur, c'était la même chose tous les dimanches.

Après un temps on était arrivé au supermarché. On allait toujours dans la zone commerciale, là où toutes les ménagères de classe moyenne vont faire les courses.
On rencontrait parfois des gens du quartier.

Le cadis c'était toujours un grand moment. Il fallait avoir la pièce parfaite, celle qui était un peu usée, mais pas trop ! Il fallait faire attention !
Et puis, hop ! C'était partie. Moi je conduisais le cadis et ma mère marchait devant en sortant la liste de course pliée en six.

On commençait par les trucs lourds. Le packs de lait demi-écrémé, les bouteilles d'eau gazeuse. Le shampooing, le sac de riz, le gel douche, les pâtes et toute les autres choses qu'on avait pas peur d'écraser.

Après ça, c'était les œufs. Une boîte de trente. Pas plus, pas moins ! Il fallait satisfaire l'appétit d'ogre de mon grand frère en pleine croissance.
Ma mère me passait la boîte avec précaution et je la mettais à la place pour bébé dans le cadis. Comme ça, impossible de les écraser.

Et puis après ça allait vite. L'organisation si précise d'avant finissait dans l'instant. C'était comme bâcler la fin de son mémoire en se rendant compte que le début était parfait. C'était bête et arrogant mais nous on s'en fichait : on faisait juste les courses, pas un mémoire.

Alors avec ma mère on balançait tout dans le cadis. Le fromage et les compotes, les biscuits et les fruits, les légumes et les éponges, et puis tout le reste aussi.

Et puis là c'était le drame ! Comprenez moi, un drame aussi dramatique qu'il peut y en avoir en faisant les courses.
On avait oublié de mettre les produits ménagers dessous, avec les produits lourds qu'on a pas peur d'écraser.
C'était horrible.

On allait aussi vite que possible dans l'allée des produits ménagers et on y restait un bout de temps.
Ma mère claquait son talon sur le sol en regardant avec attention les bouteilles d'eau de javel senteurs citron.
Elle finissait par choisir les moins chers, toutes senteurs citrons alors que je regardais avec envie celles senteur Hawaii. C'était toujours comme ça, j'avais l'habitude.

On allait ensuite chercher la pâte dentifrice. C'était aussi un élément important.
Il fallait qu'elle ai le bon goût, sinon personne à la maison n'aimait. Elle devait être mentholé et dans une texture de gel. Pas question qu'elle soit aux herbes, ça c'était pour les grands-mères. De préférence pas trop chère disait ma mère. Et on finissait toujours par prendre la même, même si la blanchissante à quatre euros nous faisait de l'oeil.

Après on finissais rapidement de remplir le cadis avec ce qui nous faisait envie. On regardait pas trop le prix dans ces moments et je pouvais tenter de mettre un paquet de bonbons dans le chariot en passant inaperçu.
Et puis, après, je poussais ma mère hors des rayons remplis, parce qu'entre nous deux c'était elle la pire. Elle disait toujours "Allez ! On y va" mais on bougeait pas.

On passait à la caisse et je mettais bien en ordre tout nos articles. Il fallait que ça fasse des formes géométriques sur le tapis roulant. La caissière me disait parfois bonjour et je répondait à demi-voix, trop timide pour avoir de l'assurance. Ensuite, on balançait tout dans les sacs de courses et on s'en allait, chargées comme des bœufs. On mettait tout dans le coffre et un peu sur la banquette arrière. Et puis j'étais chargée d'aller ranger le cadis.

Je le faisais en rouspètant. J'aimais pas vraiment ça. Surtout qu'il partait en biais. Mais c'était un peu comme conduire une voiture alors je piquais pas de crise.

Et quand j'avais fini, le soleil était plus bas, marquant la fin de l'après-midi. On s'en allait du parking remplis et puis on rentrait à la maison.

C'était les courses de la fin de semaine.

~~~~~~~~~~

Voili voilou, (. ❛ ᴗ ❛.)
Merci bien d'avoir lu ce récit sur mes courses.
C'est sûr que ça change de mes autres livres mais j'avais vraiment envie de faire un petit livre pour compiler tout ces moments de ma vie.
J'espère que ça t'as plu.

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