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Ce champ

Chez ma grand-mère maternelle, c'était à la campagne et les champs entouraient le petit rassemblement de maisons. Elles étaient toutes habitées par des frères et sœurs de la grand-mère, on était entre nous.

Et alors que j'étais avec mon frère et mon cousin, on avait décidé de prendre nos vélos et d'aller avec dans le champs en face de la vieille maison. C'était un après-midi lambda, le soleil éclairait nonchalamment le paysage sans nous éblouir et les vaches n'étaient pas présentes dans le champs en face de nous.

Il avait cependant fallu que nous passions sous la clôture électrifiée.

C'était un challenge nouveaux, aucun poil ou morceaux de peau ne devait toucher la clôture, sous peine de se faire électrocuter par un faible courant qui picotait tout de même la chair sous notre peau.

Et on avait alors rampé dans l'herbe, créant des tâches vertes sur nos vêtements, et on était passé lentement, avec précaution avant de faire passer nos vélos à notre suite.

C'était difficile, les vélos ne pouvaient pas s'aplatir dans le sol comme nous le faisions et on était alors obligé de les planter dans le sol, rendant les extrémités du guidon pleine de terre et de touffes d'herbe.

Ils passaient, dans un bruit grinçant, et on les enfourchait afin de faire la descente en face de nous.

Les bosses nous faisaient mal à l'entrejambe mais on rigolait malgré tout, on était heureux de faire ça et l'ambiance était festive, on avait réussi notre challenge.

On avait pédalé pendant longtemps sans s'arrêter, les bosses étaient nombreuses et je restais à l'arrière tandis que mon frère et mon cousin avançait rapidement. J'avais du mal à pédaler dans l'herbe et la boue qui nous entourait et, malgré tout, ça me faisait un peu mal au jambes de faire ça.

On s'était finalement arrêté devant un puits qui était planté dans le champs, il servait à donner de l'eau au bétail. Là-bas, le sol était comme un marécage, sans faire exprès on s'enfonçait dans le sol sans aucun moyens d'en ressortir, j'y avais déjà perdu une botte, qu'on avait tout de même pu récupérer.

A ce moment là, on s'était regardé avec mon frère et mon cousin, et ils avaient eu un rictus avant de soudainement pousser mon vélo dans la boue. Il s'était légèrement enfoncé dans un bruit boueux et j'étais totalement paniquée.

Je ne voulais pas que mon vélo s'enfonce pour toujours dans la boue moi ! Et je les avait forcé à aller le chercher dans la terre gluante, là où il l'avait jeté. J'étais fâchée et très directrice, alors ils m'avaient sagement écouté. 

Ils étaient allé le récupérer en rouspètant un peu, et puis j'avais souris, parce que malgré tout ça me faisait rire aussi.

Après ça on avait roulé vers la pente, et on l'avait franchis. C'était comme l'ascension d'un montagne et j'avais eu du mal à les suivre, mon frère et mon cousin. On avait pris notre temps et une fois en haut c'était la débandade !
Une vingtaine de vache nous observaient, elles semblaient légèrement importunées par notre présence et le gros taureau qui s'était approché de nous nous le faisait bien comprendre. On avait reculé, et puis on avait en même temps avancé vers la sortie, un fil électrique qui pouvait tout de même s'enlever grâce à une pince. C'était par là que passait le fermier qui s'occupait des bovins. 

On la voyait juste là, la sortie, et en même temps on avait peur du taureau qui s'était un peu plus approché de nous en poussant un beuglement sordide. On avait tellement peur, que lorsqu''il avait commencé à taper son sabot contre le sol, comme s'il allait nous charger dans l'instant, on s'était mis à courir rapidement, nos vélos roulant à côté de nous. Les deux garçons avançaient bien, mais moi, j'étais trop lente. Et, arrivés à la clôture, ils m'avaient crié :

"Jette-le ! Jette le vélo !"

Et je l'avais jeté juste à côté de moi, et j'avais couru le plus rapidement possible en leur direction, mon cousin s'était préparé et avait déjà ouvert la clôture. Le taureau avait chargé et je voyais là la fin de ma vie, écrasée par un taureau. C'était horrible et grisant à la fois de courir comme un folle vers mon frère et mon cousin, un taureau à mes talons. Alors je m'étais mise à rigoler en même temps que je courais comme une dératée.

C'était presque beau, je suis sûre que la scène aurait pu faire un si beau tableau. Ou une magnifique photo. 

Et j'étais arrivée en un seul morceau chez moi, une nouveau souvenir dans l'esprit.

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