Dylan montait les marches deux par deux. Il se dirigeait vers la porte de Sam et cognait trois coup avant d'entrer. Sam était en très d'accrocher un dessin face au mur.

"Il est a l'envers. Si tu veux voir ce que tu as dessiner, tu dois le mettre de l'autre sens."

Sam ne fit aucun mouvement qui laisserais à penser l'avoir remarquer. Quand Sam faisait quelques chose, il ne faisait que cela. Dylan sourit. Il trouvait se comportement adorable.

"Je vais écouter Bob l'éponge. Tu viens?"

Aucune réponse.

"OK, une prochaine fois, alors."

Il se retourna comme à son habitude, mais lorsqu'il quitta la chambre quelques chose tira son chandail. Puis une main vient se glisser dans la sienne. Dylan se retourna et eu le souffle couper. Deux grands yeux vert-noisette le regardait. Les mèches brune tombait de part et d'autres de son visage s'en trop obstruer sa vision.

"Sam, tu as de beaux yeux."

L'interpeller serra sa main dans la sienne et des larmes vient mouiller ses yeux qu'il recacha en baissant la tête. Les mèches brune revient obstruer toute vision du sommet de sa tête. Pourquoi il pleurait? Il réfléchirait à sa plus tard, son émission allait commencer. Ils allèrent rejoindre les autres enfants dans le salon. Les meilleures place était prise et Dylan s'assit en indien au sol. Sam regardait un moment autour de lui avant de venir obstruer la vue de Dylan. Puis, contre tout attente, il vient déposer ses fesses sur les jambes de Dylan et s'installer correctement sur lui. Dylan sourit et passa doucement ses mains autour des hanches du garçon pour l'aider à se caler plus sur son torse. Si Sam écoutait l'émission pour enfant, Dylan reniflait sa chevelure et se concentrait sur les battements de son coeur. Ce fut ainsi presque tout les jours. Quand Bob l'éponge était sur le point de commencer, il allait chercher Sam et main dans la main, allait rejoindre le salon. Sam s'assissait toujours sur lui et Dylan l'enlaçait toujours en plongeant son nez dans ses cheveux à odeur de fraise.

Le samedi suivant, Dylan avait eu le droit d'aller à l'aquarium. Il était de plus en plus tranquille et obeissant. Pas le choix, car il avait remarquer que son impulsivité effrayait parfois Sam qui le fuyait. Le problème était que Sam voulait rester avec Dylan, mais n'avait pas écrit son nom pour dire qu'il participait à l'activité. Après avoir pleurer de chaude larme, monsieur René arriva pour rassurer le petit.

"Bien sûr Sam que tu peux venir avec Dylan. J'apellerais en chemin pour prévenir que nous avons un enfant de plus dans le groupe."

Les larmes du brun prit un temps à sécher, mais il rejoingit Dylan dans l'autobus pour s'asseoir à ses côtés. À l'aquarium ils ne se lachèrent jamais la main. C'était le règlement pour éviter d'en perdre un, mais aussi car Sam semblait effrayer de se nouvel environnement. Sam avait visiblement une fascination pour le carrelage, car c'était tout ce qu'il regardait. Pendant que les autres enfants s'extasiait sur les poissons multicolore, lui comptait surement le nombre de dalle à ses pieds. Après un temps, Dylan voulait le voir s'émerveiller comme tout les autres.

"Regarde, c'est Nemo et Doris!"

Sam leva la tête, observa les poissons quelques secondes et rebaissa le visage au sol. Avait-il seulement déjà vu ce film?

"Regarde Sam, des hippocampes."

La tête du brun se relevait, fixait de ses yeux vert-noisette les petits créatures quelques seconde et rebaissa la tête. Dylan rageait. Il avait vu ses yeux, maintenant il voulait voir son sourire.

"Regarde des requins!"

Cette fois l'expression faciale du gamin changea. Des qu'il vit les grandes créatures dangereuse, ses yeux s'agrandit et sa bouche s'entrouvit. Il était mélanger entre la peur et la fascination. Puis il baissa de nouveau son visage au sol pour recommencer à admirer la propreté du carrelage et Dylan ne réussit plus à susciter un telle intérêt chez le garçon. Vers la fin de la visite, ce fut par contre Sam qui demanda son attention.

"Dy, on peut flatter les poissons."

Dylan se retourna et fixa l'endroit que Sam pointait. Il y avait un immense bassin ou des gens était assis et mettait leur main dans l'eau. Une pancarte à côté disait: Venez flatter nos raie! La curiosité le gagna et il traina Sam jusqu'au bassin, faisant fit du reste du groupe. Ils s'assirent et regardèrent dans l'eau les raie se promener le long du bassin. Dylan plongea la main et flattait le dos de l'une d'elle. C'était visqueux comme un ver de terre, mais à la fois, étrangement doux.

"Sam flatte les."

Sam le fixa de ses grands yeux en jouant avec ses doigts nerveusement. C'était son idée, pourquoi il ne mettait pas la main dans l'eau?

"C'est drôle, fais le, regarde."

Dylan replongea sa main dans l'eau pour en flatter une autre et se mit à rire. Puis il se retourna vers Sam qui tourna son regard vers le bassin. D'une main il tassa ses cheveux de son visage et vient aggripper le rebord. Il plongea sa main dans l'eau et viens effleurer une raie. Il retira sa main presto et la regarda curieux, puis il se retourna vers Dylan et sourit à pleine dent en riant. Dylan rougit face à ce merveilleux spectacle. Il était servie. Sam avait encore plusieurs dents de bébé dans la bouche et des trous là où des dents d'adultes voulait pousser. Sans qu'on lui demande, Sam remit sa main dans l'eau et dès qu'une raie lui effleurait légèrement la main il la retirait immédiatement en riant de nouveau. C'était le plus beau spectacle du monde pour Dylan.

"Les garçons, que faites vous là. On s'amuse à ce que je vois."

Les amis se retournèrent vers monsieur René qui leur offrait le plus beau des sourires.

"Et bien, je suis content de savoir que tout se passe bien. Voulez-vous continuez la visite ou restez flatter les raies?"

Sam perdit son sourire et Dylan se mit à paniquer à l'idée de ne jamais le revoir.

"On veut rester!"

"Bien, alors invitons les autres à nous rejoindre."

Aussitôt dit, aussitôt fait. Les enfants accoururent au bassin pour toucher les raies. Sam retrouva un sourire timide et replongea sa main dans l'eau. Il ne touchait jamais l'animal de peur de l'inconnu, mais dès que l'un deux passait proche, il retirait sa main en riant. Dylan lui ne pensait plus aux poissons, perdu dans le visage rayonnant de Sam.

Tu lui as dit que tu étais amoureux?

Non.

Pourquoi!

Écoutez, vous semblez ne pas tout comprendre de la situation. J'avais 11 ans et toute ma vie j'avais été coupé du monde extérieur élevé par des religieuse qui avait décidé de consacrer leur vie aux orphelins. Les jeux et les émissions de télé qu'on regardait était contrôler. Je n'avais aucune idée de ce que l'amour pouvait être. Je ne suis même jamais poser la question s'il y avait un amour différent que celui qu'on éprouve pour nos ami.

Mais tu voyais pas que tu aimais Sam plus que les autres?

Oui, mais ça restait de l'amour d'enfant et puis Sam était... ses parents l'ont brisé en deux. Je ne sais pas comment et je ne veux même pas imaginer ce qu'ils lui ont fait pour qu'il nous arrive dans cet état, mais je ne crois pas que lui aussi pouvait savoir ce que l'amour était. Mais après ce jour, je crois que j'ai réussi à réparer quelques morceaux briser.

Sam ne parlait qu'a Dylan. Ne regardait que Dylan. Ne touchait que Dylan. Par contre, il ne semblait plus apeuré face à tout les autres enfants et adultes. Il venait même participer aux activités proposer. Bricolage, cache-cache, ballon-chasseur et tout. Il était mauvais à tout sauf en dessin, mais Dylan continuait de l'encourager à s'ouvrir au monde. Un jour il y eu un rallye. Sam et Dylan se mirent ensemble et courrait dans tout la maison à la recherche du prochain indice. Sam devait écrire les réponse que Dylan lui donnait sur la feuille avant que celui-ci se lançait dans une nouvelle pièce. Dylan aimait gagner et n'allait laisser personne lui voler sa première place. Malheureusement à la fin du jeu il du retranscrire tout ce que Sam avait écrit, car ce n'était presque pas lisible. Le temps de faire cela, un autre duo arriva en première place. Le petit garçon finit d'ailleurs par rejoindre la salle de cours. Tant mieux, car Dylan avait remarquer qu'il n'avait aucun talent en français.

Les choses prirent un ampleur inattendu lorsqu'un soir Dylan ne trouvait pas le sommeil. Il descendit donc dans le salon où il trouva une de leurs gardienne devant la télé.

"Dylan, pourquoi n'es-tu pas coucher?"

"Je n'est pas sommeil madame Judith."

"Et bien viens. Je vais te flatter les cheveux."

Le roux monta sur le divan et posa sa tête sur les cuisses de la femme. Elle lui flattait les cheveux en écoutant Les feux de l'amour. Ce genre d'émission, les enfants n'était pas permis de les écouters. Dylan ne comprenait pas grand chose à l'histoire et soudain, deux personnage viens se donner un bec sur la bouche. Le petit orphelin fit une grimace. Pourquoi deux personnes ferait une telle chose? Il comprenait l'intérêt de faire des bisous sur les joues, mais pas sur la bouche. Il avait fait des bisous sur les joues a Sam, Jenny, monsieur René et quelques autres gardienne, mais justement c'était sur la joue. C'était normale.

"Madame Judith, pourquoi les adultes ils se sont donner un bisou sur la bouche? C'est pas dégueu?"

"Oh! Ne devrais-tu pas dormir toi?"

"Mais pourquoi ils ne sont pas donner des bisous sur la joue comme tout le monde?"

"Car ils s'aiment beaucoup. Quand deux personnes s'aiment plus que tout au monde, ils peuvent se donner des bisous sur la bouche pour le montrer. Mais ils faut vraiment aimé l'autre personne énormément. Ça s'appelle l'amour. Ça ressemble à l'amitié, mais en plus fort. Tu comprend?"

"Je crois."

Ce qu'il comprenait surtout était qu'il y avait un autre type d'amour que l'amitié. Il ferma les yeux. Ils aimaient Jenny et monsieur René beaucoup, mais il me serait pas prêt à dire qu'il leur ferait des bisous sur la bouche. Par contre, Sam, lui il l'aimait plus que tout au monde. Il souhaitait presque ne jamais être adopté pour rester avec lui pour toujours. Il pourrait donc lui donner un bisou sur la bouche. Il fallait juste que Sam l'aime pareil.

Le lendemain, après les cours et les jeux extérieurs, il y eu un atelier cuisine. L'atelier était simple. Chaque enfant avaient un cupcake et ils devaient le décorer comme il voulait. Dylan et Sam gagnèrent une table du fond et s'attaquèrent au leur. Dylan s'amusait à faire des montagnes de glaçage par dessus le sien, ce qui fit grandement rire Sam. À un moment madame Rose vient gronder Dylan.

"Ce n'est pas pour jouer. Il y a trop de sucre. Tu devais le décorer normalement."

Dylan lui fit une grimace, ce qui ne manqua pas de la mettre plus en colère.

"Comment oses-tu. Tu vas avoir des ennuies."

Elle prit les bonbons et les pots de glacage sur la table avant de s'éloigner sans se soucier s'il avait fini ou non. Elle revient avec un appareil photo.

"Montrer moi vos gâteau, ensuite vous pourrez les mangers."

Sam et Dylan prirent leur cupcake dans les mains et sourit à la caméra. Une fois le flash fini, madame Rose s'éloigna en maugréant. Dylan prit une grande croquer du sien et se régala. Sam baissa le regard au sol.

"Dy."

Dylan se retourna vers Sam. Celui-ci lui tendait son gâteau.

"Je te le donne Dy."

Le rouquin tiqua un instant. Sam lui donnait vraiment son gâteau? Il le prit et le déposa sur la table à leurs côtés.

"Sam, est-ce que je peux te donner un bisou sur la bouche?"

Sam releva la tête et planta ses yeux verts dans ceux marron de Sam.

"Sur la bouche? Pourquoi?"

"Car il parait que quand on aime vraiment quelqu'un plus que beaucoup, c'est là qu'il faut mettre nos bisous."

Sam fit mine de réfléchir un instant.

"OK."

Les deux enfants s'approchèrent. Ensemble ils tendirent leur lèvre et Dylan viens déposer un bisou sur sa bouche avant de se reculer en rougissant. C'était bizarre, mais il avait aimer ça. Sam aussi était rouge.

"Moi aussi je t'aime beaucoup Dy. Je peux te donner un bisou?"

"Oui!"

Ils se remirent en position et Sam approcha pour déposer ses lèvres sur les siennes avant de se séparer. Puis ce fut le chao.

"Pipiaulit vient d'embrasser l'Affreux! Pipiaulit et l'Affreux se sont donner un bisou sur la bouche!"

"Ark, dégueu!"

"Je l'ai es vus moi aussi!"

"Ouach, l'Affreux va être contaminé et faire pipi au lit lui aussi!"

Encore et encore les enfants les pointait du doigts ou les regardait dégouter. Sam se mit à faire une crise de larme pendant que Dylan voulut aller frapper le garçon qui avait commencer ça et fait pleurer son ami. Madame Rose se précipita vers eux.

"Est-ce vrai?"

"Ils ont pas le droit de se moquer de nous. On s'aime et on a le droit de..."

"Dans votre chambre immédiatement!"

Elle prit le bras de Dylan et de Sam et les forçaient à quitter la pièce.

"Sam pleure pas, je suis là, ils sont..."

"Silence Dylan! Je t'interdis d'adresser de nouveau la parole à Sam. Ce que vous avez fait est inacceptable."

"Mais on s'aime!"

"Vous êtes deux hommes. Vous ne pouvez pas vous aimez!"

Elle enferma Dylan qui protestait dans sa chambre avant de tirer un Sam en pleure vers sa chambre. Dylan frappait et hurlait sur la porte barrer. Il n'avait rien fait de mal! Sam pleurait, il devait le consoler. Pourquoi on l'avait enfermer? Pourquoi il ne pouvait pas aimer son ami?