Lorsque Dylan se réveilla, il avait complètement oublie la présence de Sam. Du moins, jusqu'à ce que son cerveau lui ramène les évènements de la veille. Pourtant, lorsqu'il se retourna dans son lit, Sam n'y était pas. Une panique le gagna. Il sortit de sa chambre pour trouver Edward cerné à manger un bol de céréale en boxer. Dès que leur regard se croisèrent, Edward eut un sourire narquois.

"Passez une bonne nuit Dy?"

Depuis quand Edward l'appelait Dy? Ah non! Il avait surement parler à Sam!

"Où il est?"

"Qui? Ton one night?"

Dylan vira rouge et tâches de rousseur ou non, c'était très voyant.

"Il est partie vers 3h du matin. Je revenais du bar. On a piquer une petit jasette Dy~"

"J'ai pas tromper Martin! Il ne sait rien passé!"

"Calm down Dydy d'amour. Je suis pas la pour te juger. Tu fais ce que tu veux. Je dirais rien, promis."

Dylan rageait.

"Arrête de faire des surnoms avec mon nom. Il y a que..."

Il s'arrêta sur sa lancer. Il n'y a que quoi? Que Sam qui est le droit? Et si Martin le faisait, il réagirait comment? Le laisserait-il faire? Pourtant Dy c'était un truc entre lui et Sam, il ne voulait pas rajouter personne à l'équation. Ed avait le sourire aux lèvres. Qu'il pouvait être arrogant ce gars.

"Sam est un ami de longue date. Il a des problèmes avec son loyer, alors je lui es proposer de venir ici. Je te jure, on a fait que dormir."

"Alors pourquoi il part comme un voleur à 3h du matin?"

Le coeur de Dylan se serra. Merde, c'est vrai. Pourquoi être partie en pleine nuit? Il avait des ennuies? Il aurait du lui en parler. Il devait le retrouver!

"Dylan tu travaillait pas aujourd'hui?"

"Je rentre seulement a midi."

"Cool. Il est midi moins quart."

"Quoi!"

Merde il allait être en retard. Il courrut dans sa chambre se changer et juste avant de sortir, il vit du coin de l'oeil les dessins de Sam accrocher au mur. C'était bon signe, non? Ça voulait dire qu'il allait revenir. Il finit par arriver à son travail avec 15 minutes de retard et pris son poste. En espérant que Sam ne soit pas retourner voir son ancienne chambre et que Bernard ne lui es pas fait de mal. Où qu'il soit tomber à 3h du matin sur la bande de garçon.

Alors voilà comment se passa sa journée de travail, à stresser et ce créer des scénarios pas possible dans sa tête. Il répondait à peine au texto de ses amis et de Martin. Il n'avait de nouveau des pensées que pour Sam. Lorsque son quart de travail fut terminé, il roula plus vite que la limite permise. Si Sam n'était pas rentrer, il irait voir à son ancien appartement. Il poussa la porte d'entrer pour apercevoir Sam et Edward autour du plan de travail.

"Sam, tu es vivant!"

Sam se retourna vers Dylan affichant une expression curieuse. Edward viens couper court au retrouvaille.

"Tu manque pas de culot Dylan. Il était embarrer en dehors de l'appartement. Tu dis que tu veux qu'il aménage chez nous, mais tu lui donne pas de clé!"

Dylan resta bouche bé. En même temps, il ne s'attendait pas à ce que Sam fuit en pleine nuit. La voix faible, mais néanmoins grave de Sam se fit entendre.

"C'est pas grave. Je lui en veux pas. J'ai juste attendus une heure avant que tu viens m'ouvrir. C'est pas grave."

Le pire c'était qu'il était sérieux. Il ne voyait aucune raison de gronder Dylan pour ça. Dylan lui par contre voyait l'intérêt de faire passer Sam devant le jury.

"Tu étais où? Pourquoi tu as fuit à 3h du matin? Tu as des ennuies? On te demande de participer à des trucs louche? Je veux t'aider."

Sam fronça les sourcils de surprise.

"Je suis aller travailler."

"Travailler où? À un deal de drogue!"

Même Edward le jugeait de la tête au pied.

"Non, à la ferme."

"La ferme?"

Ah oui, il avait mentionner travailler sur une ferme. Mais sa devait être une couverture. Personne ne travaillait sur une ferme à 3h du matin.

"Sam, pourquoi tu as été à la ferme à 3h du matin?"

"Car le premier train commence à 4h. Ensuite je dois laver les box, nourrir les vaches..."

"Le train?"

Edward partie à rire.

"Merde Dylan! Le train! Tirer le lait des vaches. Tu connais pas? Tu croyais vraiment au truc qui fait tchou-tchou?"

"J'ai l'air d'avoir grandit sur une ferme?"

"Non, en fait Sammy m'as apprit que vous aviez grandit à l'orphelinat. Mecs, tu me l'avais jamais dit."

"Peut-importe. C'est normale de faire le train à 4h du matin?"

La question était posé à Edward. Visiblement il connaissait le milieu, puisqu'il connaissait le jargon.

"Le mari à ma tante avait une ferme. Je crois qu'il allait faire le train du matin au alentour de 4h30-5h. En même temps c'est propre a chacun. Tu habitue tes bêtes d'une façon."

Dylan se clama. Il s'en voulait d'avoir douter de Sam ainsi. Il observa son ami, mais celui ci avait la tête baisser, donc ses yeux et la moitié de son visage était cacher. Il serait plus beau les cheveux courts. Surtout qu'il portait encore ce vieux sweetshirt trop grand pour lui. Tiens, il avait une idée.

"Sam, ça te dirais un relooking. Si tu veux bien t'adapter à la société, tu dois arrêter de te cacher derrière tes cheveux et tes vêtements. Les gens s'en prenent à toi, car tu semble faible, mais si tu te tiens le dos droit, le regard haut, il n'oseront même pas t'approcher."

"Un relooking?"

"Oui, je vais te couper les cheveux et te trouver de plus beau vêtement. Tu es d'accord?"

"J'ai pas assez d'argent pour de nouveaux vêtements."

Dylan observa Sam. Il faisait une tête de plus que lui, mais il avait sensiblement la même carrure qu'Edward.

"Dit Edward, tu as pas des trucs que tu porte plus et que tu pourrais lui donner?"

Le garçon haussa les épaules et se dirigea vers sa chambre.

"OK. Viens Sam, je vais m'occuper de tes cheveux."

Il traina le garçon dans la salle de bain et prit le rasoir. Il s'attaqua à la nuque en premier. Il avait l'intention de couper court au dessous et de laisser un peu plus long sur le dessus comme à la mode. Les cheveux de Sam était très épais et le rasoir avait de la difficulté à se frayer un chemin. Il finit malgrer tout par avoir un résultat merveilleux. Le visage de Sam était complétement dégager. Il avait une mâchoire plutôt carré, ses grands yeux vert-noisette et... un bleu sur sa tempe?!?

"Sam qui ta fait ça?"

"Les trois garçons hier soir."

Dylan se mordit les lèvres. Il les avait oublier eux. Edward entra dans la pièce a se moment avec trois t-shirt et une paire de jeans noir.

"Wow Sammy. Ta une belle gueule en fait."

Sam eut un petit sourire timide qui fit craquer non seulement Dylan, mais aussi Edward.

"Bon je tes ramener des trucs à moi. Essaie."

Sans attendre, Sam enleva son sweetshirt relevant un torse nu et des muscles naissant. Dylan sentit son sang se concentrer dans son entre-jambe. Il quitta la pièce en vitesse et alla s'enfermer dans sa chambre. Son corps n'avait rien à voir avec celui de Martin ou même le sien! Les deux était plutôt maigre et sans réelle force physique, mais Sam! Oh mon dieu! Sam! Les épaules carré, les bras tendu d'une fine couche de muscle, en fait aucun gras, que des muscles! Ce n'était pas un athlète qui s'entraînait au gym, mais c'était déjà quelques chose. Pourquoi diable cachait-il un si beau corps derrière un vieux chandail large? On cogna à la porte de sa chambre. C'était la voix de Sam.

"Dy? Ça va?"

"Euh, oui! Je... j'arrive."

Il s'assura que son début d'érection soit complètement disparu et ouvrit la porte. Son coeur battait à mille à l'heure. Sam était plus que beau. Il était magnifique. Ses cheveux brun couper court, laissa voir sans difficulté ses beaux grands yeux. Malgrer le bleu sur son visage, il était simplement beau. Le type de garçon qui faisait tourner des têtes. Sur sa mâchoire, quelques poils lui offrait un début de barbe et a son cou, le pendentif que Dylan lui avait offert  enfant et avec lequel Sam jouait nerveusement contractant par le fait même, les muscles de ses bras mis à nu par le t-shirt juste assez serrer sur son corps bien développer.

"Ah ouais, vous êtes juste pote, je vous croit maintenant. Dylan ta un filet de bave sur le coin de la bouche."

Dylan sentit de nouveau la gêne le gagner. Comment Edward osait-il! Mais Sam ne semblait pas comprendre l'allusion. Une chance. Dylan en profita donc pour lui lancer un regard meurtrier pour le mettre en garde.

"Dylan au lieu d'essayer de m'immoler grâce au brasier de tes pupilles, répond a ton cell, il sonne."

Dylan reprit contact avec la réalité. Ah oui, Edward avait raison. Était-il vraiment perdu dans ses pensés comme ça?

"Oui, allo?"

"Honey? Tes où? On t'attend, nous."

"M'attendre?"

"Oui, au bord du lac avec la crème glacé. Dit moi pas que tu avais oublié?"

"Quoi? Non, pas du tout. Je suis en chemin là. Il y a juste beaucoup de traffic. J'ai fini plus tard. J'arrive."

Il raccrocha évitant le regard d'Edward qui semblait se marrer de la situation. Bon maintenant il faisait quoi? C'était peut-être le temps de présenter Sam à ses ami. Tout le monde le connaissait, mais personne ne s'attendait à un jour pouvoir le rencontrer.

"Sam, je vais voir des potes pour manger une crème glacé. Tu veux venir?"

"OK."

Edward aggrippa Sam par les épaules comme si c'était son meilleur pote de l'univers.

"Et moi? Je peux venir?"

Dylan soupira.

"Ouais, surement."

La nouvelle sembla enchanté Sam qui eut un grand sourire sur le visage. Ce sourire. Ce merveilleux sourire. Remplis de bonté et d'innoncence. Pourquoi c'était a Edward qu'il l'offrait! Dylan lança un nouveau regard réprobateur à Edward.

"Tu t'asseois en arrière."

Edward lâcha les épaules de Sam en faisant signe que sa lui était égale. Sam lui avait commencer à passer nerveusement le médaillon sur ses lèvres. Dylan détourna le regard pour éviter une deuxième érection indésirer. Edward se plaça devant Sam. Ils avaient les deux la même grandeur.

"D'abord, cachons se vilain bleu. Je crois avoir du fond de teint dans ma chambre."

"Qu'est-ce que tu fou avec du fond de teint dans ta chambre?"

"Mes nombreuses conquêtes aimaient laisser la trace de leur passage."

"Avoue que tes cleptomanes!"

Edward ignora le dernier commentaire de Dylan et partit chercher ce qu'il fallait pour barbouiller le visage de Sam. Celui-ci se laissait d'ailleurs faire sans rechigner.

"Bon, OK. Tout le monde a l'auto."

Dylan soupira. Il avait l'impression d'être le père de deux grands enfants, dont un pas mal de son goût. Qu'allait-il dire à Martin?