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Untitled part

Je suis une enfant blessée. Qui aurait besoin du réconfort d'un parent, permanent. Sans pause.

Heureusement, les amis sont là, les amis sont des doudous de puissance infinie.

Les rêves brisent mon esprit.

Premier rêve.

Je suis dans le salon. Il n'y a ni C, ni T, ni G. Je ne suis entourée que par des hommes en qui je n'ai aucune confiance. Et il faut y passer la nuit.

Deuxième angoisse presque crise.

Mon frère. Aucune nouvelle de lui, aujourd'hui, alors qu'il devait y en avoir. Est-ce qu'il va bien ? Est-ce qu'il est mort !? Horreur, il est peut-être mort, ou alors il ne va pas bien du tout et il est sur le point de se laisser couler jusqu'au fond des gouffres sans remontée. Je l'appelle, il est deux heures du matin. Pas de réponse.

Il dort.

Ou il est mort.

Une heure plus tard, l'angoisse passe : un message, il va très bien je me suis inventé des films, mon frère est quelqu'un de fort. Aucun souci à se faire, il gère.

Et dans ce mélange d'angoisse, la nuit se passe sans que je ne puisse fermer l'oeil, les images de cet homme sûr de lui, plein d'arrogance peut-être, d'alcool et de fatigue aussi, cet homme qui me demande mièvrement si je veux de lui. Je lui ai répondu que non, vraiment, non pas aujourd'hui. Surtout pas en ce moment où je n'ai même pas envie d'une femme.

Et cet homme qui se met à insinuer ses mains sur mon corps, de force, alors que je le repousse il force contre mes forces. Il m'embrasse pour m'amadouer, il guide mes mains vers lui, je parviens à lui échapper après un minuscule contact répugnant. Alors il se touche, longtemps ? Je ne sais plus.

Je lui dis d'arrêter, alors il me dit qu'il va s'en aller, pourquoi il resterait ? Je hausse les épaules. Il ne bouge pas. Et il recommence à forcer un passage vers moi, vers mes seins, mon entrejambe, que je lui refuse avec difficulté tant il semble décidé à parvenir à son but.

Au bout d'un certain temps cet homme se lève, il ôte son pantalon. Je reste abasourdie. Je lui fais signe d'arrêter, il me regarde en continuant.

Alors il se met sur moi il commence à faire des va-et-viens. Je repousse son torse de mes bras. Il me regarde et me dit de lui faire confiance.

Là tu arrêtes, dis-je en fronçant les sourcils.

Alors il décide de s'en aller. Il se rhabille, mine renfrognée. Il erre dans l'appartement, sans rien dire, à la recherche de quelque chose qu'il ne semble pas si pressé de trouver. Je l'aide. Je trouve. Il rit et se rallonge. Et moi, comme une conne, sous son indication je crois, je me rallonge à côté de lui. Il ne tente plus rien à part une main vers mes seins, que je lui laisse agripper tellement je n'en peux plus de lutter. On s'endort il me semble.

Et quelques heures plus tard, quand il s'en va, et qu'il m'embrasse, comme une conne, je le laisse faire.

Je ne me suis pas encore rendue compte de ce qu'il vient de se passer.

Heureusement, les amis sont là et le reste du temps passe agréablement sans que je n'y repense.

Quand il m'envoie un message pour que je le rejoigne chez lui, je me remémore les faits, toujours anesthésiée de fatigue, et un éclair de colère me fait lui répondre non.

Et cette nuit d'angoisse mêlée de rêves, toutes ces images défilent dans ma tête, jusqu'au petit matin, m'empêchant de dormir. Je respire pour éviter les crises d'angoisse.

Le lendemain des faits, heureusement, j'ai appelé R. Heureusement. Et ainsi je me rends compte grâce à son point de vue extérieur, de la gravité des évènements.

Puis c'est au tour de T de me soutenir.

Quelques jours passent, une semaine à vrai dire, durant laquelle la colère et l'indignation montent. Je vais appeler cet homme et lui dire ce que je pense.

Je revois T, R. Qui valident. Et m'aident dans ce que je devrais dire.

Le lendemain, j'appelle C pour lui expliquer. Lui aussi est choqué par ce qu'il s'est passé. Il me demande comment je me sens. Sur le coup, je ne me sens pas plus heurtée que cela. Sentiment qui va changer au fil des jours.

Puis j'appelle l'homme. Il est gêné. Il s'excuse. Tu aurais dû me gifler, dit-il. J'étais bourré, dit-il. La prochaine fois.... Heureusement il se reprend pour dire qu'il n'y aura pas de prochaine fois. Il a l'air sincèrement outré par ce qu'il a fait.

Alors je lui dis, pas d'embrouille.

Malgré cette réaction plutôt rassurante, après le coup de fil je ne me sens pas bien.

Je rappelle R. Elle ne veut pas que je le voie seule, et surtout elle ne comprend pas pourquoi je resterais amie avec lui, connaissant sa personnalité bien qu'il soit gentil et drôle. Je suis d'accord pour ne pas le revoir seule. Mais perdre un ami... on en reparle après.

Ce jour, j'ai parlé de tout cela à ma sœur, puis à mes parents et mon oncle et ma tante. Sans les détails.

Je commence à dire que j'ai réagit comme une imbécile, j'aurais dû me lever, partir. Ma tante me reprend : Ce n'est pas à toi de culpabiliser dans cette situation, mais bien à lui.

Heureusement qu'elle me dit cela. J'ai les idées remises en place.

Il s'est excusé ? Bon ben c'est bon alors.

Mais il ne t'a pas forcé plus que ça ? Demande mon oncle, je lui réponds que non sinon je ne serais pas dans cet état là. Mais cette question me met mal à l'aise et je me relate à nouveau chaque détail de la scène... Est-ce qu'au final ce ne serait pas similaire ?

Le lendemain de la nuit d'angoisses, je rappelle R. Heureusement.

Elle me dit que, franchement, la moindre des choses serait que je coupe les ponts avec cet homme, au moins pour un temps. Je lui dis que je culpabiliserais de faire ça, j'aurais l'impression de surréagir.

Surréagir ? R me relate tous les détails que je lui ai racontés. Imagine si c'était arrivé à moi ou à ta soeur ? Ou commis par un inconnu ?
 En effet, ce ne serait pas de la surréaction. D'un point de vue purement logique, c'est vrai que ne plus lui parler serait la solution.

Mais reste cette culpabilité.

Finalement, je tombe d'accord avec elle. Si je le revois ce ne sera pas de mon initiative. Faire des crises d'angoisses à cause de cet homme ne vaut pas une amitié bancale. Dans le métro ma tête hurle, et pleure.

Il fait chier. J'ai déjà mis du temps à lui faire confiance, maintenant la confiance est partie.

Séance de jeu de rôle. Avant de commencer, j'en parle à T. Il ne semble pas forcément d'accord avec cette décision, mais me soutient.

La séance se passe bien grâce aux anxiolytiques.

Le soir en repartant, j'ai mon frère au téléphone. Je lui explique sans les détails. Il est d'accord avec R.

T m'en reparle, il se doute sûrement qu'il y a plus que ce que je lui ai raconté pour en arriver là. Alors je lui dis tous les détails. Son visage est horrifié. Il dit que c'est bien pire que ce que je lui avais dit. Et il tombe tout à fait d'accord avec R.

Durant le trajet jusqu'à la maison, je sens l'angoisse affluer, repartir, revenir...

Mais la nuit se passe mieux que la précédente.

Je rêve d'une fête avec tous les amis, dont certains que je ne connais pas, mais qui se passe bien. Certains s'enlacent, moi je me rapproche de certaines filles mais en gardant toujours un œil vigilant sur la situation. Bien que l'ambiance soit agréable, je n'ai confiance en tout le monde qu'à la fin du rêve.

Il faut que j'en parle à mes parents. 

L'homme m'a envoyé des messages. La situation lui pèse, il est désolé, il sait que c'est grave, il ne veut pas que cette histoire gâche notre amitié, il ne veut pas que je me sente mal... Je ne sais plus quoi faire. Lui aussi se sent mal après tout, ce serait cruel de ne plus lui parler... Je passe la journée à me poser des questions. Que faire ?

Puis T m'appelle. Je lui explique. Il s'excuse pour ne pas avoir été aussi radical qu'il aurait dû, selon lui. Il me dit que s'il croise l'homme, il ne pourra pas répondre de ses actions. Et par rapport aux messages, il les trouve manipulateurs.

Je raconte tout dans les détails à mes parents. Ils ne m'ont pas jugé, ils m'ont démenti quand j'ai dit avoir eu l'impression d'être une chochotte. Par rapport aux messages, ils ont dit que la seule chose qu'ils signifient, c'est que cet homme essaye de sauver sa peau. Je ferais bien de le bloquer. Et ma mère dit qu'il n'a pas intérêt à la croiser.

Agression sexuelle est le terme qui a été retenu.

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Tags: #souvenir