Pour nos sœurs
Dans ce pays lointain
Pour elles, c'est une fin.
Où seront-elles demain ?
Prisonnières de filins.
Pour moi qui suis si loin,
Cœur étreint de chagrin.
J'imagine les mains,
des frères masculins,
Broyer leurs lendemains,
Comme peau de chagrin.
Voilées de lourdes étoffes
Leurs yeux noyés de larmes,
Et pourtant assoiffés
De cette liberté,
Que nous croyons acquise.
Prenons garde qu'un jour,
À nous on la dérobe.
Au nom d'une morale
armée et assassine,
Venue nous bâillonner.
Au nom d'une déité,
Pour toutes nous écraser !
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