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Vingt-quatre Décembre

Certains éléments de cette histoire sont à prendre au second degré, j’ai grossis, caricaturé certaines choses intentionnellement. Ce n'est pas dans le but de blesser, mais de faire réagir.
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture, mais également de bonnes fêtes.

Eirlyn courait.

Manquant par plusieurs endroits de trébucher Eirlynn courait. Un coup d'oeil à son montre lui arracha un juron. Elle était en retard. Sacrément en retard…

Pourvu que Nicolas l’excuse… Elle ne souhaitait pas perdre son poste… Encore moins d’aujourd’hui, sn ce jour si important, sacré aux yeux des êtres comme elle...

Assistante en chef. Un poste de rêve… Une promotion inenvisageable… Et pourtant c’était à elle, elle qui lorsque Olwen avait prit sa retraite, que l’on l’avait attribué. Mais pour le moment il ne fallait rêver, elle devait se concentrer sur le présent. Alors, courrant elle se hâta de rejoindre le bâtiment principal.

“– Encore en retard jeune demoiselle…

L’homme de rouge et de blanc lui jeta un coup d'oeil irrité, contrite Eirlyn se dépêcha d’aller s’emparer de sa sacoche avant d’aider les autres lutins à apporter les cadeaux sur le traîneau. Pendant ce temps là, Nicolas lui, preparait les Rennes au long voyage qui les attendait. L’un d’eux, ne put s’empêcher d’en rajouter :

– Comme toujours…

– Le jour où elle arrivera à l’heure il neigera en Égypte…

– On fêtera l’événement !

– Cotillons !

– Barbanuage !

– Bouclez la donc maudits mammifères !

Comme elle exécrait ces animaux ! Il fallait toujours qu’ils se mêlent de tout ! Sans se préoccuper des regards envieux que lui lançaient ses compères la petite lutine grimpa dans le véhicule attendant que son supérieur daigne la rejoindre. Durant ce temps, elle sortit sa carte qu’elle étala sur le tableau de bord en contemplant attentivement les points mumieux qui s’y affichaient et le trajet qui automatiquement se traçait. Encore une fois, elle désespéra de voir que l’Afrique etait en partie oubliée tout comme certains lieux dans d’autre pays, longtemps elle avait débattu avec celui qui se faisait appeler “Père Noël” s’attribuant tout le mérite de ses actions, malheureusement la discussion n’avait abouti que sur un “Tenez vous donc si peu que ça à votre boulot ?”...

– Allez ! Depechons nous !

Elle releva le nez de son papier, surprise de trouver l’homme à ses côtés. Si préoccupée par ses pensées elle ne l’avait pas entendu la rejoindre. Sourcils froncés, Nicolas demeura quelques instants immobile comme si il essayait de se rappeler comment fonctionnait ce traîneau. En mêm.e temps, en ne l’utilisant qu’une fois par année il devenait normal qu’il ne souvienne pas de comment fonctionne telle ou telle commande. En soupirant Eirlyn s’empara des rennes et claqua un bon coup, respectant ainsi les conseils du livre “Être Père Noël pour les nigauds”.

–  Merci Helen !

– Eirlyn…

– Ces lutins et les noms compliqués je vous jure… Par quoi commençons nous ?

Sans même se donner la peine de vérifier sa carte la jeune femme répondit :

– L’Europe …

Comme toujours… Ces chers européens… À nouveau elle soupira : si elle devait choisir entre eux et les américains elle ne sait pas quelle option elle aurait choisi… Le traineau survola la France, arrachant comme souvent une exclamation à la lutine, émerveillée par ce spectacle de mille et une lumières… Le vehicule fini par se poser sur un toits et tous deux en descendirent dans la plus grand des discrètions.

– Silence complet je vous rappelle…

– C'est bon, je connais mon métier Eileen !

Elle ne protesta pas, haussant simplement un sourcil dépité. Durant ce temps l’homme de rouge et de blanc avait sortit un curieux objet dont la forme laissait à se poser des questions, il appuya ensuite sur un bouton rouge situé à droite et patienta, lèvres pincées dans l’attente que se produise le phénomène. Eirlyn se dépêcha de le rejoindre, juste à temps d’ailleurs car tous deux rétrécirent dans l’instant même.

– Quelqu’un pourrait m’expliquer pourquoi ils ne lavent jamais leur serrure ?

– Chut !

Frustré qu’on ramène à l’ordre Nicolas lui lança un regard noir. Ils poursuivirent ainsi leur chemin silencieusement avant de rejoindre le salon, lieu où tout décoré et de rouge et doré vêtu les attendait le sapin. Aussitôt Eirlyn sortit le paquets de jouets consultant rapidement la liste des prénoms : … ,  Adrien, … ,  Alain, … , Auriane, … , Emma, ... , Lucas, et tant d’autres… Ayant trouvé ce qu’elle cherchait ( les cadeaux réclamés par Lyli et Elsa ) elle fouilla rapidement dans le sac afin d’y récupérer deux paquets. Alors qu’elle s’apprêtait à les déposer au pied de l’arbre, elle fut stoppé par son supérieur qui lui lança un regard horrifié :

– Malheureuse ! Un Phone huit  ! Vous voulez declencher une crise au petit matin ?! Remplacez moi ça par un dix et rapidement !

Obligée d’obéir elle appliqua les ordres à contrecoeur, maudissant les gamins pouris gâtés.

Leur tâche terminée ils se hatèrent de s’en aller, espérant n’avoir réveillé personne. Une fois sur le toit elle ne put s’empêcher de demander :

– Passerons nous en Afrique et en Amérique du Sud ?

Il la fixa comme si elle venait de dire la plus grosse des énormités, demeurant quelques secondes interdits. Finalement il éclata de rire son gros ventre bien gras à force d’engloutir les pâtisseries de sa femme suivant les mouvement de sa respiration saccadée.

– Décidément cette période de fête vous rend votre humour Eirnestine ! Vous savez bien qu’ils peuvent se débrouiller seuls, tout comme ces paresseux dans la rue. Il faut mériter son gain ma petite assistante, vous devriez le comprendre non ?

Elle ne lui repondit pas, une larme amère coulant sur sa joue. Ce n’est pas à lui directement qu’elle en voulait, ni à ces enfants, mais à elle. Elle et tous ces gens qui demeuraient inactifs devant les malheurs de ce monde, elle et tous ces gens qui ne s’en préoccupait pas, qui n’agissait pas...

Le traineau redécolla, muette dans sa colère elle n’écoutait que d’une oreille le babillage de ce Père Noël :

– … finit l’Europe puis on part se réapprovisionner en Chine …

Il poursuivit son discours de longue minutes durant, sans se rendre compte que mentalement Eirlyn n’était plus avec lui. En ce moment même, elle observait un couple dans la rue une couverture dans la main en train d’aider un sans abri à se relever. Alors légèrement elle sourit. Sourit et remercia toutes ces personnes dont la bonté d’âme se rapprochait de l’innocence de la colombe et  qui que l’on soit à Noel ou en Été, comprenaient le véritable sens du mot solidarité.






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