Depuis toute petite, je me suis toujours révélée avoir des fascinations bizarres, les horloges et les miroirs me rendaient muette une heure durant, l’architecture d'une maison m'impressionnait.

Une passion cependant ne m'a jamais quitté, celle d'observer le ciel. Au grand dam de ma mère, mes yeux étaient toujours levés vers ce dernier, le résultat: je ne tardais pas à m'emmêler les pieds.

Allongée sur la pelouse de mon jardin, une nuit d’été, je me plaisais à observer les étoiles brillantes de mille feux, non loin, la lune pleine dégageait une douce lumière argentée.
Des nuages, blancs cotonneux se trouvaient également ici, irradiant d'une lueur claire, ils ne cachaient pas pour autant les étoiles.
Les nuages étaient importants, plus que les étoiles, je les tenais en estime et gardais à leur égard un profond respect.
Les étoiles, ces morceaux de cristal brisés, mes plus fidèles amies, avaient tant vécu… En elles, je trouvais l'inspiration pour mes écrits, elles m'apportaient les réponses à mes questions.
Je savais que je pouvais compter sur elles ...

Doucement, je refermai la page de mon cahier, l’obscurité avait désormais pris possession des lieux et seul le maigre rayon suffisait à m’éclairer.
Paupières à présent fermées, je me laissais emporter par de lointains songes, tandis que mon ciel tant aimé me veillait.