Des mots pour des maux
Voici donc mon texte pour le "Concours des 24 plumes" de PtiteRenarde sur le premier thème qui est pour moi adolescent et pour Tumpenica fantasy. N'hésitez pas à aller y jeter un œil et commenter tous ces textes qui j'en suis sûre sont sublimes ( j'avoue je ne suis pas encore allée les voir ).
Un mot, suivi d’un autre. J’ai besoin d’inspiration, d’une idée qui telle une illumination serait ma révélation.
Il pleut.
Une à une, les larmes des nuages chutent, une à une, elles s’écrasent sur le sol pour ensuite se briser en une myriade de perles transparentes qui viendront se glisser jusqu'aux égouts, recommençant ainsi l’éternel cycle de la vie.
L’agréable bruit de la tombée des gouttes, lui parvint.
Elle aime la pluie, cette dernière lui évoquant la joie et la liberté, les plaisirs engendrés et les moments de complicité.
En ces temps mornes et sans vie,
On t’accorde le sens du mot mélancolie,
Mais moi, ma vieille et fidèle amie,
Pour ces rires, ces sourires, je te remercie.
Paupières, fermées, la tête contre la fenêtre glacée en ce mois de septembre, elle songe…
Elle rêve, d’un monde meilleur où règnerait la paix…
D’un monde où la culture serait valorisée…
D’un monde où les hommes s’entraideraient…
Une dernière fois, l’oiseau blanc innocent contemple cette Terre où naquit ces êtres pleins de sentiments...
La professeure parle, la semonce.
Elle n’écoute pas, elle s’en fiche. Que lui importe ses chiffres et ses théorèmes quand la beauté de la nature l’attend à l’extérieur ?
Brouhahas infinis,
Cercle sans fin,
Ignorance
Des remarques moqueuses fusent. Silencieuse, elle se tait.
Elle ne dit rien, ne se défend pas, encore une fois.
Dirigés par le chien, les moutons suivent.
Fascinée, elle ne peut détacher son regard du ciel brillant de tous feux.
Elle admire les reines de cette soirée qui elles, scintillent sans se soucier du reste.
La nuit étend son manteau velouté,
Perles d’un soir,
Larmes éparpillées,
À qui l’on confie déboires,
À qui l’on murmure secrets.
Qui insuffle cet espoir,
Qui redonne gaieté.
Quand sur moi tombera le noir,
M'accorderez-vous votre hospitalité ?
Allongée, elle tente de focaliser son esprit ailleurs que sur cet horrible bruit équivalant celui d’un avion au décollage.
Elle hait cet endroit puant le désinfectant et ce qu’il signifie pour elle.
Elle hait ce qu’il lui a apporté et ce qu’il lui rapporte encore aujourd’hui.
Pouvoir s'évader de la triste réalité…
Un jour se réveiller dans ce lieu enchanté.
Une perle salée coule le long de sa joue brune, pour finalement s’effacer dans le tissu de sa chemise de nuit.
C’est injuste. Elle ne mérite pas ça. Personne d’ailleurs ne le mérite.
Cris du cœur,
Profonde rancœur.
Une dame lui pose des questions, son prénom, sa date de naissance, les médicaments qu’elle prend...
Son âge… Mentalement ou physiquement ? Aimerait-elle demander...
Enfant dans son esprit, adolescente dans son corps et adulte dans son cœur.
Enfant par cette innocence qu’elle souhaiterait conserver,
Adolescente par ces idioties qu’elle ne veut que rejeter,
Adulte par ses longues années qui ne l’ont que plus attristée.
La femme partie, elle se saisit de sa besace et en ressort son précieux carnet.
Des mots pour des maux… Telle est sa devise…
Nuala écrit, crayon à la main elle se lance, sur sa page vierge inscrit son premier mot à l’encre de ses pensées: Un...
22 / 09 / 17
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