Participant encore au Tournoi des 24 Plumes de PtiteRenarde ( n'hésitez pas à aller y jeter un œil les textes sont sublimes !) avec ma co-equipière Tumpenica j'ai choisi pour ce second tour le thème de la poésie. Comme vous pouvez le remarquer la forme de ce texte est particulière, il s'agit en effet d'un calligrame ( voir le média ) comme ceux de Guillaume Apollinaire.
Sur ce, je vous souhaite une agréable lecture.

L'esprit en ébullition,
Je ne suis qu'inspiration.
Et à la base de mon imagination,
Je vous transmets mes convictions

I/ La Colombe

Des guerres le chaos,
De la politique la destruction,
De la violence les maux,
De la dictature la damnation.

Guerres, Enfers.
Pleurs, Malheurs.

Oubliée l'unité,
À bas la liberté.

Réside pourtant,
En cette belle terre d'antan,
Un mot, un espoir, une pensée :
Paix.

II/ La Nature

Innocent nouveau né,
Bienvenue en ce lieu,
Rempli de merveilles et beautés,
Créant cet équilibre des plus harmonieux.

Écoute le chant enchanteur de la nature
Vois les animaux qui guillerets s'y promènent,
Leurs pattes effleurant ce champ de verdure
Leurs pelages accrochant les gouttelettes qui le parsèment.

Observe ce spectacle des plus joli,
L'aurore au loin embrasant le ciel,
Les rayons du soleil caressant les plantes fleuries,
Offrant une scène des moins superficielles.

Mais toute vie est destinée à périr,
Tout être à mourir,
Toute jeunesse à s'amoindrir,

Car dans l'aube du matin nous guette la bête,
Nous quitte le soleil, s'en arrive la tempête.

Réside pourtant,
En ce beau lieu d'Ève et d'Adam,
Un mot, un espoir, une pensée :
Prospérité.

III/ Voyage

Il pleure,
Ses larmes expriment son malheur,
Sa douleur.
Il pleure.

La goutte roule,
Se mêle aux flots,
Qui eux se défoulent.

Oh mer des misères !
N'en as tu pas marre de toutes ces morts, de toutes ces guerres ?
Oh mère du cimetière !
Comment supportes-tu la vision de ces hommes emplis de vaines prières ?

Ils voguent sur tes courants mortels, mer
Le cœur empli de rêves, de songes.
Ils croyaient en toi mer
Mais ils ne trouveront que mensonge.

Réside pourtant,
En ce candide esprit d'enfant,
Un mot, un espoir, une pensée :
Tranquillité.