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☢︎ chapitre 3

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petite nda avant d'attaquer : je tenais à vous présenter mes excuses pour l'absence prolongée sur cette histoire ; je me suis engagée et j'irai jusqu'au bout, là n'est pas le problème, mais cet été je me suis concentrée sur la fin de mes études (officiellement terminées depuis le 27 septembre), et je me suis accordée ensuite une pause pour souffler et ordonner mes idées vis-à-vis de tous mes projets. Et je sors tout juste d'une longue période de blocage d'écriture, alors je vous demande également pardon si la qualité n'est pas trop au rendez-vous, je me rattraperai (j'espère), mais n'oublions pas que c'est un premier jet ! 😌

J'ai pas mal revu le plan de cette histoire (qui a été raccourci par rapport à mes idées originales, mais je suis incapable de déterminer la taille finale dans tous les cas, et je parle de "plan" mais ce sont les idées globales, j'y vais beaucoup en jardinant sinon) et même si la reprise est dure, j'espère pouvoir poster assez régulièrement. Je n'ai pas encore retrouvé mon rythme d'écriture habituel mais le NaNoWriMo m'aidera à avancer, alors on verra bien. 🩷

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Comme à son habitude, Chan prit la tête du groupe, tâchant de se repérer grâce au soleil. Le temps semblait un peu plus clément, ce jour-là, à en croire les quelques rayons traversant la canopée. Les pluies étaient devenues aussi dangereuses que les catastrophes naturelles, et ce n'était pas sous les arbres qu'ils pourraient s'en abriter ; les nuages allaient et venaient dans le ciel depuis quelques jours, et Chan continuait à croiser les doigts pour que les intempéries les épargnent encore un peu. Maintenant que Jeongin était parmi eux, maintenant qu'ils savaient qu'une secte était à ses trousses, ils ne pouvaient pas se permettre de s'arrêter.

Le nouveau membre de leur petit groupe faisait d'ailleurs de son mieux pour ne pas les ralentir, malgré ses jambes fatiguées. L'effort de la marche semblait retenir leurs tremblements, mais il trébuchait bien trop souvent pour que ça ne le trahisse pas. Sa nuit de repos et la bouillie ne suffisaient pas à le remettre d'aplomb, aussi Changbin prenait-il soin de rester au plus près de lui, prêt à lui éviter la moindre chute.

Minho, lui, fermait la marche, jetant de fréquents coups d'œil à chacun de ses camarades. Seungmin et Hyunjin marchaient bras dessus, bras dessous, bien que la cheville de Hyunjin ne le fasse plus du tout souffrir. Ils demeuraient l'un près de l'autre pour profiter de leur présence, de leur chaleur ; au fond, Minho les enviait parfois. Il aurait aimé rester près de Chan, comme pour se raccrocher à un bout de normalité, à un morceau de son passé. Mais comment oublier le monde dans lequel ils vivaient et les épreuves qu'ils traversaient ? Chan était toujours le même à ses yeux, mais il avait aussi énormément changé. Rien n'était plus pareil, et rien ne le serait plus jamais. Les rôles qu'ils s'étaient attribués ne leur permettaient pas non plus de profiter d'instants de répit, où leur amitié de longue date prendrait le pas sur le reste.

Après un soupir, Minho se détourna de Seungmin et Hyunjin pour observer Jisung et Felix, avançant l'un derrière l'autre. Eux d'habitude si bavards n'ouvraient la bouche que pour se prévenir ; attention à la racine, évite le caillou pointu, les branches sont basses ici... L'arrivée de Jeongin et les dangers qui l'accompagnaient les affectaient peut-être plus qu'ils ne voulaient bien le laisser paraître.


Au bout de longues heures de marche, alors que le soleil approchait de son zénith, Chan s'arrêta. Minho quitta l'arrière du groupe pour le rejoindre ; quelques mètres devant eux, les arbres s'espaçaient pour laisser place à une plaine à l'herbe jaunâtre baignée de la lumière du soleil. Il y avait longtemps que la clarté du jour ne les avait pas autant éblouis, bien qu'elle reste moindre par rapport au monde d'avant.

— Attendez-moi là, ordonna Chan.

Il laissa tomber son sac à dos et s'éloigna à petites foulées avant que Minho n'ait trouvé le temps de le retenir. Sans bouger, le groupe observa Chan approcher de la lisière de la forêt, jusqu'à ce qu'il s'arrête derrière un épais tronc d'arbre. Il scruta longuement les alentours, changea trois fois de poste d'observation et revint enfin vers eux.

— Rien à signaler, on peut y aller, annonça-t-il en récupérant son sac.

Il eut à peine enfilé une bretelle qu'il se remit en chemin, jetant un coup d'œil par-dessus son épaule pour inciter ses camarades à le suivre. Minho attendit qu'ils l'aient tous devancé pour les imiter, non sans surveiller leurs arrières. La forêt était entièrement déserte, il n'y avait toujours aucune trace animale et pas le moindre chant d'oiseau ou froissement d'aile. C'était ainsi partout, depuis les catastrophes. La nature était silencieuse, pratiquement morte. Les animaux avaient fui loin du chaos, peut-être à la recherche de ce refuge dont eux-mêmes rêvaient, que Chan leur avait promis de trouver. Un lieu de paix et d'abondance, où les êtres, quels qu'ils soient, vivent en harmonie et en s'aidant les uns les autres.

Mais un tel lieu existait-il déjà avant les catastrophes ?

Ce n'étaient que des espoirs vains, des envies utopiques qui existaient déjà à peine dans les livres. Le monde n'avait rien de paisible avant ; qu'importe le refuge qu'ils trouvent, les mêmes problèmes surviendraient toujours.

Bientôt, Minho émergea à son tour de la forêt. Les rayons du soleil caressèrent son visage, loin d'être aussi chaleureux et doux que dans ses souvenirs. Ils s'accompagnaient d'une brise étrange, chargée de tous les malheurs qui balayaient la surface de la Terre, de tous ceux qui les attendaient encore. Les couleurs du monde elles-mêmes n'avaient plus rien de semblable ; les mille et une teintes vives, chatoyantes, avaient été remplacées par d'autres fades, ternes et trop peu nombreuses.

L'herbe sèche craquait sous ses pieds, tandis que les nuages cendrés rampaient sur un ciel trop gris. Au sud de leur position, ce ciel s'assombrissait sous une épaisse couverture nuageuse.

— Il faut trouver un endroit où passer la nuit, lança-t-il en reportant son attention sur ses camarades. J'ai peur que la pluie nous rattrape bientôt.

— Et remplir nos sacs ne serait pas de refus, renchérit Changbin.

— Continuons vers le nord, on verra bien où notre chemin nous mènera...

Sur ces mots, Chan leur fit signe de se dépêcher sous le regard angoissé de Jeongin. Ce dernier n'avait plus dit un mot depuis son réveil, il marchait désormais avec le bras de Changbin autour de la taille, lequel sentait tous les tremblements de son corps endolori et fatigué, voyait ses lèvres sans cesse coincées entre ses dents, entendait ses soupirs traîtres. Chaque pas pouvait aussi bien le rapprocher que l'éloigner de ses ravisseurs, mais rien ne semblait pouvoir plus le sauver que continuer à avancer. Cela avait porté ses fruits la nuit précédente, et il avait trop souvent entendu qu'un miracle n'arrive jamais seul pour perdre espoir, quand bien même ces mots sortaient de la bouche de chacun des membres de la secte, eux qui jugeaient les catastrophes en chaîne comme un miracle voué à redéfinir la face du monde.


Il s'écoula de nouveau des heures, trop longues et trop nombreuses, avant que Chan n'aperçoive les ruines d'un village, de l'autre côté d'une colline qu'ils eurent du mal à gravir. Ils ne s'étaient pas arrêtés une seule fois de la journée, pas même pour grignoter, et Changbin peinait de plus en plus à retenir Jeongin de tomber, ses jambes lui faisant de plus en plus défaut. Le jeune homme avait plusieurs fois ouvert la bouche, pour seulement murmurer des mots destinés à lui seul, comme s'il tâchait de se convaincre qu'il avait encore assez de force pour suivre le rythme de Changbin, qu'il était capable de tenir encore un peu avant de s'écrouler de fatigue et de faim comme la veille.

La descente fut encore plus éprouvante pour eux, Jeongin menaçant de rouler jusqu'au bas de la colline, à tel point que Changbin se débarrassa de son sac pour faire grimper le rouquin sur son dos. Ses muscles étaient encore assez puissants pour le supporter sur une bonne distance, mais il sentit, à cet instant, à quel point il s'était physiquement affaibli depuis le début de leur périple. Combien de temps lui restait-il avant de se retrouver totalement impuissant ? seulement bon à préparer des bouillies inconsistantes ? Ses bras cadenassés aux cuisses de leur nouveau compagnon d'infortune, Changbin expira lentement, tâchant de se libérer de ses tracas. Ce n'était pas le moment de leur laisser de la place.

Lorsque Jeongin fut à nouveau sur ses jambes, Chan l'observa de la tête aux pieds avant d'analyser les environs du village, plus si loin d'eux. Il indiqua un bosquet d'un geste du menton.

— Ça ne sert à rien qu'on soit trop nombreux à s'aventurer dans les ruines, il vaudrait mieux se séparer. Là-bas ce serait pas mal pour se retrouver, Jeongin pourra se reposer un peu aussi. Je vous laisse décider qui m'accompagne, mais soyez raisonnables.

Le nez levé vers le ciel de plus en plus sombre, Minho secoua la tête.

— Regarde les nuages, la pluie sera bientôt sur nous, c'est sûr. On peut pas prendre ce risque-là. Et ça m'étonnerait que qui que ce soit puisse se promener sous une averse sans aucun danger. On sera en sécurité le temps que ça passe, mais il nous faut trouver un abri.

Chan pinça les lèvres et observa à son tour les nuages, noirs et proches. Au loin, ils semblaient tomber. Le groupe avait encore un peu de temps avant que la pluie ne les rattrape, mais Minho avait raison ; le plus prudent était de chercher un abri au plus près, et ce même si la pluie s'arrêtait finalement avant de les atteindre.

Aussi se mirent-ils en route vers les ruines, Jeongin toujours soutenu par Changbin. Cette pause forcée lui permettrait de retrouver un peu d'énergie, même si les efforts qui suivraient risquaient d'être plus douloureux encore.

Ils atteignirent bientôt les premiers bâtiments du village, un enchevêtrement de poutres et de pans de murs. Tout avait brûlé, ce n'était pas là qu'ils allaient pouvoir trouver quoi que ce soit d'utile malgré les maigres espoirs de Changbin de renflouer leur petit stock de vivres. Ils poursuivirent leur route dans quelques rues, traversèrent les vestiges de jardins, jusqu'à s'arrêter devant les édifices les moins ravagés par les incendies. Quelques maisons et quelques commerces, à en croire les devantures.

— Si on doit rester bloqués pendant un moment... peut-être qu'on peut lier l'utile à l'agréable ? lança Seungmin.

— Pas sûr que ce soit agréable dans tous les cas, soupira Hyunjin.

— Un commerce ? enchaîna Jisung. Pour qu'on cherche à manger ?

À ces mots, Changbin s'avança vers le bâtiment que son camarade observait, vraisemblablement une épicerie. Il passa la tête par la porte, sous le regard vigilant du reste du groupe, et se retourna en grimaçant.

— Je pense pas qu'on trouve quoi que ce soit là-dedans, on doit pas être les premiers à passer par ici. Les rayons ont déjà l'air saccagés, d'autres survivants ont dû récupérer les conserves et tout ça.

Chan laissa échapper un long soupir en se frottant le visage d'une main, l'autre s'accrochant à une bretelle de son sac à dos. Si les commerces étaient vides, où pourraient-ils espérer trouver de la nourriture ? Sans parler d'eau...

— Peut-être qu'il faudrait qu'on se sépare, juste pour cette fois ? essaya Felix. Je veux dire, on peut toujours fouiller de fond en comble l'épicerie, si on se fait bloquer par la pluie, on aura le temps. Et en même temps, on pourrait se séparer en s'abritant dans les maisons pour chercher dans les placards ? On aura plus de chances...

Si ses camarades approuvèrent l'idée, Chan secoua la tête avant que son regard ne s'ancre dans celui de Minho, lequel lui adressa un fin sourire, aussi doux que possible.

— C'est trop dangereux de se séparer, déclara Chan.

— Mais Felix a raison, si on veut avoir au moins une chance de trouver de quoi tenir quelques jours de plus, on peut pas passer à côté.

Minho leva à nouveau les yeux vers le ciel ; la pluie était toute proche. Quelques dizaines de minutes, pas plus, avant qu'ils ne soient pris au piège, si elle ne s'arrêtait pas d'ici là.

— On devra repartir dès que l'averse sera passée, ça nous laissera pas le temps de fouiller le village, reprit-il. Ce sera juste pour cette fois, Chan.

De longues secondes s'écoulèrent, pendant lesquelles ils continuèrent à se dévisager, à chacun peser les pour et les contre selon leur point de vue. Jusqu'à ce que Chan hoche finalement la tête, bien qu'il affiche une mine inquiète. Ses sourcils à peine froncés, ses lèvres courbées vers le bas, ses yeux brillants d'un éclat que Minho connaissait par cœur... Il n'y avait que lui pour lire les émotions de Chan, les autres ne voyaient que l'homme impassible qu'il tâchait d'être pour les protéger, pour ne pas les accabler de plus de peines et de doutes.

— On se rejoint ici dès que les nuages nous ont dépassés. Jisung, tu viens avec moi, et Seungmin avec Minho. Les autres, vous restez là, conclut-il avec un mouvement de menton en direction de l'épicerie.

Changbin se contenta d'un signe de tête avant d'entraîner Jeongin à l'intérieur, rapidement suivi de Felix qui s'assura sans plus tarder que les lieux étaient déserts. Hyunjin et Seungmin, quant à eux, s'observèrent quelques instants avant de s'adresser un sourire, aussi triste que rassurant. Promesse silencieuse de se retrouver, coûte que coûte. Le cœur de Minho s'en serra et manqua de se briser lorsque Hyunjin revint sur ses pas pour étreindre son ami. Les yeux de Minho s'ancrèrent aussitôt dans ceux de Chan. Il mourait d'envie de faire de même, de l'étreindre à lui en couper le souffle. Chaque fois qu'ils étaient contraints de se séparer, même si c'était pour seulement quelques minutes, ils ne pouvaient pas s'empêcher d'envisager qu'ils se voyaient peut-être pour la dernière fois. Mais il n'était pas question de montrer aux autres à quel point la situation était difficile, à quel point Minho souhaitait disparaître de cet univers pour tout recommencer ailleurs en les emportant tous avec lui. Alors, il se contenta d'un sourire, un de ceux qu'il savait trop doux et joyeux au vu de la situation mais qui ne manquaient jamais de rassurer ses camarades.

Chan brisa le contact visuel pour lui presser l'épaule avant de totalement se détourner de lui.

— Ne tardez pas, lança-t-il simplement avant de s'éloigner, Jisung sur les talons.

Chacun de leur côté, ils analysèrent rapidement les maisons alentour afin de s'aventurer dans la plus à même de les abriter de la pluie et de contenir des vivres, quelles qu'ils soient. Minho et Seungmin durent s'y reprendre à deux fois, le toit de la première qu'ils repérèrent présentant un trou béant. Dans la seconde, ils restèrent ensemble le temps de faire le tour des pièces, afin de s'assurer qu'ils étaient bel et bien seuls, avant de se séparer pour fouiller plus efficacement. Les lieux étaient vastes, les pièces nombreuses, ils allaient en avoir pour un moment.

À peine une dizaine de minutes après s'être abrités, les premières gouttes de pluie percutèrent les toitures. Ce furent bientôt des rideaux d'une eau chaude et toxique qui enveloppèrent les ruines ; le brouhaha du déluge apportait malgré tout un peu de vie à ce monde devenu trop silencieux.

— Reste loin des fenêtres, dit Minho.

Seungmin lui répondit par un signe de tête avant de s'aventurer dans une pièce voisine, a priori les vestiges d'un bureau. Quelques bibliothèques tenaient encore debout, bien que la plupart des livres soient échoués sur le sol, abîmés par les incendies et les piétinements d'autres survivants, sans doute. Il n'osa pas y toucher, de peur que les pages soient contaminées et surtout de peur de sombrer dans les ruines d'un passé à la fois trop proche et trop lointain, le sien ou celui des autres. Se détournant des étagères, Seungmin fouilla les quelques placards et tiroirs, mais il eut bien vite fait le tour du bureau, comme de toutes les autres pièces. Il n'y avait plus rien, dans cette maison, il n'avait pas eu tort de croire que d'autres survivants étaient passés par là.

Aussi retrouva-t-il Minho dans la cuisine, lequel était assis à même le sol, l'air dépité. Il adressa pourtant un sourire à Seungmin lorsque leurs regards se croisèrent, et ce dernier s'installa à ses côtés.

— T'as pas à faire semblant.

Cette fois-ci, Minho lâcha un faible soupir en se détournant. Son attention se perdit dans les rideaux de pluie les isolant de leurs camarades et du reste du monde. Un instant de répit, de tranquillité dans ce tumulte incessant. Mais loin de vivres, loin de Chan ; plus le temps passait et moins Minho avait l'énergie de propager sa bonne humeur naturelle. Il puisait toujours trop loin, et s'il avait cru pouvoir berner ses compagnons d'infortune, il prenait désormais conscience que ses efforts ne payaient pas toujours, peut-être même presque plus.

— On arrivera à rien si plus personne n'a d'espoir..., soupira-t-il.

Seungmin secoua la tête, plus par dépit que pour lui donner tort.

— On sait que vous le faites pour nous, Chan et toi. Même Changbin. Mais je pense qu'il y a plus rien à nous faire croire. On réussira sûrement jamais à trouver un refuge, et maintenant qu'on a une secte aux fesses, c'est encore moins probable. Mais c'est pas pour autant qu'on est prêt à abandonner, pourquoi tu crois qu'on vous suit encore ?

Haussant les épaules, Minho entortilla ses doigts aux lanières de son sac à dos, posé à ses pieds. Seungmin avait raison ; que pouvaient-ils encore espérer ? Rêver du passé, d'un retour à la normale, d'une zone préservée, ne leur arrivait même plus. Il y avait longtemps qu'ils avaient cessé de se bercer d'illusions, qu'ils avançaient seulement pour survivre un peu plus longtemps. Peut-être même que leurs seuls espoirs, dorénavant, étaient d'échapper aux mutations.

— Et Hyunjin ? reprit Minho.

— Quoi, Hyunjin ?

— Ce n'est pas l'un pour l'autre que vous luttez pour survivre ?

L'espace d'une seconde, un sourire étira les lèvres de Seungmin alors qu'il soufflait par le nez. Combien de fois le groupe les avait taquinés sur leur proximité ? Dans d'autres circonstances, le câlin que Hyunjin lui avait fait avant de suivre Changbin, Jeongin et Felix aurait suscité quelques remarques. Mais plus le temps passait et moins ils en entendaient ; il ne servait plus à rien de tenter de détendre l'atmosphère avec ce genre de plaisanteries, ça ne servait qu'à les enfoncer dans leurs craintes.

— Si on doit crever, on crèvera ensemble. C'est pareil pour Chan et toi, non ?

Un coup de poignard dans le cœur. Ce « si » n'avait pas l'air d'une condition, d'une possibilité ; Minho sentait dans ses tripes que Seungmin ne leur voyait aucun avenir. Et leur relation n'avait donc rien à voir avec celle qu'il entretenait avec Chan ; si eux préféraient se suivre peu importe le chemin, Minho et Chan n'hésiteraient pas une seule seconde à se sacrifier pour que l'autre ait la vie sauve. Et nul doute que Chan serait le premier à agir en ce sens.

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