Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟎

★ 𝐌𝐮𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝é𝐞 : Control de Halsey ★

❝ Éveil dans la douleur ❞

𝐑 𝐀 𝐃 𝐇 𝐀 𝐍   𝐊 𝐇 𝐀 𝐓 𝐑 𝐈

Je me réveille avec une douleur qui me déchire le corps. C'est comme si j'étais coincé sous un camion qui ne cesse de m'écraser, encore et encore. Chaque mouvement me rappelle que je suis en vie, mais à quel prix ? Ma tête pèse une tonne, et mes paupières sont si lourdes qu'il me faut plusieurs secondes pour réussir à les ouvrir. La lumière de la pièce me frappe comme un coup de poing, me forçant à cligner des yeux rapidement. 

Un léger bourdonnement emplit mes oreilles, mais peu à peu, je commence à discerner des bribes de conversation.

— ... Je te dis que ce n'était pas ma faute, Kian ! T'étais où, toi ?! grogne une voix rauque que je reconnais comme celle de Levi.

— J'essayais de gérer les ordres d'Ana, espèce de géant roux ! Elle aurait taillé ta gorge si tu ne faisais pas attention ! réplique Kian, sarcastique comme à son habitude.

Ces deux-là, toujours à se chamailler. Malgré la douleur, je ne peux m'empêcher de trouver ça presque... normal. Un rappel que le monde continue de tourner, même après l'enfer.

Je tente de bouger, mais un tiraillement violent au niveau de mon torse m'arrache un gémissement. Ma main effleure des bandages épais, et je sens sous mes doigts les reliefs des points de suture. Mon visage, quant à lui, est brûlant. Une coupure fraîche, sans doute, que je devine par les sensations piquantes sur ma joue gauche. Tout autour de moi, il y a des machines : une perfusion plantée dans mon bras, des moniteurs avec des bips réguliers. Ça ressemble à un hôpital de fortune, mais je reconnais les murs : je suis chez les Tsvetkova, dans mon propre appartement.

Levi me remarque en premier. Son visage passe d'un air maussade à un mélange de surprise et de soulagement. 

— Regarde qui décide de se réveiller ! Alors, Radhan, t'as dormi comme un bébé ? dit-il en ricanant.

— Comme un bébé qui s'est fait rouler dessus par un tank, ouais... je murmure, ma voix rauque et faible. 

Parler me demande un effort surhumain, et chaque mot semble racler ma gorge. Kian s'approche à son tour, un sourire narquois sur les lèvres.

— C'est Anastasia qui va être ravie de savoir que tu respires encore.

Je lève un sourcil malgré moi, mais je suis trop épuisé pour réagir comme je le voudrais. Pourquoi ça l'intéresserait tant, hein ? Anastasia n'a pas l'habitude de perdre du temps avec des faibles, et encore moins de s'attacher. Pourtant, elle m'a sauvé. Elle aurait pu me laisser crever dans cette cage comme tant d'autres avant moi. Pourquoi m'a-t-elle sorti de là ? Cette question s'installe dans mon esprit et refuse de me lâcher.

Je ferme les yeux, cherchant à ordonner mes pensées. Des souvenirs du combat affluent : Rhodes, son poing américain, le sang qui coulait à flots. Chaque coup qu'il m'a asséné a laissé une empreinte dans ma chair et dans mon esprit. Et pourtant, je me revois riposter, ma rage me poussant à continuer malgré la douleur. Jusqu'à ce dernier coup, celui qui m'a envoyé au tapis. Tout est flou après ça, mais je sais une chose avec certitude : Anastasia a donné l'ordre de me sauver.

Pourquoi ? Parce qu'elle croit en moi ? Parce qu'elle voit en moi un potentiel ? Ou bien est-ce simplement parce que je lui suis encore utile ?

Je ne peux pas répondre, mais une chose est sûre : elle ne m'aurait pas laissé mourir sans raison. Cette femme, aussi impitoyable soit-elle, a fait un choix. Je dois comprendre pourquoi.

— Eh, t'es encore avec nous ou tu vas retomber dans le coma ? lance Levi en me donnant une tape amicale sur le bras.

Je grimace aussitôt, la douleur fusant dans tout mon corps.

— Putain, Levi, doucement... je grogne. 

Il lève les mains en signe de paix, mais je vois dans ses yeux qu'il est content de me voir éveillé. Kian, lui, se croise les bras et secoue la tête.

— Repose-toi, Radhan. Si Anastasia te trouve dans cet état sans que tu sois prêt à l'écouter, c'est toi qui te feras engueuler. 

Anastasia... Son nom résonne dans ma tête. Je n'ai jamais compris cette femme, mais aujourd'hui plus que jamais, je me rends compte que je suis encore là grâce à elle. Si elle voit quelque chose en moi, alors il est temps que je le découvre aussi.

Je m'enfonce un peu plus dans les oreillers, tentant de trouver une position où la douleur est moins vive. Levi et Kian continuent leur échange tendu, comme s'ils ne pouvaient passer cinq minutes sans s'envoyer des piques. Malgré tout, quelque chose me fait apprécier Levi. Il a une manière décontractée, presque désinvolte, de traiter les choses, ce qui me rappelle Aspen, un de mes meilleurs amis. La nostalgie me frappe brièvement, mais je tente de la repousser.

Kian, en revanche, m'agace. Toujours là, toujours parfait dans son rôle d'exécuteur fidèle. Il suit Anastasia comme un chien de garde bien dressé, prêt à bondir dès qu'elle siffle. Son arrogance m'insupporte, mais il reste un homme compétent. Je ne peux pas lui retirer ça, même si ça me tue de l'admettre.

Levi finit par s'approcher, un sourire espiègle aux lèvres. 

— Tu veux savoir ce qui est arrivé à ton cher ami Rhodes ? demande-t-il en penchant légèrement la tête.

Je fronce les sourcils, intrigué. Mon instinct me dit que je vais aimer ce qu'il va dire, et la curiosité l'emporte. Je hoche la tête, lentement, un simple signe pour qu'il continue.

Levi laisse échapper un rire avant de s'installer sur le bord du lit, les bras croisés. On dirait qu'il se prend pour une mère qui raconte une histoire à son gosse, avant qu'il aille se coucher...

— Bien. Prépare-toi, parce que ce n'est pas joli.

Je l'observe, immobile, chaque fibre de mon corps tendue. Il prend une inspiration, exagérant presque, comme s'il savourait le moment avant de lâcher sa bombe.

— Après ton petit... combat, commence-t-il, choisissant ses mots avec soin, Anastasia a ordonné qu'on le traque. Rhodes avait pris la fuite, mais on sait tous qu'il n'y a pas de cachette suffisamment sûre pour échapper à Madame Tsvetkova

Un frisson parcourt ma colonne vertébrale. Je n'ai pas besoin de détails pour comprendre qu'Anastasia a dû employer des moyens peu orthodoxes pour mettre la main sur lui.

— Elle l'a retrouvé dans une planque minable, à l'autre bout de la ville. Il pensait pouvoir disparaître comme un lâche après avoir triché. 

Levi secoue la tête, un éclat amusé dans les yeux.

— Mais tu connais Ana, elle ne pardonne pas. Elle l'a traîné ici, vivante légende qu'elle est. 

Kian, qui était resté silencieux jusqu'ici, hoche la tête avec un sérieux glacial. Levi continue :

— Elle l'a attaché dans une des salles de torture du complexe. C'est là qu'elle a commencé. Elle a utilisé tout ce qui lui tombait sous la main. Un cutter. Des pinces. Même un tisonnier [1] chauffé à blanc.

Mon estomac se serre à cette évocation. Je ferme les yeux un instant, essayant de chasser les images horribles que ces mots suscitent. Levi ne semble pas remarquer ma réaction et poursuit, implacable.

— Elle a commencé par lui découper les phalanges, une à une. Puis s'est mise à lui briser les doigts. Lentement. Juste pour lui rappeler qu'il ne pourrait plus jamais utiliser ce poing américain, ou tout autre objet, pour tricher. Puis, elle est passée à des méthodes plus... personnelles. Le mec pleurait, criait, mais elle ne lâchait rien. Elle lui a découpé les doigts et l'a forcé à en mettre un en bouche.

J'avale difficilement, ma gorge sèche. L'entendre raconter tout ça avec une telle aisance me donne des frissons. Mais ce n'est pas la première fois que j'entends parler de ce genre de scènes. Dans ce monde, la cruauté est une monnaie courante.

Comment une femme avec un tel visage d'ange, peut commettre des actes aussi abominables ? Sûrement parce qu'elle a vécu ou vu des choses avant cela...

— Ana lui a fait comprendre qu'il avait signé son arrêt de mort en posant une main sur toi. Elle l'a achevé elle-même. Pas vite, hein. Elle voulait qu'il ressente chaque seconde. Et je crois qu'elle n'avait jamais été aussi cruelle.

Un silence lourd s'installe. Je sens mon cœur battre douloureusement contre mes côtes, une étrange combinaison d'effroi et d'admiration m'envahissant. Elle m'a sauvé, oui, mais elle a aussi détruit un homme pour ça. Cela étant dit, cet homme méritait tout ce qu'elle a fait. 

Je rouvre les yeux et tourne la tête vers eux.

— Pourquoi ? Ma voix est rauque, mais je réussis à poser la question qui brûle mes lèvres. Pourquoi cet homme a triché ? Que me voulait-il ?

Levi échange un regard avec Kian, et je vois leur expression changer. Ils se ferment comme des coffres-forts. Ce que je demande, ils le savent, mais ils ne comptent pas répondre. C'est Kian qui brise le silence, ses bras toujours croisés, son regard d'acier planté dans le mien. 

— On va laisser Anastasia t'annoncer la nouvelle... 

Je serre les poings, frustré par leur refus de m'en dire plus. Une colère sourde monte en moi, mais elle s'éteint rapidement. Je n'ai pas la force de me battre avec eux, pas maintenant. Mais une chose est claire : je vais devoir faire face à Anastasia pour comprendre ce qui se cache derrière tout ça.

Quelques heures plus tard

La lumière douce de la lampe de chevet éclaire faiblement la pièce, projetant des ombres dansantes sur les murs. Mon corps me fait encore souffrir, chaque mouvement réveillant une douleur sourde ou aiguë. Je suis demi-assis dans le lit, appuyé contre un tas d'oreillers qui ont été empilés pour me maintenir en position. Le matériel médical autour de moi émet des bips réguliers, un rappel constant que je ne suis pas sorti d'affaire.

La porte s'ouvre doucement, brisant le silence. Anastasia entre dans la pièce, seule, un plateau entre les mains. Je plisse les yeux, la détaillant. Toujours impeccablement habillée, sa jupe noire parfaitement ajustée et son chemisier blanc sans une seule pliure. Elle traverse la pièce avec une grâce presque déconcertante, ses talons frappant légèrement le sol. Et dire qu'elle a commis un crime des plus affreux quelques heures auparavant...

Sur le plateau, je vois plusieurs plats, deux desserts – une tartelette au citron et un gâteau au chocolat – et même une canette de soda. C'est jour de fête aujourd'hui, on dirait. Elle pose le tout sur la table de chevet à côté de moi, sans un mot, avant de redresser légèrement les assiettes pour qu'elles soient parfaitement alignées.

Elle finit par se tourner vers moi, son regard perçant s'ancrant dans le mien. Ses lèvres s'étirent en un sourire léger, presque moqueur. 

— Content d'être toujours en vie ? demande-t-elle, sa voix douce, mais teintée d'une ironie que je ne peux ignorer.

Je prends une profonde inspiration, ignorant la douleur qui m'irradie les côtes, avant de répondre d'une voix grave, légèrement provocante :

— Honnêtement ? J'aurais peut-être préféré me réveiller en enfer. Ça aurait évité d'avoir à revoir ton visage. 

Son sourire s'efface, remplacé par un soupir exagéré. Elle roule des yeux, ses bras croisés élégamment sur sa poitrine. Je ne peux m'empêcher de lui envoyer des piques.

— Je pourrais t'aider à grimper au septième ciel, мой чемпион (mon champion), mais on a une affaire un peu plus urgente malheureusement... 

Ses mots, livrés avec une désinvolture calculée, me prennent par surprise. Je la regarde, cherchant à deviner ses intentions derrière son masque de froide assurance. Un silence naît dans la pièce, tendu, presque électrique.

Je fronce les sourcils, la fixant avec méfiance.

— C'est en rapport avec le mec qui m'a mis dans cet état ?

Elle incline légèrement la tête, ses yeux brillant d'une lueur indéchiffrable.

— On va dire ça, oui...

Anastasia avance d'un pas et s'assied sur le bord du lit, prenant soin de ne pas froisser sa jupe. Chaque mouvement est mesuré, précis. Même dans une situation comme celle-ci, elle reste d'une élégance glaciale.

Je la dévisage, les sourcils toujours froncés, essayant de comprendre ce qui peut bien être si grave pour qu'elle vienne me parler en personne. C'est rarement bon signe.

Elle inspire profondément avant de commencer, sa voix plus grave que d'habitude :

— Avec Alexei, nous ne sommes pas de simples jumeaux. Nous avions un triplé, Anton. Je dis "nous avions", car jusqu'à hier, nous croyions qu'il était mort. 

Je ne dis rien, mais mes poings se crispent légèrement. Où veut-elle en venir ? Il y a maintenant un troisième comme eux ? Elle continue, ses mots pesant comme des pierres :

— Nos chers progéniteurs ne s'en sont pas pris qu'à Alexei. Anton a été vendu lorsqu'il était enfant. Une transaction sordide, comme seul un esprit sans âme peut en concevoir. Pendant des années, des années, Radhan, nous l'avons cherché. Impossible de remettre la main sur lui, im-po-ssi-ble.

Elle marque une pause, son regard se perdant un instant dans le vide. Une fraction de seconde, je vois une faille dans son armure, une douleur qu'elle essaie de masquer.

— Jusqu'à hier, reprend-elle, sa voix plus dure, plus tranchante. Hier, après ton combat, il est réapparu. Non seulement il est en vie, mais il a révélé être derrière cette tricherie. Sans remord.

Je ne peux pas m'empêcher de grimacer. Les pièces du puzzle commencent à se mettre en place, mais l'image qui se dessine est encore floue, perturbante.

— Anton, poursuit-elle, a vécu toute sa vie auprès d'une communauté encore plus impitoyable que nous. Il a grandi dans la rage et la colère, convaincu que nous aussi, nous l'avions abandonné.

Sa voix se casse légèrement, mais elle reprend le contrôle immédiatement. Elle ne veut pas que je vois quelle est sa faiblesse, mais c'est trop tard.

— Et aujourd'hui, ce qu'il veut c'est notre perte. À tous

Je reste sans voix. Mon esprit essaie de traiter ce qu'elle vient de dire. Maintenant, il n'y a pas seulement deux Tsvetkova impitoyables à gérer, mais un troisième, qui semble encore plus diabolique. Mon souffle est court, ma poitrine se serre.

— Alors, qu'est-ce que tu comptes faire ? finis-je par demander, ma voix rauque.

Elle se redresse légèrement, son regard redevenu froid et implacable. 

— Ce que je fais toujours, Radhan. Protéger ce qui m'appartient.

Anastasia ajuste son chemisier, son regard perçant braqué sur moi. Ses yeux vairons, d'habitude glacials, semblent trahir une lueur de tension. Elle se passe une main sur le front, comme si elle pesait le poids de chaque mot qu'elle s'apprête à prononcer. Je reste silencieux, le souffle court, à moitié à cause de mes blessures, à moitié à cause de l'aura suffocante qu'elle dégage.

— Écoute-moi bien, Radhan, commence-t-elle, sa voix basse mais tranchante comme une lame. Rien ne sera plus comme avant. Ce que tu as connu... cette arène, ce chaos contrôlé, cette impression que tout est sous mes ordres... oublie ça. Anton est une variable que même Alexei et moi n'avons jamais pu anticiper. Je vais lui donner une dernière chance de ne pas commettre l'irréparable, mais s'il refuse...

Je déglutis difficilement, ma gorge sèche, mais je me contente de la fixer sans un mot.

— Ce n'est pas un simple conflit de territoire ou de pouvoir, poursuit-elle. C'est une guerre personnelle, et il ne s'arrêtera sûrement pas tant qu'il ne nous aura pas détruits. Pas juste moi ou Alexei. Toi aussi. Tous ceux qui nous entourent. Il veut nous faire souffrir, un par un. 

Je fronce les sourcils, les mots "nous faire souffrir" résonnant douloureusement dans mon crâne.

— Pourquoi moi ? Je ne suis qu'un pion dans tout ça. C'est vous qu'il veut, pas moi. 

Elle souffle, un soupir presque amusé, mais sans chaleur.

— Radhan, tu es beaucoup plus qu'un pion. Tu es devenu mon champion, mon arme. En te ciblant, il me vise directement. Il sait que d'une certaine manière, je tiens à ce que tu représentes.

Un silence tombe. Ses mots sont lourds de sens, et je ne sais pas vraiment quoi répondre. Mon esprit vacille encore entre le souvenir de son frère diabolique et la réalité actuelle. Elle tient à ce que je représente...

— Prépare-toi à souffrir, lâche-t-elle finalement, brisant le silence comme on brise une glace épaisse. Parce que tu seras la cible. Parce que je t'ai sauvé. Parce que je vois en toi un potentiel qui dépasse de loin celui de n'importe quel homme que j'ai eu dans mes rangs. Et ça, Anton le sait déjà. 

Je sens mon cœur battre plus vite, une montée d'adrénaline s'emparant de moi malgré mon état.

— Alors pourquoi m'avoir sauvé, si tout ça ne fait que me mettre encore plus dans la ligne de mire ? 

Un sourire énigmatique se dessine sur ses lèvres. Elle se lève doucement, lisse sa jupe noire, et s'approche de la fenêtre. Sans me regarder, elle murmure : 

— Parce que je ne laisse personne décider du sort de mes hommes. Ni Rhodes. Ni Anton. Ni personne. Tu es à moi, Radhan. Et tant que tu es à moi, tu ne mourras pas sous les ordres de quelqu'un d'autre. 

Ses mots me frappent comme un poing dans l'estomac. Ce n'est pas seulement une déclaration de pouvoir ; c'est un serment, un contrat tacite que je n'ai pas vraiment accepté, mais qui m'engloutit tout entier.

— Et puis j'ai encore envie de m'amuser un peu...

Argh. J'aimerai répliquer, mais aucun mot ne me vient et je suis incapable de bouger. Elle revient vers moi, se penchant légèrement au-dessus du lit, ses yeux plongeant dans les miens avec une intensité qui me fait presque oublier la douleur. 

— Repose-toi, dit-elle finalement, sa voix plus douce. Tu en auras besoin. Ce n'était que le début.

Et, comme une ombre, elle se détourne et quitte la pièce, me laissant seul avec mes pensées. Je reste là, immobile, une douleur lancinante irradiant chaque partie de mon corps, mais ce n'est pas ce qui me hante le plus.

Ce qui me hante, c'est cette vérité brutale : je ne suis plus un homme libre. Je suis à elle. Et tant que je suis sous son aile, je suis aussi une cible.

[1] : Longue barre de fer à extrémité un peu relevée pour attiser le feu.

Et voici le chapitre 20, est-ce qu'il vous a plu ? 🥹

Anastasia a été cruelle avec Rhodes, j'adore ça... elle a vengé notre chouchou 🫦

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro