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𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟕

★ 𝐌𝐮𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝é𝐞 : Venom de Little Simz ★

❝ Un nouveau défi à relever ❞

𝐀 𝐍 𝐀 𝐒 𝐓 𝐀 𝐒 𝐈 𝐀   𝐓 𝐒 𝐕 𝐄 𝐓 𝐊 𝐎 𝐕 𝐀

Aujourd'hui, je suis seule. Pas de Kian pour fanfaronner à mes côtés. Pas de Levi pour poser ses questions incessantes. Pas même Alexei pour m'offrir un de ses regards sévères qui me ramènent à la réalité. Juste moi, Anastasia Tsvetkova, face à mon empire.

Je passe le portail du centre d'opérations, une bâtisse gigantesque, un mélange de grandeur ancienne et de modernité, nichée en plein cœur de la ville. Les hauts murs en pierre sont surmontés de caméras et de gardes armés, postés avec la précision d'une horloge suisse. Les portes principales, deux panneaux massifs d'acier gravés de motifs russes traditionnels, s'ouvrent devant moi avec un bruit sourd. Les employés, plus de deux cents, s'arrêtent immédiatement lorsqu'ils m'aperçoivent. Les murmures cessent, les regards baissent. Ici, je suis plus qu'un nom. Je suis une force.

Je traverse le hall principal, immense, baigné par une lumière froide projetée par des lustres en cristal, et bordé de colonnes de marbre noir. Les gens s'écartent. Certains s'inclinent légèrement, d'autres restent figés comme des statues. Personne ne parle. Ils savent que je déteste les bavardages inutiles.

Aujourd'hui, je ne suis pas venue pour surveiller. Je suis venue pour rappeler. Et ce rappel risque de faire mal.

Les escaliers qui mènent à l'estrade centrale sont recouverts d'un tapis d'un rouge profond, une teinte qui contraste magnifiquement avec le sol en marbre beige. Mes talons résonnent sur les marches, chaque bruit amplifié par le silence pesant qui emplit la pièce. Arrivée en haut, je m'arrête, balayant la foule d'un regard.

Ils sont tous là, les employés, les gestionnaires, les techniciens, les logisticiens, debout comme des enfants pris en faute. Je croise les bras, les dominant depuis l'estrade, puis je prends la parole.

— Où en êtes-vous avec les recherches sur la cargaison volée ?

Un silence de mort. Personne ne bouge. Pas un murmure, pas une main levée. Juste des visages nerveux et tendus qui s'évitent. La patience n'a jamais été mon fort, encore moins quand je suis confrontée à l'incompétence.

— Je ne demande pas grand-chose, dis-je en appuyant chaque mot. Vous êtes payés grassement. Vous avez accès à des ressources que d'autres organisations nous envient. Et pourtant, malgré tout ça, personne n'est capable de me ramener un seul nom ?

Je laisse mes mots flotter dans l'air, pesants comme des coups de marteau. Finalement, un homme, un gestionnaire vêtu d'un costume impeccablement taillé, ose prendre la parole.

— Madame Tsvetkova, nous faisons tout notre possible pour—

— Je ne vous demande pas de faire tout votre possible ! l'interromps-je sèchement, ma voix résonnant dans la pièce. Je vous demande de les trouver !

Je descends de l'estrade, mes talons frappant durement le sol. Je le fixe, puis balaye la salle du regard.

— Je ne vous paie pas pour ne rien foutre, ajoute-je avec une froideur qui ferait frissonner un cadavre.

Je m'apprête à continuer mon sermon lorsqu'un de mes hommes, Phyllis, s'approche rapidement. Sa silhouette massive ne passe pas inaperçue, mais il se fait aussi discret que possible. Il se penche légèrement à mon oreille.

— Madame Tsvetkova, nous avons reçu cela pour vous.

Je me retourne, et il me tend une enveloppe noire, parfaitement opaque, scellée d'un cachet de la même couleur. Aucun symbole, aucun indice extérieur. Juste ce silence énigmatique qui semble s'en dégager.

Je saisis l'enveloppe sans un mot, mais avant de m'éloigner, je me tourne une dernière fois vers mes employés.

— Vous allez vous activer, dis-je lentement, chaque mot prononcé avec une intention glaciale. Et croyez-moi, si je n'ai aucun nom d'ici une semaine, ça va très mal se passer pour vous.

Mon regard parcourt la salle, foudroyant chaque visage, avant que je ne tourne les talons pour monter vers mon bureau. Phyllis me suit à une distance respectueuse, mais je sens sa présence rassurante. Les autres restent en bas, murmurant sûrement entre eux une fois que je ne suis plus visible.

Une fois dans mon bureau, une pièce spacieuse et élégamment décorée de bois sombre et d'œuvres d'art, je me laisse tomber dans mon fauteuil en cuir. L'enveloppe noire est posée devant moi sur le bureau. Je l'observe un instant. Pas d'adresse, pas de logo, juste ce mystérieux cachet noir.

Je l'ouvre soigneusement, sans précipitation, et en retire un carton d'un noir mat, écrit à la main à l'encre argentée :

"Je vous invite pour un vrai duel, qui opposera votre cher Radhan à mon plus bel élément : Rhodes.
Si vous êtes prête à relever ce défi, je vous donne rendez-vous demain soir, à l'adresse suivante (...). "
A

Mon cœur s'emballe, mais je garde une expression impassible. A. Qui ose m'écrire ? Qui ose me défier de cette manière ?

Rhodes... Je ne connais pas ce nom, mais si cette personne est prête à l'opposer à Radhan, alors elle doit avoir une certaine assurance. Une assurance que je ne tolère pas. Je tourne et retourne le carton dans mes mains. Aucun autre indice. Qui est A ? Un membre de la nouvelle organisation ? Un rival que je n'ai pas encore identifié ?

Peu importe qui c'est, une chose est sûre : si cette personne pense pouvoir jouer avec moi, elle se trompe lourdement.

Un sourire se dessine sur mon visage alors que je me redresse. Demain soir, je découvrirai qui se cache derrière ce mystérieux duel. Et quoi qu'il arrive, cette personne apprendra que personne ne se mesure à Anastasia Tsvetkova sans en payer le prix.

Je me tourne vers Phyllis.

— Trouvez-moi tout ce que vous pouvez sur quelqu'un nommé Rhodes, ordonné-je sèchement.

Il incline légèrement la tête.

— Bien, Madame Tsvetkova.

Une fois Phyllis parti, je reste seule dans mon bureau, une solitude pesante mais nécessaire. Ici, je suis loin des regards, loin des murmures et des jugements. Je fais craquer ma nuque d'un geste précis et attrape la pile de dossiers posée à ma droite.

Un large plateau en acajou poli trône au centre de la pièce, chargé de dossiers, d'un ordinateur portable ultra-sécurisé, et d'un revolver soigneusement posé dans un coin, hors de vue pour quiconque s'approcherait trop près. Les murs sont couverts de bibliothèques contenant des ouvrages anciens, mais aussi des classeurs classifiés, protégés par des serrures biométriques. Une peinture massive représentant un paysage hivernal russe domine la pièce, me rappelant mes origines et ce froid que je porte en moi.

Je commence par le premier dossier. Des documents douaniers falsifiés pour faire passer une cargaison d'armes lourdes à travers les frontières. Les détails sont précis, méticuleux, mais quelque chose cloche. Je sors un stylo et corrige l'un des codes. Une erreur de débutant.

— Incompétents, murmuré-je en griffonnant mes annotations.

Je signe rapidement le document, appose mon sceau personnel et le place dans une pile « à traiter ». Ensuite, un autre dossier : des comptes détaillant les paiements effectués par les différents membres de notre réseau pour assurer leur loyauté. L'argent circule dans une dizaine de pays, mais un chiffre attire mon attention : une somme inhabituelle a été retirée d'un compte suisse. Je note la référence et décide d'interroger le responsable. Personne ne touche à mon argent sans que je le sache.

Les heures passent, et je me perds dans les méandres de cette machine que Alexei et moi avons bâtie. Blanchiment d'argent, trafic d'influence, exportation illégale, extorsion... Toutes ces activités nécessitent une attention chirurgicale. Rien ne peut être laissé au hasard.

Je finis par m'arrêter sur un contrat particulièrement délicat. Une transaction avec un cartel sud-américain, qui exige des garanties démesurées en échange d'une cargaison de cocaïne.

— Arrogants, lâché-je en parcourant les termes.

Ils veulent un pourcentage de nos territoires en échange d'une livraison. Ridicule. Je prends une feuille et rédige une réponse : leur rappeler qui détient la force dans cet échange. S'ils refusent nos conditions, nous trouverons d'autres partenaires, quitte à réduire leur influence par la force. Je plie la lettre et la scelle avec un cachet, en silence, satisfaite de ma décision.

Mon regard glisse vers l'horloge sur le mur. Trois heures se sont écoulées, et pourtant, je ne ressens aucune fatigue. Le pouvoir a cette manière de maintenir l'esprit en alerte.

Je me lève, me dirige vers le bar dans un coin de la pièce, et me sers un verre de vodka. Pas pour l'ivresse, mais pour le symbole. Chaque gorgée est un rappel que je suis ici grâce à ma force et à ma détermination.

Je m'assieds à nouveau, mais cette fois, mes pensées s'égarent. Ce carton noir repose toujours sur le bord de mon bureau, silencieux mais omniprésent. Rhodes. Ce nom revient en boucle dans mon esprit.

Je pianote sur mon clavier, accédant à nos bases de données internes. Rien sur un certain Rhodes. Pas de fiche, pas de contrat, pas d'association. Je pousse un soupir d'agacement. Cela me frustre.

Puis, mon esprit se tourne vers Radhan. Cette invitation implique qu'il devra se battre. Cela m'excite et m'inquiète à parts égales. Il est un guerrier, le meilleur que j'aie trouvé, mais il reste imprévisible, presque sauvage. Et si Rhodes était vraiment à la hauteur ?

Un léger sourire étire mes lèvres.

— Alors, Radhan devra prouver qu'il est supérieur, murmuré-je à moi-même.

Je replonge dans les dossiers, mais une part de moi reste distraite. Demain soir, le duel changera peut-être tout. Si cette personne derrière l'invitation est liée à la cargaison volée, cela pourrait être l'opportunité de régler plusieurs problèmes d'un coup. Mais je garde toujours en tête une vérité fondamentale : dans ce monde, tout peut basculer en un instant.

Une chose est sûre : demain, je ne reculerai pas.

Et si ce Rhodes ou ce mystérieux A pense pouvoir défier Anastasia Tsvetkova, ils découvriront bien assez tôt qu'ils jouent avec le feu.

Alors que mes pensées continuent de jongler entre les dossiers et cette mystérieuse invitation, un bruit net rompt le silence : quelqu'un frappe à la porte. Trois coups. Précis. Calculés.

— Entrez, dis-je en relevant la tête.

Phyllis apparaît dans l'embrasure de la porte. Grand, élancé, avec son éternel costume noir parfaitement ajusté, il a ce regard sérieux qui m'indique qu'il ne vient pas pour des banalités. Il ferme la porte derrière lui et avance, tenant un dossier dans sa main droite.

— Madame Tsvetkova, j'ai des informations concernant... Rhodes, commence-t-il avec une pointe de gravité dans la voix.

Je l'invite d'un geste à continuer, mon intérêt éveillé.

— Rhodes vient de l'État de l'Oklahoma, d'une petite ville insignifiante à première vue, mais avec une scène de combats clandestins très active. Il y a participé pendant plusieurs années, avant de disparaître subitement il y a quelques semaines.

— Et ? Je veux des faits, Phyllis, des faits utiles.

Il ouvre le dossier et commence à énumérer :

— Tous les combats auxquels il a participé, il les a gagnés. Mais ce n'est pas tout. Rhodes a une réputation bien particulière. Il est connu pour être... sans pitié. Lors de certains de ces combats, il n'a pas seulement mis ses adversaires K.O. Il les a tués, Madame. À mains nues. Devant un public en délire.

Je sens un frisson me parcourir. Pas de peur, mais d'excitation mêlée d'un léger malaise. Tuer dans la cage, ce n'est pas si inhabituel dans notre monde, mais c'est un rappel brutal de ce que ce duel représente. Et puis, pourquoi venir à Baltimore, dans cette ville qui se trouve à plus de vingt heures de route de l'état de l'Oklahoma ?

— Et les autorités ? Pourquoi est-il encore en liberté ?

Phyllis hausse légèrement les épaules, un sourire discret sur les lèvres.

— Ces combats étaient très bien protégés, comme les nôtres. Les autorités locales n'ont jamais trouvé assez de preuves pour le poursuivre. C'est un fantôme. Pas de casier judiciaire, pas de traces. Mais il est connu. Et redouté.

Je me lève et me dirige vers la grande baie vitrée qui donne sur la cour principale de notre organisation. De là, je vois les gardes patrouiller, les camions chargés partir pour des destinations inconnues. Tout cela repose sur moi, sur mes décisions.

— Vous pensez qu'il peut battre Radhan ? demandé-je sans détour.

Phyllis prend une inspiration avant de répondre.

— Ce combat pourrait être très dangereux pour lui, Madame. Rhodes n'est pas un combattant ordinaire. C'est un prédateur. Mais...

Il hésite, et je me retourne pour planter mon regard dans le sien.

— Mais quoi ?

— Si ce combat a lieu, et surtout si Radhan gagne, cela pourrait rapporter énormément d'argent à l'organisation. Pas seulement grâce aux paris, mais pour ce que cela représente. Cela montrerait que nous avons le meilleur combattant, que personne ne peut nous égaler. Ce serait un message.

Je reste silencieuse un moment, pesant ses paroles. La vision de Rhodes, un homme que je ne connais pas mais dont la réputation semble faite d'acier et de sang, se superpose à celle de Radhan. Mon Radhan, sauvage, indompté, mais terriblement talentueux.

Je serre les poings. Le choix est cruel. Un combat de cette ampleur pourrait être une opportunité immense, mais aussi un risque colossal. Si Radhan perd... ou pire, si Rhodes le tue...

Mais l'argent, la gloire, le pouvoir. Tout cela est à portée de main.

Je fais volte-face, mon expression froide et résolue.

— Ce combat aura lieu, Phyllis.

Il incline la tête, comme s'il s'attendait à cette réponse.

— Très bien, Madame Tsvetkova. Je vais organiser les paris et m'assurer que tout soit prêt pour demain soir.

— Faites aussi en sorte que Radhan soit informé. Je veux qu'il soit au sommet de sa forme.

Phyllis acquiesce, mais avant de partir, il ajoute :

— Madame Tsvetkova, un dernier détail.

— Oui ?

— Cette lettre. L'invitation. La signature A. Cela pourrait être une tentative de provocation. Peut-être même un piège.

Je souris, un sourire froid et calculateur.

— Si c'est un piège, nous écraserons celui qui en est l'auteur. Et s'il s'agit simplement d'un défi, alors nous le relèverons.

Phyllis hoche la tête une dernière fois et quitte la pièce, me laissant seule.

Je retourne à mon bureau, posant mes mains sur le dossier où figure le nom de Rhodes. Je fixe ce nom, gravé comme une menace sur le papier, puis mes pensées dérivent à Radhan. Sa silhouette, son regard déterminé, son talent brut.

— Ne me déçois pas, murmuré-je à moi-même.

Car dans ce monde, il n'y a pas de place pour les faibles.

Aïe aïe aïe... Comment pensez-vous que cela va se passer ?

Je n'ai qu'une chose à vous dire : tenez-vous prêt pour la suite 🤫

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