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𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟑

★ 𝐌𝐮𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝é𝐞 : Got It On Me de Pop Smoke ★

❝ Une étrange similitude ❞

𝐑 𝐀 𝐃 𝐇 𝐀 𝐍 𝐊 𝐇 𝐀 𝐓 𝐑 𝐈

Je suis assis sur un banc en métal usé, les coudes sur les genoux, mes doigts noués, et mes yeux fixant le sol comme si je pouvais y trouver des réponses. Les cris de la foule, atténués par les murs épais, résonnent au loin, accompagnés par les échos métalliques des coups sur la cage. Mon premier combat est terminé, mais l'adrénaline bouillonne encore dans mes veines. Je passe une main sur mon visage, effaçant la sueur qui perle sur mon front, tandis que je tente de calmer ma respiration.

Ryker est debout près de la porte, bras croisés, une bouteille d'eau à la main. Ses yeux ne quittent pas les écrans qui retransmettent le tournoi en direct. Kian, celui qui porte toujours une veste en cuir, est affalé nonchalamment sur un autre banc, les jambes croisées, un sourire provocateur plaqué sur ses lèvres. Alexei est silencieux, comme à son habitude, à côté d'Anastasia. Ils discutent en langue des signes, leurs gestes rapides et fluides formant une conversation muette qui me frustre plus que je ne voudrais l'admettre.

Anastasia est distante, froide, comme si je n'existais pas. Elle porte une robe noire fendue sur le côté sous son manteau, sobre mais élégante, et son expression est impassible, presque ennuyée. Ses mains bougent avec assurance alors qu'elle répond à Alexei, mais son regard reste rivé ailleurs, fuyant le mien depuis que nous sommes dans cette pièce.

Soudain, son téléphone vibre sur la table. Elle le prend rapidement et se lève sans un mot, quittant la loge d'un pas décidé. L'odeur subtile de son parfum flotte encore dans l'air quand la porte se referme derrière elle.

Le silence s'installe un instant, seulement troublé par les éclats de la foule à l'extérieur. Puis, bien sûr, Kian brise cette accalmie.

— Alors, le grand Radhan ? Ne t'inquiète pas, j'ai bien pris soin d'enterrer le corps d'Echo.

Mon cœur rate un battement. Pourquoi me dit-il cela maintenant ? Les mots frappent comme une gifle glacée. Je lève les yeux vers lui, lentement, et je vois cette étincelle de malice dans ses prunelles, ce rictus de satisfaction.

— Répète ça, dis-je d'une voix basse, menaçante.

— T'as bien entendu, reprend-il en haussant les épaules. Elle repose tranquillement à six pieds sous terre. T'inquiète, j'ai même mis une jolie fleur.

La colère monte en moi, brutale, incontrôlable. Mes muscles se tendent, mes poings se serrent, et avant même que je ne puisse réfléchir, je bondis de mon banc.

Je saisis Kian par le col de sa veste et le plaque contre le mur avec une force qui fait trembler les cadres accrochés. Il rit d'abord, un rire moqueur, mais il s'étrangle lorsque mon poing s'écrase sur son nez. Le craquement qui suit est net, satisfaisant. Du sang jaillit aussitôt, ruisselant sur ses lèvres et son menton.

— Tu veux la rejoindre, c'est ça ?! je grogne en le maintenant contre le mur, prêt à frapper de nouveau.

— Radhan, ça suffit ! tonne Ryker en s'interposant, sa main massive agrippant mon bras pour me forcer à reculer.

Je résiste une seconde, encore aveuglé par la rage, mais sa poigne est ferme, son autorité indiscutable.

— Garde tes forces pour des combats qui en valent la peine, ajoute-t-il, son regard dur planté dans le mien.

Je relâche Kian avec une dernière poussée brutale. Il vacille, une main sur son nez ensanglanté, et me fusille du regard en ricanant, malgré la douleur évidente.

— Putain... grogne-t-il en crachant un mélange de salive et de sang sur le sol.

La porte s'ouvre brusquement, et Anastasia revient, son téléphone encore à la main. Ses yeux vairons balayent la pièce, se posant immédiatement sur Kian et son visage ensanglanté.

Шлюха (putain), qu'est-ce qu'il s'est passé ? demande-t-elle froidement, sa voix tranchante comme une lame.

Kian essuie son nez d'un revers de manche, puis pointe un doigt accusateur vers moi.

— Ce fils de pute va bientôt finir sous terre, comme sa salope, crache-t-il avant de sortir, une cigarette déjà entre les doigts comme si c'était l'urgence.

C'est lui le putain de fils de pute. La tension dans la pièce est presque palpable. Anastasia reste figée un instant, ses yeux passant de moi à Ryker, puis au sang sur le visage de son ami. Elle s'avance lentement, croisant les bras, une lueur d'amusement – ou peut-être de provocation – dans ses yeux.

— Tu voudrais qu'un autre de tes proches la rejoigne dans sa tombe ? me lance-t-elle, un sourire en coin.

Je serre la mâchoire, refusant de lui répondre. Son ton léger contraste avec l'air glacial qui émane d'elle. Avant que je ne puisse répliquer, un homme entre dans la loge, vêtu de noir, un badge autour du cou.

— Deuxième combat dans dix minutes. Tu affrontes Zélim, annonce-t-il, avant de repartir aussi rapidement qu'il est venu.

Ryker se redresse immédiatement, croisant les bras.

— Zélim, hein... murmure-t-il en secouant légèrement la tête. C'est un Tchétchène. Redoutable. Si on a de la chance, son premier combat l'a un peu épuisé. Mais sois prudent. Ce mec est un vrai tueur.

Je ne réponds pas, mais mon cœur s'accélère légèrement. Le nom seul suffit à mettre en éveil mes instincts. Zélim. Un nom qui a l'air de circuler dans les cercles clandestins comme une légende.

Je prends une profonde inspiration, calmant ma colère. Peu importe Kian, peu importe les provocations. Tout ce qui compte, c'est ce qui m'attend dans la cage. Je suis prêt.

𝐀 𝐍 𝐀 𝐒 𝐓 𝐀 𝐒 𝐈 𝐀 𝐓 𝐒 𝐕 𝐄 𝐓 𝐊 𝐎 𝐕 𝐀

Je me tiens près de la cage, observant Radhan alors qu'il se prépare à entrer. Il avance d'un pas tranquille, presque félin, comme s'il marchait sur un terrain qu'il connaît depuis toujours. Son torse se soulève doucement au rythme de sa respiration, mais je ne détecte aucune peur dans son regard. Pas une once d'hésitation. C'est fascinant. Depuis qu'il est arrivé ici, il s'est fondu dans cet univers brutal comme s'il y appartenait depuis toujours.

Ryker lui murmure quelque chose à l'oreille, une dernière série d'encouragements. Je détourne le regard et décide de m'éloigner. Cette proximité me dérange.

Radhan et son assurance, sa manière de défier les règles tacites sans même s'en rendre compte... c'est perturbant. Je monte dans les gradins, où Alexei, Kian et Levi m'attendent. Levi s'agite déjà, impatient, tandis que Kian tire sur sa cigarette avec une indifférence feinte. Il n'a même pas cherché à soigner son nez. Deux de mes hommes se tiennent derrière nous, des silhouettes immobiles et imposantes.

Je prends place à côté d'Alexei, croisant les jambes avec une nonchalance calculée. D'ici, la vue est parfaite. La cage se dresse au centre de la salle, encerclée par une foule en délire. Les cris, les sifflements, les paris échangés en hâte... tout cela crée une tension électrique dans l'air.

Zélim fait son entrée, et même moi, je dois admettre qu'il a de l'allure. Grand, massif, une carrure qui semble taillée dans le granit. Ses bras sont presque aussi épais que les cuisses de certains hommes. Son regard est glacial, calculateur, celui d'un prédateur qui a déjà flairé sa proie.

Je jette un coup d'œil à Radhan, mais il ne vacille pas. Pas un muscle de son visage ne trahit la moindre inquiétude. Il est déjà dans son monde, prêt à déchaîner ce qu'il a en lui.

— Tu penses qu'il va s'en sortir ? murmure Alexei en langue des signes, ses doigts rapides captant mon attention.

Je ne lui réponds pas immédiatement. Mon regard reste fixé sur Radhan.

— Oui, il n'y a pas de place pour l'échec.

Le combat commence.

Zélim est rapide, plus que je ne l'aurais imaginé pour un homme de sa taille. Il fonce sur Radhan dès les premières secondes, tentant de le déséquilibrer avec une série de coups rapides. Mais Radhan esquive, fluide, presque insolent dans sa manière de danser autour de son adversaire. Il riposte avec un crochet du droit qui heurte la mâchoire de Zélim, mais ce dernier encaisse sans broncher.

Les deux hommes s'engagent dans une lutte féroce, un échange de coups qui fait vibrer la cage. Chaque impact résonne comme un coup de tonnerre, et je sens l'excitation monter dans la foule. Les deux combattants sont presque égaux en force brute, mais Radhan a une endurance et une résilience qui me surprennent à chaque seconde.

Zélim réussit à le saisir par le torse, le plaquant contre la paroi de la cage avec une violence qui fait trembler la structure. Radhan grogne sous l'impact, mais il ne se laisse pas abattre. Avec une force presque surhumaine, il se dégage de l'étreinte et riposte avec un coup de coude qui fait jaillir du sang du nez de Zélim.

Le combat s'étire, onze minutes de pure sauvagerie. Aucun des deux ne cède. Zélim frappe fort, ses poings s'écrasant contre les côtes et le visage de Radhan, mais ce dernier ne faiblit pas. Au contraire, on dirait qu'il se nourrit de cette douleur, qu'elle alimente quelque chose de primal en lui.

— Regarde-le, dis-je à Alexei. Il aime ça.

Radhan commence à prendre l'avantage. Ses coups deviennent plus précis, plus brutaux. Un direct au menton, un crochet au foie, puis un coup de genou qui coupe la respiration de Zélim. Ce dernier vacille, mais Radhan ne lui laisse pas le temps de reprendre son souffle. Il le martèle avec une rage implacable, chaque coup résonnant comme un marteau sur une enclume.

Le coup final arrive comme une sentence. Radhan saisit la tête de Zélim et lui assène un coup de genou en plein visage. Le Tchétchène s'effondre, lourdement, incapable de se relever.

La salle explose. Des cris, des applaudissements, des sifflements. Levi se lève d'un bond, sifflant de joie, tandis que Kian grogne quelque chose d'inaudible, visiblement contrarié.

Je ne bouge pas immédiatement, mon regard fixé sur Radhan alors qu'il lève les bras en signe de victoire. Il est couvert de sueur et de sang, le sien et celui de son adversaire, mais il rayonne. Il est imbattable.

— Je savais que j'avais parié sur le bon cheval, dis-je doucement, un sourire effleurant mes lèvres.

Dans cette cage, il est plus qu'un homme. Il est une arme. Ma meilleure arme.

𝐑 𝐀 𝐃 𝐇 𝐀 𝐍 𝐊 𝐇 𝐀 𝐓 𝐑 𝐈

Je reste dans la ring, accroupi contre le métal froid, le souffle encore un peu court après mon dernier combat. Mes jointures me lancent, mes côtes me brûlent, mais je ne laisse rien paraître. Je bois une longue gorgée d'eau, laissant le liquide glisser dans ma gorge et apaiser un instant le feu intérieur. Autour de moi, la salle est en ébullition, mais je me coupe volontairement de ce chaos. La foule hurle, le sol vibre sous leurs pas, mais je fais le vide.

Ryker s'approche, se penche légèrement pour se mettre à mon niveau.

— Tu tiens le bon bout, champion. Reste focus, me dit-il d'un ton encourageant.

Je hoche la tête sans un mot, gardant mes yeux fixés sur le sol poussiéreux de la cage. Je n'ai pas besoin de ses mots. Ce tournoi, c'est le mien. Mais malgré cette certitude, je sens quelque chose d'étrange en moi. Une tension, un pressentiment, comme si la finale allait être différente.

Les portes s'ouvrent brusquement, et les cris de la foule redoublent. Je me redresse instinctivement, la bouteille toujours à la main. Je lève les yeux pour voir mon adversaire arriver... et mon cœur rate un battement.

C'est lui.

Emmett.

Je reste figé une seconde, comme si le temps se suspendait. Sa démarche est lente, calculée, et il avance avec cette assurance qui a toujours été la sienne. Sa carrure est imposante, presque intimidante, et chaque mouvement semble parfaitement contrôlé. Il est le genre d'homme qui n'a pas besoin de parler pour imposer sa présence.

Emmett. Ce nom résonne dans ma tête. Je le connais. Pas comme ces anonymes que j'ai affrontés jusqu'à présent, mais vraiment. Il était une légende dans le monde de la boxe professionnelle, un titan sur le ring. Tout le monde parlait de lui à l'époque. Ses victoires étaient écrasantes, presque trop parfaites. Puis, un jour, il a disparu, comme une ombre qui s'éteint. Aucun mot, aucune trace.

Et le voilà. Ici.

Je serre la bouteille dans ma main, mon esprit s'emballe. Pourquoi ? Comment ? Je le regarde s'approcher, ses yeux fixés droit devant lui, et cette certitude commence à germer dans mon esprit. Si Emmett est là, ce n'est pas par choix.

Il passe près de la foule, les spectateurs tendent les mains vers lui, certains crient son nom. Mais il reste stoïque, imperturbable. Plus il s'approche, plus je le détaille. Il est en forme, ça se voit. Pas une once de graisse, juste du muscle et de la puissance brute. Mais il y a autre chose dans son regard. Quelque chose de sombre, de résigné.

Et c'est alors que je le vois. Seth.

Il surgit de l'ombre comme un serpent, s'approchant d'Emmett pour lui murmurer quelque chose. Je ne peux pas entendre leurs mots à cause du bruit assourdissant, mais l'attitude d'Emmett me dit tout ce que j'ai besoin de savoir. Son regard se durcit, mais il ne bronche pas. Il écoute, puis hoche la tête une seule fois avant de continuer vers la cage.

Tout devient limpide.

Emmett n'est pas là parce qu'il le veut. Il est là parce qu'il doit l'être.

Seth. Ce salaud. C'est lui qui l'a pris, comme Anastasia m'a pris moi. Un frisson glacé parcourt ma colonne vertébrale. Qui, avec une carrière comme celle d'Emmett, choisirait de finir dans un combat clandestin ? Personne. Ce n'est pas un choix.

Il est une autre pièce sur l'échiquier, un autre pion que Seth manipule.

Mais ça ne change rien. Je n'ai pas le luxe de l'empathie, pas ici. Pourtant, une étrange sensation m'envahit. Ce combat est plus qu'une finale. Affronter Emmett... c'est un honneur. Il a toujours été un rival que je respectais, quelqu'un dont la force et la technique forçaient l'admiration.

Je me redresse lentement, abandonnant ma bouteille vide au sol. Mes muscles sont tendus, mais mon esprit est clair.

La cage s'ouvre, et Emmett entre. Ses yeux rencontrent les miens. Pas de haine, pas de défi dans son regard. Juste une sorte de compréhension silencieuse, presque un respect mutuel.

Le bruit autour de nous devient un bourdonnement lointain. Je ne vois plus que lui, et je sais qu'il en va de même pour lui. Nous sommes deux guerriers, deux âmes piégées, sur le point de s'affronter dans un combat qui pourrait briser l'un de nous.

Et dans un coin de ma tête, une pensée s'installe : peu importe le gagnant, nous sommes déjà tous les deux perdants.

Olololoh, ça promet !! Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?🥺

Selon vous, qui gagne la finale ? 😋

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