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Prologue

Rating : R18

Genre : Boy's love donc, du "sexe et que ça glisse" si je puis dire, mystère

Note de moi : J'ai écrit ce texte juste avant "Les nuits de Duval" (AT Annuaire du Yaoi pour leur magasine) et l'histoire (de "Sous le masque") prenant trop d'ampleur, j'avais décidé d'en refaire une plus courte. Voici donc "Sous le masque", un truc que je ne pensais pas écrire si... crûment et érotique (voir plus).

oOo

PROLOGUE

Il ne se souvenait que des mains fortes et possessives sur ses hanches. De ses râles chauds et rauques. De son souffle brûlant sur sa nuque. De ses baisers durs et égoïstes. De la friction de son membre généreux en lui. Mais ce qui l'avait excité le plus, c'était ses yeux. D'un bleu clair, comme les aigues-marines que lui-même portait autour du cou.

Travis Paragon souriait. Il glissa une main sur sa peau nue et souillée avant d'ouvrir les yeux, à moitié, pour découvrir une chambre richement meublée, chaude et... vide. Il était seul et il ne savait pas vraiment comment il avait atterri ici, mais il s'en moquait. Il n'en avait rien à faire car cela avait été une soirée fabuleuse. Il gémit en commençant à se caresser, posant son autre main sur sa bouche pour lécher et sucer ses propres doigts. Un soupir passa ses lèvres tandis que son organe se gorgeait de sang et se dressait entre ses cuisses écartées. Les yeux à nouveau clos, il essaya de retrouver les sensations de la nuit passée.

Madame de Louvet aimait organiser des soirées à thèmes pour ses amis. Chacun savait de quoi il retournait : un prétexte pour la douairière de s'adonner à la débauche auprès de jeunes gens de moitié plus jeunes qu'elle – on l'appelait la « Vieille douairière » mais elle n'avait pas même cinquante ans. Et une bonne partie de l'aristocratie Latvienne se prêtait au jeu et l'orgie qui en découlait n'était que plus savoureuse.

Travis frissonna en caressant la tête de son membre, découvert et rougi. Son torse se soulevait régulièrement, son souffle était rapide et précipité. Il pouvait presque sentir ses mains le saisir par les hanches.

Le thème de cette soirée avait été « Les secrets derrière le masque ». Cela sous-entendait donc que les invités seraient masqués, donnant un peu plus de mystère à l'ambiance déjà feutrée du château. La douairière était facilement reconnaissable avec sa tenue excentrique qui ne cachait au final pas grand chose, et surtout pas son opulente poitrine, mais chacun jouait le jeu. Et Travis le premier. Il avait commandé l'objet chez un marchand itien. Il ne lui cachait que la moitié supérieure du visage et, les plumes et les perles nacrées qui l'ornaient ne faisaient pas trop ostentatoires. C'était juste ce qu'il fallait de folie, sans mauvais goût.

Il arrêta de lécher ses doigts et les fit glisser sur sa peau, pinçant ses grains de chair durs et dressés. Un gémissement résonna dans la chambre. Un autre le suivit quand il se pénétra. Les caresses s'intensifièrent. Ses hanches commencèrent à bouger en rythme.

Si dehors, la nuit avait été froide avec son paysage recouvert d'une mince couche de neige, l'intérieur avait été chauffé pour que les convives puissent être à l'aise. Aussi Travis, après avoir confié son manteau à un domestique, s'était retrouvé à errer dans l'immense salle, avec pour seule tenue son masque et un drap de soie ceint à sa taille. Des perles et des aigues-marines recouvraient son torse pale et parsemé de taches de rousseur. Il avait lâché ses cheveux roux qui lui caressaient les épaules et lui donnaient un air de créature sortie de légende. Déjà autour de lui, les corps avaient commençaient à se frotter et s'emboîter dans une danse enfiévrée. Il pensa reconnaître le comte d'Orsac en plein ébat avec un jeune garçon à la peau sombre mais ce n'était pas certain. La comtesse devait s'en doute se trouver quelque part en galante compagnie. N'était-ce pas elle qu'il voyait d'ailleurs aux prises avec un homme à la puissante musculature ? Travis avait souri. Les odeurs de sexe, d'hommes et de femmes, de lotions et onguents divers l'avaient délicieusement étourdi. Et on l'avait caressé, embrassé, touché, pénétré. Il avait rendu chacune des attentions et bien plus encore jusqu'à le rencontrer.

Il haletait. Ses doigts se crispèrent sur son membre. Ses bourses se contractaient. Il n'allait pas tarder à venir. Le souvenir de cette nuit le prenait au corps. Ce n'était pas aussi bon que d'être à sa merci mais il trouvait son plaisir.

C'était son regard qui l'avait accroché en premier. Alors qu'un homme était en train de le monter avec rudesse, il avait levé la tête pour plonger ses yeux dans les siens. Travis s'était léché les lèvres avec indécence. L'homme lui avait adressé un sourire moqueur. La main lourde et grasse de son tortionnaire lui pressait la nuque et le jeune roux gémit avant de fuir son contact. On ne lui en avait pas tenu rigueur et l'autre avait trouvé un autre corps. Travis avait rampé à quatre pattes, entre les couples, jusqu'à arriver devant l'homme aux yeux si clairs.

« Tu es magnifique. »

La voix l'avait fait frémir. Basse et chaude, teintée d'un léger accent. Il s'était glissé entre ses cuisses nues, griffant légèrement le torse parfaitement taillé. Ses mains s'étaient posées sur la nuque de ce type pour lui faire pencher la tête et l'embrasser. Ses doigts avaient joué avec les cheveux sombres. Un gémissement était remonté dans sa gorge, le faisant presque jouir. Il avait relâché ses lèvres pour les poser sur les pectoraux de ce bel homme. Il avait embrassé et léché chaque parcelle de chair jusqu'à finir la tête entre les cuisses à s'occuper de sa virilité. Dame Nature avait été généreuse avec son inconnu et il se sentait comme un enfant devant une sucrerie. Il embrassa, lécha, suça, aspira. Une main lourde s'était posée à nouveau sur sa nuque et il avait laissé échapper un gémissement.

Un grognement avait répondu à son bruit. Les doigts sur sa peau s'étaient resserrés et il avait souri, la bouche pleine. Et il avait continué avec ferveur jusqu'à ce que son inconnu aux yeux si clairs lui saisisse les cheveux et le tire en arrière. Il avait glapi, douleur et excitation mêlées, et lui avait lancé un regard surpris.

« Grimpe ! »

L'ordre avait été clair. Avec un sourire malicieux, il était monté sur les cuisses de son amant, ondulant indécemment. Il avait senti le membre dur contre ses fesses et il s'était frotté contre, glissant une main dessus pour le tenir contre la raie. C'était excitant, l'organe était lourd, épais et chaud entre ses doigts.

« Elle est grosse et chaude ! »

Il n'avait pas reconnu sa propre voix, chargée de désir. Il avait pris appuie sur le fauteuil et avait glissé la tête de ce membre contre son intimité. Son regard avait glissé sur son amant tandis qu'il se mordait la lèvre. Un râle avait remonté sa gorge alors que le membre le pénétrait. Ses cuisses s'étaient resserrées autour de celles de l'homme et, posant ses mains sur les épaules de ce dernier, il avait pris une longue inspiration avant de le prendre entièrement en lui. Il s'était senti comme écartelé, la douleur était montée en lui mais une fois rempli, il s'était senti comblé.

« AH ! »

Son amant avait donné une légère impulsion à sa cuisse et s'était enfoncé davantage en lui, si c'était possible. Travis s'était alors redressé, retirant ce membre parfait de son fourreau, et s'était assis à nouveau dessus dans un sursaut. Il avait recommencé, lentement, profondément. Son corps s'était enflammé et son amant n'avait pas bougé. Les gémissements et autres bruits autour d'eux avaient disparu et il n'y avait qu'eux. Il n'y avait plus que ce membre et son corps. Cette chaleur intense qui allait et venait en lui en rythme avec le mouvement de ses hanches.

« AH ! AH ! Oui... »

Il avait rejeté la tête en arrière pour mieux respirer et l'homme avait glissé sa large main sur sa gorge. Travis l'avait senti glissé sur sa peau humide de sueur. Les sensations étaient trop fortes et la position inconfortable. Pourtant, il avait continué, sentant ses cuisses le brûler à cause de l'effort.

« AH ! Plus... fort ! »

Il s'entendait réclamer mais l'homme ne fit aucun geste. Pourtant, Travis avait senti son regard sur lui, l'enflammant. La main sur sa gorge avait glissé sur sa peau et pincé ses tétons avec douleur.

« Tu aimes ? gronda son amant.

- Oui. »

Sa réponse était morte dans un gémissement. Il avait joui. Un coup de trop contre sa prostate et il s'était répandu sur leurs corps. Et il avait senti l'homme prendre son plaisir en lui, exploser en lui. Le corps en sueur, le souffle court, les cheveux en désordre, il avait fixé son amant d'un regard voilé de plaisir.

« Encore. »

Encore... un mot tout simple. Six lettres qui l'avaient envoyé au Paradis. Toute la nuit. Plusieurs fois. Dans cette chambre – et, juste avant, dans le couloir contre une des baies vitrées – où il jouissait à nouveau mais seul cette fois. Travis se lécha les doigts avec un sourire, le souffle court. Il portait toujours son masque. Aucun d'eux ne l'avait retiré. Dans aucun de leurs rapports, dans aucune de leurs étreintes.

Il se souvenait des mains fortes et possessives sur ses hanches. De ses râles chauds et rauques. De son souffle brûlant sur sa nuque. De ses baisers durs et égoïstes. De tout mais surtout de ce regard impénétrable, perçant et d'un bleu si intense...

A suivre...




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