Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 6

Rating : R18

Note : Avec du retard (beaucoup, j'en suis désolée ><) voici la suite des aventures de Travis.

oOo

CHAPITRE 6

Travis avait passé la soirée et le lendemain en compagnie de Nicolas. Ils avaient partagé de longues discussions autour de bons repas et balades puis de douces étreintes dans la suite qu'occupait le marchand. Même si le roux devait admettre s'être très entiché de Mithia, il dut s'avouer qu'il y avait quelque chose de spécial entre le marchand et lui. Il y avait un certain équilibre à partager un peu de vie avec cet homme. Un sentiment de bien-être et de sécurité que Travis n'avait jamais ressenti pour n'importe lequel de ses partenaires.

Il pensait à cela alors qu'il était étendu sur le lit, ventre contre le matelas. Un simple drap caché ses fesses alors qu'il faisait bon dans la pièce grâce au feu dans la cheminée. Il poussa un soupir satisfait et un sourire doux se glissa sur ses lèvres. Devant lui, Nicolas fermait son pantalon, cachant son fessier musclé sous le tissu avant d'attraper sa chemise. Ils avaient fait l'amour, deux fois hier soir, une fois au réveil. Cela avait été doux et délicieux et Travis flottait encore dans les affres du plaisir.

« Qu'est-ce qu'il y a ? demanda le marchand. Tu as l'air ailleurs.

- Je te regarde.

- Et que vois-tu ?

- Un bel homme, sourit Travis en glissant ses bras sous sa tête. Avec qui je suis bien et à qui je peux parler librement. »

Nicolas rit doucement avant de s'approcher, la chemise ouverte sur son torse où des poils noirs frisés. Il s'assit sur le rebord du lit et glissa le revers de ses doigts sur la joue de son amant.

« Ma beauté, souffla-t-il avec douceur. Tu vas me manquer sur les routes.

- Alors emmène-moi !

- Ah ah ton père me tuerait et ton frère... hum peut-être que lui serait d'accord !

- Samuel a l'air de t'apprécier, en effet, souffla Travis en attrapant la main pour l'embrasser. C'est assez rare pour être souligné ! »

Travis ferma les yeux. Ils avaient rencontré Samuel avant de sortir après leur dispute. L'héritier du domaine avait l'air de meilleure humeur et plus souriant. Il les avait invité à venir boire un verre dans le salon du manoir. Travis avait été surpris et c'était laissé faire. Il avait observé Nicolas et Samuel discuter entre hommes civilisés. Ça avait été instructif et intéressant. Il ne voyait que rarement son frère et il l'avait trouvé élégant, raffiné, noble. Le digne fils de leur père. Cela l'avait miné et il avait compris que son attitude était souvent puérile. Il devait grandir et cela commencerait maintenant.

« Mais tu sais que je ne pourrais pas, pas maintenant, reprit Travis avec tristesse. »

Il frémit au baiser déposé sur son épaule. Nicolas pouvait être si doux et attentionné quand il s'y mettait. C'était agréable.

« Tu m'écriras ? »

Nicolas rit doucement, plongeant son regard dans le vert profond de son jeune amant. Il pencha la tête et l'embrassa tendrement.

« Pour avoir de mes nouvelles ou pour espionner ? »

Travis rougit et le repoussa, le faisant éclater de rire. Le marchand secoua la tête pour se calmer et attrapa une mèche rousse pour la lisser.

« Ne t'inquiète pas, mon beau trésor, souffla Nicolas. Je t'apprendrai ce que j'arriverai à grappiller aux cours de mes voyages ! »

Travis fronça le nez, boudant comme un enfant mais les baisers que lui offrait son amant sur son épaule et sa nuque finirent par le faire sourire. Il se retourna, s'allongeant sur le dos et l'attira à lui. Il lissa la queue de cheval et pressa la nuque.

« Donne-moi aussi de tes nouvelles, dit-il. Parles-moi des pays que tu traverseras, des cultures. Je veux voyager avec tes lettres.

- Promis, amour ! »

Travis ouvrit de grands yeux, choqué de ce mot avant de s'adoucir et de lui offrir un sourire éclatant. C'était décidément agréable. Ils échangèrent un long baiser, doux, tendre, plein de promesses.

oOo

Nicolas l'avait laissé profiter de la suite pour la matinée alors qu'il le quittait, reprenant la route pour son commerce. Sa semaine en Latvie avait été fructueuse par des ventes et des achats intéressants et surtout par sa rencontre avec le jeune Paragon. Cela lui avait brisé le cœur de laisser le jeune homme.

Ce dernier avait pris un copieux déjeuner – réglé par le marchand – et un bon bain avant de rentrer au manoir familial pour se changer. Aujourd'hui, il passerait la journée avec Mithia comme le lui avait promis le Lieton. Il avait fait parvenir un pli à son amant pour lui donner rendez-vous sur la grand place.

La ville de Viktoria était la capitale du duché de Chateuil, le domaine de la famille Paragon. Elle était située à tout juste vingt minutes du manoir et forte de près de deux mille âmes. L'Ob, le fleuve principal du pays, la traversait pratiquement en son centre. Large et calme, il cachait malgré tout un fort courant. De nombreux navires marchands le prenaient pour rallier Ruskia, la capitale du royaume. Viktoria était donc un passage obligé pour ces hommes et la ville bénéficiait d'une bonne renommée commerciale.

Travis attendait son amant, assis à la table d'une auberge chic. Il observait la place avec le sourire. Il faisait beau aujourd'hui, un peu frais mais le soleil était de la partie, réchauffant lentement son visage par ses timides rayons. La place des Rosiers, le centre de la ville, se situait non loin des quais de débarquement et, ce matin, les marchands acheminaient leurs produits sur de lourds chariots jusqu'aux navires. Demain, ce serait jour de foire, comme trois fois dans la semaine, et les badauds viendraient vendre leurs productions. Artisans, maraîchers, tisserands, tout le monde serait là. Enfant, Travis adorait y traîner son frère aîné, le faisant arpenter les étals et acheter des douceurs hors de prix mais qui rendaient heureux le petit garçon. Un soupir nostalgique passa ses lèvres à ce souvenir. Cela remontait à si loin.

« Tu te languis de moi ? »

Le jeune homme sursauta à la voix grave. Il était plongé dans ses pensées et n'avait pas vu arrivé Mithia. L'homme se tenait debout près de lui, une main sur son épaule. Travis rougit mais lui offrit un sourire éclatant.

« Crois-tu être le centre de mon monde ? se moqua-t-il en se levant.

- J'ose le penser. »

Le roux ouvrit la bouche devant l'audace et finit par rire. Il avait envie de l'embrasser. Comme une pucelle le ferait avec son soupirant mais là, devant les gens, il savait devoir se tenir.

« Bonjour, joli cœur, souffla le Lieton en venant attraper discrètement sa main.

- Bonjour. »

Le cœur de Travis battait la chamade. Il se sentait idiot. Pourquoi ? Il avait déjà donné rendez-vous à nombre d'hommes, notamment Nicolas dont les manières frôlaient parfois l'inconvenance. Sans doute le sourire de Mithia et son regard perçant ?

« Où m'amènes-tu donc ?

- Visiter la ville, Viktoria est un passage obligé dans notre royaume !

- Ce sera un plaisir alors.

- Je l'espère, nous allons y passer la journée ! Puis nous irons au manoir pour le repas du soir.

- Au manoir ? Familial ?

- Bien sûr ! rit le jeune homme. De quelle demeure veux-tu que je parle ?

- Ton père... et ton frère... ?

- Ne diront rien puisqu'ils ne sont pas là, annonça Travis en lui faisant signe d'avancer. Père n'est toujours pas rentré et mon frère est occupé. »

Il n'en dit pas plus. Ils arrivaient devant les quais où les hommes chargeaient et déchargeaient. Il y avait du monde et du bruit. Parfois, on entendait un cri, un ordre lancé d'une voix bourrue, d'autres fois, c'était des rires pour une raison inconnue.

« Ah ! »

Travis hoqueta quand Mithia le poussa entre deux cargaisons pour lui voler un baiser. Le roux frémit, attrapant les avant-bras de son amant. Il avait fermé les yeux et répondait aux lèvres glissées contre les siennes. Son pouls s'accéléra légèrement et il gémit à la langue qui vint se presser contre la sienne. Puis Mithia ralentit et arrêta le baiser. Travis avait le rouge aux joues et le souffle rapide.

« Bonjour, souffla le Lieton d'une voix basse. »

Le jeune noble le fixa avec surprise avant de rire. Il posa son front contre le haut du torse de son amant et soupira.

« Bonjour. »

Il ne s'était pas attendu à cela et il devait l'avouer, c'était agréable. Il rit à nouveau et repoussa son amant. Il remit correctement son gilet et lissa ses cheveux d'un geste. Il sortit de l'ombre des caisses et regarda devant lui. Mithia était derrière lui, toujours caché.

« Allons, monsieur, dit-il avec amusement. Ce n'est pas l'endroit pour batifoler ! »

Mithia se pencha sur son oreille et lui souffla d'une voix basse.

« Je pourrais ravager ton corps entre ces caisses, juste sous leurs yeux, que je suis certain que tu en redemanderais ! »

Travis vira cramoisi et un frisson parcourut son corps. Mithia disait vrai... c'était cela le pire, pensa-t-il. Il donna une tape sur la main que son amant venait de poser sur son épaule.

« Allons, j'ai une ville à te faire visiter ! gronda-t-il en se reprenant. »

Il entendit le rire bas de son compagnon mais n'en tint pas compte. Il lui présenta le port comme l'une des artères principales de la ville avec son commerce florissant. Il n'entrait pas dans les détails de gains ou de stratégie, restant seulement dans les clous d'un visiteur.

A midi, ils s'arrêtèrent dans une auberge. Cela étonna Mithia mais Travis le rassura sur la qualité de la maison et finalement, le Lieton se laissa conduire. Ce fut une bonne surprise, l'endroit était accueillant et la nourriture bonne. Travis lui expliqua qu'il venait souvent ici quand il était enfant, avec son frère aîné, et que cela lui était resté en grandissant. Il avait ses habitudes et la tenancière lui donnait toujours la même table. La femme savait qu'il s'agissait du fils du Duc de Chateuil et le traitait avec respect et le couvait comme une mère.

« Tu fais tourner toutes les têtes, souffla Mithia en buvant son café.

- C'est ce qui fait mon charme, que veux-tu ! répondit le jeune homme sans sourciller. Avec ma tête d'ange, les gens font souvent ce que je leur demande.

- Vil profiteur.

- Et alors ? sourit le garçon avec une pointe d'orgueil. »

Il frémit en sentant le pied de Mithia glisser contre sa cheville.

« Je ferais bien de faire attention, souffla le Lieton avec amusement.

- Je suis bien d'accord, annonça le roux. Qui sait sur quel type décadent tu pourrais tomber !

- En effet. »

Ils échangèrent un long regard et Travis sentit le désir monter en lui, son membre se réveilla légèrement. Sa main était légèrement fébrile quand il attrapa sa tasse pour boire une gorgée de café. Il ferma les yeux quelques secondes pour respirer calmement et quand il les rouvrit, il avait le visage contre le mur, le souffle court et Mithia qui le pilonnait.

Les mains crispés sur la pierre, il serrait les dents pour ne pas gémir trop fort alors que son amant lui faisait du bien. Ils étaient sortis de l'auberge après avoir payé et après... ? Après... Mithia l'avait traîné derrière la bâtisse pour le baiser, pour répondre à une pulsion.

Et ils étaient dans l'ombre des bâtiments, entre les caisses – à nouveau. Travis glissa une main entre ses cuisses et se caressa en rythme. Son amant était dans son dos, les doigts serrés sur ses hanches fines.

« Oh ! »

Mithia venait de donner un coup de rein plus fort et il se répandit contre le mur. L'homme bougea encore un peu et vint vite en lui.

« Hum... »

Travis resta comme il était, à reprendre son souffle, et frémir au baiser sur sa nuque.

« Tu es un démon, souffla le Lieton. »

Travis sourit et se retourna lentement pour lui faire face. L'étranger vint prendre ses lèvres pour un baiser avant de s'agenouiller devant lui. Il tira un mouchoir de sa poche et entreprit de le nettoyer avec des gestes doux qui le firent frémir. Avec des gestes lents, Mithia le rhabilla et se leva, s'essuyant un peu et ferma son pantalon. Il déposa un baiser léger sur la bouche du garçon et sourit.

« Et si nous continuions la balade ?

- O-oui. »

Travis ne bougea pas pour autant, incapable de faire un pas pour les quelques minutes qui suivirent. Cela fit rire Mithia et gronder le garçon. Finalement, une dizaine de minutes plus tard, les deux hommes sortirent de leur cachette pour reprendre la promenade. Travis l'attira dans la ville même, à arpenter les ruelles. Mithia semblait apprécier la visite et regardait avec un œil expert et appréciateur les bâtiments, l'architecture et l'ambiance. Ils avaient traversé la ville dans ses moindres recoins jusqu'à en avoir mal aux pieds.

Le cadet des Paragon ne cessait de sourire tant il était content que l'après-midi plaise à son amant. Il ressemblait à une jeune fille auprès de son soupirant, c'en était désolant pour lui mais il aimait tellement cette sensation... Aussi quand Mithia le raccompagna chez lui, son visage se fendait d'une joie sans fin.

Ce fut Ernest qui leur ouvrit la porte comme toujours. Le majordome les accueillit avec son flegme tandis que deux domestiques venaient prendre leurs vestes. Sans s'attarder davantage, Travis invita son amant dans ses appartements. Il en profita pour raconter un peu l'histoire des Paragon et de la demeure. Les Paragon étaient de lointains cousins de la couronne et une famille bien ancrée dans le paysage, riche et ancienne.

Les deux hommes passèrent donc une fin d'après-midi agréable, entre discussions et caresses. Mithia resta pour la nuit mais partit très tôt le matin, bien avant le levé du soleil, sans éveiller son jeune compagnon.

oOo

Il faisait bon et chaud dans la salle. On avait allumer des braseros et installer des voiles. L'ambiance était exotique avec des musiciens jouant des airs du Sud. Le thème avait lui aussi un goût de soleil : « D'or et de soleil ». Le jeune Paragon ne portait rien d'autre que des colliers fins et entrelacés qui habillaient son torse et ses cheveux et un masque doré cachant son visage.

Il chercha son amant des yeux mais il ne vit pas sa silhouette ni sur le fauteuil qu'il affectionnait ni sur la méridienne. Déçu, le jeune homme fit le tour de la salle. Ses doigts glissaient sur les dos d'hommes massifs besognant un ou une partenaire, ses yeux erraient sur les corps enchevêtrés mais aucun ne l'intéressait.

Mithia ne lui avait pas dit qu'il ne serait pas. Travis espérait seulement un retard de sa part aussi décida-t-il de rester encore un peu mais au bout d'une heure, aucun signe de son amant. Il poussa un énième soupir avant de sursauter quand une main glissa sur sa hanche découverte. Il sursauta et hoqueta.

« Te voilà bien esseulé, souffla son visiteur. »

Travis tourna la tête et découvrit un homme plus âgé que lui de quelques années seulement, à la peau pale presque blanche, de longs cheveux noirs, soyeux et libres dans le dos. Il avait les traits fins, le visage creusé mais non sans charme. Sous le masque doré, Travis se sentit engloutir par des yeux bleus, aussi sombres que les abîmes.

« Et tu as perdu ta langue, sourit l'étranger. »

Il avait un accent comme Mithia mais légèrement plus prononcé. Il se glissa à côté de lui, pressa une main sur son torse, la descendit lentement jusqu'entre ses jambes pour caresser les poils roux et taquina son membre. Travis le vit tourner la tête pour tirer une bouffée d'une étrange pipe, longue et fine. L'inconnu ferma les yeux pour apprécier ce qu'il inspirait et l'expira lentement. Le jeune Paragon reçut quelques fumées et les huma par inadvertance. Un vague tournis s'empara de lui.

« Mais nous allons t'aider à la retrouver, continua-t-il. »

Travis n'avait toujours pas ouvert la bouche, trop surpris de se faire accoster de la sorte. Il frémit à la main curieuse qui commença à le caresser et soupira de plaisir. L'inconnu se pencha sur son oreille et la lui mordilla avant de lui souffler d'une voix basse et pleine de promesses.

« Viens avec moi, mon beau soleil ! »

Travis avala difficilement mais hocha la tête, hypnotisé par ce regard profond. Il préférait les hommes bien bâtis comme Mithia et Nicolas mais celui-là avait quelque chose d'excitant. Il se laissa traîner derrière lui par la main jusqu'à une série de méridienne.

« Hé !

- Oh ! Tu parles, rit l'étranger qui venait de le pousser sur le matelas. Tu es beau. »

Il s'assit sur le bas-ventre du roux et se pencha vers lui pour l'embrasser tandis qu'une de ses mains venait titiller ses grains de chair.

« Tu es beau, sourit-il avant de se redresser pour tirer une bouffée sur sa pipe. »

Travis frémit à l'odeur entêtante avant de se raidir au baiser où l'étranger partagea sa drogue. Les lèvres étaient gourmandes mais le roux finit par tousser vivement sous les rires amusés du garçon.

« Fiche-moi la paix ! gronda le noble avant de tressaillir à la main entre ses cuisses.

- J'ai envie de toi, souffla son amant du moment en caressant tendrement son membre et ses bourses.

- Ah ! »

Travis trembla légèrement. La drogue et les caresses lui faisaient tourner la tête. Il posa ses yeux verts sur le jeune homme et frémit. Il avait envie aussi même s'il sentait un peu la peur l'envahir. Où allait-il l'amener ?

Les lèvres du Lieton descendirent sur sa peau, venant d'abord jouer avec les grains de chair durs et sensibles puis une langue rosée glissa le long de son ventre pour échouer sur sa verge. Travis gémit quand elle arriva sur son gland, caressant la fente avec jeu. Les doigts, longs et fins, taquinaient ses bourses avec délicatesse.

Le noble baissa les yeux sur lui, le souffle rapide et le cœur battant. Il tendit une main pour jouer avec une des mèches noires. On le suçait rarement mais là, il se sentait impuissant. La fumée ? Les yeux hypnotiques du jeune homme ? Il ne savait pas. Un gémissement passa ses lèvres et il rejeta la tête en arrière.

« Merde ! »

Il venait de l'engloutir et commençait à l'avaler avec faim. La bouche était chaude et accueillante. Et il était doué...

Travis haletait et ses doigts se crispèrent dans les cheveux sombres. Il écarta les jambes et ses hanches se soulevèrent pour s'enfoncer davantage dans l'antre humide.

« S'il te plaît... »

Il baisait la bouche dans des soubresauts chaotiques et l'autre le lui rendait avec gourmandise. Ça montait vite dans ses reins, le brûlant de l'intérieur.

« Nooon !

- Tttt impatient ! sourit son amant en se retirant. »

Travis ouvrit les yeux et observa son amant d'un œil brillant de plaisir. Il osa tendre la main et frôla un des tétons de l'homme avec jeu. Ce dernier lui offrit un sourire coquin en prenant une bouffée. Il reposa la pipe et s'assit sur les cuisses de son compagnon. Les mains posées sur le torse de Travis, il se pencha sur lui, léchant ses lèvres.

« Je m'appelle Nikki, souffla-t-il avant de l'embrasser.

- Tr-Travis.

- Je sais. »

Le roux lui lança un regard surpris et reprit ses lèvres pour un baiser. Il ne fit pas attention à ce que l'autre faisait de sa main mais il finit par se détacher pour siffler de délice. L'homme lui massait la longueur avec une huile.

« Je veux te sentir, souffla Nikki en se redressant.

- Hum ?

- Tu es long et chaud. »

Travis le regarda avant d'ouvrir les yeux quand Nikki se glissa sur lui, engloutissant sa verge dans un mouvement souple. Il enfonça ses ongles dans les cuisses de son amant dans un long râle.

« Par... par tous les saints !

- On ne blasphème pas ! s'amusa Nikki dans un gémissement. »

Le regard du roux se voila de désir tandis que Nikki l'avalait entièrement en lui dans un autre mouvement. La dernière fois qu'il avait pris quelqu'un, il devait avoir quinze ans, pensa Travis en tendant les hanches. Il préférait sentir un membre viril en lui mais là, il devait avouer que Nikki était délicieux.

Nikki prit appuie d'une main en arrière et commença sa danse, se soulevant lentement pour retomber sur le bassin de son amant. De son autre main, il attrapa sa pipe et tira une bouffée. Il chevauchait Travis avec une lenteur calculée, jusqu'à contracter violemment ses muscles quand, enfin, il toucha sa prostate.

« Huum ouiii !

- Oooh Nikki... »

Travis glapit de plaisir et mouva ses hanches dans un rythme saccadé. Il inspira profondément alors que c'était décidément trop bon. Les mains sur les cuisses de Nikki, il allait et venait avec lui sans le quitter du regard.

Le Lieton profita qu'il ouvre la bouche pour lui fourrer sa pipe dedans et Travis inhala par réflexe, toussa légèrement et frémit encore plus. Il attrapa vivement Nikki contre lui et inversa la position. Ils manquèrent de tomber et rirent.

« Hhhhnnnn ! »

Travis se repositionna et bougea en lui, avec la fougue de ses vingt-trois ans, avec envie et un peu de sauvagerie. Nikki se tordit de plaisir sous lui, enserra ses jambes autour des hanches et croisa les pieds.

« Vas-y... vas-y... plus dur ! gémissait-il. »

Travis poussait de longs râles dans son cou et se laissait porter par les mouvements. Les muscles internes de Nikki se contractaient délicieusement autour de son membre et lui envoyaient des piques de plaisir. La drogue faisait tourner sa tête autant que le plaisir et il besogna plus vivement son amant jusqu'à jouir dans un gémissement long et profond. Il se laissa couler sur le corps de son camarade, le souffle court.

« Hé ho ? appela Nikki avec amusement.

- Hm ? »

Travis sentit alors le membre encore dur de Nikki entre eux. Il rougit, honteux d'avoir pris son plaisir sans l'offrir à son amant. Il se retira d'un mouvement et s'allongea contre lui avant de tendre une main entre eux.

« Je te pardonne si on va dans une chambre, souffla Nikki en tournant la tête. »

Travis releva les yeux sur lui et avala difficilement. Mais un sourire idiot se dessina sur ses lèvres et il hocha la tête. Nikki se leva et le tira derrière lui alors qu'ils quittaient la salle sans se préoccuper des autres. Il l'entraîna dans les couloirs du manoir de la Douairière. Et sans s'en rendre compte, Travis se retrouva poussé sur un matelas, dans des coussins moelleux. Là, Nikki fit de lui ce qu'il voulut, partageant étreinte et bouffée de drogue. Travis se laissa dominer même si c'était lui qui se glissait dans le fourreau soyeux. La nuit était loin d'être terminée...

oOo

Il se sentait nauséeux et lourd. Sa mémoire lui jouait des tours alors qu'il ne se souvenait ni de la soirée, ni du comment il était arrivé dans ce lit aux lourdes couvertures. Un frisson parcourut son corps et il gémit. Il ne se sentait vraiment pas bien.

A côté, à l'autre bout de la pièce, il entendait vaguement une dispute. Des éclats de voix s'élevaient et il entendit glapir. Les deux hommes ne parlaient pas sa langue mais il comprit vite que ni l'un ni l'autre n'étaient contents.

Travis essaya de se redresser mais il sentit vite un haut le cœur le prendre. Il poussa une plainte douloureuse et se laissa retomber dans les coussins. Il tremblait de froid et suait en même temps. Une main froide se posa sur son front et il gémit à nouveau.

« Là, mon beau, souffla une voix basse et paisible.

- Mi-Mithia ? murmura le roux d'une petite voix.

- Oui, je suis là.

- Je ne me sens pas bien... »

Un soupir agacé répondit à sa phrase et Travis tenta d'ouvrir les yeux mais cela lui donnait mal à la tête. La main caressa son front puis sa joue avant d'être remplacé par un linge mouillé.

« J'ai fait appeler pour une bonne soupe, indiqua le Lieton. Ça va aller mieux quand tu mangeras et que tu seras reposé. »

Travis tourna la tête pour presser sa joue contre la main rassurante. Il soupira à son tour et tenta de se rendormir. C'était difficile, son estomac se tordait de douleur, sa tête bourdonnait et chaque bruit semblait amplifié.

Il sourit pauvrement au baiser qu'il lui déposa sur le front. Son souffle se fit court alors qu'il replongeait dans un sommeil agité.

A côté d'eux, l'air mécontent et boudeur, Nikki gardait les bras croisés sur son torse. Il cracha quelques mots en lieton à l'attention de Mithia et ce dernier lui jeta un nouveau regard noir. Nikki se raidit et sortit de la pièce, claquant vivement la porte sans se soucier du malade.

A suivre...

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro