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35-Elle

Dohän et moi arrivons devant un portail en fer forgé donnant sur une immense maison blanche, mais toute simple. Lorsque mon partenaire appuie sur une petite sonnette, deux chiens accourent vers nous en aboyant.

Méfiante, je jette un œil à ce dernier, or le sourire que celui-ci affiche me déstabilise de suite. Son sourire est si sincère, si joyeux que j'imagine ne pas le connaître encore tout à fait.

– N'aie crainte, ils sont adorables. Ce sont des vieux gamins qui ne demandent qu'à ce qu'on les caresse.

– Ils ne me connaissent pas, Dohän.

– Riva, soupire ce dernier, arrête de paniquer pour des choses futiles.

Une personne d'une cinquantaine d'années sort de la maison et s'exclame en nous apercevant.

– Dohän !

Je ne comprends pas le reste de sa phrase, celle-ci enlace son fils comme si c'était la prunelle de ses yeux et échange quelques mots dans leur langue.

Perdu, je les observe tous les deux avant que je ne comprenne que Dohän parle de moi grâce au son de mon prénom parmi ses paroles.

– Riva, je te présente ma maman, Mia, m'annonce-t-il en posant une main sur mon épaule.

– Enchanté, madame.

Mon partenaire ricane en me lorgnant et continue dans sa langue natale. La femme acquiesce face à ses mots et dévie ensuite son regard vers moi accompagné d'un grand sourire.

– Elle est aussi enchantée de te rencontrer...

Dohän est coupé par sa mère et pousse un soupir en levant les yeux au ciel.

– Elle tient à ce que je précise qu'elle est enfin enchantée de te rencontrer. Ma maman est à cheval sur chaque mot qu'elle emploi, se marre ce dernier.

Sa mère nous fait signe de rentrer dans la maison. Nous passons quelque temps à discuter, bien que je ne comprends pas tout Dohän s'avère très patient et traduit chacune des phrases que celle-ci dit à mon encontre. Elle semble être une femme très aimante, sa belle et longue chevelure blonde semblable à la Vénus de Milo et ses yeux bleus contraste avec ce fort caractère qu'elle paraît avoir.

– Mon père rentre du boulot ce soir, tu le rencontreras sûrement demain.

– Ta maman est très accueillante.

Dohän ricane comme s'il était au courant de quelque chose que j'ignorais totalement.

– Pourquoi tu rigoles ?

– Je l'ai tanné et presque obligé à être cordiale avec toi. Maman est très rarement accueillante, surtout avec les femmes.

– Les filles que tu ramènes, tu veux dire.

– Pardon ? Je n'ai jamais présenté de filles à mes parents, même s'ils n'attendent que ça.

– Oh, désolée. Je ne pensais pas que...

Je me sens si mal d'avoir eu de telles pensées. Est-ce que je me ferais une mauvaise image de Dohän à cause de tout ce que j'ai lu sur lui dans la presse people ?

– Laisse tomber. Voilà notre chez nous le temps de ces quelques jours.

– Une autre maison ? M'étonné-je, surprise d'en retrouver une autre dans cette énorme cours où les chiens ne cessent de courir entre nos jambes.

– Exact. Celle-ci m'appartient, je l'ai construite avec mon père il y a quelques années quand j'ai gagné en popularité. Je l'ai entièrement financé, ça m'évite d'aller à l'hôtel et de perdre du temps loin de chez mes parents.

– Je ne savais pas que tu étais si proche de ta famille. Tu n'en parle jamais.

– Il y a un tas de choses que tu ignores sur moi, Riva.

Ses yeux se posent sur moi, ils sont si intense et si attrayant. Si je ne faisais pas attention à ma raison, je m'avancerais sans réfléchir et l'embrasserai sans perdre de temps.

– Riva ?

– Excuse-moi, tu disais ?

– Le voyage a été long, tu devrais aller prendre une bonne douche pendant que je prépare à manger.

– Tu comptes te mettre aux fourneaux alors que tu es tout aussi épuisé que moi ? Pourquoi ne pas commander ?

– Je m'abstiens de vivre de la même façon qu'à New-York. Je veux oublier cette ville chaque fois que je pose les pieds au Danemark.

– Je vois. Dans ce cas, ne t'embarque pas dans un repas trop fastidieux.

– Ça te gêne tant que ça que je sois de corvée en plus d'être potentiellement fatigué ? lâche-t-il un sourire espiègle aux lèvres. Tu t'inquiètes pour moi, Riva ?

– Du tout ! répliqué-je sur le tas. J'appelle ça la bienveillance, Dohän.

– Mon œil ! La bienveillance a bon dos, mais je vais faire semblant de te croire, une fois de plus.

N'ayant plus aucune répartie, je fuis la conversation et m'enferme dans la salle de bain. Elle est magnifique, le carrelage blanc contraste avec des petites touches couleur bois et les plantes qui y sont exposées.

Je me demande comment ce séjour va se dérouler. Je m'efforce de me maintenir à flot, or mon corps commence à aller à l'encontre de ma propre raison. Cela va s'avérer difficile, Dohän est celui qui m'emploie, je ne peux pas me permettre de commettre la moindre erreur.

Néanmoins, je compte bien en apprendre davantage sur lui durant ces prochains jours. Le fait d'être ici, dans son pays, de surcroît chez ses parents, c'est possiblement un atout pour connaître le vrai Dohän Van Rein.

– Il va me rendre folle, je le sens.

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