Maintenant que l'on a notre sapin miniature qui trône sur un tabouret dans le salon, un autre problème s'impose : le dîner de Noël. En effet, je n'avais pas prévu l'arrivée de cinq personnes supplémentaires donc nous sommes en manque de nourriture. C'est ainsi que je me retrouve avec onze personnes pour faire des courses. C'est une mission presque impossible. Gaëlle retombe en enfance devant le rayon des jouets et s'amuse avec Mégane et Morgane. Cette dernière finit par se lasser et me rejoint bien assez vite. Les garçons, quant à eux, sont partis se promener dans je ne sais quel coin du magasin. Kamillia et Andréa me suivent avec un certain décalage puisqu'elles flânent entre les étagères en discutant. J'essaye de me concentrer sur ce qu'il me manque mais un de mes amis finit toujours par me hurler dans les oreilles.

Je compte une nouvelle fois la quantité de dinde que j'ai prévue quand Morgane décide de venir à ma rescousse.

"Tu as assez, j'ai compté par dessus ton épaule tout à l'heure dans la cuisine.

-Merci.

-De rien, me dit-elle avec un sourire. Je sais ce que c'est de faire les courses avec beaucoup de personnes qui tournent autour. Tous les ans, on fête Noël avec mes cousins et ceux de Mégane et nos oncles et tantes font toujours leurs courses de Noël à la dernière minute. Quand je ne suis pas chargée de garder un œil sur les petits, je suis obligée de recompter plusieurs fois pour éviter d'avoir des restes pendant trois semaines.

-Je ne connais pas vraiment ce problème. Mes parents et moi fêtons Noël tous les trois en général. Un repas pour trois est plus facile à prévoir que pour douze.

-Je me doute. On va à la caisse ?

-Il faudrait déjà récupérer tous les mômes qu'on a éparpillé dans le magasin."

Morgane rigole et part chercher nos amis. On retrouve Gaëlle avec un serre-tête de Noël et Mégane en train de la photographier. Les garçons s'extasient et débattent autour d'un jeu vidéo proposé à l'essai et Kamillia et Andréa finissent par rattraper leur retard.

Après un passage à la caisse plutôt bruyant, on rentre enfin à l'appartement où je peux souffler et appeler ma mère. Je souris en apercevant Louis qui discute dans le salon par l'entrebâillement de ma porte. Ma mère me reproche encore de ne pas respecter notre tradition annuelle du vingt-cinq décembre mais je l'ignore, rien ne pourrait me faire changer d'avis à cet instant précis. Je suis convaincu que ce Noël sera inoubliable et qu'il sera unique. C'est probablement la première et la dernière fois que l'on peut se retrouver tous ensemble alors même si j'aime mes parents du fond du cœur, je préfère profiter de mes amis et par dessus tout de mon petit ami

Hello

Allez courage, c'est la dernière semaine !!

Je vous souhaite un beau lundi