Rubis se réveilla doucement, elle était dans une chambre, visiblement la chambre d'ami de chez Alice. La lumière orangé qui passait par la fenêtre annonçait qu'il allait faire nuit. La jeune fille se leva, la tête lui tournait encore un peu mais ce n'était pas grand chose. Elle entendit alors une voix dans sa tête :
"Rejoins moi petite, je t'attendrais demain à minuit à l'arbre brisé."
      Rubis regarda par tout autours d'elle :
"Attendez... Qui êtes vous ?"
      La porte s'ouvrit soudainement et Alice sauta au cou de son amie :
"T'es enfin réveillée.
- Oui... Mais tu sais j'allais pas partir, dit-elle en souriant
- Ouais, bref je vais te raccompagner chez toi.
- Je peux rentrer toute seule tu sais.
- Peut-être mais c'est plus prudent."
      Rubis hocha la tête et suivit Alice jusqu'au rez-de-chaussé. Les deux filles partirent en trombe de la maison. J'aurais voulu leur dire au revoir... À ce moment la brune tourna la tête et vit que Léo les observait à la fenêtre, il semblait avoir un regard sombre. Rubis fut surprise mais ne dit rien et se mit à suivre Alice qui depuis le début la tirait par le bras :
"Tu veux m'arracher le bras ou quoi ? rigola-t-elle."
      Alice la lâcha immédiatement: "Désolée...
- C'est pas grave, souria-t-elle."
      Au bout d'une bonne demi-heure les filles arrivèrent chez Rubis, c'était une maison tout ce qu'il y a de plus normal. Alice toqua à la porte d'entrée, celle-ci s'ouvrit sur la mère de Rubis. Sa mère avait les yeux rouges et les cheveux emmêlés, ses yeux s'illuminèrent quand elle vit sa fille. Rubis s'avança vers sa mère et la prit dans ses bras. Quelques minutes plus tard les trois filles étaient assisent dans le salon, Alice expliquait à la mère de Rubis que celle-ci était aller dormir chez elle :
"Pourquoi tu ne m'as rien dit ?
- Bah... J'ai perdu mon téléphone. On l'a cherché mais on l'a pas trouvé...
- Tu aurais pu appeler une fois chez eux.
- Désolée... J'y ai pas pensé"
      Alice se leva et s'excusa avant de partir. Dès l'instant où la porte se referma Rubis savais très bien ce qu'il allait se passer. Je te déteste maman.... Sa mère se leva le regard vide et s'approcha de la jeune fille.