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#Lydia

J'avance dans ce vaste couloir décoré de violet, je regarde tout autours, tout est beau, des tableaux grandiose s'y trouvent.

-Mademoiselle Litt ?

Je me retourne en manquant de trébuché, je fais fasse à une blonde super superficielle en fait. Elle est très bien habillé, très bien coiffé, très bien maquillé, on dirait presque qu'elle est sortie de la première page d'un magazine Vogue.

-oui ?

-monsieur Spenser vous attend.

Quentin Spenser est le PD-G de QS Corp. On dit sur lui, qu'il est plutôt strict et difficile comme patron.

Je suis la blonde jusqu' à une grande porte, qu'elle ouvre en annonçant mon arrivée. Elle se recule un peu à fin que je puisse entrer.

Une fois à l'intérieur, je reste bouche bée devant cet immense bureau tellement soigné que j'en déduis que son maitre est du genre narcissique.

Un homme plutôt grand, vêtu d'un costume élégant s'y trouve, il est debout devant une grande baie vitrée, il semble avoir trente-cinq, ou quarante ans.

-Mademoiselle Litt, je vous en prie asseyez-vous.

Je m'exécute en prenant place sur l'un des sièges en cuir. L'homme avance et s'assois sur son bureau.

-alors mademoiselle Litt, j'ai fait quelque recherche sur vous, comme je le fais pour chaque stagiaires que j'emploi ici.

Mon cœur cesse de battre, comment ça il a fait des recherches sur moi. Ben alors pourquoi je suis là, il sait déjà tout non ?

-donc je ne vois pas l'utilité de vous présenter mon CV ou autre chose. Dis-je simplement.

-J'ai découvert que vous avez fréquenté Kirkbride Center durant quelques mois, pourquoi ?

Je hausse des épaules,

-si vous avez fait des recherches, je crois que vous avez déjà la réponse monsieur.

-oui, mais je préfère vous l'entendre dire Mademoiselle Litt.

Oh mon dieu, si je lui raconter toute la vérité, je finirais comme la folle de l'année. Ils m'inscriront même dans le livre des records.

-je...et bien, j'ai eu quelques soucis, et puis ça m'a beaucoup affecté. Mentis-je.

-du genre ?

Il est agaçant, pourquoi cherche-t-il absolument à savoir.

-c'est personnelle monsieur.

-non, vous devez me donner les raisons, je ne vais pas risquer l'avenir de mon entreprise en engageant une toxico, mademoiselle Litt.

J'écarquille les yeux en serrant les poings.

-pardon ? Parce que j'ai l'air d'une toxico moi ?

Il hausse des épaules, puis il se calle contre son siège, en touchant son menton avec son indexe.

-je ne vous connais pas mademoiselle Litt, et c'est pour cela que je ne peux pas vous engager sans savoir les raisons de votre séjour dans un centre psychiatrique et de désintoxication.

Je me sens hériter à cause de ses propos, et puis je ne trouve pas ça légale qu'il puisse fouiller dans mon passé.

-Monsieur Spenser, sauf tout mon respect, vous n'avez pas le droit de me juger sans me connaitre, et puisque vous avez fait vos recherches, vous devez savoir que cette histoire est finie, de plus j'ai été major de promo or je ne pense pas qu'une toxico peur avoir de tels résultats.

Il se redresse sur son siège en me fixant du regard.

-voyez-vous mademoiselle Litt, ce que vous dites est bien beau, voir touchant, mais ça ne change toujours pas mon opinion.

Un hoquet nerveux quitte ma bouche, alors que je fixe une agrafeuse sur son bureau, une agrafeuse que j'ai envie de la lui balancer dans la gueule. Comme ça au moins j'aurais mérité ma réputation de malade mentale.

-et que puis-je faire pour changer vitre opinion monsieur ? Demandais-je entre les dents, d'une voix qui dit clairement que ma patience a des limites.

Un sourire presque inquiétant se dessine sur ses lèvres, et ses yeux marron commencent soudainement à brillés.

-Vous le voulais ce stage, pour pouvoir accéder au programme du professeur Michel Phan n'est-ce pas ?

J'acquiesce silencieusement, mon rêve c'est ce pouvoir étudier le marketing de luxe international au côté de l'un des meilleurs professeurs en ce domaine, Michel Phan qui donne ses cours à la simple université de New-York, mais il faut vraiment sortir du lot pour pouvoir y participer. Et c'est pour cela que j'ai envie de ce stage, pour prouver ma capacité dans le domaine.

-et vous êtes prête à faire n'importe quoi pour l'avoir. Dit-il.

-Que voulez-vous dire par n'importe quoi ? Demandai-je d'une voix mal assurée.

-je veux dire arriver à l'heure au travail, faire votre boulot correctement, permettre à mon entreprise d'évoluée. Dit-il en accentuant sur « Mon entreprise ».

-Bien sûr monsieur. Dis-je simplement.

-Baisser votre culote quand je vous le demande. Finit-il par dire en me laissant ahurie sur mon siège. Je me sens tomber d'une hauteur indéchiffrable alors que je suis toujours sur place.

-pa...pardon ?

-et en retour je m'assurerais que vous obteniez votre place avec le professeur Michel Phan, dans le cas contraire non seulement je vous refuserez dans le stage, mais aussi je m'assurerais que vous ne figurez jamais dans le programme du Professeur Phan.

Une soudaine colère mélangé à de la incompréhension m'envahit comme une vague prête à détruire toute une ville. Une sueur froide fait irruption sur mon front, alors qu'une chaleur indescriptible colonise mon cerveau.

-Vous avez de la chance, aujourd'hui je suis de bonne humeur, donc je vous laisse un délai d'une semaine pour bien y réfléchir.

Je ris nerveusement.

-Réfléchir à quoi ? Accepter d me faire baisé par un gros con ?

-voyons mademoiselle Litt, je vous assure que vous ne le regretterais pas, je suis comment vous dites, vous les jeunes, ah un bon coup.

Je me lève en sursaut, je n'arrive à croire à ce qui est en train de se produire, ce matin encore je préparais mon discours pour être embauché, et voilà que ça tourne à une histoire de baise. Brandon avez raison finalement, je suis un aimant à problème, là où je vais j'ai des soucis, continuellement des soucis. Je crois que sur mon front il y'a inscrit la tournée est gratuite pour les problèmes, car ce n'est pas possible ! Vraiment pas possible.

-vous êtes un malade, et je ne ferais jamais une chose pareille, d'ailleurs j'en parlerais aux ressources humaines.

Il rit sournoisement.

-Bien sûr allez-y, après l'histoire du kidnapping et de la mafia, je suis sûr que tout le monde est impatient d'entendre un nouveau délire de votre part, je vois déjà le titre, Le PD-G à demander à me baiser pour obtenir un poste. Décidément votre séjour au centre n'est pas encore fini Lydia.

Je serre encore plus mes poings, j'avale péniblement ma salive en réalisant que l'histoire de l'agrafeuse n'est finalement pas une mauvaise idée.

-vous seriez surprit lorsque vous vous retrouvez derrière les barreaux d'une prison ! Dis-je.

-sérieusement Lydia, votre propre père ne vous a pas cru. Personne ne vous prendra au sérieux décidément votre séjour au centre vous suivra toute votre vie, donc profitez de la chance que je vous offre, dans une semaine je vous rappelle. Vous pouvez y aller.

Je me pince les lèvres puis je renchéris avec le peu de fierté qu'il me reste :

-Sachez une chose monsieur, même si personne ne va me croire, vous et moi nous sommes assez grand pour savoir une chose, le seul toxico dans cette pièce c'est bien vous ! Dis-je puis je quitte le bureau sans lui laisser le temps de répondre.

Une fois dehors j'inspire tout l'air que je peux faire entrer dans mes poumons. Je mets une main sur mon front en essayant de régulariser mon rythme cardiaque qui semble aussi furieux que moi.

Mon téléphone recommence à sonner, je jure que si c'est Jess que lui dirais tout ce qu'elle n'a jamais entendu de toute sa vie. En colère je prends mon téléphone, mais mon sang se calme lorsque Le prénom Sergio est inscrit sur l'afficheur.

Je réponds sans attendre.

-Sergio ?

-Salut, alors ton entretien.

Je n'ai pas envie d'en parler surtout pas maintenant. J'inspire profondément.

-OH...oh qu'est-ce qu'il y'a Lydia ?

-non rien, oui ça c'est plutôt bien passé, ils me rappelleront pour une réponse.

-je suis sure que tu vas l'avoir. Dit-il avec enthousiasme.

« Je ne suis pas si sûr... »

-en tout cas, je ne serais pas à l'appart, je rentre le Mardi, le magasin a ouvert un nouveau siège, et c'est à moi qu'ils ont demandé de m'en occuper, c'est à Boston.

-Oh ben ça alors, mais c'est super ! C'est un genre de promotion.

-Carrément ! Tu vas me manquer mon ours polaire !

-toi aussi.

-je t'appellerais dès que j'arrive bisou !

-ok bisou.

Je range mon portable dans ma poche, Sergio travaille dur dans cette boutique de mode, et il a un très bon gout vestimentaire. Je suis heureuse pour lui.

Je crois que je vais rentrer et dormir toute la journée, Sergio a raison de me comparer à un ours polaire.

Il fait froid, il fait vraiment froid, je ferme bien la fermeture de mon manteau et j'avance vers la station de métro.

Le regard dans le vide je prends place dans le métro, en fermant les yeux. Ça ne peut vraiment pas être pire.

Lorsque j'ouvre les yeux je vois un couple avec un petit garçon, je dirais qu'il a sept ou huit ans. L'homme prend les mains de sa compagne pour les réchauffer je suis pose, ils semblent si heureux, le petit garçon avec un grand sourire il me fixe. Puis vient se placer devant moi.

-tu as l'air triste. Dit-il.

-Arthur laisse la tranquille. S'écria sa mère.

-ne vous inquiétez pas. Dis-je en souriant.

-non je ne suis pas triste, je suis juste fatiguée. Répondis-je.

Il sourit encore plus, ce qui me fait arracher un rire.

-C'est presque noël ! Dit-il en enthousiaste.

-oui, est j'espère que tu as été assez gentil pour recevoir un beau cadeau.

Il rit en gloussant.

-oui ! En plus j'ai demandé au père noël, de m'apporter un vélo avec une clochette comme celui de Marc.

-Marc ?

-c'est le garçon le plus populaire de l'école, toutes les filles sont amoureuse de lui.

-A cause de son vélo ? Demandais-je.

-ben oui !

J'éclate de rire en continuant à discuter avec ce petit ange.

-vous en avez ? Demanda la mère en regardant son fils.

-oh non, je n'ai pas d'enfant...un jour peut-être.

-ça changera votre vie, en bien. Dit-elle en reprenant son fils dans ses bras.

Après cette maudite matinée, je finis par rentrer chez moi. L'appart est vide, pas un signe de vie. Durant trois jours je vais me sentir seule, seule au monde sans Sergio.

Je rentre dans ma chambre en ôtant mon manteau, mes chaussures. Je fixe mon lit qui sera mon seul ami. Une larme chaude coule sur ma joue, puis ne autre, puis elles ne se comptent plus...

-Alors comme ça, je t'ai donné une promotion.

Mon cœur se fige à l'entente de cette voix, cette voix qui hante jour et nuit mon esprit, mes rêves, et mes cauchemars. Je me retourne d'un coup pour le voir debout devant la fenêtre, un verre d'alcool à la main, avec toujours sa posture parfaite, sa carrure impressionnante, et son regard sombre.

En un instant des milliers de frissons parcourent mon corps, je me sens tout à coup toute chose.

-A...Alec. Dis-je.

-oui trésor c'est bien moi. Dit-il en affichant un sourire aussi séduisant que sadique.

Qu'est-ce que je disais ? Que ça ne pouvait pas être pire ? Et ben si...


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