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Chapitre 7

Moi: C'est bon ?

Enzo: Bah attends ! XD

Moi: Roooh.

Je gonfle les joues, et je me laisse tomber en arrière sur mon lit. Il est long ! Il a dit qu'il passait me chercher chez moi, mais il n'est toujours pas là...

Enzo: Je suis là !

Moi: Enfin ! Attends, j'arrive.

J'enfile un petit gilet, même s'il ne fait pas très froid. On est quand même fin avril. Une fois que je suis prêt, je descends les escaliers quatre à quatre, et je sors de chez moi. Ma mère s'est endormie, et ma sœur joue encore à la console.

- Coucou !, je m'écrie, en voyant mon ami.

- Ça va ?

- Oui !

On marche tranquillement dans les rues, mais je ne sais pas où on va. Je ne reconnais pas le chemin. Je pensais qu'on allait aller au skatepark, comme la dernière fois...

- Où est-ce que tu m'emmènes ?

- Bah, au lac. Tu n'y es jamais allé ?

- Non.

Je hausse un sourcil. Au lac ? Qu'est-ce qu'il veut qu'on fiche là-bas ? C'est vrai que c'est joli, mais il n'y a rien de spécial à faire. On marche pendant un moment, tout en discutant, jusqu'à enfin y arriver. C'est à environ une demi-heure de chez moi. J'espère qu'on va pouvoir rester là-bas pendant longtemps, parce que marcher autant m'a fait mal au genou.

En fait, il s'agit d'un parc. Il y a un petit lac, où on doit pouvoir se baigner quand il fait chaud. Il est entouré d'une grande plaine, parsemée de quelques arbres, qui nous donnent des coins d'ombre.

- Viens, me dit-il, les gars sont là-bas.

Je fais la grimace, en le suivant. Je pensais qu'on allait être juste tous les deux. Mais bon, je suis rassuré en voyant Taïrick. Il y a tous les autres skateurs. D'ailleurs, Samy est là aussi. Il s'excuse de m'avoir tiré dessus la dernière fois, en se grattant la nuque.

- Ce n'est pas grave, je lui réponds en souriant.

On s'assoit avec eux, sous des arbres, et on parle tous ensemble. Enfin non, c'est faux. Je ne parle pas trop. Je préfère les écouter raconter des anecdotes. Des fois, certaines sont intéressantes ou marrantes.

- Bon, et si on jouait à un jeu ?, nous demande Taïrick.

- Lequel ?, lui demande Samy.

- Action ou vérité !

Tout le monde approuve, et je me mords discrètement la lèvre inférieure. Je déteste ce jeu.

- Bon, je commence, déclare Taïrick, Enzo, action ou vérité ?

Il réfléchit un peu, et finit par choisir action. Son ami lui dit de faire cinquante pompes, ce qui me fait rire. Je ne sais même pas si je serais capable d'en faire une trentaine. En général, j'arrive à en faire quinze, parfois vingt. Mais cinquante...

- À moi, s'exclame Enzo une fois qu'il a fini, Matthieu, action ou vérité ?

- Euh... Vérité ?

- D'accord, alors... Est-ce que t'as déjà couché avec quelqu'un ?

- Quoi ? Non !

Tout le monde rigole, et ils se mettent à chambrer Enzo, ce qui le fait rougir. D'après ce qu'ils disent, lui, il aurait déjà fait ça. Et avec plusieurs personnes. Ça m'étonne un peu, parce que je ne pensais pas qu'il l'avait déjà fait. Il n'est qu'en seconde.

- Euh... Toi, je dis en pointant quelqu'un que je ne connais pas du doigt, action ou vérité ?

On continue de jouer pendant un moment, et ça me permet d'apprendre des trucs sur eux. Mais ce qui m'intéresse le plus, ce sont les rares anecdotes sur Enzo. Il choisit presque tout le temps action.

- Matthieu, saute dans le lac !

- Quoi ?! Mais il va faire froid !

- Aller, fais le, insiste Enzo en riant.

Je grimace, et enlève mon gilet, mon tshirt, mes chaussures et mes chaussettes. Je garde juste mon pantalon, parce que je n'ai pas envie que mes parties soient moulées par l'eau dans mon caleçon. Je sais que je psychote un peu, mais je n'ai pas envie qu'ils se moquent de moi pour ça. Même si je n'ai pas trop à me plaindre. Au moins, le pantalon empêchera ça.

- Quelle andouille, je marmonne en me rapprochant du lac.

Je fais quelques pas dans l'eau, en frissonnant. C'est vraiment froid.

- Aller, me dit mon ami, ce qui me fait sursauter, je t'accompagne. 

Je tourne la tête vers lui, mais la détourne aussitôt. Il a retiré tous ces vêtements, hormis son caleçon. Je n'ai pas eu le temps de bien regarder, mais il est plutôt bien foutu, contrairement à ce que j'aurais cru. Même s'il est vraiment maigre, il a l'air d'avoir pas mal d'abdos. Et ses bras aussi, sont plutôt musclés.

- On y va à trois ?, me demande-t-il.

- D'accord...

On compte tous les deux jusqu'à trois, et on se jette en avant dans l'eau. Brrr. C'est vraiment glacé. Je me retourne pour sortir, mais il attrape ma main et me retire en arrière.

- Idiot, je lui crie, en sortant la tête de l'eau.

Il est mort de rire, et je finis par rigoler aussi, une fois que je lui ai enfoncé la tête sous l'eau. Je me dépêche de sortir, avant qu'il ne veuille se venger.

- Mais mince, je tique, on a pas de serviettes ! Bon, bah je n'ai plus qu'à m'essuyer avec mon gilet...

Les garçons rient, tandis que Enzo revient vers nous. Une fois que je suis sec (enfin, à peu près, parce que c'est dur de se sécher avec un gilet) j'enfile mon tshirt, ainsi que mes chaussettes et mes baskets. J'ai un peu froid, mais tant pis. D'ailleurs, Enzo semble s'en apercevoir, parce qu'il décide de me prêter soin pull.

- T'es bien gentil aujourd'hui, s'exclame Taïrick en regardant son ami, il en a de la chance, Matthieu !

- Je n'ai juste pas envie qu'il attrape froid, marmonne-t-il en rougissant.

- Mouais... Tu veux surtout le pécho !, intervient un autre garçon.

- Mais non, s'écrie Enzo, berk ! T'es fou ou quoi ?! J'suis pas pédé !

Je fais la moue, et Taïrick me regarde en grimaçant. Un simple "non" aurait suffit. Je déteste les gens qui en font des tonnes, comme ça. Ce n'est pas la mort, d'être gay. Et puis, on ne dit pas pédé. Surtout quand on ne sait même pas ce que ça signifie. D'ailleurs, comme s'il lisait dans les pensées, Taïrick lui fait la remarque.

- Bah, pédé, homo, tafiole, c'est la même chose, lui répond Enzo en haussant les épaules.

- Pas du tout, j'interviens, un peu sèchement, alors apprends leur définition avant de dire des conneries. Surtout quand tu parles avec un gay.

Il me regarde la bouche entrouverte, et je soutiens son regard. Il finit par baisser la tête, en haussant encore les épaules. Il me déçoit beaucoup. Je ne le pensais pas comme ça.

On passe le reste de l'après-midi à jouer, mais je n'adresse plus la parole à Enzo, même si, pour une raison que j'ignore, il passe son temps à me fixer. Je le vois dans ma vision périphérique, mais je m'en fiche. Je préfère parler avec les autres. D'ailleurs, heureusement que personne n'a mal pris mon coming-out inattendu. Je ne sais même pas pourquoi je lui ai dis que j'étais gay. Sans doute pour qu'il réalise encore plus sa bêtise.

- Bon, on devrait y aller, déclare un des garçons.

- Ouais, on se refait ça, lui répond Samy.

On sort tous du parc, et on se sépare. Il faut dire que la plupart sont venus en skate, donc ils vont beaucoup plus vite que moi. Même si ce n'est pas bien difficile. Surtout aujourd'hui, vu que j'ai encore mal au genou.

- On dirait qu'on n'est plus que tous les deux, marmonne Enzo.

- J'ai vu.

- Désolé..., finit-il par me dire.

Je ne lui réponds pas, ce qui le fait soupirer. Qu'est-ce qu'il veut que je lui dise, de toute façon ? Ça ne changera pas sa façon de penser.

- Tu sais, reprend-il, je ne suis pas homophobe, hein.

- Tant mieux.

- Tu ne veux pas arrêter d'être sec deux minutes ?, me propose-t-il.

- Tu ne veux pas arrêter d'être con deux minutes ?, je lui réponds.

Cette fois, c'est lui qui ne répond pas. Mais je m'en fiche. Ce que je lui ai dit, il l'a bien mérité. On passe environ dix minutes à marcher en silence, et je me demande pourquoi il reste encore avec moi. Il pourrait me dépasser, et il serait déjà presque chez lui. Surtout que plus le temps passe, plus je ralentis. Mon rythme est ridicule, mais je ne peux pas faire autrement. J'ai beaucoup trop mal. Quand j'arrive à la maison, je me couche et je ne bouge plus de mon lit.

- Bon, soupire Enzo, monte moi dessus.

- Pardon ?, je m'étonne.

- Aller, insiste-t-il, monte sur mon dos. T'as mal, ça se voit.

- Je ne t'ai rien demandé.

- T'es borné !, s'exclame-t-il en pouffant.

Il vient se placer devant moi, et il m'attrape par les poignets. Qu'est-ce qu'il fait ? Il veut essayer de me soulever comme ça ? Je doute qu'il réussisse.

- Matthieu, je suis vraiment désolé pour tout à l'heure. C'est juste que..., il marque une petite pause, avant de reprendre, je ne savais pas que t'étais gay...

- Ça ne change rien.

- Je te promets de ne plus dire ça. D'accord ?

Je le regarde, mais il a l'air sincère. De toute façon, j'ai trop mal, alors je vais monter sur son dos. Sinon, mon genou va encore me lâcher.

- Tu n'as vraiment plus intérêt à le dire, alors.

Il se met à sourire, puis il se tourne et se baisse pour que je puisse monter sur son dos. J'enroule mes jambes autour de sa taille, et mes bras autour de son cou. Je pose ma tête sur mon bras, à côté de la sienne. Ça me permet de l'observer.

- P-Pourquoi tu me regardes comme ça ?, m'interroge-t-il.

- Parce que tu m'as fixé toute l'après-midi.

- Mais c'était juste parce que je voulais que tu me parles. Tu m'ignorais.

- Tu sais très bien pourquoi.

- Oui... Et je t'ai dis que je m'en voulais. Mais ça m'a fait mal...

- Ah bon ?, je m'étonne.

- Bah oui ! Tu ne m'as même pas regardé une seule fois, tu as fais comme si je n'existais plus... J'ai cru que j'avais vraiment tout gâché, et qu'on ne pourrait plus être ami...

Je souris, et lui fais un bisou sur la joue. Et puis, je me rends compte que je l'ai embrassé sur la joue. Quelle andouille je suis ! Je fais ça avec Isalis, et je ne sais pas pourquoi, je lui ai fait aussi. D'ailleurs, il est tout rouge. Mais vraiment tout rouge.

- Désolé, je m'empresse de lui dire, je ne sais pas ce qui m'a pris...

- C'est pas grave, me dit-il en souriant.

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