Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 45

❤️

Je suis allongé sur le lit d'Enzo, comme d'habitude, en attendant que mon petit ami ne revienne. Il est parti téléphoner à quelqu'un depuis déjà une demi heure, et je ne sais même pas à qui il parle. Il est carrément sorti de la maison, en me disant que je ne devais pas entendre ce qu'il disait. Apparemment, c'est une surprise.

Je regarde son plafond en balançant mes jambes, avant de me lever du lit. J'en ai marre d'attendre sans rien faire. Je vais dans la salle à manger, et je grimace en voyant que Jules n'est pas là. C'est vrai qu'il est parti travailler... Il est là tellement souvent que j'en oublie même qu'il travaille, parfois.

- Enzooooo !, je crie, avant de me rendre compte qu'il ne m'entend pas l'appeler, vu qu'il est dehors. Je crois que sa bêtise déteint sur moi... Enzoooo !, je répète, en sortant de la maison.

- Aaah non, va t'en !, s'exclame-t-il.

- Mais je m'ennuie, tout seul...

- Attends, dit mon petit ami, Matthieu est sorti.

- C'est qui ?, je lui demande.

- Ok, bah on fait ça alors, continue-t-il comme si je n'étais pas là.

Je fronce les sourcils, et soupire fortement pour montrer mon mécontentement. Je n'aime pas quand il m'ignore...

- Ouais à plus, bisous.

Il raccroche, et je le regarde fixement en puissant les yeux.

- Je peux savoir à qui tu dis "bisous" ?, je l'interroge.

- A quelqu'un...

- Est-ce que tu me trompes ?

Il ouvre la bouche, avant de froncer les sourcils et de secouer vivement la tête de droite à gauche. Il s'élance vers moi pour me prendre dans ses bras.

- Matthieu non, je ne te trompe pas, jamais, mais je ne peux pas te dire avec qui j'étais...

- Pourquoiiiiii ?, je râle.

- Parce que sinon ça va gâcher la surprise...

- D'accord...

- Tu vas aimer ça, t'en fais pas.

- Mouais.

Il m'attrape par la main, et on rerentre dans la maison. Il m'amène jusque dans sa chambre, et pointe son lit du doigt.

- Assieds toi là, me dit-il.

- Je suis sur ton lit depuis ce matin, je souffle.

- Oui mais chut, fais ce que je te dis.

Il me sourit, donc je décide de l'écouter en soupirant. Je m'assois au bord de son lit, tandis que son sourire s'accentue.

- Je vais te faire une sucette !, s'exclame-t-il.

- Oh ?

Je hausse un sourcil en souriant aussi, et il se mord la langue avant de froncer les sourcils.

- Euh... Comment est-ce qu'on fait ça ?, me demande-t-il.

Je souris encore plus. C'est vrai qu'on n'a jamais faire ça... Et je trouve ça mignon, qu'il ne sache pas du tout quoi faire n'y comment s'y prendre.

- T'es pas obligé, je lui dis.

- Je sais, mais j'en ai envie.

- Et ben tu la prends dans la bouche, et tu bouges la tête, je lui explique.

- D'accord... Ça m'aide beaucoup.

- C'est toi qui m'a demandé !

- Oui, je sais, dit-il en souriant de toutes ces dents.

Il attrape mon pantalon et me l'enlève d'un coup, mon caleçon en même temps.

- Bonjour Petit-Matthieu, souffle-t-il.

- T'es bête, je pouffe. Mais il te dit bonjour aussi.

Il ne me répond pas, et se contente de s'agenouiller pour être face à mon sexe. Il le prend directement dans la bouche, avant de se mettre à tousser.

- Aïe, je râle, c'est pas très agréable...

- C'est dur...

- Pas encore.

Il lui faut quelques secondes pour comprendre mon sous entendus, ce qui me fait de nouveau sourire.

- Oui, bah pour l'instant c'est vraiment tout mou. On dirait une saussice en chewing-gum.

- C'est parce que tu ne joues pas avec, je me défends.

Il sourit, et se met à la secouer dans tous les sens, ce qui me fait rire. Il finit par s'arrêter, toujours le sourire aux lèvres.

- Bon aller, je m'y mets.

Il la reprend dans la bouche, avant de se mettre à faire de lents mouvements de vas et viens. Je ferme les yeux, et me concentre sur les sensations que ça me fait. C'est très bizarre. Ça change de la branlette... Mais c'est vraiment très très bizarre.

- Humhumhum ?

- Hein ?, je lui demande, en rouvrant les yeux.

- T'aimes bien ?, me demande-t-il, avant de se remettre à son activité.

- Oui, ça va.

Il me suce pendant quelques minutes, avant que ça ne commence à venir. Je lui dis de faire attention, et il se recule... Pile au moment où je jouis. Et tout lui atterrit en plein visage.

- Aaaah berk !, s'écrie-t-il, avant d'ouvrir grand les yeux. MAIS J'EN AI DANS LA BOUCHE !

Il saute et court jusqu'à la salle de bain, tandis que je suis plié de rire. Ce moment restera à jamais gravé dans ma mémoire.

Quelqu'un sonne à la porte à peine quelques secondes après qu'Enzo ne soit parti en courant, ce qui me fait sursauter. Je me lève du lit aussi (après m'être rhabiller) pour aller voir qui c'est, et tombe nez à nez avec Isalis.

- Isa ?, je m'étonne. Mais qu'est-ce que tu fais là ?

- Je suis venu te voir !

- Ah, bah t'arrives au mauvais moment, je pouffe.

- Pourquoi ?

- Rien, laisse tomber. Viens, entre.

Je le laisse passer, et il entre dans la maison en regardant autour de lui.

- Attention Enzo, je crie, y a Isa !

- Attends, j'arrive !, me répond-il en criant lui aussi.

Il débarque quelques minutes après, les cheveux tout mouillés.

- J'ai pris une mini douche, nous explique-t-il.

- Aah d'accord, t'as bien fait.

- Pourquoi ?, demande mon meilleur ami.

- Pour rien, lui répond mon amoureux.

- Oui, pour rien, je répète.

Je sais qu'Enzo n'aime pas que je dévoile trop notre vie sexuelle, donc je préfère ne rien dire, même si Isalis est mon meilleur ami. On discute un peu tous les trois, sans bouger de l'entrée de la maison.

- Bon, on va y aller !, finit par s'exclamer Isa.

- Hein ?

- J'avais envie qu'on passe l'après midi ensemble, me dit-il.

- Je vais vous laisser tous les deux, nous dit Enzo.

- Mais non, tu peux venir avec nous.

- Non, me répondent-ils en chœur.

Je fronce les sourcils en les regardant à tour de rôle. Qu'est-ce qu'ils mijotent encore ?

- Je suis fatigué, m'explique Enzo.

- Oui, il est fatigué, insiste Isalis. Il doit se reposer.

Vu leur comportement, je suis sûr qu'ils préparent quelque chose. Et ça craint. Je fais comme si de rien n'était, et hausse les épaules.

- On fait quoi du coup ?

- Viens !

Je repars dans ma chambre de mon copain pour mettre mes chaussures, puis on sort de la maison après que j'ai fait un dernier bisous à Enzo.

- À tout à l'heure, amusez vous bien !

- Merci... T'es sûr que tu ne veux pas venir ?

Il hoche la tête, donc je fais la moue et suis mon meilleur ami.

- Viens, on va se balader un peu !, me dit ce dernier en me prenant par la main.

- N'oublie pas ma jambe...

- Matthy, je sais.

Je lève les bras en l'air et le suis. Au bout d'un moment, je ne tiens plus, et je finis par lui demander ce qu'il prépare avec Enzo.

- Bah, rien...

- Si, je sais que vous prévoyez quelque chose tous les deux. Votre comportement est bizarre.

- Matthy, pas de questions.

- Mais...

- Pas de questions, répète-t-il.

Je soupire, et me tais. On se balade pendant un petit moment, avant que ma jambe de ne me fasse vraiment trop mal et que je commence à avoir du mal à avancer. Je le dis à mon meilleur ami, qui fait la moue.

- Viens, on cherche un endroit où s'asseoir.

- Où ça ?

- On va bien trouver !, me répond-il en souriant.

On cherche un endroit pour se poser pendant un moment, avant de finalement trouver un banc. Je me laisse tomber dessus, et pousse une longue expiration. Ça fait du bien de s'asseoir !

On reste là un moment, un looong moment même, à discuter tous les deux de tout et de rien ou à regarder les gens passer. C'est ce que j'aime avec Isalis : on peut faire n'importe quoi, vraiment n'importe quoi, je ne m'ennuie jamais quand je suis avec lui. Même quand on ne se parle pas et qu'on ne fait rien, je ne sais pas, ça me dérange pas.

La poche d'Isalis se met à sonner, ce qui nous fait sursauter. Et je fronce les sourcils en voyant que c'est lui qui a le téléphone de son père.

- Ton père te laisse son téléphone, maintenant ?, je lui demande.

Il ne me répond pas et lit le message qu'il a reçu, puis il se lève du banc en souriant.

- Viens, on peut y aller !, s'exclame-t-il.

- Où ça ?

Encore une fois il ne me répond pas, mais il attrape ma main pour me conduire à travers les rues de la ville... Jusqu'à chez Enzo.

D'ailleurs, la voiture de Jules n'est pas là... C'est bizarre, à cette heure-là il devrait déjà être rentré depuis un moment. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé.

- Bah vas y, commence mon meilleur ami, rentre.

Je plisse les yeux et m'approche doucement de la porte, comme si quelque chose aller me sauter à la gorge à tout moment. Je tourne doucement la poignée... et entre. Mais il n'y a rien de bizarre, donc je soupire de soulagement. Pendant un moment j'ai eu...

- SURPRISE !

Je fais un bond en arrière, et manque de faire une syncope. Je cligne plusieurs fois des yeux, histoire d'être sûr de ce que je vois. Il y a... Beaucoup de gens, dans la maison. Enfin, beaucoup... Il y a tout le groupe d'amis d'Enzo, tous les skateurs. Samy, Taïrick... Même ceux que je ne connais pas trop et qui étaient venu me voir à l'hôpital quand même. Morgane est là aussi, toute souriante.

- Maiiis pleure pas !, s'écrie Enzo en faisant la moue.

Je m'essuie les joues, en souriant. Je n'avais même pas vu que je m'étais mis à pleurer.

- T'es content ?, reprend mon petit ami.

Je ne lui réponds pas, parce que je ne sais pas quoi lui dire, en fait. Je hoche simplement la tête, lentement, ce qui fait rire tout le monde. Je finis quand même par réussir à articuler un pourquoi ?

- Bah parce qu'on voulait faire la fête en ton honneur !, s'exclame Enzo.

- Oui, renchérit Samy, comme t'es sorti de l'hôpital et tout... 

- Mais ça ne mérite pas une fête, je pouffe.

Plusieurs d'entre eux me disent chut en même temps, ce qui fait rire tout le monde. Je souris, et leur dis merci avant d'aller leur dire bonjour à tous un par un.

- Aaaah, les pizzas sont là !, s'écrie Taïrick en voyant le livreur par la fenêtre.

- Oh, on mange des pizzas ?

- Ouiii, on en a acheté plein !, m'explique mon petit ami.

- Combien ?

- Euuuuh... Plein, répète-t-il.

Et effectivement, le livreur doit faire deux trajets pour toutes nous les amener. En tout on doit en avoir quoi, une vingtaine au moins ? Je dirais même vingt-cinq. Alors qu'on doit être seulement quinze en tout. Je pense qu'on va avoir des restes de pizzas pour toute la semaine...

Mais ça va, j'aime bien l'ambiance. Contrairement à la soirée qu'on avait fait chez Samy ou Taïrick, je ne sais plus, où il y avait énormément de gens et beaucoup d'alcool, là, c'est différent. Bon, il y a aussi de l'alcool, mais les gens ne boivent pas beaucoup. Pour l'instant, personne n'est bourré ! On ne fait que discuter tous ensemble, et je passe un super moment.

- Matthieu ?, me dit Morgane en s'approchant de moi. Comment tu te sens ?

- Ça va, je lui réponds, en souriant.

- Tu es sûr ?

- Oui oui, ne t'en fais pas. Ça va mieux.

- Bon tant mieux alors, je suis contente. Et je suis désolée...

- Quoi ? Pourquoi ?

- Pour tout... Que ce soit le fait de ne pas avoir été assez présente pour toi, pour ta sœur, de ne pas être venue à l'hôpital...

- Mais c'est pas grave !

- Depuis le bac, c'est compliqué pour moi... J'ai perdu ma grand mère...

- Ah... Pardon...

- Je sais que ce n'est pas une excuse pour ne pas avoir été là, on est ami, j'aurais dû...

Je la coupe en lui faisant un câlin, et je la sens se détendre. Elle me serre aussi contre elle.

- Ne t'en fais pas, je reprends, je comprends. Je suis désolé pour toi. Et je ne t'en veux pas, ne t'inquiète pas.

Elle me remercie en me souriant tristement, puis Enzo nous interrompt en venant me faire un câlin.

- Ça va ?, nous demande-t-il.

- Oui, on lui répond, en chœur.

- Vous passez une bonne soirée ?

- Oui, ça va.

- Je peux boire un verre ?, me demande-t-il.

- Bah, oui.

- Promis, moi, je ne finirais pas bourré !

- Quelqu'un est bourré ?, je lui demande, en fronçant les sourcils.

- T'as pas vu Samy ?!

Je le cherche des yeux, et finit par le trouver en train de parler avec mon meilleur ami. Et vu sa tête, oui, il est bourré. J'ai l'impression qu'il peut tomber à tout moment. J'espère juste qu'il ne va pas embêter Isalis ou lui dire un truc méchant, sous l'effet de l'alcool...

Quelqu'un sonne à la porte, ce qui nous fait sursauter.

- T'as commandé quelque chose d'autre ?, je demande.

- Non... Attends, je vais voir.

Il s'éloigne et va ouvrir la porte, avant de hurler quelques secondes après. Tout le monde se tait et tourne la tête vers lui, et il se met à sauter sur place.

Je vais voir ce qu'il a, et tombe sur Jules, qui tient un petit chiot dans les bras.

- Surprise numéro deux !, s'écrie-t-il.

- Hein ?

- Bah tenez, c'est un cadeau !

Je souris, tandis qu'Enzo prend directement le chiot dans les bras.

- Il est trop mignoooon !

- Attention à ne pas lui faire peur, nous prévient Jules. Il est encore tout petit.

- Ah... Tu veux le porter ?, me propose Enzo.

J'acquiesce en hochant la tête, puis le prends en souriant. Il est tout mignon et tout doux... Je l'adore déjà.

Tout le monde vient le caresser, doucement, mais contre toutes attentes, le chiot a l'air d'aimer ça. Il essaye de descendre, donc je le pose par terre et il fonce faire des câlins à tout le monde.

En fait, je crois qu'on est TOUS sous le charme.

- Je voulais vous faire un cadeau, nous explique Jules, donc voilà.

- C'est ça que tu trifouillais ce matin ?, je lui demande.

- Oui !

Je souris, et cherche Isalis des yeux. Connaissant mon meilleur ami, c'est étonnant qu'il ne soit pas déjà gaga du chiot.

- Il est où Isa ?, je demande à Enzo.

- Euh, je ne sais pas...

Un des garçon dont j'ignore le nom (le pauvre, quand même) me tapotte l'épaule.

- Tu cherches ton meilleur ami ? Il est parti dans une chambre avec Samy.

Oula. Qu'est-ce qu'ils sont partis faire là bas tous les deux ? Étant donné que Samy est complètement bourré... J'espère qu'il ne se passe rien de grave.

- Je reviens, je lance.

Je fonce dans le couloir, mais je plisse les yeux en entendant des bruits bizarres. Je pousse doucement la porte de la chambre d'Enzo, en essayant d'être discret, et j'ouvre grand la bouche de surprise avant de me mettre à sourire et de repartir.

Je ne sais pas comment ils en sont arrivés là, mais ça y est, mon meilleur ami est en train d'embrasser un garçon.

Fin

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro