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Chapitre 41

- Tu penses qu'ils parlent de quoi ?, me demande Enzo.

- Je ne sais pas...

- C'est loooong..., râle-t-il.

J'acquiesce en hochant la tête, et il soupire avant de se lever et de se mettre à faire les cents pas dans ma chambre.

- J'espère qu'il n'y a pas de problème..., continue-t-il.

- J'espère aussi.

Enzo e mord la lèvre, puis revient me prendre dans ses bras.

- Pardon, me dit-il tristement.

- Pourquoi tu t'excuses ?, je lui demande.

- Bah je ne fais que m'embêter avec mes questions, j'arrête pas de parler...

- C'est pas grave Zozo.

Il fait la moue, et cache sa tête dans mon cou, ce qui me fait sourire. Je lui fais un câlin aussi, et dépose un petit bisou sur sa tête, ce qui le fait ronronner.

- Tu fais le chat ?, je lui demande.

- Oui !

Il me relève la tête pour me regarder, avant de se mettre à imiter le chat. Il ronronne et frotte sa joue contre moi, ce qui me fait rire. J'essaye de le repousser, mais il grogne.

- Pshhhht !, s'écrit-il, en faisant comme un chat énervé, avant de revenir me faire un câlin en ronronnant.

- Tu es un vrai enfant, je soupire.

Pour toute réponse, j'ai droit à un "miaou".

- Je ne parle pas le chat, je lui réponds.

- Miaou, miaou miaou, répète-t-il.

Je roule des yeux, et me lève de mon lit, tandis que mon petit ami pousse un petit cri de détresse.

- Miaouuuuu ! Attends, tu vas où ?

- Je veux voir ce qu'ils font, je lui explique, tout en ouvrant la porte. Sauf que je tombe nez à nez avec l'assistante sociale. Euuh, rebonjour...

- Pardon d'avoir été un peu longue, me dit-elle.

- C'est pas grave.

Je recule pour la laisser passer, et elle entre dans ma chambre suivie de Jules, qui a un grand sourire sur les lèvres. Il m'attrape par les épaules, et se met à me secouer dans tous les sens.

- Ça y est, on va devenir coloc !, s'exclame-t-il.

Je lui souris, et je me tourne vers l'assistante sociale.

- Tout est bon, du coup ?, je lui demande.

- Tout est bon, répète-t-elle. Tu vas pouvoir partir d'ici !

Je ferme les yeux et soupire de soulagement, avant de sursauter en sentant un truc énorme se jeter sur moi. J'essaie de rester debout, mais c'est difficile quand Enzo me tient dans ses bras tout en sautant partout et en répétant "oui oui oui".

- Je passerais de temps en temps, reprend l'assistante sociale, pour m'assurer que tu vas bien.

- D'accord.

- De toute façon, comme tu es bientôt majeur, ça ira vite. Ne t'en fais pas.

Je lui réponds par un hochement de tête. Je n'ai pas trop bien compris de quoi elle parle, mais pour l'instant, la seule chose à laquelle je pense, c'est qu'une partie de mes problèmes sont réglés.

- Je pourrais partir d'ici quand ?, je lui demande.

- Dès que tu le veux !

- C'est vrai ?, intervient Enzo, avec un énorme sourire sur les lèvres.

- Matthieu est assez resté là comme ça, non ?

Je souris et regarde Jules, qui me fait une accolade en me disant qu'on va pouvoir rentrer. Je vais enfin pouvoir sortir d'ici... Qu'est-ce que j'en avais marre d'être à l'hôpital ! Surtout que c'est débile, de m'avoir gardé là comme ça alors que j'avais rien... C'est bête, j'ai monopolisé une chambre pour rien. J'espère que personne n'en a eu besoin, il ne manquerait plus que quelqu'un d'autre soit mort à cause de moi.

Enzo me tire de mes pensées en me tirant par la main, et je souris à l'assistante sociale.

- Je passerais te voir dans quelques jours !

- D'accord !, je lui réponds, assez fort, parce que Enzo est déjà en train de m'éloigner de ma chambre. Il a l'air pressé. Ralentis un peu, Zozo...

- Pourquoi ?

- Ça commence à me faire mal aux genoux, de marcher vite...

- Ah oui, pardon...

Il fait la moue, avant de se placer devant moi et de me dire de sauter sur son dos.

- Mais non, ça va, il faut juste ralentir un peu.

Si les gens de l'hôpital voit Enzo courir partout avec moi sur son dos, ils vont prendre peur, et c'est en psychiatrie qu'on va finir.

- T'es sûr ?, me demande-t-il.

- Mais oui.

Je lui attrape la main, et on ralentit un peu le rythme, donc je le remercie intérieurement. Qu'est-ce que je ferais sans lui, de toute façon ?

On sort de l'hôpital, en croisant un ado de notre âge qui court pieds nu et en pyjama. Il y a vraiment des gens bizarres, quand même... En plus, il entre dans l'hôpital en criant "Léo, Léo !". J'espère que ce Léo ne va pas avoir peur en le voyant débarquer comme ça.

- La voiture de Jules est garée là bas, me dit mon petit ami.

Je le suis jusqu'à la voiture, puis on attend que son frère arrive. Enzo me prend dans ses bras et me serre fort contre lui, en calant sa tête dans mon cou. Je le serre aussi contre moi, en fermant les yeux.

- Ça me fait du bien de sortir de là, je lui dis.

- Oui c'est normal...

- Merci pour ce que tu fais pour moi, je continue.

- Bah c'est normal !, répète-t-il.

- Moui...

Enzo approche ses lèvres de mon oreille, et il me la mordille doucement.

- Je t'aime, murmure-t-il.

- Moi aussi, je lui réponds, en souriant.

Jules finit par arriver, donc on s'écarte un peu. Le connaissant, il va se mettre à nous chambrer toute la semaine.

- Vous êtes prêts ?

On hoche la tête en entrant dans la voiture et il démarre, pour nous conduire jusqu'à chez eux.

- On peut passer chez moi ?, je demande.

Il faut que je récupère des affaires, et je pense que j'ai aussi envie et besoin de voir ma mère... Surtout que pour l'instant, elle n'est pas encore prise en charge par un établissement spécialisé, donc en attendant elle est toute seule... J'espère que tout va bien, et qu'elle a réussi à se débrouiller jusque là.

Jules semble lire dans mes pensées, parce qu'il me parle justement de ma mère.

- T'as hâte de revoir ta maman ? T'inquiète pas, elle va bien.

- J'espère que oui...

- Mais oui, me rassure-t-il.

Il conduit jusqu'à chez moi, et dès qu'il se gare dans l'allée je sors de la voiture en courant, mais je m'arrête devant la porte en me rendant compte que je n'ai pas mes clefs. En fait, je n'ai absolument aucune de mes affaires. Je ne porte même pas mes propres vêtements, étant donné que j'ai ceux qu'Enzo m'avait ramené de chez lui.

Je me tourne vers eux pour les prévenir, mais Enzo se tient déjà juste derrière moi, mes clefs dans la main.

- Ouf, je soupire.

- Je les ai pris quand tu es parti à l'hôpital, m'explique-t-il.

- Heureusement que t'es là...

Il m'ouvre la porte, et j'entre directement chez moi.

- Maman ?, je l'appelle.

Je n'ai même pas besoin de la chercher, elle est couchée sur le canapé, en train de dormir.

- Elle passe son temps à dormir, chuchote Enzo, en essayant de ne pas la réveiller.

Je hoche la tête et la regarde quelques instants en souriant, les larmes aux yeux, avant de monter dans ma chambre, Enzo sur mes talons. Je m'assois sur mon lit et me laisse tomber en arrière, en étoiles, et je reste comme ça quelques minutes. Ça fait vraiment du bien d'être rentré...

- Tu veux que je prépare tes affaires ?, finit par me demander mon petit ami.

- Oui, je veux bien que tu m'aides, je lui avoue.

- Je m'en occupe !

Je soupire, et me passe les mains sur le visage, avant de me relever et de sortir un sac. Enzo a déjà sorti quelques vêtements de mes placards.

- Tu peux tout prendre, ça ira plus vite.

- Ah, d'accord !

Il cligne plusieurs fois des yeux, puis se met à vider mes placards et à tout poser sur mon lit. Je grimace, parce que vu toutes les affaires que j'ai, ça ne rentrera jamais dans un seul sac.

- Ça ne rentrera jamais dans un sac, soupire Enzo.

- Je pensais à la même chose !, je m'exclame, en souriant.

- On a qu'à tout mettre en vrac dans la voiture, et on triera après, propose-t-il.

- Je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée...

- Mais si !

Il prend un gros tas de vêtements dans les bras, puis descend pour tout mettre dans la voiture de son frère, ce qui me fait soupirer. Il ne m'écoute jamais... Quelle andouille.

Je l'imite et prend un tas de vêtements dans les bras, avant de suivre mon petit ami. On met tout dans le coffre, et il nous faut faire plusieurs aller-retours avant de pouvoir tout charger. Une fois que tous mes vêtements sont dans la voiture, je retourne à l'intérieur pour écrire un mot à ma mère.

Je lui explique que je vais bien et que je vais aller loger chez Enzo pendant un moment, et je lui dis que je vais m'occuper de prendre des dispositions pour elle, pour pouvoir l'aider au mieux. Je finis mon mot par un "Je t'aime, maman".

- Tu viens ?

Je hoche la tête, puis vais déposer un bisou sur le front de ma mère avant de sortir rejoindre mon copain et son frère.

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