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Chapitre 30

(Désolé pour le chapitre d'avant, je sais qu'il était très très court 😅 mais je trouvais ça bien de vous laisser sur cette fin 😈😂)

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Après avoir lâchée cette bombe, ma mère m'a fait m'asseoir et m'a expliquée la situation un peu plus en détails. Depuis tout ce temps, ma sœur allait rejoindre un garçon, et ils passaient une bonne partie de leur temps à coucher ensemble... Le pire, dans tout ça, c'est qu'il a 17 ans, et que ma sœur en a à peine quatorze. Apparemment, il n'était pas au courant. Il pensait qu'elle en avait seize. Mon œil.

Ma sœur aurait commencé à avoir des symptômes de grossesse il y a déjà un moment, mais elle n'en avait parlé à personne à part lui. Et il lui a finalement conseillé de faire un test... D'après lui, elle en serait déjà vers son quatrième mois, et ce serait trop tard pour avorter. Mais ils ne sont pas encore aller voir de gynécologue, parce que ça coûtait trop cher. C'est pour ça qu'il voulait en parler avec ma mère.

- Tu aurais dû m'appeler pour me le dire, je souffle.

- Je voulais que tu t'amuses avec ton ami, je ne voulais pas te gâcher le week-end...

- Tu n'as aucune idée d'où est Lilou ?

- Non...

Je soupire, et me lève de son lit pour aller prendre mon téléphone. Il faut que j'appelle Enzo. Seul, je ne la retrouverais jamais. Je l'appelle, et il répond presque aussitôt, tout content. Mais il perd vite sa bonne humeur, quand je lui explique brièvement la situation.

- Le plus important pour le moment, me dit-il, c'est de retrouver ta sœur. Tu penses qu'elle pourrait être où ?

- J'en sais rien...

- Bon... Je préviens mon frère, on va venir te chercher. Il faut qu'on appelle la police, aussi. Ils pourront nous aider à la retrouver.

- Surtout pas !, je m'exclame, s'ils apprennent ça, ils risquent de retirer notre garde à ma mère...

Il y a un petit blanc, avant qu'il ne soupire et marmonne quelque chose.

- Quoi ?, je demande.

- Je réfléchis... Bon, on va t'aider à la retrouver, avec mon frère. Je vais prévenir mes amis, aussi.

- D'accord, je vais faire pareil alors.

On raccroche, et j'appelle Morgane. Isalis n'est toujours pas rentré de vacances, donc ça ne sert à rien que je le prévienne maintenant. Je lui expliquerai tout, mais plus tard. Quand tout ça sera réglé.

Une fois que j'ai expliqué la situation à Morgane, je lui envoie une photo de ma sœur, et j'envoie la même à Enzo. Je dois attendre une bonne vingtaine de minutes, avant que Jules ne vienne me chercher.

- Ne t'inquiète pas, me dit-il alors que je m'engouffre dans sa voiture, on va la retrouver.

- J'espère bien...

- Enzo est déjà parti avec ses potes, m'explique-t-il, ils se sont séparés et ils sont en train de faire le tour de la ville. Comme t'as du mal à marcher, on va la chercher en voiture...

- D'accord...

Il démarre, et on tourne un peu au pif dans les rues. C'est difficile de chercher quelqu'un quand on ne sait même pas où cette personne peut-être. Si ça se trouve elle n'est même plus en ville. Mais je préfère imaginer qu'elle y est encore... C'est mieux pour ma santé mentale. Je suis toujours sous le choc. Ma petite sœur de quatorze ans est enceinte, et depuis tout ce temps, elle me mentait pour passer son temps avec un garçon...

- Refais moi voir sa tête, me demande Jules, ce qui me fait sortir de mes pensées.

Je lui montre une photo de ma sœur, et il hoche la tête tout en se reconcentrant sur la route. Il ne manquerait plus qu'on ait un accident.

*

Ça doit bien faire deux heures qu'on roule, et qu'on repasse aux mêmes endroits. On a presque fait toute la ville, et on ne l'a toujours pas vu. On a croisé plusieurs fois des skateurs, donc j'imagine que ce sont les amis d'Enzo. Même si je doute qu'il connaisse tous les skateurs de la ville.

- Tu es sûr que tu ne veux pas prévenir la police...?

- Oui.

- Ok, ok...

Le pire, c'est que je ne peux même pas demander à ses amies où elle aurait pu aller, étant que je ne sais rien d'elles..., je marque une petite pause, avant de relever la tête, ah si ! Il y a la fille aux volets roses !

- Hein ?, s'étonne Jules, qui ça ?

- Tourne ici, je lui dis.

Je suis en train de le guider jusqu'à la maison aux volets roses, quand je sens mon téléphone vibrer. Je réponds immédiatement.

- Salut, je réponds.

- C'est Samy ! J'ai retrouvé ta sœur, on est au parc. Tu sais, celui où il y a le lac...

- Elle va bien ?!, je m'inquiète.

- Elle est toujours en train de chialer, mais elle n'a pas l'air trop mal.

- Ok, j'arrive de suite !

Jules se dirige de lui-même vers le parc, pendant que j'envoie un message à Enzo, Morgane et à ma mère pour les prévenir. Mon petit ami me dit qu'il nous rejoint là-bas, tandis que ma meilleure amie et ma mère me disent qu'elles sont soulagées. On peut dire que cette journée aura été mouvementée.

A peine Jules a-t-il garé sa voiture que j'ouvre la portière et me dépêche d'entrer dans le parc. Je n'ai pas besoin de chercher longtemps : je vois un attroupement d'adolescent, sous un arbre, et je reconnais la tête de plusieurs d'entre-eux.

- Matthieu, s'exclame Samy en me voyant, viens !

- Merci de l'avoir retrouvé, je lui dis, en me baissant pour la prendre dans mes bras.

- Au fait, reprend-il, j'espère que tu m'en voudras pas...

- Pourquoi ?

- J'ai dû lui donner deux bonnes claques, m'explique-t-il, pour la remettre à sa place. Si tu savais comme elle est insolente...

- T'inquiète pas, je le rassure, elle l'a mérité.

Je remercie tout le monde de l'avoir cherché, et je leur promets que je ferais quelque chose pour les remercier. Mais ils refusent tous, en disant que c'est normal de s'aider entre amis. Ça me touche, parce que je ne connais même pas la moitié de ces gens. Je pense qu'ils ont fait ça surtout pour Enzo, mais bon.

- Viens, je soupire, on rentre à la maison. Il va falloir qu'on ait une discussion, tous les deux...

- Pas la peine, me répond-elle sèchement, il a déjà tout dit à maman...

- Parles mieux que ça à ton frère, s'énerve Samy, ou je te...

- J'ai l'habitude, je le coupe, ne t'inquiète pas.

Il serre les poings et la regarde de travers, tandis que je la force à se lever, et l'amène jusqu'à la voiture de Jules. Il est adossé à celle-ci, et il nous ouvre la portière quand on arrive à son niveau.

- Merci, je lui dis.

Il me sourit, et nous ramène à la maison. Ma sœur n'ouvre pas la bouche une seule fois de tout le trajet. Elle se contente de croiser les bras, et de regarder à travers la vitre. Ça me fait rire, intérieurement, parce qu'elle a la joue droite plutôt rouge. Je pense que c'est celle où Samy l'a giflé... Deux fois, en plus. Je suis plutôt content qu'il l'ait fait, parce que moi, je n'y serais jamais arrivé.

- Merde, je m'écrie, Enzo !

Je me dépêche de l'appeler, et il me répond au bout de plusieurs sonneries, tout essoufflé.

- Allô Matthy...?

- Euh oui, t'es ?

- Je viens d'arriver au parc, j'ai couru aussi vite que je pouvais... Et vous ? Vous êtes où ?

- On est en train de rentrer chez moi...

- Q-Quoi ?

- On t'avait oublié, je lui dis, désolé...

Il ne me répond pas, et je l'entends soupirer fortement. Je me mords la lèvre pour ne pas rire. Le pauvre... Je l'imagine courir le plus rapidement possible à travers toute la ville pour aller au parc, et ça me donne encore plus envie de rigoler.

- Bon, dit-il au bout d'un moment, bah j'arrive... Je me dépêche. Bisous.

Il raccroche, et je peux enfin pouffer.

- "Bisous", répète ma sœur en déformant sa voix, c'est ridicule. Je suis sûr qu'il est pédé.

- Et alors ? Ça fait quoi qu'il soit pédé ?, lui demande Jules.

- Bah c'est dégoûtant.

- Parce que se faire soulever à douze piges c'est pas dégoûtant ?

Ma sœur ne lui répond pas, mais je la vois rougir. De honte ou de rage, ça, je n'en sais rien.

- Désolé Matthieu, reprend-il, je sais que c'est ta sœur, mais voilà quoi...

- C'est pas grave...

Plus personne ne parle pendant le reste du trajet, et une fois qu'on arrive chez moi, Lilou se dépêche de rentrer pour aller dans sa chambre. Mais là, elle ne va pas s'en tirer comme ça.

- Je peux vous laisser ?, me demande Jules.

- Oui, je lui réponds, et merci encore...

- C'est rien, mais tu m'en dois une, me dit-il avec un clin d'œil.

- D'accord.

Il s'en va, et j'entre moi aussi dans la maison pour aller parler avec ma sœur.

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